229 notes dans la catégorie "Apple"

Apple: les portables demain

Apple-MacBook-Pro-13.3-inch-2.4-GHzLe succès des smartphones et des tablettes n'a pas l'air de condamner les ordinateurs portables. Ils bougent encore. Pour preuve les derniers MacBook Pro annoncés par Apple hier. Toujours plus fins, plus puissants, ils annoncent la tendance du marché demain. Les prix, par contre, sont toujours aussi stables. Est-ce qu'Apple se lancera réellement dans une petite tablette low-cost dans quelques mois?


Amazon: le Kindle centre de l'écosystème

Top-10Le Journal du Net qui dresse la liste du Top10 des sites de commerce en ligne américains. En tête évidemment... Amazon. Avec son Kindle en enjeu stratégique. A signaler le site d'Apple qui déboule en troisième position.

"Amazon accroît encore sa domination. Sa pharamineuse croissance de 40,6% lui assure en 2011 un chiffre d'affaires de 48 milliards de dollars, plus de 4,5 fois supérieur à celui de Staples. Toutefois, ses investissements à marche forcée pèsent sur sa rentabilité, puisqu'en 2011 son résultat net chute de 45%. En 2012, l'e-commerçant poursuit sa stratégie agressive sur le marché des e-readers: Amazon veut faire du Kindle le centre d'un écosystème qui pourrait rapidement rappeler celui qu'a su créer Apple autour de ses propres terminaux."


Apple: class action autorisée

ClassAction2Apple dans le collimateur de la justice américaine. Une plainte en nom collectif déposée par des lecteurs de livres numériques contre Apple a été autorisée mardi. La marque à la pomme est accusée de s'être entendue sur les prix avec cinq éditeurs. Le communiqué de l'AFP hier:

Une juge américaine a autorisé mardi une plainte en nom collectif déposée par des lecteurs de livres électroniques contre Apple et cinq éditeurs, accusés de s'être entendus sur les prix des e-livres à leurs dépens.

«Il existe des suppositions suffisamment fondées selon lesquelles Apple est devenue une partie intégrante de ce complot et a bien compris que le résultat de sa participation serait l'élimination de la concurrence par les prix au niveau de la vente au détail, obligeant les consommateurs à... "payer un peu plus cher" pour des livres numériques», a écrit la juge Denise Cote, du tribunal fédéral de New York, dans un avis qui permet à l’affaire de se poursuivre.

Selon la magistrate, l’entente est «illégale en soi car elle constitue, au fond, un contrôle horizontal des prix».

La plainte a été déposée en août dernier auprès d’un tribunal de Californie et vise, en plus du groupe Apple, les éditeurs HarperCollins, Hachette Book Group, MacMillan, Penguin et Simon & Schuster.

Apple, depuis le lancement de ses tablettes iPad en 2010, concurrence directement la liseuse Kindle d’Amazon ainsi que la librairie numérique du même nom.

Or Amazon vendait la plupart de ses «e-livres» à 9,99 dollars, achetant les titres en gros et se permettant d’en vendre certains à perte. Depuis, Apple s’est mis d’accord sur un nouveau système de rémunération des éditeurs, libres de fixer leurs prix, ce qui a conduit au relèvement des étiquettes à 12,99 voire 14,99 dollars.

Depuis le mois dernier, le gouvernement est également en conflit avec Apple et les éditeurs Macmillan, filiale de l'éditeur allemand Verlagsgruppe Georg von Holtzbrinck, et Penguin Group (filiale du britannique Pearson), pour les mêmes raisons.

Dans le dossier du ministère de la Justice, de nouveaux documents suggèrent que le fondateur et patron défunt d’Apple Steve Jobs avait demandé à un éditeur de retirer ses livres d’Amazon. «Rejoignez Apple et voyons si l’on peut faire marcher cela pour créer un véritable marché d’e-livres à 12,99 et 14,99  dollars», disait Steve Jobs.

J'ose imaginer combien cela va être difficile à défendre tant Steve Jobs se répandait largement sur la question de l'entente sur les prix avec les éditeurs, jusque dans son livre/biographie. Relire également les propos du PDG d'Hachette à l'époque. Il doit y en avoir des dizaines comme cela côté américain. Cette vidéo par exemple dans laquelle Steve Jobs prédit que "le prix fixe des e-books sèmerait le trouble chez les éditeurs".

C'est Amazon qui doit se frotter les mains et nous français de bénir notre loi sur le prix unique qui nous met à l'abri de la prédation par les prix. Quelle serait la situation en France à l'heure où je vous parle...


Apple et son verger

Logoapr-20120504-102917Un mois après l'exposition très médiatique suscitée par le groupe Ebizcuss, à lire le billet chez MacGénération qui revient sur les frustrations des différents revendeurs.

