Previous month:
mai 2010
Next month:
juillet 2010

85 notes en juin 2010

Le livre numérique et les pratiques documentaires

Adbs A signaler un passionnant numéro de la revue "Documentaliste Sciences de l'Information" publiée par l'ADBS (Association des professionnels de l'information et de la documentation) consacré au livre numérique dans son numéro de mai 2010. Un dossier de plus d'une quarantaine de pages qui couvre l'ensemble des nouveaux enjeux professionnels pour ces métiers. Bravo à Jean-Michel Rauzier et Benoit Epron d'avoir réalisé un tour d'horizon aussi complet. Le sommaire détaillé est ici.

Universités espagnoles: plateforme commune

Espagne Le site espagnol Hoytecnologia annonce que l'Union des éditeurs universitaires espagnols qui regroupe plus de 60 universités espagnoles et l'entreprise de services Publidisa ont signé un accord pour la création de la plateforme de distribution de livres électronique "eBooks" qui permettra la diffusion et la commercialisation de contenus éducatifs.  Les étudiants des universités de Salamanque, Lléida, Valence, Murcie, Grenade,  de la UNED, des universités européennes Miguel de Cervantes et de Madrid seront les premiers à profiter de ce système. Les autres l'intégreront peu à peu. Une initiative comme celle-ci en France, ce serait bien, non? (via Emilie).

Dilicom: hub numérique en phase de tests

Dilicom La société Dilicom annonce aujourd'hui dans un communiqué le lancement d'une série de tests de son hub numérique:

"En partenariat avec les plateformes Eden, E-plateforme (Editis), Immatériel et Editions Dialogues, Dilicom met en place un hub dont le principe de base est le même que celui qui régit aujourd’hui le livre physique. C’est un point unique de connexion qui permettra à tous les détaillants de ne développer qu’un seul lien technique pour l’ensemble de leurs fournisseurs. Ce point de convergence répartira tous les flux entrants vers les plateformes propriétaires des contenus. En sens inverse, un seul point pour la diffusion de leurs métadonnées vers les revendeurs sera nécessaire aux distributeurs. Ce n’est ni une plateforme de stockage des fichiers numériques ni un gestionnaire des offres commerciales. C’est donc un opérateur technique dont le rôle sera d’assurer la transmission des flux entre acheteurs et vendeurs." L'objectif est de pallier l'absence d'une plateforme commune des éditeurs comme Libreka en Allemagne par exemple. Le communiqué est ici. Vincent Marty (Dilicom) était longuement revenu sur le site du SLF (Syndicat de la librairie française) sur le rôle d'un hub numérique. L'objectif est ambitieux, reste à savoir s'il sera aussi simple et efficace à mettre en oeuvre pour les libraires et transparent pour les clients; il ne s'agit pas de complexifier des transactions que l'internaute ne supporte plus, on l'a vu récemment dans le déploiement de l'application EdenReader. L'expérience-consommateur, la grande force de lecteurs comme le Nook de Barnes and Noble, le Kindle d'Amazon et l'iPad d'Apple. Il s'agit de jouer dans la même cour que ces gens-là. J'avoue que je ne demande qu'à le croire... Non seulement les libraires ne disposent pas des fichiers, mais en plus, ils ne disposent pas d'un point d'accès unique pour aller les chercher. On rappellera aussi pour mémoire l'absence d'Hachette; Arnaud Nourry, son PDG, ne reconnaissait pas au début de l'année la pertinence d'une telle solution: "Ni Dilicom ni aucune autre instance interprofessionnelle existante ne peuvent répondre à cette mission ni à la nécessité d'aller vite…."

PS: quelques précisions de la part de Vincent Marty:

"Oui, l’intermédiation est totalement transparente pour le lecteur, notre rôle consistant simplement à assurer les transactions entre plateforme et libraire. Le clic d’achat de l’internaute déclenchera une série de requêtes en web service qui aboutiront à la mise à disposition sur le site du libraire ou dans un mail d’un lien de téléchargement. Le tout dans un temps très court; par la suite, si le libraire le souhaite, le hub pourra envoyer le mail à l’internaute pour son compte. Mais cette option n’est pas prévue pour la période de tests.

