33 notes dans la catégorie "Sony"

Sony DT-RP1 : un nouveau lecteur 13,3 pouces

SonyEn même temps que son annonce de joint-venture avec EInk, Sony en a profité la semaine dernière pour annoncer un nouveau modèle de lecteur en grand format 13,3 pouces (1650 x 2200 pixels), le Sony DT-RP1. En ligne de mire, tous les documents au format PDF que nous récupérons sur notre ordinateur, à importer facilement sur un lecteur pour lire avec le confort et l'autonomie de l'encre électronique, l'annotation en plus en toute simplicité. Les élements clés sont la réactivité, le confort d'utilisation et la facilité pour importer et exporter les documents. Une première vidéo très intéressante est apparue. Sony annonce une disponibilité début juin sur le seul marché japonais pour l'instant, avec un prix à 700$. A surveiller de très près, nous savons tous que ce type de lecteur nous l'attendons tous demain dans le milieu professionnel et éducatif, c'est une certitude. Est-ce que ce modèle sera enfin le bon pour le démarrage, un modèle noir avant la couleur qu'il faudra sans doute attendre encore longtemps? (via GoodeReader).


DRM Sony URMS Marlin : présentation des enjeux

MarlinUne conférence autour de la solution de DRM URMS Marlin développée par Sony s'est tenue fin février à l'initiative de la librairie numérique Numilog. Vous retrouverez l'ensemble des intervenants présents sur Youtube. Une DRM alternative à celle d'Adobe (ADE) qui pose bien des questions au moment où Readium LCP (Licensed Content Protection) avance cette année dans l'environnement du format ePub. De quoi brouiller un peu plus les cartes pour les professionnels en quête d'indépendance et de transparence pour eux et leurs lecteurs. On retiendra que Numilog s'engage résolument avec Sony URMS, considérant Sony comme un acteur "neutre", remplacer à terme Adobe par Sony (le dégageant même du format PDF et de son lecteur Adobe Reader). Chacun jugera.

Personnellement, je pense que les solutions de prêts numériques doivent s'engager résolument avec Readium LCP dégagé de tout acteur caché, comme l'expérimentent actuellement nos amis belges. Pour les "acheteurs de livres numériques", entre Adobe et Sony, même plaie j'ai envie de dire. Souhaitons que l'avenir leur reconnaissent le droit d'accéder à des fichiers sans DRM -comme le font très largement d'autres marchés européens et plus de 230 éditeurs chez nous avec du tatouage-. S'ils souhaitent accéder à des "services" d'abonnement à prix réduits avec des accès en streaming, comme c'est déjà très largement le cas dans les modèles pour la presse grand public et professionnelle, la bande-dessinée, les abonnements livre, les contenus professionnels/ universitaires, etc., le débat autour des DRM ne se pose bien évidemment plus.


EInk et Sony : une joint-venture pour de nouveaux modèles

EinkEInk, le leader des fabricants d'écrans en papier électronique, et Sony annoncent cette semaine une joint-venture (coentreprise) qui concernera la planification, la conception, le développement, la fabrication, la vente, la distribution et l'octroi de licences de produits utilisant des écrans électroniques, ainsi que des applications connexes et la plate-forme d'intégration pour les partenaires du système.

EInk et Sony ont déjà cultivé un partenariat solide grâce à un large éventail de produits depuis 2004. Cette nouvelle JV tirera parti de la technologie de développement et de fabrication d'EInk pour les écrans électroniques et l'expertise de Sony dans le développement et la commercialisation de produits. Ce faisant, il vise à créer de nouveaux produits et systèmes d'affichage, à développer le marché des solutions basées sur l'ePaper.

La JV est officiellement enregistrée à Taiwan et sa filiale japonaise le sera en avril. L'opération de l'entreprise sera lancée peu de temps après avoir obtenu les approbations réglementaires requises. Les filiales d'EInk et Sony Semiconductor Solutions ont investi conjointement environ 70% des actions JV et sont les principaux actionnaires. Les actions restantes sont souscrites par des sociétés de capital-risque investissant dans des start-ups croissantes. Le capital payé de la JV est de 420 millions de NTD (via BusinessWire).

Sony revient! Sans abandonner le segment professionnel, Sony était sorti du secteur des liseuses grand public l'été 2014 à cause des prix de vente trop bas, incapable de suivre ce dumping (revoir mon billet). Depuis le marché a évolué, les consommateurs ont montré que le prix bas n'était pas le seul argument, sensibles qu'ils étaient à des modèles innovants à des prix plus élevés. Les règles ont changées.

Sony et eInk se connaissent bien. Ils ont travaillé ensemble pendant plus de dix ans autour du développement. Ce nouveau partenariat est un signe extrêmement fort pour le marché, aussi bien pour les modèles noir et blanc en grand format que pour des modèles couleur à venir à moyen terme. C'est tout un éco-système qui s'installe désormais avec un acteur majeur comme Sony. Fini le papier électronique ? Plus vivant que jamais !


