53 notes dans la catégorie "E-books"

Ebooks gratuits: référence à consulter dans vos recherches

EbooksA lire sur Feedbooks l'interview du créateur du site EbooksGratuits. Une initiative lancée à partir de 2003 au Québec, qui propose gratuitement aujourd'hui près de 2500 titres, avec des numérisations de qualité respectant scrupuleusement le droit des auteurs.

Une confrérie de passionnés de livres animée par une équipe restreinte:
"Nous sommes trois à être la colonne vertébrale du groupe, c’est à dire à assurer les tâches «de base» essentielles. Il y a de nombreux correcteurs et relecteurs. Leur nombre varie de 30 à 100 environ, selon les périodes, et le temps qu’ils peuvent consacrer à leur tâche est également variable (certains relisent un titre par an, et d’autres peuvent corriger un titre tous les 15 jours). Nous sommes bien sûr tous bénévoles."

Une démarche professionnelle dans la préparation des textes, je peux en témoigner. Dans un univers très largement dominé par la langue anglaise, un travail essentiel pour la francophonie à travers le monde, qui n'est pas à mon avis reconnu à son juste titre, c'est bien dommage. Au contraire faute de publicité suffisante, il se retrouve souvent pillé par des pseudos-éditeurs.

"Que pensez-vous des pseudos éditeurs qui pillent votre catalogue et vendent ensuite ces textes sur les différentes plateformes numériques?

Cela ne fait jamais plaisir… Mais, personnellement, je considère que c’est inévitable. A un moment, j’essayais de leur «faire un peu la chasse», mais je me suis aperçu que je dépensais de l’énergie en pure perte. Il faut quand même souligner un point: s’il n’y avait pas des acheteurs qui achètent de manière impulsive (Apple Store, boutique Amazon Kindle, en général), sans même faire une toute petite recherche sur Google, ces pseudos-éditeurs n’existeraient pas…"

Si des acteurs du livre et des sites référents en faisaient plus de publicité avec (pourquoi pas?) une sorte de label, ce serait une très bonne chose pour tous les lecteurs.

Personnellement, je donne mon label, sans hésitations!

PS: à signaler le récent point d'entrée dans vos onglets pour vos recherches NosLivres, tous ces sites de qualité.


Classiques: ebooks gratuits sur NosLivres

LivresUne initiative intéressante. Un site NosLivres qui recense les livres numériques du domaine public français, disponibles gratuitement et de qualité.

Les sites suivants sont recensés:

On peut trier avec un moteur de recherche simple et efficace, aussi de manière alphabétique par titres, auteurs et par sites. Le catalogue est mis à jour environ une fois par semaine. On ne met pas suffisamment en évidence ce formidable travail de qualité, entrepris par des lecteurs bénévoles dans le monde entier. Cela vous simplifiera également pour détecter les pilleurs qui vendent ensuite sur les plateformes. Bravo à Eric Muller.


Top 10 sites pour télécharger des ebooks francophones

Vous êtes de plus en plus nombreux à chercher des livres gratuitement pour vous essayer à la lecture numérique. Voici une sélection de 10 sites de qualité dans lesquels vous pourrez trouver votre bonheur, en toute légalité bien sûr:

1. Feedbooks

Feedbooks

2. La Bibliothèque électronique du Québec

Beq

3. Ebooks Gratuits

Ebg

4. Bibebook

Bibebook

 

 

 

 

 

 

 

 

5. Gutenberg.org

Gutenberg

6. Google Books

GOOGLE_BOOKS

7. Gallica

Gallica

8. Wikisource

Wikisource

9. La Bibliothèque électronique de Lisieux

Lisieux

10. Livres pour tous

Livres pour tous

Bonnes lectures à tous!


La liseuse au J.O.

Visuel_01Dans son édition du 4 avril 2012, le Journal Officiel, au travers de la commission générale de terminologie et de néologie, préconise l'emploi du terme "liseuse" en remplacement des anglicismes "reader, e-reader, ou e-book reader". La liseuse désigne donc un "appareil portable doté d'un écran et destiné au stockage et à la lecture des livres numériques ou des périodiques". Le terme de "livre électronique" est lui aussi indiqué en note. Le Journal Officiel prône également l'utilisation de l'expression "livre numérique" à la place de e-book et electronic book. Selon le J.O., le livre numérique désigne un "ouvrage édité et diffusé sous forme numérique, destiné à être lu sur un écran".

Cette publication annule et remplace celle du terme «livre électronique» au Journal officiel du 18 janvier 2005. Le texte complet ici. (via ArchiMag).

PS: à titre personnel j'adopte les termes livre électronique pour l'appareil et livre numérique (ebook) pour le fichier.

Un livre électronique est bien un "appareil électronique, un objet qui peut effectuer une ou des tâches en traitant des informations codées sous la forme de signaux électriques. Les appareils électroniques sont fabriqués à partir de composants électroniques tels que les transistors".

Même si mot livre est présent dans les deux expressions, c'est très clair dans les usages. Je pense que le deuxième terme est d'ores et déjà acquis par le grand public. On attendera encore la validation par la rue pour le premier, à suivre!


On n'échappera pas à l'ebook!