«Nous acceptons la concurrence et nous ne réclamons pas de faveurs» plaide l'un d'entre eux «on souhaite juste que tout le monde soit traité sur un pied d'égalité». Ce traitement différencié avait débuté après l'ouverture de l'Apple Store en ligne et s'est amplifié avec l'arrivée des boutiques. Apple aujourd'hui ne chercherait même plus à contester cette disparité entre les différents acteurs des canaux de distribution.


Gallimard sur iBooks "at least"

GallimardDe manière très discrète, Gallimard a rejoint finalement la plateforme iBooks d'Apple, bon dernier des grands éditeurs français. 330 titres au format ePub qui ont ralliés les serveurs de Cupertino. Les autres en PDF bien évidemment refusés par Apple, notamment tout le fond "Patrimoine numérisé"; je ne sais pas trop ce que l'on en fera chez l'éditeur, peut-être demander un coup de main à Google... (via eBouquin, merci).


Steve Jobs à la barre

Tribunal-americain"Amazon s'est planté. Il a payé le prix fort pour certains livres et s'est mis à les vendre moins cher, à 9,99$. Les éditeurs détestaient cette pratique: ils se disent que cela ruinent leurs chances de vendre leurs éditions reliées à 28$. Donc, avant l'entrée en scène d'Apple, certains éditeurs avaient déjà commencer à retirer leurs livres d'Amazon. Alors nous leur avons dit de fixer leurs propres prix et de nous donner 30%. Oui, le consommateur paierait un peu plus, mais c'est ce qu'ils voulaient de toute façon. Mais on leur a aussi demandé des garanties: si n'importe qui d'autres vendait le même livre moins cher, on était en droit de s'aligner. Alors ils sont allés chez Amazon et ont exigé le même contrat, sinon ils ne faisaient plus affaire avec eux. Apple n'était pas le premier sur le marché. Etant donné la situation, le mieux pour nous était d'agir vite et de trouver le bon levier pour rafler la mise".

Steve Jobs ne pourra bien entendu pas confirmer ses propos devant le tribunal américain, ils sont pourtant écrits en toutes lettres en page 569 de sa biographie. En tous cas, une chose est sûre, il aura laisser la patate "raflage de la mise" à son successeur.


Apple et cinq groupes d'édition poursuivis

AppleDécidément, journée difficile pour Apple aux Etats-Unis aujourd'hui avec ce communiqué de l'AFP. Après l'Europe, c'est la justice américaine qui entre dans la danse:

Les autorités américaines de la concurrence ont lancé mercredi des poursuites contre le groupe informatique Apple et cinq grands éditeurs, accusés d'entente sur le prix des livres numériques, selon des médias américains dont le Wall Street Journal.

Le ministère de la Justice a prévenu pour sa part qu'il allait faire une annonce à midi (16h00 GMT) sur "une importante question de concurrence", sans plus de détail.

Le mois dernier, le Wall Street Journal avait indiqué qu'une enquête du ministère de la Justice visait Apple et cinq éditeurs, Simon & Schuster (CBS), Hachette Book Group (propriété du groupe français Lagardère), Penguin Group (Pearson), Macmillan, filiale de l'éditeur allemand Verlagsgruppe Georg von Holtzbrinck et HarperCollins, filiale de News Corporation, le groupe propriétaire du Wall Street Journal.

Selon le quotidien, Simon & Schuster, HarperCollins et Hachette Book Group auraient engagé des discussions pour parvenir à un accord avec les autorités.

De leur côté les autorités de la concurrence européennes avaient annoncé début décembre avoir ouvert une enquête visant Apple et ces cinq éditeurs internationaux ou leur maison mère.

Selon le Wall Street Journal, Apple aurait persuadé ces éditeurs de changer la façon de fixer le prix des livres électroniques, qui étaient jusqu'alors surtout distribués par le distributeur en ligne Amazon pour sa liseuse Kindle, avant le lancement, en avril 2010, de sa tablette numérique iPad.

Alors qu'Amazon fixait lui-même le prix des e-livres, vendus pour la plupart à 9,99 dollars, Apple avait institué un nouveau système, laissant les éditeurs fixer eux-même le prix, et se réservant 30% des recettes. En conséquence le prix des livres numériques a augmenté.

Amazon avait ensuite été contraint de réviser ses relations avec les éditeurs.

Lire également le billet du WallStreetJournal avec la remise en question du modèle d'agence et ce passage:

Amazon a déclaré: «C'est une grande victoire pour les propriétaires de Kindle, et nous nous réjouissons d'être autorisé à baisser les prix sur les livres vendus sur le Kindle".

Qui dira encore que notre loi française n'était pas nécessaire...


Apple: la pomme au goût amer

AppleLe groupe Ebizcuss, 1er réseau Apple Premium Reseller en France annonce qu'il va porter plainte contre Apple auprès de l'Autorité de la concurrence et l'assigner au fond devant le tribunal de commerce de Paris. Le distributeur français avec 15 magasins, attaque la firme à la pomme pour trois motifs principaux: «abus de position dominante», «abus de dépendance économique» et «concurrence déloyale». Dans le même temps, il devrait annoncer ce soir être en état de cessations de paiements. Un goût sans doute bien amer pour tous les salariés qui ont portés la marque depuis des années (via Les Echos).


