15 notes dans la catégorie "Amazon"

Amazon : un Kindle pour les mangas

KindleIntéressante initiative d'Amazon qui lance sur le marché japonais un Kindle spécialement conçu pour l'univers des mangas. Une version de son Kindle PaperWhite mais boostée avec de la mémoire à revendre puisque cette liseuse comporte une mémoire de 32GB (4 fois plus que la version de base). Potentiellement c'est l'équivalent de 700 mangas qui pourront être embarqué. Avec un défilement de pages bluffant. On se rappelle qu'il y a douze ans Sony avait sorti sa première liseuse Librié justement sur le marché nippon pour approcher les lecteurs de mangas. Sans succès à l'époque. Une véritable provocation aujourd'hui d'Amazon en terre nippone. Pour le prix, un supplément de l'équivalent de 19$ seulement. A suivre, il pourrait bien venir par chez nous bientôt, les amateurs de mangas sont là... (via TheVerge).


Etats-Unis : ComiXology en NetFlix de la bande dessinée

ComixologyC'est parti, ComiXology lance aux Etats-Unis une offre d'abonnement illimité de bande dessinée en streaming à 5,99$/mois. Le premier mois est offert. Un catalogue très important d'éditeurs et d'auteurs indépendants mais les géants américains DC et Marvel sont absents. Les auteurs et éditeurs concernés n'ont même pas été prévenus aux Etats-Unis. Beaucoup d'inquiétudes sur les revenus, on s'en doute. Pour rappel ComiXology est dans le giron d'Amazon depuis avril 2014. Est-ce que l'offre en France suivra? Il faudra pour cela s'entendre avec les éditeurs sur les conditions de rémunération, loi sur le prix unique oblige (via CNet).


Réseau Canopé : des ateliers consacrés à l'auto-édition avec Amazon

CanopéRéseau Canopé (le réseau de création et d'accompagnement pédagogiques sous la tutelle de l'Education Nationale) et Amazon annoncent par un communiqué de presse l'organisation conjointe d'ateliers consacrés à l'auto-édition de contenus éducatifs.

"Afin de faire bénéficier la sphère éducative d’un nouveau moyen de faire connaître ses ouvrages et ses bonnes pratiques, Amazon et Réseau Canopé encouragent et accompagnent la communauté éducative dans son projet d’autoédition indépendante.

Au sein des Ateliers Canopé, antennes départementales de Réseau Canopé, une série de 6 ateliers de formations dédiées à l’autoédition seront proposés gratuitement à tous, de mars à octobre 2016. Ils auront lieu, dans un premier temps, dans six villes: Orléans, Rodez, Lyon, Rouen, Lille, Pointe à Pitre. Chaque atelier d’autoédition sera composé de neuf séances de 3h et animées par un médiateur numérique de Réseau Canopé familier de Kindle Direct Publishing (KDP) qui initiera les participants à l’autoédition sur KDP".

Vous saurez tout sur les subtilités du format propriétaire d'Amazon... Le communiqué de presse est ici. Même si cette annonce a une portée limitée, c'est en tout cas une première. Je me trompe peut-être mais à ma connaissance je n'ai jamais vu ce type d'accord entre Amazon et des organismes publics du système éducatif d'autres pays. Après la BNF avec Apple, voici Canopé avec Amazon, à qui le suivant?

PS: Cela n'aura pas tardé. A la veille du Salon du Livre, le Syndicat National de l'Edition (SNE) et les éditeurs scolaires ont vivement réagi à propos de cet accord: "À l’heure où les éditeurs d’éducation sont mobilisés à plein pour accompagner la réforme des collèges et la réforme de tous les programmes de la scolarité obligatoire pour la rentrée 2016, le partenariat du Réseau CANOPÉ, l’opérateur public du Ministère de l’Education nationale, avec Amazon pour l’organisation d’ateliers Amazon Kindle Direct Publishing dans le but de «promouvoir l’auto-édition» par les enseignants sur des formats propriétaires américains et les «former aux questions sur le droit d’auteur» suscite stupéfaction, incompréhension et de nombreuses interrogations." Lire le communiqué de presse ici. Les libraires, au travers du SLF (Syndicat de la librairie française) ont eux-mêmes réagis, voir ci-dessous.

