120 notes dans la catégorie "Angleterre"

Amazon: la grogne passe la Manche

AmazonLivres Hebdo relaie la résistance aujourd'hui: "En France, des libraires indépendants et des enseignes commencent à se mobiliser contre les pratiques d’Amazon, alors que l’opinion britannique s’indigne du régime fiscal du géant de la vente en ligne. Dans son numéro d'aujourd'hui, Livres Hebdo publie les tribunes de Frédéric et Jean-Pierre Delbert, de la librairie Martin-Delbert à Agen, et du Syndicat des distributeurs de loisirs culturels (SDLC), qui entendent sensibiliser les lecteurs et les citoyens contre les pratiques d’Amazon, au moment où, en Grande-Bretagne, l’opinion s’indigne des pratiques du géant de la vente en ligne." Rappelons que les libraires britanniques qui avaient lancé la pétition ont obtenus plus de 30.000 signatures en quelques semaines.


Angleterre: le milliard de livres sterling

SalesPour la première fois de son histoire, les ventes de contenus culturels dématérialisés ont dépassé en Angleterre le chiffre symbolique du milliard de livres sterling en 2012. C'est le secteur des jeux vidéos qui porte plus de la moitié des ventes, la musique et les films en forte hausse; le livre numérique encore derrière malgré ses 7% des ventes de l'édition (soit 90 millions de £) (via BBC, merci à Cédric sur twitter).


Pearson: entrée dans le capital de Nook Media

PearsonLogoUne information particulièrement intéressante aujourd'hui. Le groupe d'édition Pearson a annoncé son entrée dans le capital de Nook Media, la filiale de Barnes and Noble. Pearson investit à hauteur de 89.5 M$. On se rappelle que Microsoft avait déja conclu un partenariat en avril dernier à hauteur de 300 M$. Pearson est un géant de l'édition mondiale, leader dans le secteur de l'éducation, il possède également l'éditeur Penguin. Avec cette nouvelle alliance B&N détiendra 78.2% du capital, Microsoft 16.8% et Pearson 5%. Un accord stratégique qui fait sens, contenus, technologie, distribution. De quoi sans doute venir rivaliser efficacement avec Amazon et Apple surtout sur le secteur de l'éducation, l'un des grands enjeux dans le numérique de demain (via GoodeReader).


Angleterre: 7% des ventes

Flag7% des ventes. C'est ce que représente le livre numérique chez nos amis britanniques. Le chiffre a été donné par le magazine TheBookSeller selon une étude Nielsen. 4 millions de lecteurs de plus en 2012. Pour les dix premiers mois de 2012, Nielsen évalue les revenus du marché du livre numérique, tous domaines confondus, à 90 millions de livres sterling. Les données collectées auprès des 15.000 participants révèlent que 16,5% des lecteurs anglais ont désormais ouvert un livre numérique, soit 28 millions d'exemplaires vendus toujours pour dix premiers mois de l'année 2012. Ce qui représente 11,4% des ventes de livres en volume, mais seulement 6,2% en valeur, logique si l'on considère que la version numérique est moins chère que celle imprimée. Le Kindle d'Amazon dans sa version 3 sur les terres d'Albion, c'était à l'automne 2010. Un an plus tôt qu'en France. Un marché dynamique, maintenant concurrencé par Kobo et Barnes and Noble. A surveiller si nous serons sur la même tendance à la fin de l'année prochaine.

PS: "Pourquoi le livre numérique va décoller en France?", c'est le papier de Capital aujourd'hui. Pour le "enfin", il n'y a qu'à demander à Amazon!


UK: campagne anti-Amazon s'étend

Amazon-square-big-textLa campagne contre Amazon commence à prendre de l'ampleur de l'autre côté de la Manche. Relais du magazine TheBookSeller qui signale l'intiative du site TheEthicalConsumer, avec des bannières invitant les consommateurs à reporter leurs achats vers des enseignes qui payent leurs taxes locales. Pendant ce temps-là, nos petits libraires britanniques approchent les 8.000 signatures. A voir aussi le reportage diffusé sur une chaine de télévision.

