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Youboox : des campagnes publicitaires dans les livres

Logo_Youboox_2014La publicité va-t-elle envahir les livres numériques à grande échelle? C'est la question que l'on peut se poser avec l'arrivée de modèles d'abonnements à bas prix qui vont devoir se tourner vers des revenus complémentaires. Hasard du calendrier, la même semaine de l'ouverture de l'offre Kindle Unlimited d'Amazon aux Etats-Unis, la plateforme de lecture numérique Youboox a lancé un nouveau service dédié aux petits éditeurs, auteurs et tout autres annonceurs, leur permettant d'acheter leurs propres campagnes publicitaires dans les livres, sous formes de bannières ou d’opérations spéciales. Avec une «cible technophile captive, âgée de 25 à 55 ans et amatrice de culture», la plateforme publicitaire mise en place permet une diffusion sur tablettes et smartphones, et un accès aux statistiques des campagnes (nombre d'affichages, taux de clics...). Trois packs de «communication» sont proposés, à 100, 200 et 300€ HT, pour 10.000, 25.000 et 50.000 affichages de bannières, sur 4 semaines de diffusion maximum. Des opérations spéciales peuvent également être mises en place via la mise en avant des œuvres directement dans l'application Youboox et via des newsletters «envoyées à plus 180.000 adresses emails ciblées». Youboox annonce le chiffre de 400.000 membres ayant accès à 60.000 livres (juin 2014) (lire le communiqué de presse).


Youboox sur Android

YoubooxA signaler que le site Youboox est désormais accessible sur les tablettes Android au travers d'une application gratuite à télécharger sur GooglePlay. A découvrir entre autres gratuitement beaucoup de bandes-dessinées de chez Dupuis (Lucky Luke, Boule et Bill, Les Tuniques bleues, etc.), des titres de la rentrée littéraire du Diable Vauvert (par exemple "Manuel de survie à l'usage des incapables" de Thomas Gunzig), des titres chez Bragelonne, etc. Youboox propose une formule d'abonnement (du type Iznéo) mais aussi donc des livres proposés gratuitement en freemium avec de la publicité. Pour l'instant sur tablettes Android, ces derniers sont encore sans publicités apparentes. D'après les livres testés et les écrans que j'ai pu voir, la publicité devrait se présenter sur les tablettes avec un écran en pleine page au démarrage et un petit bandeau centré en pied de page en cours de lecture que l'on pourra très simplement cacher avec son pouce. On ne peut pas dire que cela soit particulièrement contrayant pour le lecteur. Un modèle de la gratuité qui pose bien des questions -notamment du côté du prix unique, de la rémunération des auteurs, de la dégradation de la valeur, etc.-, s'il devait se généraliser sur l'ensemble des plateformes obligées de se transformer en régies publicitaires. Un modèle que n'ont pas même adopté les américains dans le secteur du livre. Alors que le marché du livre numérique démarre seulement en France, il s'orienterait déjà vers le gratuit? Amazon et Google pourraient bien entendu embrayer le modèle très rapidement, ils ne demandent sans doute que cela (via AndroidMT).

PS: attention l'application nécessite version Android 4.0 et ultérieurs, oubliés vos "vieux" smartphones.


Youboox: supprimer facilement les publicités?

PublicitéLire des livres avec de la publicité. Sur le modèle de la musique avec Deezer ou Spotify, l'idée fait son chemin chez certains éditeurs avec des sites comme Youboox. A la différence de la musique, les publicités peuvent être enlevé sur les navigateurs avec un logiciel anti-pub.

Petit test avant et après, et hop!:

Copie +®cran 1
Copie +®cran 2
Un problème qui pose la question contractuelle avec les éditeurs concernés, qui proposent ainsi des contenus de manière strictement identique à des offres payantes qui sont proposées sur d'autres sites de streaming. La publicité peut-être, à condition qu'elle soit effectivement appliquée, non?

PS: depuis ce test, il semble que Youboox ait mis en place une détection de Adblock qui impose la publicité. Je n'ai pas testé tous les navigateurs, c'est en tout cas le cas avec Firefox et AdblockPlus.


