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53 notes en septembre 2013

Sony PRS-T3, Kobo Aura, Kindle PaperWhite face à face

Sony PRS-T3, Kobo Aura, Kindle PaperWhite, les trois nouveaux modèles phares de cette rentrée sont confrontés chacun face à face grâce à GoodeReader. Des qualités propres à chaque modèle avec des prix sensiblement comparables. A vous de vous faire une opinion, personnellement pas facile de les départager, quelques petits critères que chacun privilégiera plus particulièrement.


Amazon Kindle pour 79% des ebooks britanniques

AmazonOn savait déjà le monopole très important exercé par Amazon sur le marché du livre numérique au Royaume-Uni. Une récente étude de Kantar Media pour le compte d'Ofcom sur les usages des contenus numériques confirme de manière inquiétante cette tendance. L'enquête réalisée entre mars et mai 2013 a révélé que 79% des personnes interrogées ont utilisé la plateforme d'Amazon sur les trois derniers mois pour télécharger des livres numériques, très loin devant Apple (9%) et le moteur de Google (8%). Kobo et la chaine WHSmith ne représenteraient qu'un modeste 5%. Autre tendance, si l'on rajoute les différentes sources de téléchargements illégales, on arrive à plus de 10% des personnes interrogées. L'étude complète est à retrouver ici (via TheBookSeller)

Ebooks uk


Adobe rejoint Readium

AdobeAnnonce importante cette semaine avec l'arrivée de la société Adobe dans la fondation Readium, dont la mission est de développer des composants Open Source pour faire progresser l'édition numérique au format EPUB et les modèles web ouverts. Adobe a déclaré avoir "l'intention d'apporter une contribution significative au développement du projet SDK Readium, un moteur EPUB 3 de rendu complet optimisé pour les applications natives sur des tablettes et autres appareils mobiles". Adobe est un acteur décisif, aussi bien en amont sur la production de contenus avec des logiciels comme Indesign et en aval avec ACS4, la solution de DRM (Digital Rights Management) la plus répandue sur le marché. Le communiqué est ici.


PocketBook Color Lux et PocketBook Mini : disponibles en France

_mg_8187_1200ru MiniLe nouveau PocketBook Color Lux est disponible en France depuis quelques jours sur le site de PocketBook. C'est le premier modèle avec un généreux écran 8 pouces en papier électronique couleur, commercialisé chez nous au prix de 249,99€ (deux coloris proposés noir et blanc). Il dispose de la technologie eInk Triton de dernière génération avec un éclairage intégré. Un évenement à marquer d'une pierre blanche. J'aurais le plaisir de vous proposer un test complet en fin de semaine. PocketBook profite également de cette rentrée pour sortir le fameux modèle Mini, annoncé au début de l'été, avec un écran 5 pouces. Trois coloris (vert, gris et blanc) avec un prix particulièrement intéressant à 59,95€. Désormais une gamme complète de 5 modèles différents chez PocketBook (complétée par la tablette 7 pouces SurfPad 2). A signaler également le grand Pro 912, à l'écran 9,7 pouces, proposé à un prix réduit de 239€.


Librairie Arthaud : le livre pour un avenir

Couleur 2La librairie Arthaud à Grenoble est en grande difficulté depuis le printemps dernier face à la décision d'Actissia, propriétaire des Librairies Chapitre, de fermer 12 librairies d'ici la fin de cette année. Une belle initiative dans mon courrier ce matin que je relaye:

«Dessine-moi Arthaud!»

L’histoire commence en avril dernier avec la décision que beaucoup d’entre nous connaissent déjà: Arthaud, la plus ancienne librairie de Grenoble, née en 1801, doit fermer pour cause de mauvaise rentabilité.

Très vite, des pétitions circulent contre la fermeture, et recueillent déjà plus de 54.000 signatures. L’association «Les amis de la librairie Arthaud» est créée. Elle est soutenue par la Mairie de Grenoble et le Conseil Général de l’Isère. Une possibilité de reprise est envisagée. Reste à réunir les fonds nécessaires pour faire aboutir ce projet.