Ebook_logo2 Si vous êtes un peu attentif à la communication qui accompagne les différents sites de ventes depuis quelques semaines, vous conviendrez avec moi que nous n'échapperons à l'anglicisme "ebooks" en France. Tous les libraires en ligne reprennent allègrement le terme dans leurs différents onglets, la Fnac en tête mais aussi Sony, Darty, etc. Seul ePagine, Numilog et nos amis canadiens font encore un peu de résistance... Même si on peut le regretter, je pense malheureusement que l'on fera difficilement marche arrière maintenant tant la vague est forte. Le Robert et le Larousse suivront dans leurs versions 2012, vous verrez. Si le terme pour le fichier semble acté, quid du support de lecture? Du coup, la place est libre pour le terme "livre numérique" aisément compréhensible pour le public. C'est le choix de la Fnac d'ailleurs qui a choisi de communiquer largement sur son "Fnacbook: Découvrez le premier livre numérique signé Fnac", Pixmania avec sa rubrique, "lecteur numérique" pour France-Loisirs, "livre électronique" pour Bookeen et Sony avec son incontournable "reader"! Pour la "liseuse" en revanche, les carottes ont l'air désespérément cuites. Et vous? Vous les appelez comment?


Les libraires ont la clé

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Des livres numériques sur des clés USB, c'est l'option qu'à choisi l'éditeur italien Bruno Editore pour vendre ses livres et cela dans les librairies (via Actualitté). «L'idée est née quand nous avons décidé d'assigner un code ISBN à nos produits; à ce moment-là, il nous a paru logique de chercher une forme tangible pour présenter nos e-books en librairies» révèle Viviana Grunert, directrice de Bruno Editore. Les futurs lecteurs ne sont donc plus obligés de commander leurs e-books sur internet. Il leur suffit de noter le titre de l'e-book qui les intéresse sur le site et d'aller le commander dans leur librairie préférée. Celle-ci leur remettra quelques jours plus tard (ou dans l'instant si elle a l'USB-book en stock), la précieuse clé USB dans laquelle le livre est enregistré.

Je suis assez sceptique sur ce mode de distribution. Même si c'est une bonne idée pour vendre une série de titres, une collection (clé ou SD card), je vois assez mal la vente d'un seul livre sur une clé. Outre le surcoût, l'obligation aussi pour le libraire de se mettre à gérer un stock de clés, l'inventaire en fin d'année... Il me semble bien plus pratique de fournir au moment du passage en caisse un code d'accès pour obtenir son livre à la maison. Et vous, qu'en pensez-vous?


Voilà ça repart, la guerre des Jeff...

Pid_3d_small Oui, voilà c'est reparti comme au bon vieux temps du livre électronique (Salon du Livre 2000), les débats binaires manichéens, pour-contre, faîtes vos jeux. A ma gauche, le Print est mort de Jeff Gomez, expert en marketing chez Penguin US (vraiment joli coup marketing que ce titre, il va surfer sur la vague, ce Monsieur Gomez), un autre Jeff (qui tire la chasse sur les livres scolaires, les cahiers et les stylos avec), voilà qui va donner du grain à moudre à notre ami Lorenzo qui était bien seul jusqu'à présent, à ma droite d'autres voix s'élèvent, François Bon hier, Peter Brantley aujourd'hui (tout cela via LaFeuille et Virginie) ou plutôt qui s'interrogent. En attendant que le livre en question trouve son éditeur et son traducteur pour une version papier dans les librairies (ça va être la cas rapidement avec le réseau de Jeff, l'américain), mon humble sentiment sur la question. D'abord, les livres électroniques d'aujourd'hui sont infiniment meilleurs que leurs lointains cousins, la technologie va aussi se développer dans d'autres domaines du print (revoir l'interview de Jacques Angele). Le livre ne pèse pas grand chose en comparaison avec les autres productions d'imprimés, il ne pourra pas soutenir à lui seul un secteur dans son entier (voir les difficultés actuelles de grands papetiers comme StoraEnso, tendance des dix géants du secteur ici.)  En cela, je crois que le support papier et le print qui lui est subordonné est évidemment très sérieusement menacé (si ce n'est condamné à terme comme le pétrole, tiens un bon titre Oil is dead, CheapOil is dead  pour l'instant). Le débat est, en effet, plutôt là, CheapPaper is dead? Je pense sérieusement que c'est à une échelle de plusieurs dizaines d'années, 2040-2050 pour reprendre une thèse reprise par des esprits éclairés et éclairants; le support papier, faut-il le rappeler est éminemment lié à la gestion de notre patrimoine forestier, il est au coeur de la gestion de notre environnement. Mes petits-enfants, mes arrières petits-enfants liront-ils exclusivement sur ces livres électroniques? Connaitront-ils les livres en papier comme mes enfants les disques vynils? (au moins les livres en papier seront toujours lisibles dans ce futur là). Je n'en sais fichtre rien. En attendant, on va se procurer de l'électronique, du papier pour lire des textes, gloser sur le sujet, en faire encore de jolis coups marketing (à quand le livre de Bill Gates ou de Steve Jobs sur le sujet) et il va encore s'écouler, se déplacer beaucoup d'encres minérales et électroniques...