PS: billet sur Livres-Hebdo. A signaler que les 10.000 signatures ont été dépassées hier.


Amazon: les libraires britanniques font de la résistance

SmithTémoignages de libraires indépendants au Royaume-Uni qui font part de beaucoup de lecteurs qui boycottent Amazon à cause de sa politique fiscale et reviennent vers eux. Un couple de libraires, Frances et Keith Smith, ont même ouvert une pétition à l'encontre d'Amazon UK: "Payez vos impôts sur les sociétés". Déjà plus de 3.000 signataires ici (via LivresHebdo et TheIndependant).

PS: les 5.000 signatures atteintes dans la journée, en route pour les 10.000!


Simon & Schuster: tout Sherlock Holmes

The-Complete-Sherlock-Holmes-Collection-Sirt-Arthur-Conan-Doyle-Simon-an-Schuster-210x322A signaler particulièrement l'éditeur américain Simon & Schuster, qui propose une version numérique de la totalité des aventures de Sherlock Holmes de Arthur Conan Doyle. Elle est gratuite. Les livres sont bien entendu dans le domaine public (l'auteur décédé en 1930), mais c'est la première fois qu'une compilation complète est réalisé, accompagnée d'une introduction de Robert Ryan. Plus de 1500 pages au total. A retrouver par exemple sur Kobo. Peut-être des idées pour des éditeurs français (via EbookFriendly).


Samsung Chromebook à l'essai

Ss-cb-keyframe-endA voir la vidéo et la présentation du Samsung Chromebook sur MobileTechreview. Un écran 11,6 pouces, un bon clavier, une fabrication de qualité, l'environnement Google en connection. "It doesn't look Fisher-Price". A l'heure où l'on parle d'installer des tablettes dans les écoles, une alternative qu'il ne faudrait peut-être pas oublier, surtout à 249$ pour ce modèle. Disponibles aux Etats-Unis et Royaume-Uni uniquement.


Waterstone's: des Kindles modifiés

WaterLa grogne monte chez les clients des librairies Waterstone's en Angleterre qui avaient achetés un Kindle en boutique. Ils pensaient acheter l'équivalent du Kindle vendu sur le site d'Amazon. Pas du tout. Ils ont eu la désagréable surprise de trouver des publicités, des renvois sur le blog pour... Waterstones. Le plus désagréable semble t'il, un écran de veille vite insupportable. Dernière bouée à la mer, la seule façon qui restait au libraire britannique d'exister dans l'univers d'Amazon, c'est une réussite.

Pour sa part, Waterstones dit que l'écran de veille ne constitue pas une publicité:

"Cet écran de veille ne constitue pas une publicité et diffère substantiellement des Kindle vendus avec de la publicité en vente sur le marché américain", a indiqué la compagnie dans un communiqué. "L'écran de veille Waterstones est un non-dynamique, une image statique qui va changer souvent et ne pas annoncer un produit spécifique, offre ou site web. Il n'est pas possible de le supprimer par celui d'Amazon. Nous nous excusons que ce changement a été faite sans consultation, et nous espérons qu'elle ne porte pas atteinte à votre expérience de lecture."

Décidément, tout faux pour Waterstone's... (via TomsHardWare).


Etats-Unis: le prix du livre numérique en débat

PricingIntéressant débat à la conférence annuelle FutureBook, initiée par The Bookseller à Londres, que relaie GoodeReader, à propos des prix des livres numériques sur le marché américain:

"Pour commencer, il y a eu une discussion sur la façon dont le ministère de la Justice enquête sur la violation antitrust dans les six grandes maisons d'édition et qui peut avoir un impact sur l'avenir de la fixation des prix chez les éditeurs. Personne ne veut être vu à la fois sur la fixation de prix trop élevés ou trop bas, de peur de ne pas bien monétiser, mais aussi par crainte d'accusations de collaboration.