La mise en place pour le libraire sera très simple; installation d’un module d’accès au web service qui permettra l’accès à toutes les plateformes reliées au hub qui offre 4 fonctions principales:

  • récupération des notices à un rythme fixé par lui (par exemple, il pourra tous les jours demander les mises à jour depuis sa connexion de la veille ou depuis une date précise (max 8jours)
  • vérification avant chaque transaction du prix et de la dispo (optionnel)
  • commande
  • récupération du ou des liens de téléchargement".

Amazon: le Kindle en baisse de 30%

Kindle Cela n'aura pas trainé, réponse du berger à la bergère, à la baisse de prix du Nook de Barnes and Noble annoncée hier, Amazon annonce à son tour une baisse de prix de son Kindle à 189$. Une baisse de 30% de son lecteur fétiche sans changements de caractéristiques, la connection 3G qui a fait le succès du Kindle est bien entendu conservée. L'annonce a été faite hier sur le site. Le marché semble maintenant se fixer avec des prix autour de 100$ pour des lecteurs d'entrée de gamme sans connection, 149$ pour des lecteurs disposant du wifi et 189/199$ pour des lecteurs disposant de la 3G. Quel avenir pour des lecteurs à plus de 200$ maintenant que les deux leaders du marché ont donné le tempo? Des baisses de prix qui vont sans nul doute attirer une clientèle de lecteurs moyens (10/15 livres annuels). Un marché de masse bien plus important que les traditionnels gros lecteurs du papier électronique.

Barnes and Noble frappe fort

Nook Je pensais que ce serait Amazon qui allait dégainer le premier dans cette stratégie low-cost et bien non, c'est le grand concurrent américain Barnes and Noble qui annonce son Nook (version 3G) au prix de 199$ et une version allégée (wifi seul) au prix de 149$ dans quelques jours (via Engadget et Techcrunch). Le site Bestbuy propose déjà les pré-commandes ici. Digitimes annonce qu'il se serait vendu 740.000 écrans en papier électronique sur les mois d'avril-mai, ce qui porte à un total de près de 1,5 millions depuis le début de l'année avec un avantage pour Barnes and Noble (37% contre 16% pour Amazon) qui bénéficie assurément de l'innovation apporté par son lecteur. L'avantage aussi de bénéficier d'un large réseau de librairies dans lesquelles on peut prendre en main et tester le lecteur avant de l'acheter. On voit mal comment Amazon pourrait ne pas suivre une telle baisse des prix de son Kindle dans les mois à venir. La concurrence va être très rude pour les sociétés qui ne peuvent pas compter sur l'offre de livres des deux libraires pour assurer leurs marges...


Book, un produit révolutionnaire

Vous vous rappelez sans doute de nos deux moines devant leur nouveau dispositif de lecture, un moment culte qui avait fait le tour du web. Dans la même veine "Book", un nouveau dispositif révolutionnaire, une rupture technologique, que nous devons à nos amis espagnols, absolument génial. Merci à Mathias qui s'éclate en boucle dessus depuis une semaine!


Un vade-mecum sur le numérique pour les libraires

Www.lemotif.fr Libraires, vous avez dit libraires... A signaler une très intéressante initiative, un vade-mecum à l'usage des libraires sur le numérique. "Comment créer son site de commerce en ligne de livres papier et numérique? Par quels moyens gérer et animer sa plateforme en liaison avec son magasin ? Tels sont les grands thèmes abordés dans ce vade-mecum. Choix des prestataires informatiques, recensement des différents diffuseurs, étalonnage des dispositifs de communication vers les clients, ce guide propose au libraire une synthèse des opérations à mener en ligne à l’heure du numérique. Avec l’arrivée massive de nouveaux outils de lecture électronique, le libraire a désormais tout intérêt à développer son enseigne en ligne et à permettre à son client habituel - qui est aussi un internaute - de commander ses livres dans sa librairie en toute fiabilité, qu’ils soient en format papier ou numérique. Ce guide est disponible en version électronique sur les sites du SLF, de l’ALIRE et du MOTif." 26 pages efficaces et qui ne gâchent pas de papier, bravo à Caroline Tachon!

