14 notes dans la catégorie "LeoScheer"

Léo Scheer campe sur le papier

Du côté de Média Junkie, l'éditeur Léo Scheer (ancien conseiller de Balladur pour le numérique) revient sur son expérience Manuscrits, les wannabies démocrates, le livre équivalent du spectacle-vivant, le sens biblique du livre. Grands dieux. Curieux débat qui semble dater déjà de quelques années. Toujours cette idée saugrenue de raisonner en terme binaire, papier contre numérique. Il y a encore des journalistes pour proposer des débats sur la fin de Gutenberg... On comprend mieux que Léo Scheer ne diffuse pas de versions électroniques de ses livres. Le numérique, c'est finalement assez vilain, indigne du message biblique. Je pense au contraire qu'une collection comme Manuscrits devrait proposer, en plus de versions papier, des versions numériques de qualité. Franchement, les PDF "manuscrits" en ligne, ce n'est quand même pas la panacée. Surtout quand on déniche quelques perles comme La Chambre de Jean-Clet Martin par exemple. Conclusion en forme de "plantons des arbres" et continuons le papier... Léo Scheer me donne quand même l'impression de ne pas vouloir quitter les Enfants de la Télé et les années Balladur. Il aurait certainement dû participer au périple organisé par le SNE chez les éditeurs américains avec sa confrère Marion Mazauric. Tout à fait d'accord avec Laurent Margantin d'Oeuvres Ouvertes: "Normal qu’un éditeur papier défende le livre papier, son gagne-pain, même si cet éditeur fait quelques expérimentations du côté d’internet, tout en maintenant bien la frontière: le format numérique, c'est gratuit, seul le texte sur papier mérite d’être vendu. Ce que Léo Scheer et les éditeurs traditionnels en général ne mesurent pas, mais alors pas du tout, c’est qu’en dix ans le champ littéraire -conçu comme un réseau d’expérimentations formelles et de réflexions sur ce qu’est la littérature- s’est déplacé sur le net, et qu’ils en sont exclus -sauf à "rétropublier" de manière sporadique et inoffensive des oeuvres transmises par leur propre site- simple changement de procédure, mais en rien d’écriture".


Nabe met le feu

NabeSollers allumait ces jours-ci. Il se fait allumer lui-même, mais au sens propre! Décidément, le Salon du Livre n'est pas encore fermé que Nabe crée encore l'événement avec une couverture à la une de Chronic'Art qui fera date. L'éditeur Léo Scheer décripte sur son blog: "Ce qui est bien dans sa démarche, c'est qu'il ne se contente pas de pester en trépignant et en se roulant par terre contre le "milieu hostile de l'édition", (qu'il a réellement subi, lui, pour les vingt huit livres qu'il a écrit et qui forment une oeuvre véritable). Marc-Édouard Nabe, lui, il écrit un livre remarquable: "L'Homme qui arrêta d'écrire", utilisant l'arme absolue de son talent littéraire pour étriper ceux qui ont voulu le faire taire. Marc-Édouard Nabe, lui, il agit. Il crée les conditions concrètes et matérielles pour continuer à écrire. C'est cette saga que Chronic'art décrit dans un dossier de dix pages, et cela me semble beaucoup plus intéressant que les tonnes de pleurnicheries et de mensonges qui se déversent dans les blogs. Si la vérité sur le milieu de l'édition vous intéresse vraiment, si vous avez réellement envie de savoir comment cela s'inscrit dans la décrépitude du monde culturel actuel, lisez Chronic'art, lisez "L'Homme qui arrêta d'écrire".

PS: Nabe s'invite même chez les sénateurs! Et on trouve maintenant son livre dans des bars, boucheries, fleuristes... (voir également billet sur AgoraVox).