Liseuses : certains y ont cru, d'autres pas...

LiseusesIntéressant billet sur Liseuses.net qui revient sur le marché des liseuses. Un marché démarré en 2007 par Amazon qui a lui-même lancé celui du livre numérique dans son entier. Tablettes/ liseuses, c'est le même marronnier depuis tellement d'années, relire seulement au printemps 2013. Les "chaussures de randonnée" résistent toujours bien. J'ai eu envie de compléter ce billet par un panorama des sociétés (12 au total) qui ont cru ou non aux liseuses. Un retour en arrière sur des stratégies bien différentes, certaines très récentes qui sont riches d'enseignements:

Ils n'ont pas cru aux liseuses

Google: le géant américain a démarré son programme de numérisation GoogleBooks très en avance dès 2005. On aurait pu croire qu'il allait prendre une longueur d'avance sur le marché du livre numérique, malgré la défiance des éditeurs. Aucune réaction à l'arrivée du Kindle d'Amazon. Google a hésité un temps en 2011, une fois que le marché était bien parti autour d'un modèle IRiverStory. Le projet a été stoppé, la firme a choisi de se déployer vers les smartphones et les tablettes Nexus avec le succès que l'on connait du côté d'Android. En revanche, malgré l'arrivée d'une offre de livres sur GooglePlay il y a deux ans, Google représente moins de 5% des ventes de livres numériques sur le marché anglo-saxon. A peine plus en Europe. C'est bien maigre aux regards des investissements consentis dans la numérisation en amont par Google. Pas très grave sans doute, tant le géant américain n'en est pas à un business près.

Samsung: le fabricant coréen est le principal acteur en terme d'innovations sur le high-tech. Il n'a pas repéré la technologie comme Sony ou Philips à son démarrage. Samsung a exploré le marché en Asie en 2010 avec deux modèles développés en interne. J'avais même rencontré l'équipe commerciale au Salon du Livre. Des bons modèles, Fnac, Darty pressentis chez nous. Quelques mois seulement plus tard, enterrement de première classe. Samsung lâche l'affaire à l'international, brade les séries fabriquées et passe à Android. On ne croit plus aux liseuses chez Samsung, Amazon aura beau jeu de venir en Asie avec son Kindle. Samsung n'existe pas sur le marché du livre numérique. Depuis cette année, le géant corréen a conclu un partenariat avec Barnes and Noble sur les tablettes aux Etats-Unis. Quels retours sur les ventes? A Frankfurt la semaine dernière, Samsung affichait un volontarisme certain envers les éditeurs du monde entier pour promouvoir ses technos sur smartphones et tablettes. Deux marchés sur lesquels sa situation va être très difficile selon les analystes dans les années à venir.

Borders: la chaine de librairie américaine n'a pas cru aux liseuses au démarrage sur le marché américain. Le train du numérique parti sans Borders, Amazon l'a tuée.

Apple: Steve Jobs ne croyait pas aux liseuses, comme d'ailleurs au marché de la lecture numérique. Voir ses propos révélateurs en janvier 2008: "Aujourd'hui, il y a un large éventail d'observations sur l'industrie, y compris sur l'Amazon Kindle, un livre électronique qui, selon moi, ne mène nulle part en grande partie parce que les américains ont cessé de lire. Peu importe si le produit est bon ou mauvais, le fait est que les gens ne lisent plus". Malgré le succès de son iPod qui était bien un lecteur spécialisé et non généraliste, Apple a cru mettre au pas la lecture numérique avec les succès de son iPhone, puis de son iPad et de sa formidable machine à cash iTunes. Malgré la part hégémonique qu'Apple possède sur les marchés des smartphones et des tablettes depuis de nombreuses années, le géant américain pèse moins de 15% du marché du livre numérique anglo-saxon. On est très loin de la razzia qu'Apple avait fait sur la musique dématérialisée. Certains rêveront toujours d'une liseuse Apple? La razzia aurait bien pû se faire en effet. Amazon peut bien remercier Jobs et Apple qui part aujourd'hui sur les montres.

Orange: l'opérateur français a travaillé sur les premiers modèles de liseuses au moment du lancement de la première offre de livres numériques Read and Go dès 2008. En partenariat avec cinq grands titres de la presse française (Le Monde, le Parisien, les Échos, l’Équipe et Télérama) ainsi que les Editions Mango et des premières titres d'Hachette, Orange avait démarré un prototype autour des liseuses Iliad et CybookGen3. A l'époque Pierre Assouline rapportait même la réflexion d'un éditeur: "C’est plié: les télécommunications feront la loi chez nous aussi. Vous verrez, un jour, Orange sera le vrai maître de l’édition en France”. Lettre morte chez Orange pour un déploiement important, le prototype est resté en cet état, les équipes sans doute renvoyées à leurs chères études. En mai 2010 encore, on pressent un accord entre le fabricant chinois Hanwang et Orange. La commercialisation devait intervenir en septembre de la même année. Là encore, il n'en sera rien, on ne croit toujours pas aux liseuses à la tête d'Orange, qui rate une nouvelle fois le coche. Depuis deux ans, Orange est à l'initiative du modèle ouvert MO3T. Des éditeurs, des libraires autour de la table, aucun fabricant de liseuses. Fermez le ban. Orange n'existe tout simplement pas sur le marché du livre numérique en France.