En dehors de ces préoccupations, les experts étaient divisés sur le point du juste prix pour vendre des ebooks efficacement. D'une part, il y a eu beaucoup de discussions sur le fait que les ebooks ne devrait pas coûter autant que leurs homologues imprimés, qui est le reflet d'enlever certains des coûts associés à l'impression de livres et l'expédition. Cependant, il y a eu beaucoup de discussions sur la façon dont les ebooks au prix trop bas peuvent réellement avoir un effet négatif sur les ventes de livres. Après tout, il ne coûte que 99cents... Comment peuvent-ils être bons?

Certains des membres du groupe, qui comprenait Michael Tamblyn (Kobo), Paul Rhodes (Orb Entertainment), Eloy Salsot (HarperCollins), Rachel Wilmer (Luzme.com) et Orna Ross (Association des auteurs indépendants), ont contesté spécifiquement le ebook à 99cents, en disant qu'un ebook gratuit est un don et qu'un ebook qui coûte une somme substantielle est un investissement dans le livre. La tarification d'un ebook à 99cents pourrait être considéré comme rien de plus qu'une tentative pour maintenir le prix assez bas pour que les lecteurs l'achetent sans y penser, mais il est encore une façon détournée d'essayer d'entrer dans le classement des livres achetés. Le consensus s'est établi soit de le céder gratuitement soit de le faire payer pour un prix réel.

En fin de compte, certains des participants sont tombés d'accord sur $4,99, un prix approprié pour un auteur ou un titre de fond, tandis que les nouveautés et best-sellers en soient, peuvent être vendus avec un prix plus élevé.

Cependant, les éditeurs choisissent le prix de leurs ebooks; il y a aussi des prix acceptables pour des genres différents ou différents types de contenus."


Txtr Beagle: 8£ sur le marché anglais

BeagleOn a beaucoup parlé à Frankfurt de ce Txtr Beagle à un prix défiant toute concurrence. Il devrait en effet être proposé au début de l'année prochaine sur le marché anglais à 8£ (soit 10€). Un format 5 pouces de poche (équivalent au Kobo Mini), pas de wifi ni de tactile, juste du bluetooth à utiliser avec son smartphone dans un univers complêtement fermé et contrôlé par un opérateur avec un service d'abonnement lié. Au niveau du rendu, un peu décevant je dois dire, un contraste limité par rapport au Kobo Mini par exemple, un flash noir. Pas de batterie, des piles AAA avec une durée de lecture de 12 à 15 livres. L'idée du smartphone associé est bonne et devrait être étudié par d'autres. Un livre électronique pratique, pas cher mais assez limité. Pour un confort de lecture et une gestion de ses livres bien meilleurs, je pense qu'un lecteur appréciera de mettre quelques dizaines d'euros supplémentaires. En tous cas un modèle basique pour s'essayer! Je pense qu'un opérateur français se lancera dans l'aventure l'année prochaine, à suivre (via TheGuardian).


Les Nook disponibles en Angleterre

Nook_simpletouch_glowlight-4f874ce-introLes Nooks Simple Touch et Simple Touch with Glowlight sont désormais disponibles en Angleterre sur un site dédié (respectivement à 79£ et 109£). Les tablettes suivent fin novembre. Voilà bien des modèles dont pourrait s'emparer des libraires français avec un partenariat avec B&N, sur l'exemple de Kobo qui depuis un an garde toujours l'exclusivité de sa distribution avec la Fnac (via TheVerge).


Frankfurt: doublement du marché en Allemagne et aux Pays-Bas

MesseLe Nouvel Obs tire un premier bilan européen du livre numérique à la Foire du livre de Frankfurt:

"Pour le directeur de la Foire de Francfort, Juergen Boos, un attachement sociologique au livre papier peut, au moins partiellement, expliquer qu'une partie de l'Europe -France et Allemagne en tête- rechigne à en adopter son pendant immatériel. En Europe, "on se définit aussi en fonction des livres que l'on a dans sa bibliothèque, alors qu'aux Etats-Unis c'est plutôt un produit de consommation, de divertissement", a-t-il argumenté.