Y a un nouvel iPad?

LogoApple a annoncé la semaine dernière lors de la grand-messe habituelle son nouvel iPad; tout le monde attendait un iPad3, non, c'est le nouvel iPad. Comme d'habitude tout est "amazing". Rien trop de nouveau sous le soleil d'Apple avec un écran Rétina "résolutionnaire" à la définition plus importante. On en fait beaucoup, qualité des images en hausse, rien trop de changé côté lecture. Apple déroule. On attendait aussi beaucoup le prix de l'iPad2 qui ne baissera que de 80€ au prix de 409€, une misère. On ne connait pas la crise chez Apple, pas de concurrence frontale avec les tablettes low-cost. Apple déroule. Voir le site Apple, plus de détails sur le spécialiste iPadd, lire également le comparatif avec la concurrence sur TabletteTactile.


Android concurrence fortement Apple

SamsungCela bouge sur le marché des tablettes. La position monopolistique d'Apple est bien en train de changer. Alors qu'Apple est déjà rattrapé par Samsung sur celui des smartphones avec un quart du marché chacun, la tendance est aussi en cours côté tablette. Au niveau mondial, 58% du marché pour Apple, 39% du marché pour les tablettes sous Android. Des chiffres qui sont suivis par les éditeurs, histoire de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier (via Telegraph).


iBooks s'ouvre à l'auto-publication

AppleAvec la rumeur on attendait une évolution de la plateforme iBooks d'Apple en direction de l'auto-publication, on est servi. Avec la conférence de presse qui a eu lieu aujourd'hui, en plus d'une nouvelle version iBooks 2, Apple lance iBooks Author, son complément logique puisqu'il permet de créer des livres numériques et interactifs. Cette application, disponible gratuitement sur le Mac AppStore, est présentée comme très intuitive pour faciliter la création d'ouvrages numériques, tout en se situant entre Keynote et Pages. Le programme emploie un système de glisser-déposer pour les différents éléments –vidéos, photos, textes et autres interactions– et accepte les objets en Javascript et HTML5 (via Clubic). Les fichiers construits sont bien entendu "à la sauce" Apple. Encore une nouvelle évolution "propriétaire" qui pose bien des questions. Voir le billet de MacGénération qui pointe sur les restrictions d'usages imposées par Apple, merci à Fabien.


La presse française devant Apple

A écouter absolument l'émission "On refait le Mac" qui revient sur Apple et les journaux. Avec notamment Nicolas Demorand de Libération. Le monopole brutal d'Apple face à la presse française, explications. Les points qui ne sont pas négociables: fixation des prix, accès aux abonnés, marge de 30%. "Le contenu n'est pas roi, c'est le tuyau et la machine au bout qui sont rois".


L'auto-édition bientôt sur iBooks

IbooksVous aviez peut-être vu l'annonce d'une grand-messe Apple en direction des éditeurs fin janvier. C'est plus médiatisé que le prix des livres en France. On se disait chouette, peut-être l'occasion de faire un peu de ménage, d'engager quelques vrais libraires, de faire quelques vitrines pour présenter décemment les livres. Mais non, il semblerait qu'il s'agit d'annoncer l'arrivée de l'auto-édition dans iBooks. On doit se réjouir chez les éditeurs, formidable (via GoodeReader).


Flammarion/Actialuna : L'Homme Volcan

Article_1512-CUL-MALZIEU1Beaucoup de relais dans les médias pour le nouveau livre-application proposé par les Editions Flammarion "L'Homme Volcan" de Mathias Malzieu, le chanteur du groupe de rock Dyonisos, qui a été conçu en partenariat avec le studio de design éditorial Actialuna. Le choix d'une application donc, pour l'instant uniquement disponible sur l'iPad, au prix de 3,99€. Un conte-musical pour petits et grands (surtout pour les plus grands semble t-il), un très beau travail graphique avec une visibilité d'emblée internationale (traduction en quatre langues).

Contrairement à d'autres éditeurs comme Albin Michel par exemple et son récent "Herbier des Fées" réalisé il y a quelques semaines en ePub/fixed lay-out, Flammarion aura fait le choix d'un format application qui limite sa diffusion depuis un seul opérateur. D'autant plus étrange que la narration semble finalement assez proche d'un livre traditionnel pour un projet qui aurait trouvé sa place naturelle sur iBooks. Alors pourquoi? Une proximité assumée envers l'univers du jeux? Deux stratégies, tout Apple versus Apple et les autres, intéressantes à confronter dans les mois qui viennent. Le choix de l'application induit bien évidemment le niveau de prix, il faudra en vendre énormément pour rentabiliser un tel projet. Même si du côté de Flammarion, on parle d'un projet expérimental pour juger du marché. Je doute fort qu'une version Android voit le jour tant les modèles économiques sont pour l'instant absolument nul pour ce type d'applications.

