8 notes dans la catégorie "Manuscrits"

Les manuscrits dans les maisons d'édition

AuteurLe site Envie d'Ecrire, toujours une mine de vidéos de qualité. Aujourd'hui le témoignage de Bruno Migdal qui a décidé de se rapprocher du monde des lettres en effectuant un stage dans une maison d’édition. De cette expérience est sorti Petits Bonheur de l’Edition (La Différence, 2012). A travers ce livre, il témoigne des codes du monde de l’édition qu’il a pu observer. A noter que bon nombre de ces manuscrits refusés vont rejoindre maintenant les sites d'auto-publication (qui font florès) et les librairies numériques; un nombre sûrement considérable dans quelques années, bien au-delà de l'offre des éditeurs.


On parle des Manuscrits/ Léo Scheer

La Collection Manuscrits de Léo Scheer a les honneurs de l'émission de Michel Field sur TF1 (il faut aller à 20mn 30s) mais aussi des colonnes d'un quotiden allemand le Frankfurter Rundschau. "Bonsoir M. Léo Scheer, bonsoir chers amis. Voici ma traduction, accompagnée d’une petite note explicative. Né en 1962 à Zürich, Urs Engeler est l’une des grandes figures de l’édition de langue allemande. La maison qu’il dirige a notamment fait découvrir aux lecteurs des pays germaniques certaines œuvres de Jean Paulhan et de Pier Paolo Pasolini. Dans un entretien accordé au quotidien Frankfurter Rundschau (7 octobre 2009), il réfléchit au statut de l’éditeur à la fin des années 2000. Analysant brièvement la situation française, il dit être admiratif devant la richesse de l’offre: «Là-bas, il y a toutes ces revues, toutes ces maisons d’édition, toutes ces formes de publication. Il est clair que nous sommes tous préoccupés par la situation déplorable de la Librairie et que nous observons l’espace des possibles à l’ère de l’Internet. Regardons ce que fait l’éditeur français Léo Scheer; si vous allez sur son site Internet (www.leoscheer.com), vous allez trouver toute une rubrique consacrée à l’édition électronique, c’est vraiment quelque chose que je n’avais encore jamais vu auparavant. On propose aux gens des outils afin qu’ils mettent en ligne leurs propres livres. Il s’agit d’un éditeur porteur d’une très grande ambition littéraire. Il serait impensable qu’un éditeur allemand surmonte son sentiment de supériorité et accepte de ne pas décider de ce qu’il publie, et puis que par-dessus le marché, il reçoive autant de textes!» L’interview a été mentionnée dans la revue de presse quotidienne effectuée par le site littéraire le plus fréquenté d’Allemagne (www.perlentaucher.de)." (via Léo Scheer).


Manuscrits pour Les Nuls

Comment aménager son espace numérique. Petits conseils pour les Auteurs à l'usage des Nuls: "Les pros du html vous répondront, un rien condescendants: «Facile, suffit d’entrer les codes et les balises adéquates, le html c’est un jeu d’enfants, une sorte de lego très simple». Pipeau? Non, ils ont raison ces salauds qui savent des choses: c’est grave facile de bidouiller. La petite fiche téléchargeable ne vous apprendra pas le html, vu que je n’y entrave que couic et que j’ai découvert ça la semaine passée, mais j’ai repéré deux ou trois petits trucs qui marchent pas mal et qui vous permettront de transformer votre espace M@nuscrits en mini-blog à votre goût."
La suite du côté de l'espace Manuscrits de Léo Scheer!


Manuscrits en papier

La ChambreAnnonce sur le blog de l'éditeur Léo Scheer aujourdhui: "La Chambre, le premier roman du philosophe Jean-Clet Martin est en librairie. Le livre est mis en place à 700 exemplaires, un peu plus que "Rater mieux" ce qui prouve que les libraires découvrent la collection et que les ventes de Barberines n'ont pas été inférieures à leurs prévisions. Je suivrai ici les réassorts et les retours comme pour les autres ouvrages de la collection M@nuscrits." Deuxième titre paru, donc, des manuscrits en ligne. Maintenant qu'il entre dans un stade de publication en papier, le texte cesse d'être téléchargeable. Logique, non? On apprécierais une version numérique payante mais cela viendra sans doute. Il cogite beaucoup notre ami Léo Scheer, plus de détails ici.
Dans toutes les bonnes librairies à un prix raisonnable de 10 euros.

PS: j'avais élu Léo Scheer, premier éditeur 2.0 l'été dernier (le terme est en train de se ringardiser aujourd'hui), mais il tient toujours la tête pour innover.


Le Cybook sur les routes

Bitume

"Avoir transporté l'ebook d'ici à là-bas. Et dans la nuit du train, dans le jour du train, sur les routes toujours là sous la main pour lire et avaler kilomètres et pages dans une même continuité.

Avoir attiré plusieurs fois l'oeil d'un ou deux voyageurs certains se risquant même jusqu'à questionner keskecé et samarchkoman et surpris encore plus lorsque la machine dans leurs mains je l'avais mise.

Avoir pu lire -grande première- dans un bus mais pas n'importe quel bus, un Grenoble-Chamrousse avec virelots à souhaits et déjà traversée de la France dans les pattes plus nuit très peu de sommeil.

Avoir démarré la machine même après grand froid à 1700m d'altitude même réaction, aucun problème sinon yeux rivés.

Avoir pu lâché tout de même un peu la machine comme on lâche un livre, avec en tête l'histoire qui va seule dans son monde indemne, et qui tourne encore la nuit parfois, mais qu'on reprend facilement et les pages se tournent et ça ne s'arrête pas.

