69 notes dans la catégorie "Publienet"

Gallimard : retrait imposé à Publienet

Levieilhommeetlamer-publienetJe m'étonnais il y a quelques jours de voir François Bon proposer sur Publienet une nouvelle traduction du "Vieil homme et la mer" d'Ernest Hemingway. Comme dans le cas de Dashiel Hammett, lui aussi décédé en 1961, les oeuvres de cet auteur ne sont pas dans le domaine public en France. Aujourd'hui, les Editions Gallimard viennent logiquement de demander le retrait à François Bon. Lire son commentaire. En souhaitant que le Québec, terre de liberté des textes francophones, relaie rapidement les oeuvres de Ernest Hemingway en versions numériques, toutes indisponibles en France. Beaucoup de sites vont sans doute relayer solidairement la traduction de François Bon, vous la trouverez par exemple ici (une liste complète à cette adresse). Si l'on doit faire une "tournante", je m'y associerais bien évidemment. Ce soir j'ai décidé, à mon humble niveau, de supprimer le tag Gallimard et dorénavant toutes mentions de l'éditeur, toutes critiques de livres tant que les versions numériques des livres d'Hemingway resteront indisponibles (le vrai scandale est là). Si chacun pouvait faire de même. On ne peut à la fois "défendre" les droits d'un auteur/ayants-droits et dans le même temps prendre le parti de ne pas le diffuser.

PS: voir également les traductions comparées.

PS: un premier site canadien qui le relaie donc en toute légalité (sous réserve du proxy).

PS: lire le billet d'Emmanuel Pierrat qui revient sur la durée de protection. Ce sera bien 2032 pour la France.


Publienet : accord avec Hachette Livre pour ses livres imprimés

Publie-net1Des livres Publienet en versions imprimées à la demande pour bientôt. Beaucoup d'entre vous seront ravis pour cette nouvelle possibilité. Quelques détails donnés par François Bon sur TiersLivre aujourd'hui:

"Grâce au partenariat qui s’ébauche avec un acteur majeur (mais impeccable accueil ouverture et curiosité), nous concevrons l’impression à la demande non pas comme des équivalents papier de nos productions numériques, mais comme une démarche d’invention spécifique. Mises en page, titres, tout sera pensé en fonction du nouvel outil.

Le catalogue PUBLIE.PAPIER apparaîtra dans la totalité des bases de données librairie, celui de votre ville ou la chaîne que vous utilisez habituellement. Comme de plus en plus de titres de l’édition traditionnelle, il n’y aura pas de stock ni de dépôt, mais la commande générée par votre libraire lui sera expédiée dès le lendemain depuis Paris, l’impression étant faite directement dans le centre de stockage et d’expédition de notre partenaire. Les bibliothèques auront bien sûr accès à nos titres via leurs fournisseurs habituels, quels qu’ils soient.

Les livres commandés depuis US et CA seront imprimés directement à Nashville (ô country) et donc avec délais de livraison les mêmes que pour tous éditeurs américains, et idem depuis impression Sidney pour le continent asiatique."

Secret de polichinelle, c'est un partenariat avec Hachette qui s'ébauche -et la société LightningSource aux Etats-Unis, à Nashville justement (voir l'accord de septembre 2009).


Publienet : bientôt 4000 ventes mensuelles

PublienetFrançois Bon avait déjà communiqué ses ventes début janvier sur Publienet, en forte hausse. Il vient de donner ses chiffres du mois sur Twitter, 3625 ventes, "encore 4 jours pour arracher les 4000".

PS: A lire absolument le "petit point de route" de Publienet mis en ligne cet après-midi. Confirmation également du print on demand qui va se mettre en place, Publienet en papier c'est pour bientôt!