A noter que Françoise, l'une des membres de notre petit club, a déjà chroniqué sur ce billet.


Making-of "L'Homme Volcan" (Mathias Malzieu) par Actialuna

Bruxelles ouvre une procédure

2009-07-Bruxelles-ParlementEuropeen-0003Le dossier sur les possibles accords sur les prix entre éditeurs et Apple n'est pas du tout refermé à Bruxelles. On se rappelle de la descente des hommes en noir au printemps dernier chez les éditeurs parisiens et de l'émotion suscitée. Communiqué de l'AFP hier:

"La Commission européenne a annoncé mardi avoir ouvert une procédure à l'encontre d'Apple, inventeur de l'iPad, et de cinq éditeurs internationaux pour déterminer s'ils ont cherché à restreindre la concurrence sur le marché européen des livres électroniques.

L'enquête vise Apple, Hachette Livre (Lagardère Publishing, France), Harper Collins (News Corp., États-Unis), Simon & Schuster (CBS Corp., États-Unis), Penguin (Pearson Group, Royaume-Uni) et Verlagsgruppe Georg von Holtzbrinck (qui détient notamment Macmillan; Allemagne), a précisé la Commission, gendarme de la concurrence en Europe.

Interrogé par l'AFP, Hachette s'est refusé à tout commentaire.

De son côté, le groupe britannique Pearson souligne que "comme la Commission l'a dit elle-même, le fait qu'elle ait entamé une procédure ne préjuge pas de l'issue de l'enquête". Pearson "ne pense pas avoir enfreint quelque loi que ce soit et continuera de coopérer pleinement et de manière ouverte avec la Commission".

Bruxelles entend examiner notamment si les cinq éditeurs et Apple "ont conclu des accords illégaux ou se sont livrés à des pratiques ayant pour objet ou pour effet de restreindre la concurrence".

La Commission a ouvert cette enquête de sa propre initiative, et non à la suite d'une plainte.

Par ailleurs, elle "se penchera également sur la nature et les clauses des +contrats d'agence+ conclus entre ces cinq éditeurs et les détaillants en ce qui concerne la vente de livres électroniques.

L'exécutif européen "craint que ces pratiques n'enfreignent les règles de l'UE interdisant les ententes et les pratiques commerciales anticoncurrentielles", précise le communiqué.

"Jusqu'à il y a quelques années, en gros jusqu'à l'apparition de l'iPad d'Apple, c'étaient les distributeurs, et non les éditeurs, qui déterminaient le prix des livres. La Commission soupçonne les éditeurs d'avoir privilégié un modèle différent qui leur permet d'influer sur les prix de détail des livres électroniques", explique une source proche du dossier.

L'enquête se penchera en particulier sur les "contrats d'agence" conclus entre les cinq éditeurs visés et les distributeurs concernant le prix des livres électroniques.

Ces accords globaux passés entre les éditeurs, qui possèdent les droits des ouvrages, et les distributeurs ont pour conséquence le fait que ces derniers ne peuvent plus appliquer les prix de leur choix, ce qui est potentiellement préjudiciable au consommateur.

L'ouverture de cette enquête, qui sera traitée de façon prioritaire, ne préjuge en rien de son issue.

La durée des enquêtes en matière d'ententes et d'abus de position dominante est fonction de divers éléments, dont la complexité de l'affaire, le degré de coopération des entreprises concernées avec la Commission et l'exercice des droits de la défense.

La Commission européenne avait annoncé début mars avoir mené des perquisitions dans des maisons d'édition de plusieurs pays de l'UE, indiquant avoir des soupçons de pratiques anti-concurrentielles sur le prix des livres numériques.

Cette enquête faisait déjà suite à celle lancée début février par les autorités de la concurrence au Royaume-Uni à cause de soupçons d'entente sur les prix des livres numériques en Grande-Bretagne.

Une entente entre éditeurs pour fixer le prix des livres est une pratique totalement interdite par les règles européennes, et peut être passible de très lourdes amendes si elle démontrée."

Je conseille aux députés européens de se pencher sur la biographie de Steve Jobs et notamment les pages 568 à 575 "Edition et journalisme" (comme il n'y a pas d'index). L'auteur de la biographie rapporte les propos de Steve Jobs au lancement de l'iPad:

"Amazon s'est planté. Il a payé le prix fort pour certains livres et s'est mis à les vendre moins cher, à 9,99$. les éditeurs détestaient cette pratique: ils se disent que cela ruinent leurs chances de vendre leurs éditions reliées à 28$. Donc, avant l'entrée en scène d'Apple, certains éditeurs avaient déjà commencer à retirer leurs livres d'Amazon. Alors nous leur avons dit de fixer leurs propres prix et de nous donner 30%. Oui, le consommateur paierait un peu plus, mais c'est ce qu'ils voulaient de toute façon. Mais on leur a aussi demandé des garanties: si n'importe qui d'autres vendait le même livre moins cher, on était en droit de s'aligner. Alors ils sont allés chez Amazon et ont exigé le même contrat, sinon ils ne faisaient plus affaire avec eux. Apple n'était pas le premier sur le marché. Etant donné la situation, le mieux pour nous était d'agir vite et de trouver le bon levier pour rafler la mise".