Parmi les idées qui surgissent alors, celle de Fabrice, responsable passionné du rayon BD depuis 31 ans, et membre actif de l’association: «Demander à des illustrateurs de BD et de presse, français et étrangers, d’envoyer un dessin pour aider Arthaud. J’ai contacté tous ceux que je connaissais, et en quelques semaines 76 dessins sont arrivés, certains signés de noms célèbres, parfois aussi d’illustrateurs locaux... Cette nouvelle vague de solidarité a rechargé notre courage et notre énergie.» Fabrice décide alors de réunir tous les dessins dans un album dont le prix de vente, 10 euros, sera versé au fonds de soutien. Il vient de sortir.

Sur sa couverture, la clé d’entrée: «Dessine-moi Arthaud». Et le personnage de la première vignette nous dit: «Ceux qui ferment les librairies feraient mieux d’ouvrir des livres!» Le ton est donné. Au fil des pages, la tristesse et la révolte sont presque toujours empreintes d’humour -politesse du désespoir?-, les personnages et les situations se succèdent, inattendus, originaux, extraordinairement vivants… On lit, on savoure, on y retourne… On est avec Arthaud, avec l’immense foule de ses amis, au cœur du combat pour faire vivre les livres, leurs auteurs, leurs lecteurs!

Rendez-vous sur le site sauvezarthaud.blogspot.com
- pour y découvrir les 57 auteurs participants
- pour le commander
- pour avoir plus d’infos sur l’association et y adhérer éventuellement (10€,30€ ou 40€)


ePagine : partenariat avec PocketBook

TouchePagine vient d'officialiser ce soir un partenariat avec la société PocketBook. "Ce partenariat permettra aux libraires clients de Tite Live/ ePagine de vendre au meilleur prix et avec les meilleurs services personnalisés des liseuses et tablettes Android qu’ils pourront proposer à leurs clients en magasin. La librairie (ou le store) numérique de chaque librairie physique sera intégrée à toutes les liseuses et tablettes (accès automatique et synchronisation des achats), un principe que ePagine avait initié dès 2008 avec les liseuses Bookeen." Un développement important pour PocketBook qui avait déjà déployé de tels partenariats avec des libraires en Allemagne et dans les pays de l'Est (via le blog ePagine).


Liseuses : 16 modèles disponibles pour la fin d'année

DecitreLes choses auront été très vite en cette rentrée. Tous les fabricants se sont désormais déclarés pour leurs nouveaux modèles de liseuses/ livres électronique de fin d'année. Plus d'annonces fracassantes du côté du low-cost à moins de 100€, il semble y avoir un certain consensus entre les acteurs pour des modèles matures avec des performances élevées pour des lecteurs exigeants. Le récent succès du Kobo Aura HD au printemps y aura été sans doute pour quelque chose. Nous avons désormais une liste pratiquement complète:

  • Kobo Aura : 149€,  qui complète la gamme de 5 modèles au total.
  • Amazon Kindle Paperwhite : 129€, trois modèles au total.
  • Sony PRS-T3 : 139€
  • PocketBook Touch Lux : 129€/ Pocket Color Lux : 249€ (annonce PocketBook Mini en octobre, gamme de 5 modèles au total).

Selon Livres-Hebdo aujourd'hui, Bookeen "promet une nouvelle génération de Cybook pour la mi-octobre". A l'arrivée sans doute deux modèles au total. Ce qui nous porte à une offre de 16 modèles disponibles en France de 59,90€ à 249€. De quoi trouver liseuse à son pied!


