À la fin de septembre, je sentis bien que quitter cette maison c’était quitter le bonheur. Encore quelques mois de grâce, et il nous faudrait choisir, vivre dans le mensonge ou dans la vérité, pas plus à l’aise ici que là. Comme il importait que Marthe ne fût pas abandonnée de ses parents, avant la naissance de notre enfant, j’osai enfin m’enquérir si elle avait prévenu Mme Grangier de sa grossesse. Elle me dit que oui, et qu’elle avait prévenu Jacques. J’eus donc une occasion de constater qu’elle me mentait parfois, car, au mois de mai, après le séjour de Jacques, elle m’avait juré qu’il ne l’avait pas approchée.