SFR: comme Orange, SFR s'était rapproché de l'univers des liseuses en 2008 autour d'un prototype sur le CybookGen3. Vite remisé dans les cartons de l'opérateur.

 

Ils ont cru aux liseuses

Amazon: Amazon a tout de suite compris le business qu'il pouvait réaliser avec les liseuses dans son emprise globale sur le marché du livre. Le Kindle sorti en 2007, c'est son arrivée qui a fait décoller le livre numérique dans le monde entier. Réplique dans chaque pays à l'arrivée d'Amazon. Revoir la recette du Kindle en 2012. Une dizaine de modèles très largement subventionnés au total depuis cette date. Amazon près aujourd'hui 60% du livre numérique américain et près de 80% au Royaume-Uni. Amazon sort aujourd'hui deux nouveaux modèles de liseuses, trois modèles au total entre 79 et 199$.

Barnes and Noble: le libraire américain a vite compris l'enjeu au démarrage du marché aux Etats-Unis en 2007. Le développement du premier modèle Nook s'est fait en 2008, la première Nook lancé en 2009. C'est un modèle très innovant avec un double écran. Bien que Barnes and Noble ait bien failli boire le bouillon avec ses tablettes propriétaires, il représente près de 20% du marché du livre numérique américain. On regrettera qu'un développement international ambitieux, pressenti il y a quelques années, n'ait finalement pas abouti pour le Nook. L'alliance avec un libraire, pas facile pour d'autres libraires eux-mêmes.

Sony: Sony est le pionnier des liseuses. La technologie très tôt repérée, les premiers modèles sortent en 2004 au Japon et en 2006 aux Etats-Unis. Objectif de Sony, ne pas rater le livre comme il a raté la musique quelques années plus tôt. Dix ans plus tard, Sony abandonne le marché des liseuses cette année. Il n'a pas percé aux Etats-Unis face à Amazon mais surtout n'a pas réussi à convaincre des grands libraires dans le monde entier. Maintenir une liseuse "générique" devient impossible tant les modèles sont désormais très largement subventionnés par tous les libraires. Malgré une liseuse toujours de qualité, impossible de tenir sans la librairie associée. Sony supprime la ligne "liseuse", dommage.

Rakuten/Kobo: le géant du e-commerce japonais met la main sur la petite start-up canadienne en 2011. Objectif, suivre Amazon à la trace. Malgré l'échec aux Etats-Unis sans chaines associées, Kobo conclu de nombreux accords avec des distributeurs en Europe. Des sommes très importantes sans doute investies par Rakuten pour suivre le rythme en gamme (liseuses et tablettes) avec des modèles fortement subventionnés, mais le livre numérique s'inscrit dans un enjeu plus global pour le géant asiatique.

Fnac: plusieurs tentatives de la part de la Fnac. La première en 2008 avec Sony. L'offre de livres n'est pas là, un désengagement total de la part d'Hachette au niveau de l'offre, la Fnac jette l'éponge. Nouvelle tentative en 2010 avec un modèle FnacBook, développé en interne par la Fnac. Celui-ci se révèle assez médiocre, aussi bien la conception que l'ergonomie, dommage. Dernière tentative en 2011 au lancement du Kindle en France, un partenariat avec Kobo. Les Kobo rentrent en France avec succès. Fnac/ Kobo réprésentent plus de 20% du marché du livre numérique dans notre pays.

Deutsche Telecom: l'opérateur allemand a sans doute observé très tôt en interne ce marché. Très discret sur la question, il démarre tard au printemps 2013 seulement avec un modèle développé en interne et, sous la marque Tolino, rallie des grands acteurs de la distribution en Allemagne. En moins d'un an, Tolino raffle le morceau, plus de 30% du marché allemand et taille des croupières à Amazon. Il part à l'international depuis le début de l'été, Belgique, Pays-Bas, Italie...


Sony DigitalPaper DPT-S1 est disponible en ligne

SonyJusqu'ici vendu exclusivement au travers d'un réseau de distributeurs agréés, le Sony Digital Paper DPT-S1 est désormais disponible en ligne au prix de 1100$ sur le site américain de Sony, exclusivement livré sur le territoire US. Un modèle au format inédit de 13 pouces (équivalent d'un A4) qui ouvre sur les possibilités d'annotations au stylet comme on le ferait sur une feuille de papier classique. Prix élevé certes, mais qui peut trouver rapidement des applications professionnelles évidentes pour favoriser l'archivage et limiter la consommation de papier en entreprises. Plusieurs sociétés s'étaient lancées sans succès sur ce concept du papier communicant par le passé. Elles n'avaient ni la réputation ni la capacité technologique de Sony. A suivre de près (via GoodeReader).