Chapitre : accord renouvellé avec Sony

ChapitreLes librairies Chapitre avaient démarré leur partenariat avec Sony il y a tout juste un an. Information aujourd'hui dans Livres-Hebdo, cet accord est maintenu pour la sortie du nouveau modèle, le PRS-T3. Celui-ci n'est pas encore apparu sur le site de Chapitre. Le prix annoncé par Sony est de 139€, reste à savoir si Chapitre pratiquera une remise supplémentaire. Les clients peuvent acheter leurs livres directement sur la liseuse, après avoir enregistré leurs coordonnées bancaires. «C'est un volume de vente important pour nous» indique Corentin Bergeron, directeur livre numérique chez Actissia, holding de Chapitre.com. A noter dans le même article, l'information selon laquelle Bookeen annoncera un nouveau modèle en octobre prochain.


IFA Berlin : papier électronique et écran LCD

Ifa_berlin101Convergence entre papier électronique et écran LCD. On se rappelle du YotaPhone. Le sujet revient sur le devant de la scène à l'occasion de l'IFA Berlin avec deux présentations. L'une chez Alcatel qui propose une coque "One touch Hero" qui vient se clipser sur la tablette 6 pouces que vient de sortir le fabricant (lire le billet de Florent sur Cnet). L'autre chez PocketBook sous forme d'une couverture additionnelle à rabat (lire le billet de SlashGear). Dans les deux cas la synchronisation est faite instantanément entre les deux dispositifs. La finesse des écrans en papier électronique va permettre toutes les adaptations imaginables. Une tablette 8 pouces avec une couverture en eInk Carta. Sony serait sans doute le mieux placé pour mener à bien un tel dispositif avec son Xperia et son expérience du papier électronique. Un projet qui aurait de quoi séduire et rallier tout le monde!


eInk : Carta, le papier électronique de demain

CartaLa société eInk, leader incontesté du secteur puisqu'elle équipe tous les fabricants, a profité de l'IFA Berlin pour présenter la nouvelle génération de papier électronique baptisée Carta, une technologie qui sera implémenté sur les modèles de demain. Un taux de contraste amélioré de 50% (des caractères de plus en plus noir, un fond de plus en plus blanc), la blancheur du fond justement avec 20% de gain supplémentaire. Le contraste et la blancheur, deux éléments très importants pour le confort de la lecture, une expérience de lecture qui ne cesse de se rapprocher d'année en année de celle du papier. Autre élément important du côté du raffraichissement de pages qui avait été évoqué depuis plusieurs semaines chez les fabricants. La technologie Regal sur l'eInk Carta élimine pratiquement la nécessité de procéder à un raffraichissement complet de la page avec le fameux flash noir. Celui-ci se fait avec des transitions de pages en douceur, sans aucune gêne particulière pour le lecteur. Eink travaille sur tous les fronts importants avec ses partenaires pour améliorer la qualité de son papier électronique.

Fort de son leadership sur ses commandes d'écrans, c'est bien entendu Amazon qui a eu l'exclusivité de cette technologie pour la sortie de son Kindle PaperWhite 2 dans quelques semaines. A suivre de près. Tous les détails sur le site d'eInk.

Einkcartapr


Sony : 9 années de liseuses/ livres électroniques

Sony_logo_1Avec ce nouveau PRS-T3 annoncé hier chez Sony, c'est l'occasion de faire un petit retour en arrière. C'est le 9ème modèle au format 6 pouces de la marque japonaise, pionnière de la liseuse/ livre électronique depuis 2004 avec la technologie du papier électronique eInk. Je vous propose cette vue synthétique des différents modèles avec les prix indicatifs. Si certains étaient un peu ratés, la grande majorité ont marqué l'évolution de ce type d'appareils et développé la lecture numérique pour des millions de lecteurs dans le monde entier. Comme Texas-Instruments et Hewlett-Packard pour les calculettes électroniques, Sony aura bien marqué de son empreinte le secteur. Et ce n'est pas fini avec les nouvelles générations d'écrans qui s'annoncent.