 




Léo Scheer: une dynamique de développement

Leoscheer Un intéressant billet sur l'"hyper-éditeur" Léo Scheer (et les commentaires de l'intéressé) du côté du blog OeuvresOuvertes: "Je suis favorable au développement de toutes les formes de supports et de logiciels numériques, qu’on puisse lire des textes sur ordinateur, sur reader, sur téléphone ou sur des hologrammes... ce qui compte à mes yeux, c’est que ce soit dans une dynamique de développement et non dans une régression. Pour moi, le numérique, le virtuel doivent être un facteur de développement du texte et la gratuité du Net doit déboucher sur la croissance de son marché. J’ai donc bien l’intention de développer tout ce qu’on peut développer dans ce domaine, mais dans l’ordre qui me convient, avec une logique et une stratégie qui sont les miennes".

Léo Scheer: la notion d'hyper-éditeur

Un éditeur qui innove et qui réfléchit à son métier. Un long commentaire de Léo Scheer sur son blog ce matin qu'il me parait particulièrement intéressant de mettre en valeur:

"Oui certes, je suis d'accord avec vous, il faut rester éditeur et je ne vois effectivement pas quelqu'un qui ne se passionnerait pas pour les livres qu'il publie être en mesure de les partager et donc peut-être de les vendre. Mais la question qui se pose ici est: suffit-il de le rester ? Je ne crois pas. Ce que nous expérimentons avec M@nuscrits dans l'adaptation de ce métier ancien de l'édition aux nouvelles conditions de son exercice avec l'avènement de l'Internet, c'est ce qu'on pourrait appeler devenir un hyper-éditeur (de la même façon qu' il a de l'hyper-texte) Avec M@nuscrits nous "produisons", nous mettons en scène, l'ensemble des étapes de la chaîne du livre, depuis le début du processus (le sort du manuscrit), jusqu'à la fin (les multiples façon d'accéder au livre.) Ces fonctions jusque là séparées (elles incluent la diffusion et la distribution), tendent à se réunir dans un seul et même dispositif. Je distingue aujourd'hui trois aspects:

1/ Le manuscrit en ligne et son auto-édition. Un manuscrit papier envoyé par l'auteur à plusieurs maisons dans l'espoir d'être édité n'est pas publié, il reste dans le secret, à l'abri, dans la sphère professionnelle qui, la plupart du temps ne peut que l'ignorer faute de disposer des moyens nécessaires pour le connaître, le juger, l'apprécier. Un M@nuscrits mis en ligne par un auteur dans un site accessible à tous où l'on a prévu et organisé la possibilité pour les lecteurs de le commenter, de dialoguer avec l'auteur, où l'on met à la disposition de l'auteur les moyens de modifier son texte pour le faire évoluer en fonction de cette expérience, ce M@nuscrits est publié, il est auto-édité et accessible gratuitement.

Si on compare les deux économies réelle et numérique (longue traîne), dans la première, le manuscrit représente une perte nette, dans la seconde, il est déjà un résultat virtuel (sur lequel on peut spéculer) même s'il n'a pas encore de valeur monétaire. Ainsi, comme cela s'est passé dans le domaine de la musique, le M@nuscrit peut faire l'objet d'un pari sur l'avenir et rassembler un groupe d'investisseurs ou d'acheteurs. Ce pari peut, bien sûr, être entièrement assumé par l'auteur, (auto-édition complète) l'éditeur n'étant plus alors qu'un prestataire de service rémunéré par l'auteur.

2/ Le M@nuscrit ELS (En Ligne des ELS). Il s'agit d'un quasi-livre (il ne lui manque que d'être imprimé sur du papier pour le devenir. Il a fait l'objet d'un travail éditorial d'un auteur et d'une maison d'édition , d'une maquette, et parait avec sa marque. Il s'agit d'un simulacre de livre et tout ce qui peut améliorer l'ergonomie de sa lecture est essentiel.(par exemple le perfectionnement du système flash qui permet une lecture en ligne, en tournant les pages pour recréer la sensation du livre). S'il n'est pas en papier et n'est pas destiné à entrer dans le circuit commercial de la librairie, il n'est est pas moins un produit téléchargeable et commercialisable en ligne à destination des ordinateurs, des readers et autres téléphones. Il y a un prix à définir pour ce "fichier" et un mode de partage de la rémunération entre l'éditeur, l'auteur et l'éventuelle plateforme de vente. Cet objet numérique n'en est qu'à ses premiers balbutiements mais devrait évoluer rapidement avec la transformation accélérée des supports électroniques de réception du fichier.