Sony arrête la production de liseuses

Sony-JapanLe Sonyreader, c'est fini. Sony a confirmé officiellement l'arrêt de production de sa liseuse PRS-T3 qui sera la dernière. C'est GoodeReader qui a eu la confirmation de la part de Noriko Shoji, Products & Technology PR Section, Corporate Communications chez Sony Japan la semaine dernière: "Nous avions annoncé l'arrêt en février dernier de la librairie en Amérique du Nord, en mai pour l'Europe et l'Australie. Les clients du Sony’s Reader Store pour USA, Canada, UK, Germany, Austria et Australia sont maintenant transférés sur le Kobo eBookstore. Pour notre hardware, la dernière production du modèle PRS-T3 a été réalisé fin mai. Il sera encore disponible jusqu'à épuisement des stocks, qui pourront varier selon les pays. Certains ont déjà arrêté. A ce jour nous n'avons pas de plan pour la production d'un prochain modèle" (via GoodeReader). Le Sony PRS-T3 sera donc le dernier d'une longue série de dix modèles sortis chaque année depuis avril 2004. Le dixième anniversaire au printemps dernier. 275 billets sur le blog. Une nouvelle qui décevra tous les amateurs de lecture numérique, moi le premier tant Sony apportait régulièrement son savoir-faire innovant sur le secteur. Combien de millions d'adeptes à travers le monde qui aimaient les Sonyreader?

Est-ce à dire que le marché des liseuses va s'arrêter comme vont s'empresser de relayer ses détracteurs? Une chose est sûre désormais, ce sont les libraires seuls qui ont les cartes en main, Amazon, Kobo, B&N/ Nook, Tolino, Bookeen et PocketBook avec leurs partenaires, tous voient leurs ventes de livres numériques portées en très grande partie par les liseuses. Alors? Un avenir sans, sur la base de seuls smartphones et de tablettes avec l'exemple d'acteurs comme Apple et Google -sans liseuses- très loin derrière? On en reparlera, à suivre d'ici la fin de l'année les nouveautés des liseuses encore à venir après Amazon et Kobo fin 2013, Tolino et PocketBook depuis quelques mois. Cela ne semble pas s'arrêter, loin s'en faut.


Sony PRS-T3 à 99€ chez Darty

Sony prs-t3Fête des mères oblige, la semaine dernière c'était les Kobo en promotion à la Fnac. Amazon a répliqué depuis avec des baisses sur ses Kindle. A signaler que les Sony PRS-T3 sont à 99€ chez Darty. Disponibles en trois couleurs sur le site comme en magasins. Pas d'éclairage intégré mais un excellent modèle qui vous permettra d'acheter vos livres partout au format ePub. Le moment d'aller y jeter un coup d'oeil.


Sony avec Kobo en Europe et en Australie

Sony_readerAprès les Etats-Unis en février dernier, Sony vient d'annoncer le basculement de sa boutique SonyStore vers celle de Kobo en Angleterre, Allemagne, Autriche et Australie à compter du 16 juin prochain. Les mises à jours seront faites sur les appareils. Les clients qui auront achetés des livres chez Sony retrouveront l'intégralité de leurs bibliothèques chez Kobo. Pas d'implication en France, Sony n'ayant jamais développé sa boutique de livres numériques avec les catalogues des éditeurs. Une décision sans surprise qui devrait être le prélude à une collaboration plus étroite entre Sony et Kobo dans les mois qui viennent (via TheBookSeller).


La liseuse (électronique) : 10ème anniversaire aujourd'hui

SonylibriéLa liseuse (électronique) a tout juste 10 ans aujourd'hui. C'est en effet le 24 avril 2004 que Sony sortait le premier modèle à base d'encre électronique (technologie eInk), le Librié, en partenariat avec Philips. Le premier dispositif de lecture basé sur un écran réflexif proche d'un papier sans aucun rétro-éclairage. Le communiqué de presse est encore ici. Un événement relativement confidentiel à l'époque, cette sortie ayant valeur de test pour Sony sur le seul marché japonais, qui visait le secteur du manga. Ce n'était pas encore le bon déclic. Vendu 41.790 yens (environ 320€), la page est encore accessible sur le site de Sony. A relire l'article que lui consacrait le Guardian. C'est Amazon, trois ans plus tard, qui trouvera la formule gagnante avec son Kindle associé à un catalogue très étendu et un dumping sur les prix des livres. Il fera véritablement démarrer le marché du livre numérique. La société eInk a depuis fait évoluer considérablement la technologie, ralliant au fur et à mesure tous les leaders du secteur. Malgré smartphones et tablettes, les liseuses sont toujours bien là, chez tous les acteurs qui comptent, avec une terminologie désormais établie. Les trois liseuses Kindle toujours bien établies dans le top10 de l'électronique sur le site américain d'Amazon. La dernière entrante en Europe, Tolino en Allemagne au printemps de l'année dernière qui rivalise solidement avec Amazon. Dix ans et encore de nouveaux modèles à venir dans les mois qui viennent, on peut en être sûr. Il se serait vendu, selon les estimations, plus de 100 millions de dispositifs à travers le monde. Un impressionnant catalogue toujours à jour ici. Pour tout ceux qui les ont adoptées, petites et grandes, longue vie aux liseuses. Couleur, écriture (avec le dernier modèle chez Sony), il reste encore bien des pages à écrire!