Mauvais Genres sur Publienet : c'est fini

Photomontage-96313Petite interview de notre ami Bernard Strainchamps qui me réserve l'exclusivité de la décision qu'il a prise d'arrêter la direction de collection de Mauvais Genres qu'il animait sur le site Publienet. Une collection de polars qui regroupait déjà des auteurs comme entre autres Didier Daeninckx, Marc Villard, Dominique Manotti... Elle a d'ailleurs déjà changée de nom, elle s'appelle aujourd'hui Publie.noir. A travers le retrait de Bernard, c'est aussi une certaine conception de la librairie sur le web qui ne se reconnait plus dans le projet:

Pourquoi arrêtes-tu la collection?

J'avais déjà décidé d'arrêter la collection à l'automne suite à l'arrivée des widget Kindle sur le site de Tiers livre.
C'est Marc Villard qui m'a demandé de revenir sur ma position, de dissocier mon activité de directeur de collection de celle de libraire.
Et je n'y suis pas parvenu.
Demander aux auteurs des textes, les scanner, effectuer les premières corrections, préparer des interviews, relayer l'information, les tenir au courant des ventes, tout cela est une activité chronophage - et cela pour quelques euros de revenus par titre.
Aujourd'hui, les deux principaux canaux de diffusion des titres de Publie.net sont Amazon et l'iBookstore.
Si j'aime les auteurs que j'ai publiés, est-ce que je les aime suffisamment pour passer tant de temps à nourrir ces molochs qui ne respectent aucunes règles?
C'est bien sûr non.

Qui va reprendre la collection?

C'est François Bon l'éditeur. Il sait que je ne suis pas contre qu'un auteur ou un passionné reprenne la collection.
L'ensemble des auteurs souhaitent d'ailleurs continuer.
Je garde juste le nom de domaine car il est un peu ma première bannière sur le web, le souvenir de six années de médiation sur le polar et la SF.
Pour info, François Bon a encore 3 textes à publier.

Est-ce que le circuit auteur-éditeur-distributeur-libraire existera encore?

Ce qui m'a frappé il y a deux mois quand j'ai annoncé aux auteurs que finalement je continuais la collection mais que je fermais la librairie Bibliosurf, tous ont dit super et un seul a ajouté un mot gentil sur la fermeture de la librairie. Ça a été terrible dans ma tête.
Aujourd'hui, le grand cheval blanc Amazon propose 50% aux auteurs alors que les éditeurs à peine 10%.
Quels sont les auteurs qui vont résister à cette proposition?
Mais quelle remise accordera Amazon aux auteurs dans 10 ans quand cette pseudo-librairie aura affaibli les principaux éditeurs?
C'est la stratégie de la division, le far-west total.
Les distributeurs ont rogné la remise des libraires. Ils n'ont qu'à rogner aussi un peu sur la leur et attribuer ces marges retrouvées ainsi que la baisse de la TVA aux auteurs. Le problème sera alors réglé.
Demain les auteurs ont besoin de médiateurs, qu'ils s'appellent journalistes, libraires ou blogueurs. Croire que les algorithmes d'Amazon vont remplacer les humains, c'est une grosse fumisterie.

Est-que tu étais en désaccord avec la stratégie de François Bon?

Oui bien sûr. Une trop grande proximité par rapport à ces deux acteurs qui condamnent le rôle du libraire sur le web.


Publienet: les ventes début janvier

Banniere_publienet_normalIntéressant retour de François Bon sur les chiffres de ventes de PublieNet pour la première semaine de janvier. Il est bien le seul a donner ses chiffres en toute transparence, on l'en remercie. Sur 925 titres vendus, la répartition est la suivante suivant les plateformes:

  • Amazon/Kindle: 378 soit 41%
  • Apple/iBooks: 277 soit 30%
  • Publienet site: 195 soit 21%
  • Feedbooks: 20 soit 2%
  • Fnac/Kobo: 16 soit 1,7%
  • Bookeen: 16 soit 1,7%
  • Immatériel: 14 soit 1,5%
  • Virgin: 5 ; ePagine: 4...

Première fois que la boutique d'Amazon dépasse celle d'Apple, confirme la montée en puissance inexorable en France depuis novembre. A suivre l'évolution de la Fnac, le Kobo entré sur le marché avec quelques semaines de retard.