Slf


Amazon revoit sa copie pour la rémunération des auteurs

AmazonAmazon a profité du lancement de sa nouvelle Kindle PaperWhite pour annoncer un changement majeur dans la manière de rémunérer les auteurs de livres numériques. Jusqu’ici le géant américain avait fait le choix de payer les auteurs sur une somme forfaitaire à partir d'un minimum de 10% de pages lues dans l’ouvrage. Maintenant la rémunération ne se fera plus au nombre de livres vendus mais au nombre de pages lues. Le livre à la découpe en quelque sorte, un changement de paradigme important comme le rappelle Affordance. La mise en place sera effective au 1er juillet prochain. Cela concerne bien entendu les auteurs qui entrent sur le programme d'auto-publication d'Amazon KDP mais aussi sur la formule d'abonnement Kindle Unlimited puisque les publications sont automatiquement reversées dans celle-ci. Amazon annonce clairement qu'un livre de 200 pages abandonné au milieu sera payé autant qu'un livre de 100 pages lu jusqu'au bout. A suivre... (via BidnessEtc).


Amazon : la part du lion pour le livre britannique

LionLors d'une conférence, Tim Walker, Président de l'Association des Libraires du Royaume-Uni, faisait part d'une situation préoccupante sur le marché britannique. Amazon représenterait selon lui "95% du marché du livre numérique". Même si ce chiffre me parait bien élevé par rapport à des acteurs comme Apple et Google, il traduit bien le monopole actuel sur le marché britannique exercé par Amazon. Dans le même temps le magazine TheBookSeller faisait part des chiffres Nielsen BookInsight pour 2014. C'est l'année 1 d'un basculement de la vente en ligne, qui représenterait aujourd'hui plus que la vente physique au Royaume-Uni. On y est. Le livre numérique représenterait quand à lui 30% des ventes. Amazon règne en maître sur le livre anglais... (via GoodeReader).


Hachette : Arnaud Nourry confirme la défiance envers l'abonnement

NourryArnaud Nourry, le patron d'Hachette Livre, était l'invité de France Inter ce matin pour parler notamment du livre numérique. Les principales confirmations, c'est la défiance par rapport au modèle d'abonnement ("une formule qui ne va pas prospérer, je m'en réjouis") et le fait que la hausse éventuelle de la TVA ne sera pas répercutée sur les prix des livres numériques du groupe Hachette. Dommage que les DRM (une règle absolue pour tous les éditeurs du groupe) et l'interopérabilité des livres numériques n'aient pas été abordées. Deux éléments qui interpellent les consommateurs, au moins autant que les prix élevés. Le lecteur ne semble pas peser pour grand chose dans tout cela...

PS: feu nourri autour des prix dans les questions; toujours le même discours, des réductions de "30 à 40%". Tiens, on aura perdu 10% depuis la semaine dernière. Encore un effort, c'est encore loin du compte chez les éditeurs du groupe Hachette.


A.Nourry : "C'est absurde de différencier le... par franceinter


A. Nourry : "On tue la création quand on cesse... par franceinter


Les vitrines d'auteurs dans la stratégie commerciale

KennedyDepuis quelques années la mise en valeur des auteurs au travers des plateformes fait l'objet d'une attention toute particulière. C'est bien souvent un point d'entrée décisif pour beaucoup de lecteurs dans la recherche de livres, à la fois parce que l'on connait déjà l'auteur, mais aussi au travers d'un simple conseil autour de soi. On peut dire que c'est Google qui aura véritablement lancé le signal avec une refonte de ses propositions de recherche, plus visuelles. Il m'a paru intéressant de comparer les différentes vitrines sur un auteur particulier avec la stratégie commerciale associée. J'ai choisi Douglas Kennedy, auteur de best-sellers depuis de nombreuses années, car il fait l'objet d'un traitement désormais très complet. L'ordre que j'ai choisi est celui donné dans les résultats de recherche Google.