3/ La Collection M@nuscrits (Rétro-publication). Si, matériellement, il ne s'agit que du retour dans les mécanismes traditionnels de l'édition d'un texte apparu ou conçu dans l'univers numérique, cette collection pose autrement les questions du contexte de l'acte d'éditer, en particulier celle du choix éditorial et du comité de lecture et de la marque. Jusqu'à présent, le système M@nuscrit ne remplit pas formellement la fonction d'agent. Il arrive de temps en temps qu'un auteur nous envoie un message nous demandant de retirer son texte en ligne parce qu'il a été contacté par un autre éditeur et que les choses se précisent. Ainsi, jusqu'à présent, le contrat avec l'auteur n'intervient qu'à partir du moment où il est choisi et publié par un éditeur (en l'occurrence, pour ce qui nous concerne directement, par les ELS). Mais cette fonction de vitrine de présentation et de promotion pour les M@nuscrits pourrait également faire l'objet d'un contrat d'agence avec les prestations correspondantes et leur rémunération. Le perfectionnement et la baisse des coûts des petits tirages de l'imprimerie à la demande peut aboutir à une diversité de services à partir de l'existence du texte sur papier. Ceci concerne plus particulièrement la fraction de la chaîne du livre papier qui va de la diffusion jusqu'à la librairie ou la presse.

Pour l'ensemble de ces trois domaines, l'évolution du "groupe" sociologique qui entoure les M@nuscrits me semble décisive. La blogsphère est un univers en cours de formation. On y rencontre des blogueurs/auteurs qui utilisent ce nouvel instrument pour créer, écrire et aborder de façon directe la relation avec les autres; des critiques, en grande majorité des femmes, souvent professeur de lettre, qui se présentent comme de simples lectrices; des professionnels reconvertis, en particulier des journalistes qui trouvent là un moyen de se reconvertir dans un métier où les places sont de plus en plus rares avec la crise de la presse; et puis, on voit apparaître quelques auteurs qui trouvent là un moyen de prolonger leur relation avec les lecteurs par rapport aux moyens traditionnels des salons et des signatures en librairie. Certains auteurs vont même jusqu'à tenter de s'autonomiser complètement par rapport au système et devenir leur propre éditeur. On ne peut pas dire que la blogosphère représente actuellement une dynamique positive pour la création. Elle s'est plutôt spontanément érigée en obstacle supplémentaire et il y a peu à attendre du sentiment d'appartenance à un même groupe. On a plutôt une impression inverse. Mais ceci peut représenter un atout dans la mesure où ce "comité de lecture" très "spécial" est largement "dé-socialisé" et que les choses s'y expriment en dehors des convenances et donc des conventions et des petites habitudes du "milieu", peut-être à la recherche de nouvelles règles (ce que je cherche à comprendre dans mon travail sur le "Traité de savoir vivre" (de plus en plus en retard d'ailleurs)".


On parle des Manuscrits/ Léo Scheer

La Collection Manuscrits de Léo Scheer a les honneurs de l'émission de Michel Field sur TF1 (il faut aller à 20mn 30s) mais aussi des colonnes d'un quotiden allemand le Frankfurter Rundschau. "Bonsoir M. Léo Scheer, bonsoir chers amis. Voici ma traduction, accompagnée d’une petite note explicative. Né en 1962 à Zürich, Urs Engeler est l’une des grandes figures de l’édition de langue allemande. La maison qu’il dirige a notamment fait découvrir aux lecteurs des pays germaniques certaines œuvres de Jean Paulhan et de Pier Paolo Pasolini. Dans un entretien accordé au quotidien Frankfurter Rundschau (7 octobre 2009), il réfléchit au statut de l’éditeur à la fin des années 2000. Analysant brièvement la situation française, il dit être admiratif devant la richesse de l’offre: «Là-bas, il y a toutes ces revues, toutes ces maisons d’édition, toutes ces formes de publication. Il est clair que nous sommes tous préoccupés par la situation déplorable de la Librairie et que nous observons l’espace des possibles à l’ère de l’Internet. Regardons ce que fait l’éditeur français Léo Scheer; si vous allez sur son site Internet (www.leoscheer.com), vous allez trouver toute une rubrique consacrée à l’édition électronique, c’est vraiment quelque chose que je n’avais encore jamais vu auparavant. On propose aux gens des outils afin qu’ils mettent en ligne leurs propres livres. Il s’agit d’un éditeur porteur d’une très grande ambition littéraire. Il serait impensable qu’un éditeur allemand surmonte son sentiment de supériorité et accepte de ne pas décider de ce qu’il publie, et puis que par-dessus le marché, il reçoive autant de textes!» L’interview a été mentionnée dans la revue de presse quotidienne effectuée par le site littéraire le plus fréquenté d’Allemagne (www.perlentaucher.de)." (via Léo Scheer).