PS: neuf modèles chez Sony depuis 2004, dix si l'on rajoute le petit PRS-350 (5 pouces) en 2010.

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Sony DigitalPaper à Hollywood

1blue_box2-imageBientôt plus de papier à Hollywood? Accompagnant son arrivée aux Etats-Unis pour des solutions professionnelles autour de son DigitalPaper, Sony a annoncé aujourd'hui un accord avec Ease Entertainment, pour des solutions dématérialisées. Scénarios, études, contrats, comptabilités, la liste est importante des chantiers possibles. Cela fait quelques ramettes à Hollywood. A suivre... (via PCBDesign007).


Sony PRS-T3S : une bonne affaire

Sonyprs-t3Une offre intéressante que m'a signalé un lecteur, celle du Sony PRS-T3S à 89€. Une excellente offre si vous n'êtes pas forcément fan de la couverture intégrée. C'est sur le site allemand Libri. Comptez 7€ de port. A noter que les offres promotionnelles ont cessé en France, la meilleure offre que j'ai repéré du modèle avec l'étui, à 119€ chez Darty ou Ubaldi (livraison gratuite).


Sony PRS-T3 disponible aux Etats-Unis

Sony-prs-t31-169x250Le Sony PRS-T3 est désormais disponible aux Etats-Unis. Même si Sony a abandonné sa librairie SonyStore au profit de Kobo le mois dernier avec une migration des clients, il semble bien vouloir rester présent avec ses dispositifs de lecture. Matériel et accès aux livres ne sont pas obligatoirement liés, les achats se faisant souvent sur les ordinateurs. Surtout pour un acteur high-tech de pointe comme Sony, présent avec succès depuis quelques mois sur smartphones et tablettes Xperia. Beaucoup d'américains se désolaient que cet excellent modèle PRS-T3 ne soit pas disponible pour eux, c'est désormais chose faite (via TheDigitalReader).


Sony DPT-S1 sur le marché japonais

MobiusLa grande tablette eInk Sony DPT-S1 au format 13,3 pouces, annoncée l'année dernière, est désormais disponible au Japon au prix de 98.000 yens (735€). Un écran sur la base d'une technologie Mobius mise au point entre eInk et Sony. Pour l'instant pas encore pour les particuliers mais chez les distributeurs professionnels. A surveiller attentivement les grands acteurs du e-commerce comme Rakuten ou Alibaba sur les marchés asiatiques. D'après GoodeReader, elle devrait être disponible aux Etats-Unis et au Canada d'ici quelques mois. C'est à mon avis la grande innovation de ce début d'année, 2014 est bien lancé. Un prix qui peut sembler cher, n'oublions que c'était le prix des premiers readers il y a quelques années. Une qualité remarquable, jugez-en plutôt sur la vidéo de NotebookItalia.

 


Sony et Kobo : l'alliance niponne face à Amazon

KobosonyAnnonce aujourd'hui d'un partenariat entre Kobo et Sony. Les clients actuels des librairies SonyReader aux États-Unis et au Canada auront désormais accès à la librairie Kobo à partir de fin mars par un processus de migration simple et facile. La librairie SonyStore fermera à cete date. Les clients recevront un mail de Sony avec des instructions sur la façon de transférer facilement leurs bibliothèques sur un compte Kobo. «Nos clients peuvent être assurés qu'ils auront une transition en douceur vers l'éco-système Kobo et pourront continuer à accéder et lire les titres qu'ils aiment sur les périphériques Sony" a déclaré Ken Orii, vice-président de la division d'affaires de lecture numérique, Sony Electronics. "Avec une philosophie commune, à offrir la meilleure expérience de lecture sur toutes les plateformes et avec le meilleur contenu disponible, Kobo et Sony vont atteindre plus de gens que jamais auparavant», a déclaré Takahito Aiki, PDG, Kobo. «Ensemble, des millions de clients à travers les États-Unis et au Canada trouveront leur prochaine grande lecture à portée de main -à tout moment, en tout lieu et sur ​​n'importe quel dispositif."

