Asus préparerait un livre électronique
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Sony PRS-600 à l'épreuve de Tiers Livre

Arton1872 A lire absolument le billet de François Bon sur le nouveau Sony PRS-600. Lui aussi modère le désagrément de la surface vitrée pour le tactile:

"Quand on déballe sa PRS-600, on la met donc à côté de la 505, et on peut avoir une mauvaise surprise: le papier électronique est recouvert par la plaque de verre tactile, fini donc le blanc mat parfait du 505. Et si vous êtes en mauvais éclairage, l’appareil peut sembler provoquer des reflets qui n’existent pas, bien sûr, sur l’ancienne. Régression? Probablement irréversible pour l’instant. Seulement, la précision et la finesse d’affichage restent encore en avant ce qu’on obtient sur livre papier standard. On peut lire des heures sans fatigue. Et, l’appareil en main, on oublie complètement les éventuels reflets, qu’une variation instinctive d’angle va éliminer sans même qu’on y pense. Assez choqué à réception, maintenant c’est la 505 qui me paraît avoir pris un coup de vieux, et le confort ajouté par l’usage est tel qu’on passe outre le contraste plus gris, on oublie même vite."

Sony-prs600-3 François met aussi en avant l'importance du travail typographique:

"A-t-on réellement du confort à lire sur liseuse? Qu’on se mette bien dans la tête désormais que ça ne dépend pas du matériel, mais du texte lui-même. Tout dépend de la préparation du texte. Un livre avec des coquilles ou mal encré ou mal margé est rapidement illisible, il faudrait comprendre que le lire numérique est aussi affaire de typographie, d’une typo réfléchie et conçue pour l’affichage numérique. "

Je le rejoins complètement sur cette appréciation, bien sûr. En revanche, quand il pointe sur les faiblesses du format ePub "qu’on nous présente comme nouveau standard, s’il convient à peu près à la prose «au kilomètre», mobilisant toutes les ressources de Digital Editions pour la gestion de DRM que – pour notre part – nous refusons, est toujours incapable de présenter convenablement un texte, avec césures et véritable mise en page", je suis beaucoup moins catégorique que lui et je l'invite à regarder le travail accompli en ce moment par Jean-Yves Dupuis sur le Bibliothèque du Québec qui s'affranchit des DRM et d'ADE, et arrive à un résultat typographique remarquable (blancs, interlignage, espaces fines, blancs inséccables, etc.). Ne manque plus que la gestion des césures mais ce n'est pas très grave, n'oublions pas que beaucoup de livres en papier ne la respecte pas non plus!

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