En Allemagne, les livres numériques représentent 2% de tous les ouvrages vendus en 2012, contre 20% aux Etats-Unis, a souligné le président de la fédération allemande des libraires, Gottfried Honnefelder, lors de l'inauguration du plus grand évènement mondial de l'édition. "Quant à savoir si l'Allemagne suivra le même développement que les Etats-Unis, cela reste à démontrer", a-t-il ajouté. Cette progression constitue néanmoins déjà un doublement en un an de la part de marché du numérique dans la patrie de Gutenberg.

La Grande-Bretagne, favorisée par le lancement dès 2010 de la tablette Kindle d'Amazon, le géant du livre sur internet -imprimé ou électronique-, a pris de l'avance sur le continent, avec 13% du marché déjà occupé par l'ebook, selon l'association des éditeurs britanniques. "Le taux de pénétration des appareils de lecture est très élevé", a expliqué à l'AFP le président de l'association, Richard Mollet, soulignant également l'ouverture des Britanniques envers tout ce qui est électronique ou commerce sur internet. "Ce n'est pas qu'ils aiment moins l'objet livre, c'est juste qu'ils adoptent le numérique plus vite", a-t-il précisé.

Les Pays-Bas devraient eux aussi connaître un doublement de la part des ebooks dans les ventes en 2012, à environ 3%, une tendance qui devrait perdurer, estime Erik-Jan Bulthuis, du groupe de distribution CB. L'étroitesse du marché -avec seulement 20 à 25 millions de néerlandophones et 17.000 titres disponibles- aura sans doute aussi freiné le développement de l'ebook, a-t-il avancé."


Amazon: le Kindle PaperWhite débarque en France

PaperwhiteL'annonce comme un coup de tonnerre. Campagne d'intox ou revirement stratégique, Amazon a finalement annoncé hier la sortie en France de ses deux livres électroniques Kindle PaperWhite et Kindle PaperWhite 3G, en vente exclusivement sur le site, au prix respectivement de 129€ et 189€. En précommande, disponibilité le 22 novembre prochain. Avec le Kindle de base à 79€ sans tactile, le Kindle Touch à 109€ et deux tablettes (Fire et Fire HD), une gamme très complète pour faire face à celle de Kobo vendue dans les Fnac. Il semblait en effet difficilement pensable pour Amazon d'être absent sur le terrain pour la fin de l'année en Europe, c'est le même cas de figure en Angleterre, en Allemagne, en Espagne et en Italie.

Autre annonce très importante, c'est l'ouverture fin octobre du programme de prêt de livres avec la Boutique de prêt Kindle. Les possesseurs de Kindle qui seront membres Amazon Premium pourront emprunter gratuitement un livre par mois, sans date limite de retour (un seul emprunt à la fois). Parmi "plus de 4.000 titres en français figurant dans la bibliothèque de prêt, les sept tomes de Harry Potter, ainsi que de nombreux best-sellers actuels ou anciens de la Boutique Kindle". Passé l'effet d'annonce, à voir ce qu'il y aura exactement dans cette bibliothèques de livres. Un mois gratuit, puis 49€/an pour être membre Amazon Premium.

A lire également les interviews de Jeff Bezos, patron d'Amazon, sur Les Echos et le Figaro. Il revient notamment sur le marché des livres électroniques (liseuses) par rapport à celui des tablettes. Pour ceux qui n'ont toujours pas bien compris, Bezos enfonce le clou. Il est certainement le mieux placé pour apprécier la réalité des ventes. J'aime assez l'analogie entre les tennis et les chaussures de randonnée!

LE FIGARO. - Pourquoi investissez-vous encore dans les liseuses alors qu’il existe des tablettes?

Jeff BEZOS. - Deux raisons. Premièrement, les usages sont différents. Le Kindle, c’est pour la lecture au long cours. La tablette, c’est pour la lecture rapide, voir des films, jouer, écouter de la musique! Ce sont deux usages différents. Deuxièmement, le Kindle avec son éclairage intégré permet de lire dans toutes les conditions, sombres ou très ensoleillées, ce que ne permet pas une tablette. Les clients perçoivent la différence. Ils sont nombreux à acheter les deux produits.