Kobo dessert 18 millions de lecteurs à travers le monde et travaille avec 1,3 million d'auteurs, l'un des meilleurs catalogues du monde avec plus de 4 millions de livres numériques, magazines et journaux. Pour Sony, une annonce qui n'est pas une surprise puisqu'il avait déjà arrêté la distribution de ses liseuses aux Etats-Unis et au Canada, se concentrant sur d'autres marchés. Un accord intelligent et bien complémentaire entre les deux marques, Sony se concentrant désormais sur son seul métier de constructeur de périphériques, liseuses, smartphones et tablettes. "Ce changement ne concerne que les Etats-Unis et le Canada. Nous allons continuer de gérer nos librairies virtuelles au Japon et en Europe en fonction des besoins des clients et de l'environnement commercial", a ajouté le porte-parole. A suivre. Je verrais bien un accord du même type en Europe à moyen terme. Par exemple en France, Sony n'arrivant pas décider les éditeurs de développer une offre de librairie associée. Pour Kobo, c'est aussi l'occasion de déployer son business sur un marché des smartphones et tablettes bien plus large. Un recentrage évident également sur l'activité de matériel pour Sony avec son nouveau partenaire, japonais comme lui, faut-il le préciser. Bref, une alliance niponne pour contrer Amazon qui ne cesse de prendre des parts de marché en Europe et en Asie (via DigitalJournal).


EInk au CES Las Vegas

E_ink_logo_051111L'inamovible Charbax était sur le stand eInk au récent CES de Las Vegas. Tour d'horizon des nouveautés, montres, dispositifs d'affichages, horloges murales et bien sûr, les liseuses "best-sellers". Le Sony DPT-S1 en attraction principale, pionnier des grands dispositifs annotables avec un stylet attendus par beaucoup d'entre nous. Nicolas Charbonnier enthousiaste. On imagine les applications professionnelles ainsi que dans l'éducation. Bientôt disponible aux particuliers japonais au prix de 1.000$, c'est lé début. Gageons qu'avec Sony les choses avancent bien. J'ai repéré aussi nos amis de Bookeen présents sur le stand, à vous de les chercher.


Sony PRS-T3 sans couverture chez Darty

DartyConfirmation de la part de Sony, le modèle PRS-T3 vendu chez Darty à 119€ est bien la version sans couverture que nous avions vu en Allemagne. 20€ de moins qui vous permettront de prendre la couverture avec la petite liseuse intégrée au dessus. Il serait idiot de doublonner les couvertures, un supplément de 30€ au final pour ceux qui souhaiteront cette version.


Sony DPT-S1 en vente au Japon

SonySony a annoncé hier qu'il allait mettre en vente au Japon en décembre son grand modèle DPT-S1 avec la technologie Mobius qu'il développe avec eInk. Ce modèle est expérimenté avec des universités japonaises. Un format 13,3 pouces pour lire des formats PDF au format A4, avec une définition de 1200x 1600 points. Un écran flexible sans verre, un stylet fourni qui permet de prendre des notes, un espace de stockage de 4Go complété par un emplacement microSD. Le prix sera l'équivalent des premières liseuses; il sera en effet proposé au tarif de 98.000 yens, soit environ 735€. A revoir les vidéos asiatiques qui avaient dévoilés les premiers prototypes depuis le printemps dernier (via GoodeReader).


Sony : 9 années de liseuses/ livres électroniques

Sony_logo_1Avec ce nouveau PRS-T3 annoncé hier chez Sony, c'est l'occasion de faire un petit retour en arrière. C'est le 9ème modèle au format 6 pouces de la marque japonaise, pionnière de la liseuse/ livre électronique depuis 2004 avec la technologie du papier électronique eInk. Je vous propose cette vue synthétique des différents modèles avec les prix indicatifs. Si certains étaient un peu ratés, la grande majorité ont marqué l'évolution de ce type d'appareils et développé la lecture numérique pour des millions de lecteurs dans le monde entier. Comme Texas-Instruments et Hewlett-Packard pour les calculettes électroniques, Sony aura bien marqué de son empreinte le secteur. Et ce n'est pas fini avec les nouvelles générations d'écrans qui s'annoncent.