Steve Jobs ne pourra bien entendu pas confirmer ces propos...


Les collèges français en mode tablette

CartableSix collèges d'Ile-de-France (Val d'Oise, Yvelines, Somme) démarrent une expérimentation de tablettes. 300 élèves vont être équipés de Samsung Galaxy Tab, préférée à l'iPad. Amusant de constater qu'un modèle interdit en Allemagne entre dans les écoles en France.

"Ce modèle de 10 pouces a été retenu, au détriment de l’iPad, pour son système d’exploitation Android qui offre une plus grande souplesse d’utilisation. La tablette de Samsung présente le double avantage d’être compatible avec tous les formats de ressources numériques (notamment les vidéos en flash) et de permettre toutes sortes de développements.
C’est justement le but de l’expérimentation: évaluer les nouveaux usages pédagogiques que les enseignants peuvent tirer de cet outil, qu’il s’agisse d’offrir des contenus d’illustrations plus riches lors des cours ou des modes de travail, par groupes ou en individuel. Les enseignants ont carte blanche, quelle que soit la matière enseignée." (via 01Net).
Les éditeurs révèlent que 950 manuels seraient déjà disponibles.
"Il est pourtant encore difficile de mesurer l’impact de l’utilisation du numérique à l’école, selon différentes études réalisées aux Etats-Unis. Comme l’explique le journaliste du New York Times Matt Richtel, «les petites études produisent des résultats contradictoires: certaines montrent que les résultats en mathématiques progressent grâce à l'utilisation de logiciels dédiés, d'autres montrent que les scores ne s'améliorent pas»." (via 20mn).

En écho, l'échange entre Steve Jobs et le président Obama à l'automne 2010 dans le dernier livre "Steve Jobs" de Walter Isaacson:

"Il est absurde que le système éducatif américain repose encore sur le modèle suranné de professeurs debout devant leur tableau noir avec à la main leurs manuels scolaires. Tous les livres, les supports d'apprentissage et les évaluations auraient désormais intérêt à être numériques, interactifs, et adpatés à chaque élève pour lui fournir un retour en temps réel" expliquait Steve Jobs. En fait, le secteur des manuels scolaires était le prochain grand domaine que Jobs voulait transformer. Il pensait que cette industrie d'une valeur de huit milliards de dollars était mûre pour la révolution numérique. A ses yeux, il était incroyable que tant d'écoles ne disposent pas de casiers, pour des raisons de sécurité, de sorte que les écoliers trainaient de lourds cartables toute la journée. "L'iPad va résoudre ce problème." Son idée était d'embaucher de grands auteurs de manuels scolaires pour en créer des versions numériques, qui deviendraient l'une des fonctionnalités de l'iPad. De plus, il avait rencontré plusieurs représentants de grandes maisons d'éditions, comme Pearson Education, pour envisager un partenariat avec Apple. "Le procédé de certification des manuels scolaires est corrompu, dit-il. Mais si on rend les manuels scolaires gratuits et qu'ils sont livrés avec l'iPad, ils n'auront plus besoin d'être certifiés. L'économie délétère au niveau de l'Etat durera une décennie, et on leur offre la possibilité de sortir de ce processus et d'économiser de l'argent." (page 575).

Des tablettes Samsung embarquants le système Android, il doit y avoir un sacré pétard dans le nuage avec Steve...


Steve Jobs, Walter Isaacson

100_9372Le hasard a fait que l'on m'a offert la version imprimée et que j'avais déjà la version numérique. Je me suis donc pris au jeu de lire les 660 pages de ce "Steve Jobs" sur différents supports à la fois, chez moi et en déplacement. Je me suis fait violence pour lire les cinq chapitres sur la tablette le deuxième soir avant d'aller dormir, 60 pages d'affilée il était temps que ça s'arrête, croyez-moi. Ne parlons pas du chapitre 35 sur l'iPhone, sur un smartphone décidément pas du tout ma tasse de thé. Bilan du livre, papier chez soi, reader assimilé à une version poche que l'on embarque en déplacement, tout simplement, comme si vous aviez en même temps le grand format et le poche. Bien agréable de garder la brique chez soi, le volume est bien épais. Très intéressante lecture, je dois dire. J'avais réellement peur que l'on ne tombe dans l'hommage au grand homme, moitié Einstein, moitié Gandhi. A l'arrivée, l'aventure d'un entrepreneur de génie tout simplement, mais à quel prix. Walter Isaacson a su construire un livre à charge et à décharge très bien fait, en ne cachant rien des ambiguités du personnage, par exemple sa "répartition binaire de l'humanité" à savoir les "éclairés/génie à l'état pur" et les "demeurés/merde en barre" (on le voit, tout un programme en mode binaire). En filigrane, plus de trente années qui ont façonné notre rapport aux ordinateurs, à l'information, au numérique au sens large.