Le Feu de l'amour - n°38

MagritteMerci à Thierry pour sa petite chronique du jour, le passage de relais a été bien assuré!

"Le Feu de l’amour!

Cher lecteur, vous vous demandez, parfois, peut-être, à quoi ça sert un blog d’informations comme Aldus. Oui! Celui-là même que parcourent vos yeux fatigués de lumière rétroactive, avides de nouvelles terres inconnues...
Et bien ça sert à ça: à découvrir un auteur, un livre.
Vous en doutiez? Non!


GardienJe tiens particulièrement à remercier Lionel Dujol, bibliothécaire responsable de la médiation numérique des collections aux Médiathèques du Pays de Romans dans la Drôme. Sa vidéo parue ici, m’a donné envie de lire «Le Gardien du feu» d’Anatole Le Braz.
La version epub impeccable chez Publie.net ne vous coûtera que 1,99€.
Alors, cher lecteur, à vos marques, prêt, téléchargez!
L’auteur tout d’abord. Anatole Le Braz. Vous connaissez?
Moi, non! Jamais entendu parlé de lui.
Son vrai nom est Anatole Jean François Marie Lebras et il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1897.
Né à Saint Servais, au pied des Monts d'Arrée en Bretagne, il a fait ses études universitaires à Paris. Professeur, écrivain, poète, conteur et collecteur de mémoire, amoureux du Trégor (on en reparlera du Trégor!) et habitant de Port-Blanc.
Anatole Le Braz est né en 1859 et mort en 1926.
Il publie en 1893 «La Légende de la Mort chez les Bretons Armoricains», récits et témoignages recueillis auprès de paysans et de marins, et le «Le Gardien du feu» paraît en 1900.
Alors, Le Braz, un écrivain régionaliste au goût de chouchen et de crêpes bretonnes au beurre salé? N’ayez pas peur, ce livre n’est pas écrit en breton mais en bon français, très bon français. Non, non, et non.
Un thriller? Un roman romantique? Un roman gothique? Que sais-je?
Nous y voilà. Le pitch comme on dit à la télé qu’il ne faut surtout pas regarder.
Avant d’aller plus loin, retenez bien ce proverbe gaélique:
«Trois choses qui arrivent sans qu'on demande, la peur, l'amour et la jalousie.» Cela pourrait vous être utile!
Alors voilà. Nous sommes en 1876. Y’a Goulven Denès, le gars de l’intérieur des terres, le Léonard, le gars de Léon quoi, pas très doué pour la mer... ni pour l’amour. Faute de mieux (sa mère le verrait bien curé!), il s’engage dans la marine marchande avant de finir (oui, finir sera bien le mot de la fin!) gardien de phare. «Une haute silhouette de pierre dressée en plein Raz, dans une solitude éternelle, au milieu d’une mer farouche agitée d’incessants remous et dont les sourires même, les jours de calme, ont quelque chose d’énigmatique et d’inquiétant.» Le phare de Gorlébella. Et puis y’a Adèle Lézurec, la sirène au front romantique, qui chante et qui lit, Adèle la Trégorroise, la belle de mer, douée pour la vie, douée pour l’amour. Rien ne les assemble, ils ont tout pour ne pas se rencontrer et pourtant ils vont se marier, peut-être s’aimer? Goulven est amoureux fou (oui, fou sera bien le mot de la fin!).
L’Adèle de mer est-elle heureuse près de ce sombre et laborieux Goulven de terre, trop terrien?
De ce livre je ne vais rien vous cacher car vous le saurez dès la première page: Goulven va enfermer dans «son» phare sa belle aimée et son amant (celui qui prend sa relève au phare!). Enfin «soi disant» amant. A vous de juger! Allez-vous croire sur paroles (?) un perroquet des îles et une vieille bigote superstitieuse? Ils vont agoniser pendant treize jours. Goulven se suicidera en se jetant du haut du phare. Terrible! Alors pourquoi lire la suite?
Et bien parce que l’auteur sait nous y conduire avec mers et merveilles. Ce roman est une tempête. Il donne le vertige!
Un coup de cœur... un coup au cœur!
Fortement recommandé!