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Le Sony PRS-T3 est arrivé

Sony prs t3Nous avions eu les caractéristiques en avance la semaine dernière. Sony a comme prévu profité de l'IFA à Berlin pour présenter aujourd'hui son nouveau modèle PRS-T3, tout juste sept ans après le modèle pionnier de la marque le PRS-500, souvenirs, souvenirs. L'écran E-Ink Pearl HD (résolution de 1024x758 pixels, 16 niveaux de gris) est la norme eInk pour l'ensemble des liseuses/ livres électroniques de dernière génération. Sony reste fidèle au tactile par infrarouge avec le système Cleartouch IR dual touch, bien adapté à l'utilisation d'un stylet pour annoter. Il maintient aussi les boutons qui sont complémentaires au tactile. Un design revu tout en rondeurs, plus compact que son prédécesseur, le PRS-T3 pèse 200g avec la couverture SnapCover fournie de base avec l'appareil, c'est une bonne surprise. Chez la concurrence, les couvertures sont systématiquement en option. Cette SnapCover élégante gère la mise en veille, une fonction sympa pour reprendre rapidement sa lecture. Mémoire interne de 2 Go avec 1,2 Go réellement disponible, un emplacement microSD pour augmenter l’espace disponible jusqu'à 32 Go. Côté autonomie, 8 semaines sans activer le wi-fi et 6 semaines activé. Sony indique aussi une charge rapide de 3 minutes pour permettre de lire un roman dans sa totalité. Un autre élément important, c'est la gestion du rafraichissement de page (absence du flash noir) qui continue d'être optimisé chez Sony avec maintenant plusieurs heures de lecture sans flash, ce qui serait une réelle innovation. A confirmer lors de tests. Absence de l'éclairage intégré comme chez la concurrence, il faudra passer par une autre couverture disposant d'une petite liseuse frontale d'une valeur de 60€ supplémentaire. Un modèle sans trop de surprises, mais qui séduira certainement un public toujours attaché à la qualité de l'électronique Sony et qui n'est pas forcément focalisé sur la lecture sans lampe de chevet le soir. Ce Sony PRS-T3 est disponible en trois couleurs (noir, blanc et rouge) au prix de 139€ et devrait être proposé dans les semaines qui viennent chez l'ensemble des revendeurs habituels de la marque. Voir les détails sur le site de Sony France.


eInk Mobius : premières images

ScribeDes premières images viennent d'apparaître hier sur les fameux prototypes A4 en papier électronique, fruit du partenariat annoncé entre eInk et Sony. Assez bluffant. L'utilisation d'écrans souples eInk Mobius réduit le poids, enfin des supports grands, mobiles et pratiques. L'écriture et l'annotation au coeur des usages en milieu éducatif et professionnel. L'implication de Sony est décisive, la même qui avait inaugurée dès 2004 les premiers livres électroniques, avec le succès que l'on sait (via GoodeReader).


eInk Mobius : écrans flexibles en partenariat avec Sony

Sony-mobius-epaper
Une annonce très intéressante qui relance l'investigation autour de supports flexibles en papier électronique. eInk vient en effet d'annoncer un partenariat avec Sony pour la production de supports au format 13,3 pouces (équivalent A4) sous le nom eInk Mobius. Une première image était apparue la semaine dernière avec un stylet, on pensait à un prototype de plus. Cette annonce d'une mise en production va donc bien au-delà. Rappeler que Sony travaille
étroitement avec eInk depuis dix ans déjà, son implication serait décisive pour mener à bien un tel projet. La commercialisation de ces panneaux seraient un changement radical par rapport aux panneaux rigides commercialisés actuellement. Le support flexible à ce format pèserait 60g seulement (50% de gain de poids). Le communiqué est ici. Le prototype ci-dessous utilisant ce type de panneaux pèserait 385g avec une épaisseur de 6,8 mm seulement. Sony compterait les déployer dans trois universités japonaises à la fin de cette année. On a peu exploré encore les potentialités du papier électronique dans le domaine de l'écriture en milieu éducatif. De quoi révolutionner la prise de notes et s'affranchir un peu plus des ramettes de papier. A suivre de près, Sony dans l'innovation plus que jamais (via eInkinfo).

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Sony Reader Store en Australie

SonyA signaler l'ouverture d'une boutique de livres Sony en Australie. Sans doute l'occasion pour les éditeurs d'ouvrir le marché et de contrer la suprématie d'Amazon. Sony tente depuis plusieurs années d'ouvrir des boutiques identiques en Europe, c'est déjà fait au Royaume-Uni et en Allemagne depuis décembre, peut-être en France pour la rentrée avec la sortie du prochain PRS-T3. A suivre... (via GoodreReader).


Sony PRS-T2: baisse du prix

Sony prs-t2A signaler que le Sony PRS-T2 est proposé désormais au prix de 129€ dans toutes les enseignes qui le distribuent, Darty, Carrefour, Boulanger, Sony Store, Pixmania, France-Loisirs et Chapitre. Un bon prix pour un modèle complet, revoir mon test ici. Si vous n'êtes pas particulièrement intéressé par un modèle avec la lumière intégrée, au profit d'un modèle plus léger, robuste, ouvert et les annotations au stylet, c'est un choix à considérer absolument. Sony, toujours un choix solide sur le marché de l'électronique en général et du livre électronique en particulier; ils roulent longtemps, très longtemps, certains qui me lisent en conviendront. Le prochain Sony PRS-T3 sur les rails, avec ou sans éclairage intégré? Réponse durant l'été.


Chapitre: portrait des lecteurs numériques

ChapitreLes librairies Chapitre avancent avec Sony depuis cette rentrée. Le Sony PRS-T2 est vendu en boutique et sur le site. Une librairie numérique est proposé sur le livre électronique. Chapitre vient de presenter par un communiqué de presse le profil des lecteurs numériques. Une étude réalisée du 26 octobre au 17 novembre 2012; 888 clients Chapitre eBook, possédant une adresse email ont répondu à une enquête online d’une dizaine de questions:

"La lecture numérique fait de plus en plus d’aficionados. En septembre 2012, d’après le baromètre des usages du livre numérique d’Opinion Way, 14% des français déclaraient avoir lu au moins un livre numérique, soit deux fois plus qu’en mars 2012.