Sonyreader

Le Sony PRS-T3 est arrivé

Sony prs t3Nous avions eu les caractéristiques en avance la semaine dernière. Sony a comme prévu profité de l'IFA à Berlin pour présenter aujourd'hui son nouveau modèle PRS-T3, tout juste sept ans après le modèle pionnier de la marque le PRS-500, souvenirs, souvenirs. L'écran E-Ink Pearl HD (résolution de 1024x758 pixels, 16 niveaux de gris) est la norme eInk pour l'ensemble des liseuses/ livres électroniques de dernière génération. Sony reste fidèle au tactile par infrarouge avec le système Cleartouch IR dual touch, bien adapté à l'utilisation d'un stylet pour annoter. Il maintient aussi les boutons qui sont complémentaires au tactile. Un design revu tout en rondeurs, plus compact que son prédécesseur, le PRS-T3 pèse 200g avec la couverture SnapCover fournie de base avec l'appareil, c'est une bonne surprise. Chez la concurrence, les couvertures sont systématiquement en option. Cette SnapCover élégante gère la mise en veille, une fonction sympa pour reprendre rapidement sa lecture. Mémoire interne de 2 Go avec 1,2 Go réellement disponible, un emplacement microSD pour augmenter l’espace disponible jusqu'à 32 Go. Côté autonomie, 8 semaines sans activer le wi-fi et 6 semaines activé. Sony indique aussi une charge rapide de 3 minutes pour permettre de lire un roman dans sa totalité. Un autre élément important, c'est la gestion du rafraichissement de page (absence du flash noir) qui continue d'être optimisé chez Sony avec maintenant plusieurs heures de lecture sans flash, ce qui serait une réelle innovation. A confirmer lors de tests. Absence de l'éclairage intégré comme chez la concurrence, il faudra passer par une autre couverture disposant d'une petite liseuse frontale d'une valeur de 60€ supplémentaire. Un modèle sans trop de surprises, mais qui séduira certainement un public toujours attaché à la qualité de l'électronique Sony et qui n'est pas forcément focalisé sur la lecture sans lampe de chevet le soir. Ce Sony PRS-T3 est disponible en trois couleurs (noir, blanc et rouge) au prix de 139€ et devrait être proposé dans les semaines qui viennent chez l'ensemble des revendeurs habituels de la marque. Voir les détails sur le site de Sony France.


Paris-Dauphine : les français plébiscitent les tablettes dans les écoles

DauphineLa chaire Économie numérique de l’Université Paris-Dauphine publie aujourd’hui la septième édition de son baromètre trimestriel de l’économie numérique, réalisé avec Médiamétrie, sur les attentes et comportements des Français dans le domaine de l’économie numérique. "La tablette est l'équipement qui enregistre la plus forte progression avec 850.000 nouveaux foyers équipés (+17%) pour atteindre près de 6 millions de foyers équipés. Le succès et les avantages de cet écran nous ont amenés en cette période de rentrée scolaire à demander aux Français ce qu’ils pensaient d’équiper les élèves en tablette tactile", commente Dominique Roux, Responsable scientifique de la chaire Économie numérique.

Pour huit Français sur dix, l’équipement des élèves en tablettes tactiles pourrait être utile à l'apprentissage des matières enseignées.

Le collège apparaît comme le niveau scolaire le plus pertinent pour 42% d’entre eux. Vient ensuite le lycée, pour près de 36% des individus, tandis que 20% ne jugent pas cela utile, quel que soit le niveau scolaire. Globalement, ce sont les Français âgés de 35 à 49 ans qui semblent les plus enclins à équiper les élèves en tablettes ainsi que les CSP-.

Selon eux, doter les élèves de tablettes permettrait d’alléger leur cartable, avantage cité par plus de deux Français sur trois. Près d’une personne interrogée sur deux (44%) y voit aussi un moyen d’atteindre une plus grande interactivité avec le cours et/ou le professeur. Et quatre personnes sur dix imaginent, grâce aux tablettes, un mode d'apprentissage plus ludique, grâce à des jeux éducatifs par exemple, voire plus attractif que les livres. Nombreux sont ceux qui y voient également un moyen de se familiariser dès le plus jeune âge aux nouvelles technologies.