« Lorsqu'on la contemple en toute sécurité de la chambre d'un phare ou de la maisonnette blanche d'un sémaphore, comme cela, oui, je comprends la mer. Autrement, non! Paradis des hommes, mais enfer des femmes!...»

T.C.

François, Lionel, moi, Thierry, le relais se poursuit maintenant pour d'autres...

Lu dans le cadre du Club des Lecteurs Numériques.

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Trois livres chez Publie.net

Dans le cadre du Congrès des milieux documentaires du Québec 2011, Lionel Dujol, bibliothécaire responsable de la médiation numérique des collections aux Médiathèques du Pays de Romans dans la Drôme (il anime aussi le blog La Bibliothèque apprivoisée), nous recommande trois livres numériques chez Publie.net. Un polar, un classique méconnu, un recueil de nouvelles. Ils nous parlent bien des livres ces bibliothécaires!


Publienet: relire Eugène Dabit

9782814505681.main 9782814505674.mainBelle initiative de Publienet qui nous proposent deux titres de Eugène Dabit "Un mort tout neuf" et "L'Hôtel du Nord" dont a été tiré l'un des classiques du cinéma français, la célèbre tirade d'Arletty avec Jouvet (atmosphère atmosphère). Mais Eugène Dabit ce n'est pas seulement cela. Les Editions Sillage avait déjà republié le premier il y a quelques années (le PDF proposé gratuitement), le deuxième dans la collection Folio chez Gallimard, mais il n'existait pas de versions numériques dignes de ce nom. C'est chose faite maintenant. Eugène Dabit, auteur trop peu connu dont l'oeuvre est dans le domaine public maintenant, puisqu'il est décédé l'été 1936 dans des circonstances assez troubles en URSS, sans doute le même sort que Henri Barbusse. Une oeuvre météore, Dabit c'est le Paris populiste des années 20/30, les humiliés, un style et une atmosphère qui va être repéré très vite par Louis-Ferdinand Céline qui le mettra en dédicace d'un de ses livres. Pour moins de quatre euros les deux, dans toutes les bonnes bibliothèques assurément. En espérant que ses autres livres suivront. Vous pourrez retrouver une excellente biographie d'Eugène Dabit sur le site consacré à Robert Denoël. Un grand merci à François Bon qui fait le boulot que les éditeurs ne font pas.


Publienet donne ses ventes

21869Intéressant de voir les résultats d'un "pur-player" numérique, Publienet fournit ses chiffres de ventes d'octobre. 1887 ventes à l'unités et 487 accès streaming. iTunes reste de loin la plateforme la plus intéressante (64%). Les livres enrichis auront tentés des primo-lecteurs. Il va être intéressant de voir la progression de celle d'Amazon dans les prochains mois. Les titres contemporains se vendent toujours essentiellement sur Publienet, les autres plateformes attirant plus les amateurs de classiques et de polars.


Le cobaye d'Amazon

Cobaye C'est François Bon qui le révèle aujourd'hui:

"On vous tient au courant depuis 15 mois l’élément déterminant a été la montée en pression de iTunes chez Apple –achat tout simple en 1 clic depuis son iPad ou son iPhone, lecture confortable et facile via le logiciel iBooks... Ajouter la ténacité des responsables de iTunes.fr à faire entrer dans leur service les éditeurs français qui se bouchaient le nez avec arrogance. Résultat, bien voilà: ce dernier trimestre, l’été calme, publie.net diffuse 6245 titres...

Et événement majeur côté Apple aussi: la semaine dernière, mise en lien de tous les iTunes "nationaux", publie.net accessible en 1 clic depuis la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, la Roumanie, en tout cas 25 pays d’Europe. Et je tiens à nouveau à témoigner de l’écoute, dialogue et régularité paiements nickel de l’équipe iTunes.fr.