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Le site officiel de l'auteur: ici

  • résultat recherche Google: n°1
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: non
  • offres commerciales: oui
  • contenus enrichis : oui
  • réseaux sociaux: oui
  • inscription newsletter: oui

Douglaskennedy

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Wikipedia: ici

  • résultat recherche Google: n°2
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: non
  • offres commerciales: non
  • contenus enrichis : non
  • réseaux sociaux: non
  • inscription newsletter: non

Wikipedia

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Google: ici

  • résultat recherche Google: n°3 (dans la partie droite de la page, Livres)
  • éléments biographiques: renvoi wikipedia
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: non, pas directement
  • offres commerciales: pas direct, par Google Livres, puis Google Play (4 clics)
  • contenus enrichis : non
  • réseaux sociaux: non
  • inscription newsletter: non

Google---------------------------

Fnac: ici

  • résultat recherche Google: n°3
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: oui
  • offres commerciales: oui
  • contenus enrichis : non
  • réseaux sociaux: non
  • inscription newsletter: non

Fnac

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Babelio: ici

  • résultat recherche Google: n°4
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: oui
  • offres commerciales: pas direct, renvoi vers Amazon
  • contenus enrichis : oui
  • réseaux sociaux: oui
  • inscription newsletter: non

Babelio

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Amazon: ici

  • résultat recherche Google: n°5, 6, 7 et 8
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: oui
  • offres commerciales: oui
  • contenus enrichis : non
  • réseaux sociaux: non
  • inscription newsletter: non

Amazon

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Facebook: ici

  • résultat recherche Google: n°9
  • éléments biographiques: non
  • éléments bibliographiques: non
  • commentaires, critiques: non
  • offres commerciales: pas direct, renvoi vers le site de l'auteur
  • contenus enrichis : oui
  • réseaux sociaux: non
  • inscription newsletter: non

Facebook

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Belfond: site éditeur ici

  • résultat recherche Google: n°10
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: non
  • offres commerciales: oui
  • contenus enrichis : non, renvoi sur site auteur
  • réseaux sociaux: non, renvoi sur site auteur
  • inscription newsletter: oui

Belfond

 

Conclusion: Kobo, Apple et les autres libraires absents de la première page de Google, même des suivantes car l'on trouve des fils d'actualité. Ils n'existent pas. Au final, Amazon reste le plus complet, tant en terme de référencements (même s'il n'apparaît pas en tête) qu'en terme d'avis et de facilité d'achat au nombre de clics. Ce sont les contenus enrichis et les réseaux sociaux (hors la proximité avec Babelio) qui sont ses points faibles. On voit que les efforts de l'éditeur sont dans une stratégie de contournement, à la fois dans le référencement "idéal" du site d'auteur en première position, mais aussi dans les possibilités de contenus enrichis associés, l'utilisation des réseaux sociaux et l'inscription à une newsletter. Google reste un peu en retrait même s'il dispose bien de toutes les manettes, à la fois sur la recherche associée et l'offre commerciale. A suivre...


Amazon : le livre comme Cheval de Troie

AmazonA signaler un excellent article très complet sur Amazon et ses visées dans les contenus dans INAGlobal. La liste est longue des acquisitions d'Amazon dans le secteur du livre, à revoir ce récapitulatif qui date du rachat de Goodreads en 2013. Depuis, Amazon a encore racheté ComiXology en avril de l'année dernière.


Etats-Unis : Amazon proposera Kindle Unlimited pour la rentrée

KindleunlimitedEffervescence cette semaine autour de l'ouverture prochaine aux Etats-Unis d'une offre Kindle Unlimited chez Amazon. Le site GigaOm a dévoilé des écrans de tests ainsi qu'une première vidéo promotionnelle qui ont été depuis promptement supprimés. Amazon proposera sans doute dans les prochaines semaines cette offre au prix de 9,99$/ mois en lecture illimitée sur l'ensemble de son environnement propriétaire (ses tablettes Fire, ses liseuses en téléchargement, mais aussi son prochain smartphone). Un modèle en abonnement illimité qui prend résolument la voie de modèles dans la musique (Spotify, Deezer) ou dans la vidéo avec Netflix. Certains acteurs se sont déjà positionnés aux Etats-Unis sur la lecture numérique en streaming comme Oyster, Scribd ou Comixology déjà racheté par Amazon. Le géant américain, qui représente déjà un vrai monopole sur le marché anglo-saxon avec 60% de parts de marchés aux Etats-Unis et même 80% au Royaume-Uni dans le téléchargement à l'unité, les rejoindrait avec une offre de titres certainement similaire. On parle de 600.000 titres disponibles au démarrage. Tout va dépendre bien évidemment de l'étendue des catalogues, notamment ceux des majors de l'édition américaine qui sont la clé du système.