Marc Lévy vend lui-même sur l'iPad

Marclévy Marc Lévy faisait déjà cavalier seul, sur son site et des sites libraires, en exploitant lui-même ses droits numériques. Il verse désormais ses livres sur l'iPad et sur l'iBooks d'Apple directement lui-même avec son nouveau roman aujourd'hui (le titre est d'ailleurs prémonitoire). Premier auteur français à le faire avec un partage avec Apple sans intermédiaire-éditeur, il ne sera sans doute pas un cas unique dans les prochains mois, la tentation est grande en effet. Quand on est une marque à part entière comme lui, on peut légitimement émerger dans le catalogue pêle-mêle d'Apple et dans les moteurs de recherche. Attention cependant de ne pas confondre avec un autre Marc Lévy, diabétologue celui-là. Les éditeurs soigneront, quant à eux, leur crise d'urticaire...

EdenReader: face aux critiques

Laberge Beaucoup de critiques sur la nouvelle application EdenReader sur l'iPad. Qui portent toutes d'ailleurs sur le processus d'achat et non sur le lecteur en tant que tel. C'est sûr que tous les afficionados d'Apple ne veulent qu'une chose, c'est retrouver un iTunes du livre et que la messe soit dite. Je voulais relayer les commentaires de Clément Laberge en charge du développement chez DeMarque:

"Comme membre de l'équipe de développement je reçois avec humilité cette critique très sévère qui aborde plusieurs éléments que j'ai par ailleurs eu l'occasion de traiter sur mon blogue personnel ici, et en réaction à une autre critique, dans les commentaires à cet article du journal les Affaires; nous travaillons actuellement à apporter plusieurs ajustements au dispositif qui devrait faciliter le processus de commande. Cela dit, nous persévérons dans l'idée de faire des libraires des acteurs légitimes de ce marché naissant. Je ne déplore qu'une chose dans votre critique. Vous ne vous êtes attardé qu'au processus d'achat (qui est lié au choix de passer par un site Web au lieu de faire directement la transaction dans l'application) et pas du tout à l'environnement de lecture en tant que tel. À suivre avec les prochaines mises à jour. Nous apprendrons beaucoup de cette première version et ne regrettons pas du tout d'avoir choisi d'avancer dans cette voie de façon complémentaire aux autres." Bref, accordons-lui un peu de temps pour améliorer une application, sans céder au travail de lobbying ambiant...


Rue89: pas sur l'iPad mais sur le papier!

Rue89 Rue89, l'un des pure-player de la presse quotidienne sur le web, a décidé de se lancer dans l'aventure du papier et sort une première édition aujourd'hui, un mensuel de cent pages qui sera vendu en kiosque 3,90€. Pierre Haski, le directeur de la rédaction, revient sur ce nouveau pari dans un entretien qu'il a accordé à 01Net. Alors, pourquoi le bon vieux papier? "Rue89.com comptabilise 1,5 million de visiteurs uniques. Une partie d'entre eux ne viennent pas tous les jours et passent à côté de 80 % du site. Notre magazine s'adresse à ces lecteurs qui peuvent avoir envie de retrouver nos articles sur la distance. C'est pourquoi, nous avons opté pour une parution mensuelle, qui nous semblait la plus éloignée du flux quotidien d'informations. Bien sûr, nous espérons aussi glaner de nouveaux lecteurs." Et le "Web Payant" à la mode en ce moment? "Certains de vos concurrents font le pari de l'information payante sur le Web. Vous y croyez? Non. J'ai une position très tranchée à ce sujet. Je conçois que l'on ait besoin de trouver des fonds, mais en passant au payant ces sites se coupent de la circulation de l'information propre à Internet. 37 % de nos visiteurs viennent de recommandations (Facebook, Twitter, liens sur les blogs, etc.). Ce trafic est vertueux car le temps de présence de ces lecteurs sur notre site est beaucoup plus important que celui passé par ceux qui arrivent par des moteurs de recherche. Ces internautes ne viendraient pas sur notre site s'ils devaient remplir un formulaire d'abonnement avant d'atteindre l'article désiré." Alors, Rue89 sur l'iPad? "Nous développons une nouvelle version de notre application pour l'iPhone avec plus de fonctionnalités. Nous drainons déjà 2 millions de visiteurs uniques. Quant à l'iPad, rien ne presse. Rue89 n'est pas dans une course à l'image. Pour le moment, ce nouveau support est loin d'être un marché de masse."