Youboox: lire Spirou, Boule et Bill, Lucky Luke, c'est gratuit

YoubooxSpirou, Michel Vaillant, Cédric, Boule et Bill, Lucky Luke sont désormais disponibles gratuitement sur la plateforme de lecture en ligne Youboox. L'annonce a été faite dans un communiqué daté du 26 février. L’offre de Youboox s’agrandit avec l’ajout de 250 bandes-dessinées de chez Dupuis, disponibles via le streaming sur le web et une application sur iPad (celle d'Androïd toujours en attente). Des livres chez Dargaud, comme Achille Talon, sont dans l'offre également. "Le modèle économique se base sur la gratuité de lecture et la rémunération des éditeurs et des auteurs grâce à l'affichage de bannières publicitaires. Les revenus sont alors calculés en proportion du nombre de pages lues et non sur la vente de livres à l'unité. Selon Youboox, 50% des revenus générés pour chaque lecture d'un livre numérique sont reversés en moyenne par Youboox à l'éditeur. Elle propose à la fois une offre gratuite en streaming avec diffusion de publicités, et une offre sur abonnement à 9,99€ sans publicité et hors connexion" (via Livres-Hebdo).

FiancéeQuid de la rémunération des auteurs sur un tel modèle? On se rappelle de la mobilisation houleuse qui avait eu lieu lors d'un précédent Salon du Livre. Le Deezer/Spotify du livre, c'est bel et bien parti pour Media-Participations en tous cas. Tous les acteurs anglo-saxons (Amazon en tête, avec son offre premium) n'attendent bien évidemment que cela.


Publicité: halte, trop c'est trop

SfrJe ne sais pas pour vous mais pour moi c'est l'overdose. Où que j'aille, en ville à pied, en voiture, au cinéma, sur internet, je retrouve systématiquement cette publicité partout L'impression d'être suivi à la trace où que j'aille, c'est absolument dingue. Je me demande le coût de l'opération en cours, vertigineux. Vous ne la verrez qu'une seule fois sur Aldus, c'est gratuit. Et moi, je change d'opérateur dans trois mois, vous pouvez me croire, carrément moi.


Youboox: premières critiques

YoubooxA lire le billet de l'éditeur québecois NumerikLire qui a décidé de suspendre le partenariat avec le site Youboox, un site qui propose gratuitement de la lecture en streaming. Expérience de lecture et modèle économique sont en ligne de mire:

"La première erreur de base de cette application: elle ne prend en charge que le format PDF. Une aberration: le format PDF n’est pas un format qui offre la meilleure expérience de lecture. Depuis plus d’un an, nous avons complètement abandonné le format PDF, nous ne produisons que du format ePub parce que c’est ni plus ni moins le format de lecture le plus confortable. Les lecteurs qui ont choisi le numérique et qui sont équipés d’une liseuse en grande majorité, savent combien lire un PDF est absolument épouvantable. Youboox ne vous permet pas d’annoter, de copier/coller, ne comprend aucune fonction de partages sur les réseaux sociaux. Bref, le minimum syndical pour ce type d’application n’est même pas là. 

Quant au modèle d’affaires, la rémunération par la publicité, je n’y crois pas. Quoiqu’on en dise et je suis bien placé pour le savoir, la littérature n’a pas un pouvoir d’attraction suffisamment fort pour fédérer les annonceurs. En octobre, 4000 pages de nos titres ont été lues via cette application, ce qui a généré un chiffre d’affaires de 10€! 10€ que nous allons répartir entre tous les titres sélectionnés. Les auteurs vont rire de moi assurément." (via le blog NumerikLire).


Youboox: 2500 titres à découvrir gratuitement

Interview de Fabien Sauleman, l'un des fondateurs de Youboox. Le site sort de sa phase béta avec un catalogue de près de 2500 titres chez 35 éditeurs. Lecture gratuite en streaming sur tablettes et ordinateurs, avec de la publicité et en mode premium avec un abonnement. En droite ligne calqué sur les modèles Deezer et Spotify pour la musique. Tous les détails ici.


24symbols ouvre le Spotify du livre

24symbols Décidément, la coincidence est amusante. En même temps que s'ouvrait hier la plateforme ePresse de la presse française, c'est 24symbols, le premier modèle d'un Spotify du livre qui s'ouvre aujourd'hui. J'en avais parlé en septembre dernier. D'origine espagnole, il était réservé depuis six mois à des béta-testeurs, il est désormais accessible à tous. Accès complet des livres en streaming avec des publicités, pour s'en préserver et la possibilité de télécharger il faut prendre un abonnement pour 9,99€ par mois, 19,99€ pour trois mois ou 59,99€ à l'année. 1000 titres seulement au catalogue pour l'instant, le site ne dispose pas encore de toutes les fonctionnalités. Navigation seulement sur ordinateur, on attend encore les navigateurs mobiles. Bref à surveiller de très près dès la rentrée, avec la capacité que les concepteurs auront eu à convaincre les éditeurs sur ce modèle (via Actualitte).