Quant aux risques envisagés, près de deux Français sur trois (63%) craignent une dévalorisation des livres, un sentiment surtout partagé par les femmes et les Franciliens. Vient ensuite le risque de vol, cité par 56% des individus. Autres craintes souvent évoquées: une trop grande exposition des enfants aux écrans, des problèmes de concentration ou d’apprentissage de l'écriture.

Interrogés quant à la prise en charge du coût de la tablette, les Français envisagent d’abord un prêt gratuit par l'établissement scolaire (41% d’entre eux). Presque autant (38%) envisageraient une location annuelle auprès de l'établissement scolaire. Autre solution envisagée, le prêt avec caution qui pourrait aussi responsabiliser les élèves en les incitant à prendre soin d'un tel objet.

Le communiqué de presse complet et le baromètre sur le site.


La librairie Le Failler sur le numérique

OuestfranceA découvrir sur Ouest-France l'interview de Dominique Fedj de la librairie Le Failler à Rennes, qui propose à ses clients une offre numérique. «On a aussi donné la culture informatique à nos libraires», explique le patron. Le site est vécu comme une sorte de pas-de-porte bis, où particuliers (80% des ventes au magasin) et bibliothèques municipales (20%) ont pu commander, réserver, se faire livrer sous 24 heures à domicile ou simplement consulter les références. Trois ans plus tard, c'est 5000 visites par mois en moyenne». Il parle également de l'offre numérique en bibliothèques qui va se mettre en place bientôt.


M2 mutation numérique : l'iPad à l'école

Mutation m2On ne présente plus le blogueur québécois Martin Lessart. A découvrir l'émission M2 Mutation numérique qu'il anime avec un autre Martin, tous les premiers lundis de chaque mois, un "pont entre les savoirs numériques". Cette semaine un point sur l'iPad à l'école au Québec, un an après les premiers programmes d'introduction dans les classes. L'heure d'un premier bilan, c'est par ici en podcast.


Amazon : nouveau Kindle PaperWhite à 129€

Kindle paperwhiteQuelques heures de plus et le site français d'Amazon affiche désormais le nouveau Kindle PaperWhite. Ce sera finalement chez nous 129€ (version wifi), 189€ (version 3G); la pré-commande est ouverte pour une disponibilité le 9 octobre. Minimum syndical chez Amazon qui surfe sur le marché américain et européen, pas trop besoin d'en faire plus, "un point c'est tout". D'ici là nous aurons sans doute l'occasion de découvrir des vidéos de ce nouveau modèle sans grandes surprises. Kobo semble désormais avoir un coup d'avance en matière d'innovation, à confirmer lors de la prise en main. Toujours rien du côté du Kindle de base qui semble désormais d'un autre âge. Côté des nouvelles tablettes annoncées, rien de visible encore sur le site français. Amazon dévoile la couleur en plusieurs temps cet automne, c'est l'annonce du Kobo Aura qui aura sans doute accéléré la donne pour son concurrent frontal.

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Amazon : le nouveau Kindle PaperWhite avant l'heure

KindlepaperwhiteAmazon s'est vraisemblablement fait piéger avant l'heure, avec un nouveau Kindle PaperWhite apparu quelques minutes par erreur et repéré par un internaute en Croatie. Peut-être aussi une bonne façon d'alimenter le buzz en cette rentrée. Des caractéristiques sans surprises: un processeur 25% plus rapide, un écran tactile plus lumineux avec un meilleur contraste, un éclairage intégré amélioré. Côté software, l’intégration de Goodread bien sûr, propriété d'Amazon depuis plusieurs mois et qui proposera des recommandations. Disponible en principe pour le 30 septembre prochain. Prix à 119$ en version wifi et 189$ en version 3G. Voilà qui doit en soulager beaucoup qui craignaient un prix en deçà des 100$ pour des modèles concurrents à caractéristiques équivalentes. On pense notamment au nouveau Kobo Aura à 149€, un jeu du chat et de la souris. En revanche, rien n'a encore filtré sur un Kindle de base en premier prix (via LeJournalduGeek).