Le livre sans chaînes

517644955_d5417b4210_m Le livre sans chaîne du livre... Beaucoup d'interrogations que se posent François, Virginie, visiblement on en a beaucoup parlé à l'occasion du Forum de la SGDL. Bon, je sais, tout n'est pas rose, les offices plantureux à rotation de plus en plus rapide, les concentrations dans le secteur de l'édition et plus précisément celui de la diffusion/ distribution, les camions, le kérosène, la fragilité des trésoreries des petits libraires, les loyers de centre-ville, sans parler du papier, des arbres... Donc, ok, plus de chaine du livre. Plus d'éditeur, plus de représentants, plus de diffuseur, plus de distributeur, plus de libraire, pour les bibliothécaires et les imprimeurs ça se jouera pour un peu plus tard... Directement du producteur au consommateur. Bon, regardons. Le problème pour le livre, c'est que c'est plus compliqué que les fruits et légumes, je me faisais la réflexion, l'autre jour. Rappelez-vous ces producteurs qui débarquent à Bastille et à Nation avec rabais, pieds de nez aux grandes enseignes, avec quelques annonces sur France Info, c'est du tout cuit (comme légumes). Un coup d'oeil, on voit tout de suite la marchandise, enlevez c'est pesé. Alors? des auteurs en guérites de Bastille à l'Etoile? déjà plus compliqué, l'exploit physique de faire le tour de tout le monde, de voir ce qu'il y a derrière les uns, les autres... Alors internet, bien sûr, le nirvana, la solution à tout, l'auto-édition miracle, tous ces librairies Lulu, TheBookEdition, LePublieur, Publibook, JePublie, ImprimerMonLivre, Jetsdencre, etc. En dix minutes, on peut en trouver des dizaines... Déjà, laquelle choisir? Quand on est auteur, on se raccroche sur le prix de fabrication, c'est normal avec tous les aigrefins qui traînent, mais quand on est lecteur, on va choisir quoi ? Bon, la mondiale Lulu, allons-y, cherchez, littérature et fictions (catégorie 291), 719 auteurs, autant que la dernière rentrée littéraire. Je fais défiler les pages, 5 livres par page, 145 pages en tout... Au bout d'un quart d'heure, j'ai le vertige, oui celui-là, peut-être, je sais pas, non celui-là... J'ai un peu le sentiment d'être au cul du camion de la Poste qui arrive chez Gallimard tous les trois jours. Les notes des auteurs, les résumés, le sentiment que l'éditeur, c'est devenu moi, qui doit lire, trier, sélectionner, ne pas me tromper, puis finir par prendre le risque financier! Bon, plus le temps, bla-bla-bla comme on dit, finalement j'ai pas retenu grand chose de tout ça (et vous? vous y avez trouver des perles dans ces bibliothèques virtuelles? très sincèrement, je demande qu'à être orienté la-dedans...). Moi, quand je rentre dans une librairie, je sors tout le temps avec plusieurs livres et encore c'est un vrai crêve-coeur d'en laisser d'autres. Alors vous me direz, pour tout un tas d'autres livres que la littérature générale, des livres que l'on lit pas, ouais peut-être. Bref, pas convaincu du tout, la chaîne du livre, c'est peut-être pas rose mais c'est encore loin devant tout ça. Vendredi, je vois François Bon dans une bonne librairie, on va pas avoir de problèmes à trouver des bons livres...


Prospectives du livre

Très intéressante interview sur l'avenir du livre de Francis Pisani dont le blog Transnets est une mine (mais vous le savez sans doute déjà). J'aime beaucoup cette notion d'écosystème/coexistence des médias sur laquelle il revient. A croiser avec l'article de Anthony Grafton dans le New Yorker (signalé par Olivier-Affordance) et l'excellent livre Où va le livre? dont j'avais parlé et que reprennent l'excellent BBF et l'Humanité qui met le doigt sur le terme de bibliodiversité... Vers un écosystème du livre et de l'écrit, c'est aussi le titre du hors-série de l'Aquitaine numérique (merci Alain), décidément... Bref, de quoi commencer la semaine en bonne intelligence, tout cela en attendant bien évidemment les podcasts de Roger Chartier au Collège de France... Au fait, ça vient quand? C'est si compliqué? On rêve de podcasts le jour même pour les pauvres "collégiens" non-parisiens que nous sommes!


Plus on lira sur les livres électroniques...

Plus on lira sur les livres électroniques, plus on achètera des livres... C'est la déclinaison évidente que je fais, transposée à celle de la musique qui vient d'être révélée par une étude canadienne et que relaie aujourd'hui sur son blog Francis Pisani. Puisque les majors de la musique vont peut-être se mettre enfin à méditer sérieusement sur la question, que les majors de l'édition méditent eux-aussi. Et puisque que je vous dis que depuis un an, avec mon Iliad, j'achète toujours autant de livres et que la bestiole me donne envie d'en lire de plus en plus, j'en suis une preuve vivante, et toc!


Apple préparerait-il une tablette ?