L'imprimé bientôt privé de son poumon publicitaire

Newspaperchartinflationadjusted Ce qui se dégage à travers ces deux informations. La semaine dernière s'est tenu à Bercy un colloque sur le futur de l'imprimé (voir Caractère): "L'imprimé a-t-il un avenir? Sans aucun doute, ont répondu les participants à la première table ronde littéralement portée par l'intelligence et l'humour de Dominique Wolton, directeur de recherche au CNRS. «L'écran, c'est la modernité», a-t-il souligné, «l'écrit, c'est la légitimité», ajoutant que «tout homme a besoin d'un rapport à la nature et à la matière, en l'occurrence, le papier, et que jamais un média ne s'était substitué à un autre». Chacun de ses interlocuteurs décrivant les réussites qu'ils avaient vécues, dans la presse jeunesse, l'édition, la publicité et l'évolution du courrier papier. Moins consensuel, le débat sur les mutations de l'imprimé. Si tous les participants se sont accordés pour dire que média papier et numérique sont complémentaires, les avis étaient plus que partagés sur l'évolution de la publicité dans la presse papier." Publicité dans la presse papier justement, ce matin, avec cet article sur Techcrunch: "La publicité en ligne continue sa croissance; près de 21% de hausse soit $773 millions pour toute l’industrie américaine, mais cela ne suffira pas pour aider la publicité “papier” dont le montant pour le troisième est de $10,1 milliards. Ce qui est 1 milliard de moins qu’au même trimestre de l’année dernière. La publicité sur les journaux en ligne a augmenté de $135 millions. Les publicités imprimées sont en chute depuis maintenant six trimestres de suite et atteignent le niveau de 1997" (chiffres de la Newspaper Association of America). La publicité est absolument indispensable pour la filière de l'imprimé, il n'y a que dans les livres où vous ne trouvez pas de publicité! Si les surfaces d'impression publicitaire se vident, c'est mécanique, c'est la rentabilité du secteur du papier et de l'impression qui va être très difficile avec des investissements lourds qui vont être de plus en plus difficiles à faire et des marchés qui vont partir peu à peu. Et après la vague internet, les développements du papier électronique (pour l'instant anecdotique) à l'horizon 2010-2012 ne vont clairement pas inverser cette tendance, bien au contraire... Alors, Print is dead? Les imprimeurs de livres resteront-ils les derniers?


La publicité sur les Echos, ça n'aura pas tardé...

1 Vous savez la fameuse "publicité intrusive" dans les Echos. Je me demandais, grand naif, quelle forme elle pourrait bien revêtir dans le nouveau modèle E-Paper. Je me disais, cela va ressembler à des modèles internet. Vous payez pas = de la pub / Vous payez = moins de pub. Logique, non?
Bon, j'ai payé, le sentiment quand même d'avoir épargné un poste substantiel (papier+impression+poste), alors qu'est-ce qui allait se passer côté publicité? Pour l'instant, il s'agissait d'un petit message d'une marque française de train à grande vitesse. Quelques bandeaux épars, rien de bien génant.

 

Cette semaine, je découvre qu'on passe malheureusement à la vitesse supérieure (comme le train) et qu'avant d'aller chercher de 3_2_2 2_2_2 l'intrusif (mes neurones), on se concentre déjà sur l'espace en lui-même (mon champ visuel). Un bandeau de 1cm sur 9,5cm, sur les 14 cm d'affichage du journal (7%), trois lignes en moins en bas de page et cela (c'est la nouveauté) sur TOUTES LES PAGES, oui vous lisez bien. Vous n'avez même pas fini l'article que l'on vous colle le bandeau. 757 pages de journal aujourd'hui et 757 bandeaux, ah non pardon, on vous l'a épargné sur l'unique page des rubriques, je me demande d'ailleurs pourquoi, un oubli sans doute. Pour les pages en tête de rubriques, on vous le colle évidemment sur toute la hauteur, avec une colonne de 2,1cm sur les 10,7cm d'espace (19,6%). Je vous laisse faire le calcul... Je suis d'ailleurs persuadé que l'on est loin d'un tel ratio sur l'édition abonnement en ligne des Echos. Décidément, on me gâte. C'est bien la peine d'avoir un grand écran pour se retrouver avec la sensation d'avoir un espace rédactionnel de la taille d'un livre électronique de plus petite taille! Echange Iliad contre Ganaxa. Si la proportion est la même sur celui de Ganaxa, qu'est-ce qu'il doit rester, je n'ose imaginer... Et le pire, c'est que cette publicité, c'est pour une marque néerlandaise qui vous vantent les mérites d'un écran géant. Incroyable non? Je sais pas pas si c'est une coincidence, mais je trouve cela bien cynique. J'ai un peu l'impression d'être le chien de Pavlov dans cette histoire. Si ce n'est que le début... Assez colère, l'abonné E-paper, y paie-peur...