PS: confirmation, c'était pas du tout une erreur, puisque ce nouveau Kindle PaperWhite est en pré-commande sur le site américain, disponible effectivement le 30 septembre prochain. Nous devrions en savoir plus rapidement pour la France.


Bookeen : un dictionnaire français-anglais sur le Cybook

Livre-photo-08A signaler un dictionnaire anglais-français disponible sur le Cybook de Bookeen. C'est l'un des utilisateurs, Guilhem G., qui a mis au point ce dictionnaire anglais-français, qu’il a accepté généreusement de partager avec tous. Merci à lui. Tous les détails sur le blog Bookeen. N'hésitez pas à tester et à faire part de vos commentaires.


Amazon: offre Kindle MatchBook aux Etats-Unis

KindlematchAmazon vient d'annoncer le programme Kindle MatchBook qui propose à ses clients des offres de livres numériques à des prix dégradés entre 0,99 et 2,99$ (voire gratuits) sur la base des livres qu'ils auront acheté en imprimé sur le site depuis la création en 1995. Une offre valable sur 10.000 titres à l'ouverture. Un service qu'Amazon propose déjà pour la musique. En France, conformément à la loi sur le prix du livre numérique, ce sont les éditeurs qui construisent leurs offres et non les détaillants. On pense bien évidemment aux offres couplées avec quelques premières initiatives comme Dialogues, Publienet, Paperus avec quelques éditeurs. Si Amazon obtient l'aval des éditeurs en France pour de telles offres "rétro-actives", il serait potentiellement impossible de la refuser à des librairies ou des enseignes qui disposent d'un historique de ventes de leurs clients. Voire pourquoi pas, revenir vers son libraire avec un ticket de caisse, un justificatif d'achat en chèque ou en carte? Un sacré serpent de mer en perspective.


CRL Pays de Loire : fabrication du livre numérique

CouvA vos agendas, rencontre le jeudi 26 septembre, au Pôle Yonnais de l'Université de Nantes à La-Roche-sur-Yon, sur le thème "Edition multipliée: le livre numérique". Les graphistes Roxane Lecomte et Jiminy Panoz animeront cette rencontre et feront part de leurs expériences avec le studio qu'ils ont créé dans le secteur (via le CRL Pays de Loire qui donne tous les détails).


Couperin rejette l'offre Numilog

CouperinUne annonce qui tombe décidément mal pour une rentrée sous le signe du développement de l'offre numérique en bibliothèques. Depuis longtemps les retours ne manquaient pas des bibliothèques sur l'inadaption des offres de Numilog, pourtant pionnier dans le domaine. Couperin, le consortium universitaire de publications numériques, vient de rejeter l'offre Numilog qui était négociée depuis 2004, la publication est apparue sur le site ici:

2014: offre rejetée.
L'offre de service s'éloigne trop des attentes de Couperin en terme d'offre de livres électroniques.
Aucun engagement n'a été pris par l'éditeur concernant le développement de fonctionnalités à destination des professionnels malgré des demandes répétées:
- Fourniture de notices Unimarc.
- Fourniture de statistiques Counter.
Couperin émet par ailleurs de fortes réserves quant aux contraintes techniques qui freinent considérablement l'accès et l'utilisation des ressources acquises.
- Aucun accès pérenne aux livres achetés dans le cadre de l'option "achat" (sans abonnement à la plateforme)
- Présence de DRM dans le cadre de l'option "achat".
Dans ces conditions, l'offre de l'éditeur ne peut être validée par le consortium.

Derrière l'offre Numilog, c'est bien entendu toute l'offre du groupe Hachette qui est rejeté ainsi par le consortium. Merci à Daniel Bourrion de la BU d'Angers pour l'information.

PS: MAJ 4 sept. Denis Zwirn, PDG de Numilog, m'a envoyé ce complément d'informations que je publie dans son intégralité:

«Vous rendez public une décision commerciale qui ne concerne en principe que Couperin et Numilog dans le cadre privé de leurs relations d’affaire. J’exerce donc mon droit de réponse afin que votre public soit informé de manière complète.