Avoir avalé les 600 pages du Dracula de Bram Stoker comme on avale un livre papier et avoir renoué avec la fiction pure, le fantastique.

Avoir lu du théâtre même du théâtre qui l'eut cru sur cette machine un régal.

Avoir passé des soirées entières les yeux sur l'écran alors que le temps filait dans un autre monde, dans un autre rêve et m'être endormi sur l'ebook comme on s'endort sur un livre papier lorsque -tard déjà- on veut pousser encore pour terminer au moins ce chapitre et l'autre peut-êt...

Avoir prolongé mon prêt à la BU Angers pour profiter encore de la machine quelques temps encore.

Avoir participé à 1 (un) jeu en ligne permettant de gagner un de ces appareils hors de prix et recevoir désormais de nombreuses publicités insupportables pour des "produits" tout à fait différents.

N'avoir écrit aucune (zéro) notes de lecture pendant tout ce temps."

C'est BitumeBitume (SebMénard) sur les routes du côté d'Angers, pour suivre son journal de voyage.


Les livres électroniques dans les maisons d'éditions

Allia_pile_de_manuscrits Je vous avais déjà parlé de l'expérimentation chez Simon et Shuster fin décembre. C'est maintenant RandomHouse (via BrunoRives) qui "investit massivement dans l'encre électronique, en équipant de plusieurs centaines de Sony Reader ses équipes. L'application principale est la relecture de manuscrits et de nombreux documents numériques. D'après Stuart Applebaum, représentant de la firme, l'objectif visé est, comme chez Simon et Shuster, d'éliminer la forme papier, génératrice de frais et de lourdeurs dans le circuit de préparation des ouvrages." Des économies sonnantes et trébuchantes pour tout de suite...


M@nuscrits: Léo Scheer continue...

Nom Je pense vous avoir déjà parlé de l'initiative de l'éditeur Léo Scheer qui avait mis en ligne sur un espace M@nuscrits plusieurs manuscrits qu'il reçoit, en version complète avec un outil de type feuilletage (on peut aussi télécharger les versions pdf si on le souhaite). Un peu comme Issuu mais avec la possibilité des widgets en moins. J'ai pu lire quelques-uns des manuscrits sur l'Iliad, en recadrant légèrement les pages sur Acrobat, la lecture est très agréable. Aujourd'hui Léo Scheer va plus loin avec une phase 4, en annonçant une nouvelle collection (en papier) qui va être déclinée de cette expérience. Je le cite: "Il s'agit d'une nouvelle collection des Éditions Léo Scheer qui va bientôt être lancée en librairie et qui sera réservée aux textes reçus dans ce cadre. Nous regardons avec le service commercial le nombre de titres qui pourront être publiés chaque année (à mon avis pas plus de 6 pour la première année). Nous devons définir les modalités du travail éditorial, c'est à dire de ce qui va permettre de passer du M@nuscrit en ligne au B.A.T. qui sera envoyé à l'imprimeur (j'évalue ce travail à environ 3 mois). Ma préférence va à une transparence du processus, avec les différentes phases d'évolution du texte présentées en ligne".

Dans les commentaires, il ajoute des détails sur le processus envisagé: 

 "Dans la phase 4, les choses vont se passer ainsi: un auteur va pouvoir entrer en ligne lui-même son texte et, tant qu'il ne l'aura pas enregistré, il pourra le modifier, le corriger, le mettre en page. À partir du moment où il l'aura, lui-même, mis en ligne, il ne pourra plus intervenir dessus. Il pourra voir les réactions les commentaires, le nombre de lectures etc. Si un de ces M@nuscrits en ligne fait l'objet d'un contrat d'édition papier, plusieurs possibilités s'offrent à l'auteur: il peut soit garder le manuscrit d'origine en ligne, soit le supprimer. Si il le garde, il peut soit faire le travail éditorial dans le secret, soit faire apparaître les étapes de ce travail sur le site. Cette possibilité est réservée à ceux qui ont un contrat d'édition papier.

Le téléchargement payant n'est pas pour l'instant pas envisagé dans cette phase.

Plus loin, il développe aussi la philosophie de sa démarche: "Si vous parlez du rêve de l'auteur, pour la majorité de ceux qui cherchent sur le net des voies nouvelles pour être publiés, vous avez évidemment raison. Je connais cependant pas mal d'auteurs qui vivent la période de l'écriture comme un rêve, et celle de la publication, comme un cauchemar. Si vous parlez du mien, ce n'est pas le cas, mon expérience a pour but de générer un mode d'édition lié au support du net, une sorte d'éditeur virtuel, le but principal de l'expérience est donc dans la blogosphère, mais effectivement, je ne vois pas pourquoi cet éditeur virtuel se priverait du mode d'édition dominant qui est le papier. J'ai fait cette expérience avec Cyril de Graeve pour Chronic'art qui, au départ, était un webmag. Lorsque je l'ai repris, nous en avons fait un magazine papier, mais en prenant garde de ne pas le couper de ses racines dans le net, ce qu'il a très bien réussi à faire, et il existe actuellement sous ces deux formes. Si vous observez les difficultés que rencontrent les éditeurs de mag papier à s'adapter à la culture du net, vous voyez qu'il est plus intéressant de prendre les choses en sens inverse. C'est l'esprit de M@nuscrits, qui devra le garder dans sa version papier et ne pas se couper de ses racines qui sont dans la blogosphère."

Pour une poursuite de l'aventure Web vers le papier, l'expérience est à suivre de très près...