Mactablet2 Plusieurs rumeurs persistantes (Techcrunch,Teleread) sur la préparation d'une tablette Apple chez l'un de leurs fabricants Asus. "Avec la puissance d'un MacBookPro et les possibilitées tactiles d'un Iphone", de quoi alimenter les rumeurs, n'est-ce pas? La photo ci-contre est une plaquette développée par Axiotron.
A mettre en relation avec les premiers chiffres donnés par l'Expansion hier sur les résultats du kiosque numérique d'Hachette, ici ou (un autre ici). Plus de 15000 téléchargements mensuels avec plus de 300 titres. «Nous percevions, il y a un an, que la lecture de la presse dématérialisée s'inscrivait dans de nouvelles tendances de consommation, l'arrivée de nouveaux venus depuis peu le confirme. Cette compétition est très stimulante: nous disposons d'un an de recul et au regard des habitudes enregistrées chez nos clients, nous savons que ce mode de lecture est en plein essor. Ainsi, nous espérons dépasser le plus gros point de vente physique qui réalise en moyenne 100.000 ventes de magazines par mois, et ce dans les 18 mois», estiment Aymeric Bauguin et Sébastien Bégel cofondateurs du Kiosque Numérique.
Pour ceux d'entre-vous qui ne le connaitrait pas, le modèle anglo-saxon le plus développé reste PressDisplay avec plus de 500 journaux sur 70 pays, mais il y en a surement bien d'autres...


Le e-paper en Chine et au Japon

A signaler ces deux vidéos mises en ligne par Jean-Michel Billaut, invité à la conférence Tebaldo (organisée par Bruno Rives) qui s'est tenue à Paris le 23 octobre dernier autour des solutions e-paper. L'occasion de faire le point sur le marché en Chine et au Japon. D'ailleurs, le nouveau Cybook accepte très bien les textes chinois, la preuve. Pour ce que préparent les éditeurs français, hormis l'initiative des Editions Flammarion (relayée par NouveauLivreActu et LaFeuille) avec un thriller (le Testament des Siècles) spécifiquement pensé pour les livres électroniques, c'est toujours silence... radio!


Les Editions Arléa sur Abicia

Arlea J'ai l'immense plaisir de vous annoncer aujourd'hui le partenariat que je viens de conclure pour Abicia avec les Editions Arléa (qui viennent d'ailleurs d'ouvrir une nouvelle version de leur site). Nous allons mettre en ligne sur Abicia dans la semaine qui vient plus de 150 titres (fonds et nouveautés), à terme c'est l'intégralité de leur catalogue qui est prévu d'enrichir notre portail. Le concept est simple, je le rappelle; il s'agit de proposer la lecture de débuts de livres (jusqu'à 50 pages) pour un prix modique (forfait 300 pages à 2.99€) puis de relayer vers une librairie près de chez soi pour acquérir le livre complet "en papier". Près de 1000 librairies sont référencées sur le site (la base ne cesse de croître). Nous avons ouvert à la rentrée avec un fonds d'auteurs classiques, le portail est ouvert maintenant à tous les éditeurs dont les livres sont disponibles en librairie.
Arléa c'est: "Vingt ans d’existence et plus de sept cent cinquante titres au catalogue, en poursuivant son chemin, guidé par les exigences fixées lors de sa création: authenticité, qualité et originalité. Et rien de ce qui touche à la littérature ne nous est indifférent."
Je remercie M.Pinganaud pour la confiance qu'il nous a témoigné, non seulement en tant qu'éditeur mais aussi en tant qu'auteur et traducteur de nombreux classiques "libres de droits", textes auquel il redonne une nouvelle existence avec un enthousiasme inégalé. Parce que la littérature est sans cesse en mouvement, sur le net comme dans les librairies, découvrez pour votre plus grand plaisir les auteurs et les livres des éditions Arléa.


Des livres électroniques pour les petits voyageurs

Rugzak_1 Puisque l'on sait maintenant que les projets français d'édition numérique risquent d'être reportés aux calandes américaines et que les arguments marketing avancés pour "offrir" des livres numériques au prix des livres en papier sont pour l'instant à l'attention des seuls grands voyageurs en Airbus, orientons le débat sur nos petits voyageurs. Vous savez, ceux qui se trimballent des kilos sur le dos (et à pied) pour aller dans nos chères écoles. On est très loin des 10% du poids de l'enfant, vous avez tous entendu parler de ces contrôles inopinés à l'entrée des écoles (j'imagine des procès-verbaux directement Edupaper_1_0_7 dressés aux professeurs intéressés, incrédules devant les balances, j'en rêve). Eh bien nos amis néerlandais se bougent à travers cette initiative Edupaper. Les trois principaux éditeurs flamands participent au projet avec des réductions de l'ordre de 30% par rapport à des livres papier. Autre politique, n'est-ce pas? Pour une famille moyenne avec deux enfants aux Pays-Bas, cela représente une économie annuelle de l'ordre de 300€. Et des ressources numériques supplémentaires accessibles en ligne. Ils viennent de mettre des vidéos en ligne avec des relais dans les principaux médias nationaux. Alors, un Edupaper français regroupant Hachette, Nathan et Bordas, c'est pour quand? Surveillez les sacs de vos chères têtes blondes ce soir, veille des vacances, les sacs vont dépasser allègrement les quinze kilos!


Le nouveau Sonyreader à 300€ chez soi

A signaler aujourd'hui cette vidéo bien complète sur le Sony PRS-500 (ancienne version) qu'a mis en ligne Julien sur E-paperFrance. Déjà des propositions autour de 300€ (port compris) sur Ebay pour la dernière version, le PRS-505 sorti au début du mois, que Julien va aussi présenter dans quelques jours... A noter aussi ce test très complet réalisé par Bob Russell sur MobileRead (the pure and simple conclusion is that the PRS-505 is great!). Tout ça en attendant le Cybook, bien entendu. Un comparatif SonyReader/Cybook pour bientôt? A 50€ près, c'est vrai que cela va se jouer à pas grand chose et j'ai tendance à préférer nos petits français du XIIIème, mais n'anticipons-pas!