Le rejet de l’offre de Numilog après 10 ans d’accord avec Couperin n’a pas manqué de nous surprendre puisque près de 40 B.U. et Ecoles utilisent toujours nos services avec satisfaction et reconduisent chaque année leur abonnement. Cela risque de causer un préjudice à ces B.U. et à tous leurs usagers, étudiants, chercheurs et enseignants, à l’heure où les bibliothèques sont en demande permanente de plus de contenus en termes de livres numériques, le catalogue de Numilog étant de très loin le plus important disponible en France pour les bibliothèques: plus de 65.000 titres dans tous les domaines, en particulier dans le secteur universitaire, dont de très nombreux ouvrages et manuels de l’année. Sur le fond, la décision de Couperin, sans négociation ni discussion préalable avec nous, est largement injustifiée.

Les deux premiers sujets sont des questions techniques qui peuvent recevoir un traitement rapide et ne valent sans doute pas, car des substituts existent en attendant, de priver les usagers des B.U. de l'accès à nos livres numériques car cela ne les concerne pas.

- Les notices UNIMARC sont disponibles en version béta, les finalisations pratiques de leur intégration par toutes les bibliothèques sont en cours d’expérimentation, la BM de Rennes les a déjà intégrées. Par ailleurs, sans nier l’importance du format UNIMARC spécifique aux bibliothèques, il est possible depuis de nombreuses années de moissonner toutes nos notices au format OAI, standard mondial dans le secteur des livres numériques et utilisé par plusieurs de nos clients bibliothèques sans difficulté.

- La normalisation COUNTER pour les statistiques est à l’étude, peut faire l’objet d’un planning concerté, et ne justifie pas en elle-même cette interruption des services d’accès. Des statistiques de prêt détaillées en temps réel et exportables sont depuis longtemps disponibles pour nos clients. Je doute que tous les fournisseurs de livres numériques français soient à l’heure actuelle à même de satisfaire cette norme.

Les deux autres sujets sont des questions de fond, qui concernent toute les acteurs de la chaîne du livre, et les usagers, avec sans aucun doute des prises de postures politiques dans un contexte national voir européen qui dépasse Numilog.

- L’usage des DRM est ce qui permet de bâtir des systèmes de prêt basés sur la «chrono-dégradabilité» lorsque les usagers souhaitent pouvoir télécharger les livres numériques, usage de plus en plus demandé. C’est ce que pratiquent tous les fournisseurs de livres numériques aux bibliothèques dans le monde entier. Il est logiquement totalement impossible de se passer de cela pour gérer des prêts numériques et l’immense majorité des bibliothécaires le comprennent et l’acceptent, sans que les inconvénients ne soient significatifs dans leur expérience quotidienne. Vous ne pouvez pas prêter un livre à un usager qui le télécharge en lui demandant "s'il vous plait, n'oubliez pas d'arrêter de le lire dans 15 jours...", ou alors il faut leur vendre ce livre. La présence de DRM est en outre une obligation contractuelle exigée par tous les éditeurs que nous représentons et tout détournement de cela serait simplement illégal. Sans cela pas de catalogue en téléchargement en bibliothèque, ni chez Numilog ni ailleurs, car pas de modèle économique pour cela! Mais nous proposons par ailleurs en complément des accès en streaming, qui ne sont pas munis de DRM car les fichiers ne sont pas téléchargés: les usagers qui sont gênés par les DRM peuvent librement bénéficier de cet usage, qui est le même que celui que les bibliothèques proposent par exemple pour l’accès aux bouquets de revues scientifiques. Le téléchargement avec DRM n’est qu’une option libre, un plus.

- C’est aussi bien sûr en raison de cet usage, techniquement et légalement obligatoire des DRM, que la livraison de fichiers sans DRM pour un usage illimité et non protégé depuis les serveurs des B.U. après interruption souhaitée de nos services n’est pas possible. Mais la propriété des livres et pérennité des achats est bien garantie par contrat: nous permettons aux B.U. qui souhaitent arrêter l’usage de nos services de prêt de télécharger définitivement les livres numériques sur 6 machines, nous pouvons également leur proposer avec l’accord des éditeurs un transfert vers un autre prestataire de site de bibliothèque numérique.