On vous a tenu au courant aussi: dès début juillet, l’équipe d’Amazon.fr nous intègre comme cobaye dans la plateforme Amazon.com. Nous bénéficions du convertisseur fourni par Amazon pour passer nos epubs dans le format propriétaire d’Amazon, mobi."

La suite est ici.


Publienet: ventes triplées en un an

Publienet Petit message de François Bon hier soir qui confirme les bons résultats de Publienet. En un an maintenant, les ventes de Publienet auront triplées en volumes avec une répartition d'un tiers via le site, un tiers depuis l'iBookStore d'Apple et le dernier tiers depuis les autres plateformes. Il confirme également que le catalogue est maintenant disponible sur le KindleStore d'Amazon:

"L’exercice publie.net étant clos le 30 juin 2011, le bilan depuis le 1 juillet 2010 s’établit à 12 331 textes téléchargés (contre 3824 du 01/07/2009 au 30/06/2010), et 9242 accès abonnés (bibliothèques et particuliers) ayant engendré 300 160 pages lues (45 237 pages via 2319 sessions l’année précédente). Enfin, depuis ce lundi 4 juillet au soir, notre catalogue est désormais accessible via Amazon.com et le KindleStore."

Publienet, c'est désormais plus de 400 titres répartis en 8 collections. Bonne nouvelle aussi du côté des bibliothèques, de nombreuses villes proposent désormais le catalogue de manière illimitée, les dernières en date depuis quelques jours celles de Nantes et Montréal.


Patrick Deville chez Publienet

Deville Après Didier Daeninckx, Philippe Carrese, c'est aujourd'hui Patrick Deville qui rejoint l'aventure Publienet dans la collection Temps réel. 42 titres dans cette collection où figurent entre autres des auteurs comme Eric Chevillard, Régis Jauffret, Bernard Noël, Jean-Michel Espitallier, Franck Smith et François Bon lui-même. L'hémmoragie serait-elle en train de gagner chez beaucoup d'auteurs qui ne se reconnaissent pas dans les méandres de l'édition numérique française?


Publienet sur Envie d'Ecrire

En savoir plus sur Publienet par d'autres que François Bon. La parole aujourd'hui à certains de ses collaborateurs sur Envie d'Ecrire qui met en ligne des vidéos tournées au cours de la table ronde sur le thème de «La poésie sous toutes ses formes» organisée par le Printemps des Poètes dans le cadre du 29e Marché de la Poésie à Paris le 30 mai 2011.


publie.net : un éditeur web par enviedecrire


La revue littéraire D'ici là par enviedecrire
publie.net : comment travaille l'éditeur web ? par enviedecrire


Les choses changent en numérique?

Lecteur Encore un autre bibliothécaire, le Lirographe, à avoir sauté le pas et de s'interroger sur ses propres pratiques de lectures. Est-ce que les choses changent "vraiment" avec les lecteurs numériques? A signaler dimanche en fin de journée sur Place de la Toile, l'excellente émission de France Culture, l'invité est François Bon, l'agitateur du net des livres qui reviendra sans doute sur ce sujet. L'ensemble des podcasts sont disponibles ici.


Philippe Carrese chez Publienet

Mauvaisgenres A signaler aujourd'hui un douzième titre de la collection "Mauvais Genres" chez Publienet avec "Flocoon Paradise" de Philippe Carrese qui était paru chez Florent Massot il y a dix ans. J'avais beaucoup aimé Enclave paru chez Plon il y a quelques années (à relire l'interview sur Bibliosurf). Publienet en train de redonner vie à pas mal de titres épuisés qui n'étaient plus disponibles que sur le marché de l'occasion, c'est aussi cela l'intérêt du numérique pour nous et les auteurs concernés!