Le marché français est « le plus difficile »

Village gauloisC'est pas moi qui le dit, c'est Google. C'est ce que j'ai lu ce matin dans l'article du Figaro qui annonce l'arrivée d'Hachette sur le marché des e-books, malheureusement pas en France, aux Etats-Unis d'abord. Si Louis Hachette avait fait le pari des trains américains à l'époque... Entre 500 et 1000 romans pour commencer, ce n'est pas rien. L'offre sera commercialisée au prix du livre papier afin de ne pas déstabiliser le marché traditionnel (chers amis lecteurs, cachez votre joie). Même chemin que les best-sellers dont j'avais parlé ici.
Donc, c'est Jens Redmer, directeur Europe et Moyen-Orient de Google qui donne cet avis éclairé sur le marché français. Qui est difficile? Les auteurs, les éditeurs, les libraires, les lecteurs, les français tout court? Peut-être bien notre ministre? On se demande si cette réflexion est une suite logique de son passage chez ce même Google la semaine dernière... Pour mûrir la Résistance, cet article de Edouard Launet ici dans Libération de mercredi dernier (merci à Alain toujours lui) sur le soutien actif du Collège de France et de la Chaire "Ecrits et Culture dans l'Europe Moderne" tenue par Roger Chartier, j'en avais parlé. Après vérification auprès de ce même Collège de France, j'ai eu confirmation que les podcasts et les vidéos seront bien mis en ligne sur le site, ici.
En cette journée de Guy Môquet (toute proportion gardée, bien sûr), n'est-ce pas...


La typographie, pourquoi faire...

Merci à Alain (décidément rien ne lui échappe) qui m'a signalé cet article sur l'excellent blog de Peter Gabor. Ah, Typogabor... Tous les graphistes de ma génération s'arrachaient leurs catalogues de typo somptueux. C'était encore le temps où l'on commandait de la typo sur des bromures, l'avant-Mac quoi... Peter Gabor, c'est à mon avis la bonne référence, de la trempe de Pierre Faucheux ou Massin... Débat sur guillemets français et guillemets anglais, remarquable par son didactisme, où l'on comprendra que ces débats ne concernent pas uniquement des règles d'arrière-garde et de vieilles ganaches mais qu'ils légitiment des choix graphiques qui sont au service des textes et donc des lecteurs. Bref, un petit fil RSS du côté de Peter Gabor...


Engadget in love with the new SonyReader

Sonyreaderprs505handsontop Merci à Julien d'avoir repéré ce compte-rendu du site américain Engadget sur le nouveau Sonyreader PRS-505 de deuxième génération. Ils titrent "We're in love!", rien moins que cela... Le même enthousiasme que le mien à la prise en main du Cybook (j'avais dit "il est génial!") Les mêmes remarques sur l'ergonomie-design améliorée, la qualité du contrate, les rafraichissements rapides, les effets-fantômes disparus, l'amélioration des niveaux de gris, l'augmentation de la capacité-mémoire... Bref le même sentiment que la technologie avance à pas de géant dans le domaine et qu'à 300€, les prix suivent aussi dans le bon sens. Vraiment dommage que Irex ne sorte pas un nouveau livre électronique intégrant le Vizplex, j'espère que la recapitalisation qu'ils viennent d'effectuer nous apportera des bonnes surprises. Dans le même ordre d'idée, à signaler ces deux vidéos que Ganaxa vient de mettre en ligne la semaine dernière, deux petits comparatifs avant-après Vizplex très probants que je vous joint si vous ne les avez pas déja vus.


L'exemple de Madonna, pour quand ?

La même pensée que moi ce matin du côté de Champs Numériques avec l'annonce du lachage par Madonna de son éditeur depuis vingt-cinq ans pour un contrat mirifique avec un organisateur évenementiel de concerts. Qu'en seraient-il de tentatives de blocks-busters de l'édition, Higgins-Clark et autres...
On se rappelle de l'initiative il y a quelques années de Stephen King qui avait été un échec. Pour l'instant, un seul auteur pourrait se permettre, je pense, un tel passage en force, J. K. Rowling avec Harry Potter bien sûr... Et là, la chose serait à considérer de très près, pas si surréaliste que cela. Pour l'instant le jeu ne semble pas en valoir la chandelle, mais jusqu'à quand? Le compte à rebours ne vient-il pas de se déclencher quelque part?


Quels prix pour les e-books ?