Phénomène de l'auto-édition

Léo Scheer est revenu récemment sur le phénomène de l'auto-édition dans deux billets (ici et ici). "Un livre auto-édité peut faire l'objet d'une lecture critique intéressante puisqu'il tend à devenir un livre comme les autres et que la frontière entre les deux formes d'édition est en train de disparaître." Le problème est surtout de repérer ces livres dans l'offre qui ne cesse de croître de manière exponentielle. Et vous, en avez-vous repéré d'autres?

Manuscrits pour Les Nuls

Comment aménager son espace numérique. Petits conseils pour les Auteurs à l'usage des Nuls: "Les pros du html vous répondront, un rien condescendants: «Facile, suffit d’entrer les codes et les balises adéquates, le html c’est un jeu d’enfants, une sorte de lego très simple». Pipeau? Non, ils ont raison ces salauds qui savent des choses: c’est grave facile de bidouiller. La petite fiche téléchargeable ne vous apprendra pas le html, vu que je n’y entrave que couic et que j’ai découvert ça la semaine passée, mais j’ai repéré deux ou trois petits trucs qui marchent pas mal et qui vous permettront de transformer votre espace M@nuscrits en mini-blog à votre goût."
La suite du côté de l'espace Manuscrits de Léo Scheer!


Et si aujourd'hui c'était vous, l'éditeur?

Bloc_slogan Quelle surprise de retrouver l'éditeur Jean-Paul Bertrand qui a dirigé pendant de nombreuses années les éditions du Rocher dans une nouvelle aventure d'édition participative? Il livre plus de détails dans l'édition de LivresHebdo. Nouveau site qui ouvre cette semaine, Editeurs et Auteurs Associés. "Alors que la production participative fait déjà ses preuves dans l’univers musical, Jean-Paul Bertrand propose aux internautes de souscrire entre 1 et 50 parts de 24 euros sur 1.000 prévues par titre après avoir pris connaissance sur le site des manuscrits des livres à paraître dont 20 à 25 % du contenu seront disponibles à la lecture. Ces actionnaires d’un nouveau genre seront ensuite intéressés aux ventes et pourront voir leur nom apparaître sur le livre comme coéditeur." Voilà qui mérite la plus grande attention et donne déjà des idées à notre ami Léo Scheer sur le développement de sa collection Manuscrits!


Manuscrits en papier

La ChambreAnnonce sur le blog de l'éditeur Léo Scheer aujourdhui: "La Chambre, le premier roman du philosophe Jean-Clet Martin est en librairie. Le livre est mis en place à 700 exemplaires, un peu plus que "Rater mieux" ce qui prouve que les libraires découvrent la collection et que les ventes de Barberines n'ont pas été inférieures à leurs prévisions. Je suivrai ici les réassorts et les retours comme pour les autres ouvrages de la collection M@nuscrits." Deuxième titre paru, donc, des manuscrits en ligne. Maintenant qu'il entre dans un stade de publication en papier, le texte cesse d'être téléchargeable. Logique, non? On apprécierais une version numérique payante mais cela viendra sans doute. Il cogite beaucoup notre ami Léo Scheer, plus de détails ici.
Dans toutes les bonnes librairies à un prix raisonnable de 10 euros.