LE FIGARO. - Croyez-vous à la cohabitation des deux produits dans le futur?

Jeff BEZOS. - Moi j’aime les chaussures de tennis, mais quand je fais de la randonnée, je porte des chaussures de randonnée. Alors, oui, je crois qu’il y aura toujours des outils spécifiques pour optimiser la lecture. Et puis nos produits sont si petits et si peu chers que vous n’avez pas à choisir.

PS: à signaler un premier test du Kindle Paperwhite sur Igen. Un verdict très positif avec un bémol concernant l'éclairage: "On distingue quatre ombres à la base de l'écran entre les diodes, selon un motif parfaitement inverse de l'effet Mura du bord des écrans LCD. Il ne parvient pourtant pas à gâcher la réussite qu'est ce mécanisme: il éclaire vers l'écran et non pas vers l'utilisateur, et l'on n'a ainsi jamais l'impression de regarder droit vers une lampe allumée." Gros bémol aussi la gestion des césures, toujours ignorée par Amazon, nous en reparlerons.


Les Nooks débarquent en Angleterre

NooksLes modèles de la gamme Nook de Barnes and Noble sont désormais disponibles en Angleterre, en pré-commande sur le site anglais. Ils seront vendus dans plusieurs enseignes à travers le pays: Blackwell's, Foyles, John Lewis, etc. Prix à 79£ (99€) pour le Nook Touch et 109£ (137€) pour le Nook Touch with Glowlight. Les tablettes devraient suivre elles-aussi.


Kobo avec les libraires anglais

England-flagAprès les libraires indépendants américains fin août, Kobo vient d'étendre un partenariat avec ceux du Royaume-Uni et d'Irlande. Plus de 3000 points de ventes (dont un millier indépendants) à travers le pays vont désormais proposer une offre numérique avec la gamme Kobo. Un marché britannique en très forte croissance avec 188% d'augmentation durant les six derniers mois selon les éditeurs (via DigitalBookWorld).


Barnes and Noble : les Nook en Angleterre

BarnesnobleLe libraire américain Barnes and Noble a annoncé une hausse de 46% de ses revenus numériques sur son premier exercice fiscal de 2013 à fin juillet (communiqué ici), redressant ainsi une situation assez préoccupante en début d'année. Le marché américain surfe toujours plus sur l'ebook. B&N a aussi annoncé l'arrivée des Nooks en Angleterre pour octobre prochain (via TheBookSeller).


On connait la musique

DialogueCe qui est bien avec le marché de la musique, c'est qu'il balise le terrain pour notre marché du livre. A lire sur Ecrans toujours, les frictions entre Google et les producteurs de musique britanniques:

«Après avoir dit à Google 100.000 fois qu’un site est illégal, nous pensons que ce site ne devrait pas arriver avant iTunes et Spotify dans les résultats [fournis par Google], a estimé Geoff Taylor, le représentant public de la British Phonographic Industry. Si Google sait qu’un site est illégal... alors ce site devrait être bloqué. Mais ils le conservent dans leurs résultats de recherche.»

«Ce n’est pas à Google d’arpenter le web pour juger ce qui est ou n’est pas légal, et je ne pense pas que les internautes voudraient que nous le fassions, a expliqué Theo Bertram, responsable de la politique de Google pour le Royaume-Uni. Lorsqu’on nous dit “c’est mon contenu sur cette page”, nous l’enlevons rapidement [du moteur de recherche, ndlr]. Nous faisons cela près de deux millions de fois chaque mois.»

Ambiance...

PS: en même temps, on annonce en France qu'un accord historique entre Youtube, la plateforme de Google, et la Ligue de football professionnel a été conclu pour diffuser dans le monde entier, comme quoi.