100_2886 Au moment où les livres électroniques entament une baisse des prix sensibles (vous me direz, ils sont partis de tellement haut qu'il y a encore du chemin à faire...), je crois qu'il est intéressant de s'interroger sur le prix des livres numériques, des contenus. J'ai repris l'intéressante analyse qu'a faite Hélène au moment où elle testait l'Iliad. C'est un débat qui va rapidement se poser en France, peut-être qui est même certainement déja en train de se poser chez les éditeurs. Avec les contrats d'auteurs, les prix de revient à repenser... D'un côté du curseur, les tout-gratuits libres de droits (Gutenberg et consorts avec les réserves sur la qualité), les tout-gratuits avec droits (Google avec l'accord ou "sans" l'accord des éditeurs, des sites-pirates à venir bientôt - rappelez-vous de l'exemple EbookFactory pour la presse). A l'autre extrémité du curseur des livres numériques récents au même prix que les versions papier (c'est le cas actuellement). On voit que l'éventail est large. Quand on regarde les librairies numériques actuelles, les ebooks sont vendus en moyenne aujourd'hui avec une réduction de 25% en moyenne par rapport au livre "papier" et ce malgré une TVA à 19,6% contre 5% pour le papier). Il est urgent bien sûr que l'on accorde le même taux de TVA à la version numérique, c'est quand même bien la même démarche culturelle, non?
Maintenant, est-ce suffisant pour faire décoller le livre électronique et "rentabiliser" l'achat d'un livre électronique?
C'est un calcul que le lecteur va faire, un simple petit ratio et si les livres numériques sont chers, il ne verra pas l'intérêt, à moins bien sûr d'un vaste choix de version-pirates et il faut lui faire confiance pour les trouver! Si la qualité des livres électroniques est au rendez-vous, c'est cela qui peut se passer rapidement...
Tout le monde a en tête l'exemple de la musique, les éditeurs accrochés à leurs prix de vente pendant que le téléchargement illicite s'étendait inexorablement. La longue agonie, DRM, chutes de prix sur les CD, puis finalement sans DRM et ce n'est pas encore fini, les modèles se cherchent encore...
DRM pour le livre bien sûr, il en va de la protection de tout un secteur, déjà suffisament fragile sans le livre numérique. Des auteurs, des éditeurs, des diffuseurs-distributeurs, des libraires... La contrefaçon sur le livre... on évalue bien le manque à gagner dans l'industrie du luxe, pour le livre ce serait bien plus grave, Gallimard, ce n'est pas Hermès.
Bon, imaginons, le best-seller de l'été:
L'Elégance du Hérisson :
- version papier-grand format: 20€ (19€ avec la remise éditeur)
- version numérique: 19€
- version papier-grand format (dans six mois): 19€ (prix unique du livre)
- version papier-poche (dans six mois): 6,5€ (prix unique du livre)
- version numérique (dans six mois): 4€
(disons que la version numérique perdrait 0,5€ tous les six mois, avec un prix plancher de 2€)
Je suis dans le vrai? Le e-book, concerné par le prix unique?
Soit lire tout de suite au prix fort, soit attendre pour un prix plus light, c'est ce que nous faisons déjà sur du poche, pourquoi ne pas l'envisager sur le livre numérique? Si le poche n'a pas tué le livre grand-format, c'est bien que les éditeurs ont pensé et organisé cette double vie d'un même livre. Il va falloir se résoudre à organiser la vie d'un cousin supplémentaire...
Bon, tout cela semble idéal, le meilleur des mondes. La seule préoccupation serait de trouver l'année prochaine sur un serveur chinois, l'ensemble des nominés pour les prix littéraires de la rentrée 2008, soit une cinquantaine de livres au grand maximum (15000 pages au total), mais qui représentent en terme de chiffre d'affaires, une bonne partie de la rentabilité sur l'année de tout un secteur. Et alors là, mon petit raisonnement, patatras... Et le cousin, il va se faire appeler Arthur...



Le livre 1.0 tient encore bien la route

100_3672 L'accès au logiciel Mobipocket m'a donné la possibilité de comparer ce week-end le livre Gutenberg 2.0 de Lorenzo Soccavo dans sa version papier et dans sa version sur l'Iliad fourni par Mobipocket. Et je dois dire que je reste un peu sur ma faim. "Le livre n'est pas un produit comme les autres" commence en introduction l'auteur, c'est en effet les spécificités structurelles du livre qui posent des problèmes pas encore résolus dans cette 100_3673 100_3674 version de ce livre. D'abord, cette quasi-absence de blancs tournants, 4mn seulement généreusement accordé, c'est beaucoup trop peu; l'oeil vient constamment buter contre les limites de l'écran. J'avoue que je ne comprends pas bien cet a-priori qu'ont su éviter Les Echos (avec 8mn). Franchement cela change tout. C'est extrêmement génant dans la 100_3676 100_3677 lecture. La gestion des blancs (sans césures), donc l'intermotage n'est également pas résolu. J'avoue que là-aussi, les Echos, avec pourtant des lignes plus courtes, s'en sortent beaucoup mieux avec un résultat très proche d'un modèle imprimé. Spécificité de la gestion des pdf par rapport au logiciel Mobipocket? Autre gros problème du côté des 100_3678_2 100_3671_3 tableaux et petits schémas. Soit ils sont purement et simplement escamotés quand ils sont trop difficiles (remarquez, quand on n'a pas la version imprimée, on le remarque pas!) soit ils sont transformés sous forme de listes, les parties données en têtes, puis les caractéristiques données en listes, ce qui conduit à des contre-sens bizarres. Les caractéristiques se trouvent regroupées à la suite pour l'ensemble des rubriques. Dans cet exemple des avantages et inconvénients d'un livre, toutes les caractéristiques énoncées passent en inconvénients, sans aucuns avantages, c'est un comble! Des mouvements dans le texte ne sont pas respectés, je pense à des rubriques avec des fonds grisés qui viennent apporter un éclairage spécifique, dans la version sur le livre électronique ils sont présentés à la suite du texte courant sans indication, on comprend pas du coup ce que cela fait là; il faudrait trouver des alternatives, alinéa, encadrés... D'autres problèmes d'alignement également dans le cas de pourcentages qui se trouvent alignés, ils se retrouvent à se ballader dans la page... Bref, c'est quand même très approximatif comme affaire et ferait hurler mes profs de typo à Estienne... Vous me direz, c'est les débuts, c'est clair, le livre est complexe dans sa forme avec toutes les difficultés de présentation. Mais c'est vrai qu'avec une remise de 30%, il est clair que pour l'instant, il faut bien mieux préférer la version papier en livre 1.0; surtout que le livre "papier" est quand à lui très fait (avec les standarts typographiques d'un maquetiste vigilent) et je vous le recommande vivement.