Aucune annonce officielle pour la France si ce n'est des distributeurs approchés, ce n'est pas nouveau. On peut imaginer qu'Amazon pourrait étendre rapidement avec une surface identique à celles de pionniers comme Youboox ou Youscribe, voire même pourquoi pas avec celle d'Iznéo dans la bande-dessinée, encore que ce soit plus difficile puisque les éditeurs sont à la fois "juges et partis" sur cette plateforme. Rappelons que la "Bibliothèque de prêt Kindle" existe déjà, accessible en souscrivant un abonnement Amazon Premium à 49€ par an en France. Les membres Amazon Premium possédant un Kindle peuvent emprunter gratuitement un livre par mois, sans date limite de retour (un seul emprunt à la fois) parmi plus de 6.000 titres en français figurant dans cette bibliothèque de prêt. On est pour l'instant bien loin d'une offre réellement en accord avec ce que les lecteurs recherchent véritablement, suffisament large et ciblée sur des titres best-sellers. La "longue traine" n'aura pas eu de succès dans l'imprimé, aucune raison qu'elle ait plus d'avenir dans l'univers dématérialisé.

L'enjeu est bien là pour convaincre de dépenser 9,99€ par mois, une somme importante si on la compare avec l'achat mensuel de livres en France, qui plus est dans le seul environnement numérique. Comme le rappelle DigitalBookWorld, avec de telles offres le lecteur n'est pas certain de rentrer dans ses frais. On est très loin de playlists comme dans la musique ou de séries/ films consommées en deux heures en famille. Avec un prix moyen de 6,33$ pour les livres numériques à succès, l'abonné devra lire 20 livres par an pour y parvenir -à condition qu'il trouve réellement tout ce qu'il souhaite-. Or, seulement 14% des Américains lisent autant, d'après une étude du Pew Research Center. Pour séduire vraiment un public de masse, il faudra aller au-delà, 6,99€ voire moins, avec les dégradations de revenus pour les auteurs et les éditeurs que cela suppose. Après, vous me direz, s'il n'y a plus d'éditeurs à rémunérer comme le souhaite Amazon à terme, c'est évident que cela résoud une grande partie de l'équation.

PS: MAJ: Amazon a ouvert aujourd'hui son offre Kindle Unlimited, premier mois gratuit. Il aura sans doute dû se résoudre à un plan B dans l'urgence, avec moins de 30.000 titres disponibles pour l'instant. Dans les conditions d'utilisations de ce service, Amazon limite le téléchargement à 10 livres en prêt à la fois sans date de retour. Il se réserve également la possibilité de surveiller attentivement toute utilisation frauduleuse sur les comptes: "We reserve the right to accept or refuse membership in our discretion. You may not transfer or assign your membership or any Kindle Unlimited benefits. We may take reasonable actions necessary to prevent fraud, including placing restrictions on the number of titles that can be accessed from the program at any one time". A suivre...

PS: Confirmation, les majors de l'édition américaine sont pour l'instant tous absents de cette offre (lire le billet du NYT). Dans un contexte de négociations très tendues -notamment avec le goupe Hachette-, Amazon semble bien mettre une pression supplémentaire.


Amazon lance son Fire Phone

FirephoneSans surprises, Amazon a annoncé ce soir la sortie de son smartphone baptisé "Fire Phone". Un appareil de 4,7 pouces, sous Android "limité", bien entendu pleinement tourné vers les propres stores de ventes du géant du e-commerce. Un écran avec un effet de relief sans qu'il soit nécessaire de porter de lunettes spéciales, ce qu'Amazon appelle la «perspective dynamique». Le système fonctionne grâce des caméras et à des capteurs placés sur la façade de l'appareil. Concrètement, l'image bouge en fonction de la position du regard et du visage, ce qui donne cette impression de relief. Prix à 199€ et 299€ selon les versions avec l'opérateur ATT, disponibles fin juillet aux Etats-Unis (via MacPlus).