Par ailleurs, nous proposerons prochainement aux libraires de pouvoir commercialiser en direct notre catalogue de livres numériques à leurs bibliothèques clientes habituelles, notamment afin de répondre à des appels d’offre mixte papier/ numérique, et cette décision abrupte de Couperin va à l’encontre des souhaits de ces deux acteurs de la chaine du livre traditionnel de préserver leurs relations et leur rôle dans le monde numérique. Elle ne peut que favoriser la progression, en lieu et place, des modèles de prêt ou de location directes des grands acteurs internationaux, qui menacent le rôle ces deux professions et jouent la désintermédiation, ce dont les usagers se moquent si des accès plus commodes leur sont offerts. Cette décision risque en outre de renforcer les réticences qu’ont parfois certains éditeurs à proposer leur catalogue numérique aux bibliothèques, alors que Numilog travaille à les convaincre depuis 10 ans, en bâtissant de manière pionnière des services de qualité et des modèles économiques équilibrés.

Nous espérons rétablir prochainement un dialogue constructif avec Couperin pour éclairer ces incompréhensions regrettables, en réglant bien sûr les points techniques mineurs et en espérant que le pragmatisme et l’intérêt des B.U. et de leurs usagers prévaudront sur ce qui ressemble, concernant notamment les DRM, à des postures ou à des stratégies politiques ou idéologiques en décalage par rapport aux possibilités de la technique, du droit et aux réalités pratiques du livre numérique.»


ePagine : la défense du watermark

EpagineImportante mise au point sur le blog ePagine à propos de l'usage du watermark, assez violemment critiqué aux Pays-Bas il y a quelques semaines par un groupe de parlementaires. Cette solution de marquage en filigrane est utilisée depuis un an par la plupart des éditeurs néerlandais distribués par CB (Centraal Boekhuis) – qui opère pour plus de 90% des maisons d’édition néerlandaises; elle est assurée par ePagine. Rappeler que "le but du watermark est d’améliorer l’expérience de l’utilisateur au moment où il souhaite lire un livre en lui évitant tout problème lié aux DRM qui rendent l’achat et la lecture parfois frustrants. Ainsi l’utilisateur peut lire partout où il veut et sans être ensuite emprisonné lors de ses futurs achats dans un modèle fermé comme celui que propose par exemple Amazon. Les questions posées par les parlementaires néerlandais semblent toutes pouvoir être interprétées comme une remise en cause de l’alternative raisonnable que représente le watermarking. Cette fois l’attaque est beaucoup plus sournoise car elle laisse entendre que les informations contenues dans le watermark de ePagine seraient plus dangereuses pour la vie privée de l’internaute que l’ensemble des informations recueillies par des acteurs comme Apple, Amazon ou Google et leur DRM propriétaires qui stockent sur leurs bases de données vos noms, lectures, notes de lectures et partages, en plus de votre carte bancaire. On peut se demander à qui profite maintenant cette attaque du livre numérique vendu avec watermark au moment même où en Hollande les grands américains tentent de mieux s’implanter et de reproduire le même niveau de parts de marché que celui acquis dans d’autres pays européens." Cette solution du watermark est de plus en plus utilisé en France par les éditeurs indépendants qui se défient des règles imposées par les géants anglo-saxons et qui veulent créer un rapport de confiance avec leurs lecteurs. Nous sommes en première ligne en Europe avec les Pays-Bas pour lutter contre l'hégémonie des DRM. Défendre le watermark, c'est défendre une libre utilisation des livres numériques dans un cadre responsable. Un mot qui trouve parfaitement sa place dans l'univers numérique. A travers cette attaque, c'est aussi une preuve supplémentaire que le lobbying d'Amazon reste constant dans les milieux politiques européens.