L'Iliad pour les filles

Dans ma série des idées pour promouvoir les nouveaux livres électroniques (ou liseuses, pourquoi pas, proposé chez Irène), cette vidéo de nos amis espagnols repérée ce matin avec une charmante présentatrice. Franchement, c'est quand même autre chose que nos vidéos de mecs assez austères. J'adore l'explication de l'encre électronique avec la petite boule plastique... Moi, des liseuses comme ça, ça me fait rêver...


Walkbook: un livre électronique turc

2 Répéré sur un forum, ce nouveau livre électronique disponible, le Walkbook (ça nous a un délicieux petit air de Walkman!), une base de Jinke certainement. Et oui, vous entendez bien, en Turquie! L'Europe avant l'heure, n'en déplaise à certains! Plus besoin de se procurer les livres électroniques chinois à l'autre bout du monde, ils vont venir à nous naturellement. Site en français, excusez du peu! 328€, au rythme où dévisse le dollar, c'est pas fini! Des 8_2 Jinke en France, c'est pour quand à la Fnac? la question se pose maintenant. Si vous avez quelques informations sur la question. J'ai l'impression que nos amis italiens vont proposer quelque chose très vite. Je sais pas pourquoi, une intuition. Vous savez, comme le papier, la soie, l'Asie d'abord, puis le Moyen-Orient, Constantinople, l'Italie, la France, ça a toujours été comme ça, la lente pérégrination vers l'Ouest. Les armateurs vénitiens et génois ont joué un rôle essentiel dans ce transfert. Puis vers 1260, Fabriano, entre Ancône et Pérouse, qui devient un centre de production très important pour inonder l'Europe toute entière. Alors, l'histoire qui recommence?


Un an avec l'Iliad

Gateau Ce titre pour reprendre le titre du blog d'Hélène qui vient de démarrer deux semaines d'abonnement aux Echos sur l'Iliad. Bon sang, déjà un an que je déballais fiévreusement ma boite, plus de temps encore que j'avais découvert ce fameux papier électronique (j'ai retrouvé l'autre jour l'article imprimé, avril 2004, la page web est toujours là!, à l'époque c'est la présence du géant japonais de l'imprimé Toppan qui m'avait interpellé au côté de Sony et Philips, tiens, tiens). Puis le Librié dans les mains fin 2004 à Montréal, la veille technologique avec Tebaldo, puis Irex, le choix de l'Iliad, plus grand, plus ouvert, plus communicant, plus tout... Cette excitation que j'avais à parcourir furtivement le web à la recherche de contenus. La frustration de ne trouver à l'époque que bien peu de choses intéressantes, des livres dont je n'aurais même pas prêté attention sur des tables de librairies physiques. Est-ce moi qui suis trop exigeant sur ce que je lis? Ma méfiance du gratuit. Trop sensible à la mise en forme, aux fautes typographiques, aux choix des éditions... Oui, certainement, un choix délibéré au départ aussi. Ne rien lacher, ne rien sacrifier à mes choix de lectures sous prétexte de passer sur l'Iliad. Observer comment cet objet allait peu à peu modifier mes pratiques de lectures, mon temps sur le web, ma consommation de ramettes (j'ai pas surveillé ma consommation d'électricité!). Et puis aussi cette certitude que c'est par la presse que ça viendrait. Une évidence, l'instantanéité, les flux d'informations, tout ce papier imprimé que l'on ne garde pas, qui coûte si cher. Cette rencontre avec le rédacteur en chef de l'Humanité à Nantes qui me disait perdre 0,57€ à chaque exemplaire tombé de la rotative (c'est pas le cas des livres qui tombent de la Cameron!); parralèllement la montée des gratuits, la montée des flux d'informations sur le web, le sentiment qu'il y avait certainement une opportunité pour la presse, à condition de mutualiser les offres.
Alors un an, la sortie des Echos, c'est le moment de faire un petit bilan de mes pratiques:
- l'Iliad n'a pas radicalement changé mes habitudes de lectures. J'achète toujours autant de livres, j'ai toujours autant le désir d'en acheter. Même si les librairies se développent du côté de l'offre, les ebooks sont chers (après vingt années de fabrication dans l'édition, je connais trop bien les prix de revient!), j'ai des doutes sur les éditions, c'est pas clair. Certains livres que je n'achèterais pas en papier? Qui ne sont pas en poche? Les prix restent élevés, j'hésite et puis j'oublie. Ma fréquentation des librairies reste intacte. J'achète toujours autant la presse mais c'est là que ça peut basculer pour moi si j'ai des offres complémentaires mutualisées (j'en ai dressé une liste idéale hier!). Si mon frère journaliste est viscéralement attaché au papier-journal, j'avoue que je ne le suis pas.
- l'Iliad a fait baisser mon temps de lecture sur le net, c'est indéniable. Dès que je repère un article un peu long, je m'empresse de le formater pour l'Iliad, c'est un peu petit mais très suffisant pour un article. Cela avec le corelatif qui va avec, l'Iliad a fait baisser ma consommation de ramettes, tous ces articles que j'imprimais, qui trainaient aussi bien sur mon disque dur que dans des chemises, tout va sur l'Iliad, bref un sacré ménage de ce côté-là. C'est bien les marchands de ramettes et d'encre qui ont des soucis à se faire. Côté internet, hormis le wifi indispensable pour un accès automatique des contenus, je ne recherche pas un livre électronique connecté pour des usages web. Je n'ai pas de PDA, pas de smartphone (et je n'en éprouve pas le besoin), j'ai un téléphone-portable dernier cri (je m'en sers seulement pour téléphoner, mais je l'ai choisi -en plus du fait que l'on me l'a donné avec des points- parce qu'il est ultra-fin et qu'il ne déforme plus mes poches!). Le passage par l'ordinateur ne me pèse pas.
- J'utilise l'Iliad aussi bien hors de chez moi (trajets quotidiens, week-ends), que sur mon bureau, dans mon salon, dans mon lit. Il voisine sans concurrence avec livres et journaux; avec lui j'ai eu envie d'acheter des livres, de retourner sur le web, de poursuivre des lectures ailleurs. C'est ce qui est le plus intéressant. Plutôt que de diaboliser, de présenter un monde manichéen numérique vs imprimé, c'est la complémentarité qui est extraordinaire.
Bon voilà, les livres électroniques vont lentement mais sûrement se diffuser. D'après Olivier aux Echos, nous serions seulement 3 a avoir souscrit l'offre abonnement-seul!, mais combien au total pour la fin de l'année?; ils tablent sur 1500/2000. Je vous le dis bien que tout va venir de la presse... Et quand je vois ma petite vidéo visionnée plus de 1100 fois en trois semaines, ça doit en exciter plus d'un!