    La partie la plus intéressante, la première moitié du livre avec la création d'Apple, l'aventure avec Wozniak, puis les choix fondamentaux, le verrouillage des machines, le concept tout intégré matériel/logiciel, la recherche du design absolu qui le hantera toute sa vie de manière quasi-schizophrénique, les machines chères pour une certaine élite, des centaines de témoignages différents qui se recoupent pour aller au plus près. Puis cette capacité à repérer l'innovation, à rebondir, à tout remettre à plat si ce n'est pas parfait. Une obsession de la perfection en toute chose. Humainement par contre, le bilan est lourd, énormément de dégâts, de frustrations, d'humiliations. Même si pour beaucoup, la fierté de participer à l'aventure est réelle, c'est cher payé. J'espère que l'on n'en fera pas un modèle dans les écoles de management. Tantôt ce type nous révulse, tantôt il nous épate, tantôt il nous touche. Il y a une part d'humanité réelle dans le personnage, un côté grand enfant avec ses jouets, un côté idéaliste qui a justement évolué peu à peu à l'encontre de beaucoup de ses rêves d'universalité. Le volume défile, passionnant de bout en bout.

    A lire absolument si vous vous intéressez de près ou de loin à l'informatique, dans le cas contraire je ne pense pas que vous trouviez votre bonheur dans un tel livre. Côté livre numérique, on apprend que Jobs avait déjà prévu l'iPad avant l'iPhone. Les tractations avec les éditeurs et les groupes de presse très intéressantes à suivre, l'intransigeance toujours à ne pas céder sur les comptes utilisateurs, le culte de la domination. Pour la suite à écrire, on verra sans Steve Jobs. A signaler que je regrette le manque d'un index, dans un livre comme celui-ci inexcusable de la part de l'éditeur.

Chapitres 1 à 10 : livre imprimé (2h30)
Chapitres 11 à 15 : tablette Asus (1h30)
Chapitres 16 à 30 : Nook (2x 2h)
Chapitres 31 à 34 : livre imprimé (1h30)
Chapitre 35 : smartphone (20mn)
Chapitres 36 à 41 : Nook (1h30)

Lu dans le cadre du club des lecteurs numériques.

Logo CLN


Hubert Nyssen en technicien visionnaire du livre

Actes sudPour rendre hommage à Hubert Nyssen, dont le décès a été annoncé aujourd'hui, il m'a semblé intéressant de vous proposer un article paru dans un numéro hors-série de "Science et Vie Micro" en janvier 1988 sous la plume de Philippe Brizard, consacré au 10ème anniversaire des Editions Actes Sud. Dans cet article, en écho à Apple et Steve Jobs, le journaliste revient sur l'aventure de la micro-édition dans laquelle les Editions Actes Sud s'étaient engagées en pionnière à l'époque, alliant à la fois qualité typographique et modernité:

------------

Editer c'est découvrir, la micro-édition au service des beaux livres

Actes Sud, Hubert Nyssen éditeur. Ces mots sont désormais connus des amoureux de la littérature. Loin du tapage médiatique et des salons parisiens, Hubert Nyssen prouve qu'un éditeur exigeant peut vivre de son travail sans faire de concession. Actes Sud fête cette année ses dix ans. Oh surprise! Cet anniversaire coïncide avec l'arrivée de la micro-édition dans ses locaux.

   La vieille batisse domine avec indifférence le Rhône. Cette construction biscornue, pleine d'escaliers, de couloirs et de terrasses, est le berceau de 300 ouvrages, que viennent rejoindre chaque mois une vingtaine de nouveaux titres. Attention, n'allez pas penser qu'Actes Sud fleure bon le thym, la ciboulette ou autres soupes aux herbes sauvages. Point trace de régionalisme ici. Simplement un éditeur ayant jugé incongru de "monter" à Paris pour exercer son métier.

    Les livres qu'édite Hubert Nyssen sont pour moitié des ouvrages étrangers, qu'un réseau de lecteurs signale à son attention, et pour moitié des découvertes françaises, nouveautés et rééditions. L'équipe d'Actes Sud a pour seul critère la qualité des manuscrits (qui arrivent à raison d'une trentaine chaque jour par la poste, passage du Méjan) et les coups de coeurs éprouvés à la lecture. "Même si l'on est en droit de contester tel ou tel choix, je n'ai personnellement pas à rougir d'aucun des livres que j'ai édités" affirme fièrement, pipe en avant, Hubert Nyssen, gentleman à la soixantaine moustachue et distinguée.