Dsc_1669Cet effet gadget mis à part, un univers du smartphone bien compliqué auquel s'attaque Amazon quand on regarde déjà celui des tablettes où il reste très minoritaire par rapport à Apple et surtout Samsung. Amazon accuse nettement le coup cette année. Son produit phare, le Kindle Fire, a enregistré de bonnes ventes lors des fêtes de Noël. Mais Amazon passe de la troisième à la cinquième place, avec seulement 1 million d'unités vendues au premier trimestre contre 5,8 millions sur les trois mois précédents. Sa part de marché chutant de 7,4% à 1,9% entre le dernier trimestre 2013 et le premier de 2014. Son concurrent Barnes and Noble a choisi un partenariat avec Samsung sur le marché américain. Le pari du smartphone peut-il relancer la donne par rapport à ses concurrents? Quand les smartphones deviennent de plus en plus des "machines à acheter", l'enjeu est de taille pour Amazon. Valeur de test pour le marché américain avec ATT, nous ne sommes pas prêt de le voir chez nous. A découvrir bientôt les différents tests pour se convaincre du téléphone amazonien.


Hachette balance les chiffres du numérique

HachettelivreukNouvelle péripétie du bras de fer qui oppose le groupe Hachette Livre et Amazon, Hachette révèle aujourd'hui dans un document destiné à ses investisseurs ses propres chiffres de ventes numériques sur les marchés américains et britanniques. Des chiffres qui confirment sans ambiguités l'importance d'Amazon sur l'ensemble du marché anglo-saxon. Le rapport poursuit: "Les éditeurs sont maintenant aux prises avec des joueurs technologiques géants qui disposent d'un pouvoir de négociation considérable qui va bien au delà d'une logique économique avec des détaillants traditionnels." Hachette Livre prévoit que la pénétration du numérique serait en phase de stabilisation aux Etats-Unis, entre 25-35% et à 35% au Royaume-Uni en 2017. En France, les livres numériques représenteront environ 10-15% du marché toujours à cette date, Hachette en leader. Le document complet d'Hachette Livre est ici.

C'est à mon sens la première fois qu'un groupe d'édition majeur donne ses ventes en principe confidentielles, Amazon interdisant formellement par contrat leurs publications. Ambiance... (via TheBookSeller).

Ventes


Amazon : la technologie Liquavista en production?

LiquavistaDéjà bientôt une année qu'Amazon a mis la main sur Liquavista et sa technologie "electrowetting" d'affichage réfléxif couleur. Des embauches récentes en ce moment chez Liquavista, des signes que la phase de R&D serait réalisée, que la phase d'une mise en production serait peut-être sur le point d'être lancée. Un Kindle en couleur pour 2015? A suivre... (via GoodeReader et MobileRead).


Amazon : les libraires se rebiffent

OccupyLa lutte avait été vive en Grande-Bretagne et en Allemagne au printemps dernier sur les pratiques anti-concurrentielles d'Amazon à l'égard des librairies indépendantes. On se rappelle de la pétition britannique (près de 200.000 signataires ici), des pratiques en matière sociale à l'égard des personnels aussi avec le livre paru en France, les échos en Allemagne et aux Etats-Unis encore récemment. Les libraires français, sous la houlette du Syndicat de La Librairie Française, entendent bien eux aussi porter le fer contre Amazon. A lire le communiqué de presse du Syndicat de la Librairie Française contre le "dumping" d'Amazon sur les frais de port. Le relais dans Le Monde aujourd'hui et lire aussi ce billet du côté de nos amis belges. Le débat est désormais à l'Assemblée Nationale, par ici.

PS: pour Jeff Bezos, le patron d'Amazon, "l’avenir du livre, c’est qu’il n'en a pas". Il le disait déjà en 2008. La suite logique après les journaux.

A voir le reportage particulièrement instructif sur les conditions de travail chez Amazon avec le reportage de "24h Chrono".