Les anglais les adoptent

EnglandConfirmation que nos amis anglais s'y mettent de plus en plus. 10% des adultes britanniques posséderaient un livre électronique et 41% d'entre eux déclarent lire plus depuis qu'ils l'ont. C'est le livre de poche qui subit la concurrence frontale dans la perception des consommateurs. C'est ce que révèle une vaste étude sur le marché de la communication au Royaume-Uni. A lire ici.


Lire en toute discrétion

Rien_a_cacherSelon une étude britannique, 1/3 des lecteurs de livres numériques lisent des livres érotiques. 58% apprécient la lecture numérique parce qu'ils peuvent cacher leurs lectures. Harry Potter et les livres pour enfants font aussi l'objet des livres que l'on ne souhaite pas trop montrer. A recouper avec Harlequin qui confirmait également que beaucoup de leurs lecteurs en mode numérique étaient aussi des hommes et un nouveau public de femmes qu'ils ne touchaient pas auparavant. Lire le billet du DailyMail (via eReaderInfo).


Le marché de l'ebook en 2011

FigureIntéressant billet chez nos amis belges des Lettres Numériques qui relaient une étude sur le digital en Europe très complète, qui aborde nottament le marché du livre numérique en 2011, (réalisée par le cabinet Enders Analysis). Un marché qui démarre seulement, l'hégémonie d'Amazon parle d'elle-même sur le marché anglo-saxon. Bien malin qui saura le rythme du rattrapage sur le vieux continent, cela démarre déjà fort en Angleterre avec plus de 10% des ventes, les contenus sont là. L'étude complète est ici.


Magic Town: la maison des enfants

MagistownUn nouveau site qui vient d'être lancé pour les enfants anglo-saxons. Magic Town est une plateforme virtuelle de livres pour les enfants avec plus de 70 histoires (d'autres à venir) de grands éditeurs comme Hachette et Simon&Schuster. Des applications pour l'iPad et l'iPhone vont suivre bientôt. Un modèle d'abonnement à 11,99$ par mois ou 74,99$ par an, la plate-forme est conçue comme une plaque tournante pour l'accès à des collections d'histoires, qui seront mises à jour avec 10-15 titres nouveaux par mois. La plate-forme est développée par Mindshapes, une start up technologique basée à Londres qui utilise son format propriétaire de narration interactive appelée LiveBook, à partir des livres des éditeurs et en faire une partie de la bibliothèque de Magic Town. Mindshapes fait l'animation, l'enregistrement audio, et la production pour tous les titres LiveBook. Les éditeurs sont payés en fonction de leur contribution à Magic Town, mesurée par la popularité relative de leurs séries de livres auprès des utilisateurs. La société a déclaré qu'elle a plus de 250 titres sous licence des éditeurs, qui, en plus de Hachette et S&S, comprennent Egmont, Barefoot Books et Oxford University Press. Les livres ne sont pas vendus sur le site.

«Nous avons choisi de concevoir Magic Town comme une plate-forme, plutôt que comme une série d'applications de livres individuels parce que nous voulions créer une expérience du monde virtuel pour les jeunes enfants», a déclaré Andrea Meyer, directeur de Mindshapes. «Magic Town est une destination unique où les parents peuvent trouver une collection des meilleurs livres en un seul endroit. Nous savons combien il est difficile pour les parents de trouver en ligne un contenu de qualité ainsi que dans l'App Store. Et mettre tout cela sous un même toit, pour ainsi dire, rend les choses plus facile pour les parents.» (via Publishers Weekly).


Amazon: le renard dans le poulailler anglais

Waterstones-new-logoC'est une forme de renoncement tant l'exemple de Borders hante les esprits. La chaine de librairies britannique Waterstones (300 points de vente, 4500 employés) a décidé de conclure un partenariat avec Amazon. Le communiqué est ici. Des Kindle dans les librairies anglaises, c'est fait. Pas une victoire pour "l'ePub" anglais malheureusement, triste journée pour la librairie Outre-Manche. Lire BraveNewWorld, merci à Virginie.