PS: j'avais élu Léo Scheer, premier éditeur 2.0 l'été dernier (le terme est en train de se ringardiser aujourd'hui), mais il tient toujours la tête pour innover.


Le papier remplaçable

Repéré sur le blog de Léo Scheer, ses propres réflexions sur le livre électronique, qui font échos bien évidemment à la mise en ligne des manuscrits qu'il reçoit et qui trouvent une forme papier :

"Le livre papier "indépassable", je ne l'entends que comme "objet technique". Pour le moment je ne vois pas venir mieux que le livre papier imprimé. J'ai essayé les autres quelques temps, je m'en suis vite lassé. Par contre, je suis impressionné par la masse et la qualité croissantes de ce qui est offert à lire sur un ordinateur connecté. Si je compare le passage du CD audio au ipod à celui du livre au ebook, je suis frappé par la différence de "bénéfice" pour le consommateur. Il semble évident que le CD est un objet technique totalement "dépassable" par le téléchargement sur un ipod, son remplacement est logique. Le ebook est lui un objet totalement archaïque par la mauvaise qualité du service qu'il propose (lecture) par son ergonomie artificielle, il représente une régression par rapport au livre et surtout par rapport à l'ordinateur dont il est une version limitée et appauvrie.
Moi, je vous chipoterais plutôt sur "remplacer": ce n'est pas l'enjeu. Ce n'est pas le livre qui est à remplacer avec le développement du numérique mais l'utilisation archaïque du papier, des imprimantes, des photocopieurs pour une production de documents qui ne sont pas des livres (manuscrits, SP, épreuves etc...). Si vous voyez les 3.000 manuscrits papier déferler sur les étagères des Editions Léo Scheer chaque année, que vous vous dites que chacun a été envoyé à une vingtaine de maisons d'édition, quand vous voyez les 200 photocopies d'épreuves qu'il faut pour alimenter les représentants, les libraires et les journalistes au moment du lancement d'un livre, là, vous vous dites qu'il y a peut-être quelque chose de remplaçable."

PS: Je vous conseille le premier roman "La Chambre" de Jean-Clet Martin à paraître le 18 février, entre les deux versions ici et ici, vous choisirez.


Nabe chez Léo Scheer

A signaler le nouveau tract de Marc-Edouard Nabe mis en ligne du côté de chez Léo Scheer, inutile de vous dire que le débat est ouvert avec plus de 300 commentaires à l'heure où je vous parle. L'occasion aussi de reprendre les tracts 5 à 8 et de vous les proposer sur le Sony reader (ci-dessous). Après l'affichage urbain, le web, voici le papier électronique, en attendant que Marc-Edouard Nabe revienne en papier, mais ça c'est plus compliqué.

PS: à noter également que La Marseillaise (avec la couverture de Siné), épuisé depuis tant d'années, ressort ce mois-ci au Dilettante.


Découvrez Albert Ayler!

Manuscrits imprimés

Léo Scheer propose maintenant de donner une forme imprimée à sa collection Manuscrits (mise en ligne de manuscrits reçus chez l'éditeur) pour les lecteurs qui seraient intéressés par une version en papier. Une expérience qui va au-delà de Publienet qui ne propose pas les versions imprimées. Chemins divergeants mais qui se rejoindront dans un avenir très proche, c'est sûr. L'occasion de découvrir la solution d'impression retenue. Ce n'est pas de l'impression à la demande (tirage à l'unité) mais une solution à partir de 100 exemplaires jusqu'à 2000 exemplaires. Des tirages courts pour des textes qui ne rentrent pas encore dans un schéma d'édition classique avec une mise en place minimum. Montrer que micro-édition et édition ne sont pas forcément si éloignées que l'on veut bien le faire croire. Version numérique, version papier, faîtes votre choix, c'est bien, non? Pourquoi ne pas se dire que l'on peut lancer une série à partir de 10 livres commandés, proposer les exemplaires numérotés de ces séries? Des mises en place très ciblées chez des libraires partenaires? Des pistes pour les éditeurs de demain...