Publienet: l'aventure se dessine

Publie_logo_cartouche Bragelonne avait communiqué un chiffre de 10.000 ventes de livres numériques, c'est maintenant François Bon qui m'a fourni ses chiffres de ventes sur Publienet: "Depuis le 1er janvier 2011, 2141 téléchargements payants (dont seulement 34% via ventes directes du site), et 94 176 pages lues (via 2894 sessions utilisateurs) par nos abonnés particuliers et bibliothèques, l’aventure se dessine. En ces temps de débats au Salon du livre, pas indifférent de rappeler que le principe de notre contrat d’auteur (à votre disposition si souhait) c’est le partage de 50% des recettes nettes (30% des recettes abonnements, par péréquation des pages lues) entre l’auteur et la structure.
    Nous sommes plus résolus que jamais aussi à maintenir cet équilibre d’une diffusion sans DRM (tatouage discret par l’email du client, et “lecture seule” en bibliothèque), et d’un prix très modique (3,49 TTC, 2,92 hors UE) qui permette la découverte, et l’élargissement constant de nos distributeurs (merci spécial à ePagine et son réseau de libraires indépendants, à FeedBooks et ses téléchargements “one click” sur téléphones Androïd, à Apple France pour la solidité des résultats iBook Store... et bien sûr à nos partenaires de l’Immatériel-fr)."

Et tout cela, sans Patrick Deville et Didier Daeninckx qui viennent d'entrer à son catalogue cette semaine!


Daeninckx sur Publienet

Daeninckx Neuvième titre de la collection de polars "Mauvais Genres" dirigé par Bernard Strainchamps chez Publienet, "A louer sans commission" de Didier Daeninckx sort aujourd'hui sur la "presse" numérique. C'est du lourd comme on dit! Est-ce que notre ami Bernard ne serait pas en train d'initier "La Série Noire" de demain? En tous cas, à consommer sans modération dans toutes les bonnes librairies habituelles!


Période des soldes

Etiquette Logique des prix, toujours dans une spirale descendante. Publienet baisse ses prix à 2,99 et 3,49€ maxi. Le pari sur le volume des téléchargements: "On n’achète pas un fichier numérique comme on achète un livre. Ce qui compte, de notre côté, les auteurs, c’est que le texte circule et diffuse, qu’il vive. Qu’on puisse découvrir sans arrière-pensée, ni le sentiment d’être taxé comme au péage de l’autoroute. En baissant de façon conséquente ce prix standard de 5,99 à 3,49 (et 2,99 pour les formes brèves), j’ai l’intuition que ce ne sera pas pénaliser les auteurs –au demeurant, même sur un téléchargement à 3,49, une fois enlevés les 57 cts de TVA, reste 1,46 à l’auteur en vente directe, et 0,85 en vente avec intermédiaire-, mais au contraire déplafonner notre distribution, passer à une autre échelle. Et, surtout, inaugurer une relation différente avec nos visiteurs. Tout cela, on ne l’apprend qu’en marchant, à mesure que deviennent peu à peu visibles les critères de ce métier neuf. Métier, parce que le ticket d’entrée technique est bien plus complexe, et que c’est désormais – de notre côté – un ensemble complexe aussi de personnes chacune dans leur rôle (ou la nouvelle répartition décloisonnée de ces rôles!)." (lire sur TiersLivre). Jusqu'où s'arrêter à la frontière du gratuit, attention cependant à la perception négative, "cela ne vaut rien"...


Mauvais genre installe le genre

Colt Mauvais genres, c'est la nouvelle collection de littérature noire en format numérique de la librairie Bibliosurf.com publié chez Publienet. On savait depuis longtemps que Bernard Strainchamps allait nous réserver quelque chose dans son domaine de prédilection. Voilà, c'est fait avec trois premiers titres disponibles. Bibliosurf accompagnait déjà les auteurs de roman policier francophone en les suivants au quotidien: interviews, chroniques de lecteurs, revue de presse du web. Désormais, Bibliosurf publiera aussi ces auteurs en multiformat numérique (pdf, epub...) au prix attractif de 3 euros et sans DRM! (via blog ePagine).