Francaise-garamond  Son exigence se manifeste aussi dans la présentation des ouvrages. Ni bouquin au texte serré et à la reliure fragile, ni faux livre de luxe, l'ouvrage Actes Sud est maniable, sobre, solide et lisible. Edité selon sa longueur dans l'un des trois formats oblongs dont les dimensions s'harmonisent (10x19; 11,5x21,7; 13x24), composé en Garamond et justifié selon un gabarit délibéremment étroit, le texte est imprimé sur un beau papier Vergé Edition Ivoire. Les cahiers cousus sont assemblés sous une couverture souple mais toujours illustrée avec goût.

   Comment la micro-édition s'est-elle intégrée dans cet univers où l'esthétisme est roi? L'informatisation des Editions Actes Sud pourrait se raconter comme une belle histoire. Il était une fois un jeune bruxellois de 25 ans qui avait pour nom Juan Pirlot de Corbion. Juan se sentant à l'étroit dans son pays natal, décide de partir en France et d'y devenir journaliste. En Avignon, il croit découvrir l'école qui fera de lui un vrai reporter. Hélas la formation n'est pas convaincante. Un jour il rencontre Hubert Nyssen (à l'occasion d'une conférence à l'école) qui au vu de son passé d'étudiant en lettres, lui propose d'effectuer un stage à Actes Sud comme lecteur de manuscrits. Juan apprécie cette ambiance éditoriale, proche de celle de l'artisanat familial. Mais il n'y a malheureusement pas de poste à temps plein pour lui. C'est alors qu'il tombe sur le dossier de SVM en mars 1987 consacré à la micro-édition. Une idée germe: pourquoi ne pas proposer à Actes Sud une cellule d'informatique éditoriale dont il serait le responsable? Dans la foulée, en digne émule de Tintin -dont il a un peu la bouille- Juan monte dans sa petite auto pour enquêter plusieurs mois dans les milieux de l'édition électronique, sans même avoir soumis son projet à Actes Sud. Après son étude budgétée, il propose le packaging "micro-édition + Juan Pirlot" à Hubert Nyssen. Celui-ci l'écoute. Visiblement intéressé, il demande à voir. "Je devais prouver que la qualité serait préservée" se souvient le jeune homme. Après plusieurs semaines d'essais typo, la réponse est positive. Si cela n'avait pas été le cas? Juan répond avec une naiveté non feinte qu'il n'y a même pas songé.

Se    Juan assure désormais la composition de tous les nouveaux titres Actes Sud. L'entreprise a acquis six Macintosh SE équipés de disques durs -dont quatre servent aussi à d'autres tâches- raccordés en réseau à une imprimante laser. Les manuscrits sélectionnés sont saisis sur Macintosh (logiciel Word 3.0), par une équipe de cinq clavistes que Juan a recrutés et formés. Il n'est guère envisageable d'exiger des écrivains qu'ils fournissent leurs romans sur disquettes. Les traducteurs, eux, sont pour la plupart équipés de traitements de texte.

    Dans un premier temps, Juan n'utilisait pas de logiciel de mise en page; un traitement de texte évolué, comme Word 3.0 suffit au formatage de textes continus sur une seule colonne. Depuis peu, il a fait l'acquisition de X-Press dans le souci d'atteindre une qualité typographique irréprochable. Si la police utilisée par Actes Sud reste toujours la même, le corps évolue en fonction du format du livre et de la longueur du texte; "Or, remarque-t-il, un corps 11 de photocomposition n'a rien à voir avec un corps 11 de micro-édition!" Et Juan de montrer une multitude d'épreuves laser avec en marge les annotations d'Hubert Nyssen: "illisible", "trop serré", "trop lâche", etc. La chasse, l'interlignage, la césure, doivent donc être paramétrés de façon très précise.

    Bien entendu, la sortie laser sert uniquement à vérifier la qualité de la page. La sortie de l'original sur Linotronic 100, sous la forme de bromures ou de films, est sous-traitée à la société Imprimerie Libérale à Châteaurenard (entre Arles et Avignon). Lors de notre visite à Actes Sud, Juan attendait avec inquiétude les films du premier ouvrage réalisé en micro-édition. Renseignement pris, le flashage du "Naufragé de Saint-Louis" de Guy Rohou s'est effectué sans dommages et après impression, le livre sera disponible en février "dans toutes les bonnes librairies". Avant même l'arrivée de Juan Pirlot, Christine Nyssen, chargée de la gestion, songeait depuis quelques années à rapatrier l'ensemble de la composition à Actes Sud.

   Plusieurs solutions furent alors envisagées: il a notamment été question de terminaux reliés aux photocomposeuses; mais l'idée fut finalement écartée parce que jugée trop lourde. "Un réseau de micros apporte une plus grande souplesse de travail et réduit donc les coûts" constate Christine.

HubertN_portraitreduit    Hubert Nyssen ne saurait contredire ces propos, lui qui, adepte du paradoxe, voit dans la micro-édition beaucoup plus qu'un simple outil destiné à favoriser la production: "la sophistication de l'outil informatique -dit-il- nous permet de retrouver la jouissance artisanale des imprimeurs-éditeurs d'antan. C'est là le vrai sens de la modernisation".