Iliad : la version 2 arrive !

Iliadv2_front_2ndedition C'est donc une nouvelle version qui est annoncé aujourd'hui conjointement par Irex et la société 4Dconcept qui assure la commercialisation en France. "Tablette e-paper", c'est la première fois que je vois cette appellation, tiens, pourquoi pas, tablette, ça fait un peu chocolat; mais tant que l'on m'aura pas trouvé mieux que livre électronique! Bon sang, déjà bientôt un an que j'ai acheté l'Iliad, il fait maintenant partie de mon quotidien, bureau, table de chevet, sacoche, sac à dos pour le week-end, livres, journaux, si je l'avais plus, il me manquerait, je vous dis! Alors, cette version 2, c'est quoi. Quelques petites améliorations ergonomiques, design bouton, dos revu pour mettre à plat (vraiment j'ai jamais fait attention, je le mets rarement à plat sur une table pour lire), les composants à l'intérieur plus solides (il semblerait que quelques-uns l'ai laissé tombé, pas moi, j'ai toujours pris Iliad2_corner2_2ndedition Iliadv2_back_2ndedition Iliadv2_products_2ndedition soin de mes livres!), le fameux cordon de raccordement qui avait suscité tant de critiques à l'époque, plus compact, plus petit (j'aime bien celui que j'ai, sur le bureau, il a trouvé sa place naturelle mais c'est vrai qu'en voyage, ça va être plus pratique) et la pochette; à l'époque, j'avais trouvé un peu mesquin de pas avoir de petite pochette pour un prix de vente aussi élevé. On cherchait vainement dans la boîte. Et puis finalement, j'ai jamais senti le besoin Iliadv2_sleeve_2ndedition d'acheter les couvertures en vachette ou simili-cuir proposé chez Irex. Il a traîné comme ça tout nu partout et il se porte bien. C'est pas un objet fragile. Il s'est un peu patiné, c'est bien. Je trouvais d'ailleurs assez ridicule cette couverture en cuir dont on avait affublé le Cybook à l'époque, pour "jouer au livre", comme un missel de messe. Donc une pochette fournie cette fois, elle a l'air un peu cheap quand même, en toile. Pour les cadres supérieurs, qui emmènent leurs gouters dans les conseils d'administration, ce sera assorti! et les anneaux, c'est pour quoi faire? Donc, pas de révolution dans tout ça. Côté écran non plus, il semble que Irex n'ait pas encore opté pour les évolutions d'Eink avec un écran encore plus contrasté. C'est du côté de la durée d'utilisation que cela s'améliore, on arriverait à une quinzaine d'heures soit 20% en plus. Je crois que tant que l'on multipliera pas par 3 ou 4 cette consommation, on aura toujours un peu ce sentiment de dépendance de la prise, mais bon, on n'en meurt pas, je vous rassure. La mise à jour du logiciel est prévu ce mois-çi, on en reparlera. Bon, la V2, c'est bien mais une V3 avec écran nouvelle génération, et prix divisé de moitié, ce serait mieux pour en décider beaucoup plus! Non? Et une remise de 100€ comme pour l'Iphone, à Noël... On peut rêver...