Solar fait sa cuisine sur l'iPad

Solar Après Larousse/Hachette, ce sont les Editions Solar/Editis qui proposent une application spéciale cuisine sur iPhone/iPad d'un des titres de leurs collections "Apéro dînatoire". Prix à 1,59€ quand la version papier est à 5,95€. Après Douglas Kennedy, Dreamworld, le groupe Editis continue les expérimentations, toujours du côté de Place des Editeurs.

Le tiercé de la lecture sur l'iPad

Tiercé Le Top3 des applications de lecture sur l'iPad? Stanza et Kindle d'Amazon, iBooks d'Apple. Tous les détails sur Ibookrama. En espérant que d'autres lecteurs alternatifs arrivent bientôt et viennent un peu chambouler ce "monde parfait". Je sais que quelques-uns y travaillent et nous réservent sans aucun doute de belles surprises, clin d'oeil amical!

L'iPhone, concurrent de l'iPad?

Il y a seulement un an certains nous vantait l'iPhone comme le lecteur universel de demain, on en entend beaucoup moins parler ces temps-ci côté lecture. Aujourd'hui, avec la version 4, amélioration de la qualité d'affichage, accès à l'iBooksStore d'Apple. Avantage très net sur l'iPad du côté de la portabilité parce qu'il fait toujours téléphone! (via EbooksActu).

 


iPad: les libraires donnent de la voix

Bougerol Benoit Bougerol, le président du SLF (Syndicat de la librairie française), est intervenu dans l'édition du 4 juin dernier de Livres-Hebdo pour rappeler la position du SLF face à l'actualité numérique et notamment l'arrivée de l'Ipad. Une tribune "Les livres, les éditeurs, les libraires sont-ils solubles dans l'iPad?" que je me permets de relayer ici, il me parait nécessaire de la diffuser bien au-delà des seuls professionnels:

"Comment ne pas savoir que l’Ipad arrive en France? Quel relais médiatique! Que de bruit savamment orchestré par Apple!... Certes le numérique apporte de nouvelles offres dans bien des domaines. Moi-même, ingénieur de formation, ancien ingénieur d’affaires à IBM, je suis depuis longtemps plongé dans cette culture informatique qui, après les PC et les Mac, Internet, le MP3, déferle maintenant sur l’écrit, presse et livres confondus. Mais comment croire que l’Ipad créerait, comme par magie, des générations de nouveaux lecteurs? Qui peut raisonnablement penser que des publics avides aient été tellement rebutés par le papier qu'ils attendaient un écran miracle pour devenir des férus de lecture? Si la presse dit voir son salut dans l’Ipad il est clair que les éditeurs de livres sont bien plus dubitatifs pour des raisons évidentes exposées par Antoine Gallimard dans son interview aux Echos. Les conditions exigées par Apple sont pour l'essentiel inacceptables: il s’agit d’imposer ses standards au marché au détriment d'une chaîne de valeurs qui permet à chacun, de l'auteur au libraire, d'être rémunéré pour son travail au service des lecteurs. Et Apple construit un système fermé pour dominer le commerce des livres comme il l'a fait dans la musique. Les libraires sont déjà des dizaines à vendre des livres numériques. Avec le portail 1001libraires.com ils seront demain des centaines. Pourquoi, dès lors, certains éditeurs placent-ils la librairie en situation de désavantage concurrentiel alors que le marché se structure? On nous promet la convergence des trois grandes plateformes pour faciliter l'accès des librairies au numérique. Très bien.  Mais en même temps, certains donnent  l’avantage à un seul concurrent. C’est incompréhensible! La plupart des éditeurs n’ont pas cédé aux sirènes d’Apple, heureusement! Ne pas donner les fichiers des éditeurs à Apple, éviter les distorsions de concurrence, exiger l’interopérabilité entre supports (PC, e-Books, Kindle, Ipad…), et avancer de concert avec le portail 1001libraires.com et les autres enseignes sans privilégier un seul acteur, me semblait être des préalables acceptables. Je regrette que la collectivité des éditeurs se soit fissurée. Je plaide pour une union forte pour que le livre vive, et ne soit pas réduit à un flux de données pour créer du trafic, modèle économique du trio Apple, Amazon, Google. Il faut un projet porté par une vision commune des éditeurs,  des auteurs, des libraires, avec le soutien des pouvoirs publics. Les libraires y veilleront." A mots couverts, on aura reconnu d'où venait la fissure en question.


Suisse: plateforme et nouvelle loi

Ereaders Une plateforme des libraires suisses devrait ouvrir d'ici la fin du mois. C'est l'Office du Livre de Fribourg (OLF) qui est à l'origine de ce projet avec une offre en trois langues différentes. Le site «e-readers.ch» devrait ouvrir avec 20 000 titres en anglais, 5000 en allemand et 5000 en français. «Gallimard et Le Seuil ont donné leur feu vert, j'attends encore une décision du groupe Hachette», souligne son directeur Patrice Fehlmann. Comme chez ePagine, un menu déroulant permettra d'attribuer son achat à une librairie de son choix, ou par défaut à la plus proche géographiquement. Problème de taille, c'est que la Suisse, contrairement à la France où existe la loi Lang sur le prix du livre, accuse un gros retard en matière de législation. "Non seulement la loi sur le prix réglementé du livre, initiée en 2004, n'est pas encore sous toit, mais le Conseil national, qui reprend le débat ce mercredi, hésite encore: faut-il intégrer à ce projet le commerce électronique? Dominique de Buman (PDC/FR), qui pilote le dossier résume la situation: «Trois possibilités: soit nous élargissons la loi à l'ensemble du commerce électronique, en Suisse et à l'étranger, soit seulement au commerce électronique à l'étranger, soit nous ignorons cette nouvelle forme de commerce.» Une valse-hésitation, qui inquiète Pascal Vandenberghe, directeur de Payot Suisse: «La France et l'Allemagne sont, grâce à leur loi, à l'abri d'un site qui, par exemple, s'installerait en Belgique pour faire du dumping. Sans appareil législatif, il y a longtemps qu'«Amazon.de» serait en France pour faire du dumping sur l'Allemagne, et Amazon.fr en Allemagne pour l'opération inverse.» Des dispositions visant une nouvelle réglementation devraient être prises ce mercredi par la Chambre basse du parlement suisse (via LeMatin).

PVI/eInk: des livres électroniques couleur pour la fin de l'année

Flexible_color_e-paper1 Contraste cruel, le même jour on l'on annonce des difficultés financières pour IrexTechnologies, la société taïwanaise PV/eInk a confirmé que des livres électroniques disposant de l'affichage eInk couleur seront bien produit à la fin de cette année. Nul doute que des sociétés comme Amazon, Barnes and Noble et Sony ne doivent pas être très loin des négociations en cours (via Slashgear).