Philippe Brizard

Article paru dans "Science et Vie Micro" hors-série, janvier 1988

------------

Merci à Guillaume de m'avoir aidé à récupérer rapidement cet article. Science et Vie Micro ayant arrêté sa publication en avril 2010, j'ai cherché vainement un contact à la rédaction de l'Ordinateur Individuel/SVM. Je les remercie d'avance, ainsi que l'auteur de l'article, de me confimer leur autorisation tacite pour la diffusion de ce bel hommage au talent visionnaire d'Hubert Nyssen en tant que technicien du livre.

PS: lire également l'interview que lui consacre le NouvelObs. A noter que Juan Pirlot de Corbion a vogué vers de nouvelles aventures numériques depuis cette époque, puisqu'il a été le fondateur de Chapitre.com en septembre 1996 et de l'actuel site YouScribe en avril 2010.


Steve Jobs: best-seller mondial

LattesCe qui devrait être un best-seller international de l'édition de cette fin d'année (et sans doute aussi un best-of en matière de piratage), à savoir la biographie de Steve Jobs sera disponible en France en version imprimée et numérique aux Editions Lattès. La version numérique ePub de l'édition américaine est disponible chez Numilog, filiale d'Hachette. 656 pages qui sont déjà en tête des ventes sur le KindleStore américain et français. A surveiller la version française, premier best-seller numérique français? En compétition avec le prochain Goncourt?

PS: l'ironie de l'histoire, c'est que c'est bien Amazon qui va faire ses choux gras de l'histoire, en papier comme en numérique!


Apple: la stratégie de la forme de votre portefeuille

Iphone-4S-piecesDe quoi alimenter la courbe de notre ami Jean-Michel Salaün, le prix de revient d'un iPhone 4S donné par iSuppli, 188$, le prix à l'arrivée est bien celui-là (via Le Journal du Geek, "et en même temps, ça étonne encore quelqu’un, ce genre de marges sur de tels produits?").

Il s'en serait vendu 4 millions la semaine dernière, faites le calcul...

Une chose est sûre, pas de phénomène de dumping chez Apple!


La presse française fait bloc contre Apple

NewstandLe consensus avec Apple ne se fait pas de la même chez les éditeurs de livres et les éditeurs de presse française. Preuve en est, la presse fait bloc contre les conditions de passage sur la nouvelle plateforme Newstand:

"«Les conditions commerciales imposées par Apple aujourd'hui sont inacceptables», jugent le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), le Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), le SPM, qui représente la presse magazine, et le Syndicat professionnel de la presse magazine d'opinion (SPPMO). «Elles fragilisent le modèle économique de la presse et réduisent à terme les choix proposés aux internautes.»

Les éditeurs de journaux ont achoppé sur plusieurs points avec Apple: les tarifs de vente de journaux imposés, l'impossibilité d'offrir des abonnements multi-platesformes et le taux de commission, jugé «excessif». Il s'élève à 30% pour toute vente effectuée dans l'AppStore -qu'il s'agisse d'un titre de presse, d'un jeu vidéo ou d'un morceau de musique. Mais bien plus que le niveau du taux de commission, c'est la perte de contrôle sur sa relation client qui inquiète la presse. «Les données personnelles des lecteurs restent la propriété d'Apple et ne sont pas systématiquement partagées avec les éditeurs, pourtant soucieux d'établir une relation de confiance avec leurs lecteurs afin de mieux prendre en considération leurs attentes», soulignent les éditeurs."

(via Le Figaro).


iBooks: pas le coup d'iTunes

Ibook_app_ipad Le pétard est finalement assez mouillé, iBooks ne serait pas la machine à cash tant escompté il y a 18 mois maintenant, pas au niveau d'iTunes sur le secteur de la musique. Malgré le succès phénoménal de l'iPad, les ventes iBooks ne suivent pas au même rythme. C'est le constat que fait cette semaine le site BusinessInsider.

"Sans surprise, Steve Jobs est grimpé tout en haut des classements, que ce soit chez Amazon ou chez Barnes & Noble.com, les deux plus gros vendeurs de livres numériques aux États-Unis.

L'iBookstore aussi a ménagé sa première place au livre, du moins aux États-Unis. Selon l'éditeur néanmoins, en terme de chiffres de vente, la boutique d'Apple serait largement en dessous des deux autres. On manque de chiffres précis, mais les analystes s'accordent pour situer la part de marché de l'iBookstore autour de 10 à 15% du marché américain, contre 50 à 60% pour Amazon. Les ventes sont manifestement assez mauvaises, notamment parce que tous les utilisateurs d'iPad ne lisent pas avec la tablette. Un analyste a établi qu'un peu moins de la moitié des possesseurs d'iPad se servait de la tablette pour lire des livres. Pis, ceux qui lisent sur iPad utilisent souvent l'application de lecture iOS d'Amazon." (via IGénération).