Chapitre.com, réseau multicanal de distribution, spécialiste du livre, a interrogé ses consommateurs qui ont adopté la lecture numérique pour identifier leurs motivations, leurs préférences et leurs attentes.

Il en résulte que le lecteur type d’e-book est un nomade, défenseur de la littérature française et fan de romans policiers. Amateur de nouvelles technologies, il est aussi à l’affut des économies et aimerait partager ses lectures numériques avec ses amis …

Les raisons qui font le succès du numérique

Premier atout salué par les lecteurs, la facilité de transport pour 82,5% d’entre eux. La facilité de stockage et de rangement permise par les livres numériques et le stockage proposé par les tablettes et les liseuses est également un argument pour 79% des sondés.

Sans surprise, on note que le troisième point apprécié par 40% des lecteurs est le prix des livres. Vient ensuite la facilité d’acquisition pour 38,5% d’entre eux.

On note aussi que certains arguments ne font pas encore mouche auprès du plus grand nombre: seuls 5,2% des sondés apprécient la possibilité de prendre des notes pendant la lecture et 9,6% le choix des livres proposés.

Enquêtes policières et récits contemporains plébiscités

Parmi les genres littéraires les plus prisés, c’est incontestablement le roman policier qui réunit le plus d’adeptes, avec 71,3% d’entre eux. Arrivent en seconde position les romans contemporains pour 56,5% des sondés, puis la littérature classique (41%), les romans de science-fiction (30,5%) et les romans sentimentaux (25,9%).

Fait intéressant, on note que les femmes sont plus nombreuses que les hommes à lire des romans policiers (74% contre 66%), tandis que les hommes sont plus nombreux à lire de la littérature classique (52% contre 36%), des romans de science-fiction (39% contre 27%) et des livres d’histoire (28% contre 11%).

Férus de lecture numérique… mais à quel prix?

Sur le plan des finances, la majorité des consommateurs interrogés par Chapitre.com déclare dépenser entre 9 et 15€ pour l’achat d’un livre numérique. Ils achèteraient environ entre 5 et 10 livres par an (39% des sondés) et on estime leur budget annuel moyen à environ 145€.

De l’ordinateur à la liseuse en passant par la tablette

Les amateurs de lecture numérique sont plutôt bien équipés, puisqu’ils déclarent posséder environ 2,3 supports différents (sur un choix proposant le smartphone, la tablette, la liseuse et l’ordinateur).

On note toutefois deux fortes tendances en matière d’usage:

- Lorsqu’il s’agit d’acheter des ebooks, 62% des sondés préfèrent avoir recours à leur ordinateur, tandis que 45% d’entre eux affirment le faire de leur liseuse ou tablette.

- Pour ce qui est de la lecture, 99% ne jurent que par leur liseuse, tandis que ceux qui n’en sont pas encore équipés sont 77% à lire leurs ebooks sur une tablette multimédia.

«Le fait qu’une majorité d’acheteurs de livres numériques préfère encore passer leurs commandes via l’ordinateur est révélateur des progrès en termes d’intuitivité et de facilitation de l’expérience utilisateur qu’ont encore à réaliser les constructeurs. Toutefois, il ne faut pas oublier que ce marché en est encore à ses débuts, les habitudes de consommateurs sont donc encore en train de se créer» ajoute Corentin Bergeron, spécialiste du livre numérique pour Chapitre.com

Des exigences en termes de contenu et de facilité d’accès

La lecture numérique, certes de plus en plus attractive, est l’objet de plusieurs attentes pour les consommateurs.

En tout premier lieu, les lecteurs d’ebooks sont plus de 60% à réclamer une plus grande richesse de titres français.

53,5% des sondés regrettent de ne pas pouvoir prêter leur livre numérique à un ami. Ce point soulève un sujet sensible relatif à la DRM (gestion des droits numériques), qui, à date, en fonction des différents formats téléchargeables et des supports de lecture commercialisés, ne permet pas au lecteur le prêt d’un ebook qu’il a payé.

Très loin derrière, 22,4% des lecteurs d’ebooks réclament davantage d’interactivité (recherche de définitions, renvoi du texte sur le web…) et 15% sont demandeurs de plus de contenu multimédia (animation, vidéo, audio…).  

Pour Corentin Bergeron, «Les français sont définitivement en train de s’approprier le livre numérique. A mesure que le marché se développe, l’ebook devrait gagner en succès, les français étant de plus en plus conscients et séduits par les avantages de la lecture numérique. Reste à lever certains freins relatifs au prix ou à la DRM»."

(via Wellcom).