Après quinze ans de débauches de plus en plus graves Simone aboutit dans un camp de torture. Mais par erreur ; récits de supplice, larmes, imbécillité du malheur, Simone à la limite d’une conversion, exhortée par une femme exsangue, prolongeant les dévots de l’Église de Séville. Elle est alors âgée de 35 ans. Belle à l’entrée au camp, la vieillesse l’atteint par degrés d’atteintes irrémédiables. Belle scène avec un bourreau femelle et la dévote : la dévote et Simone battues à mort, Simone échappe à la tentation. Elle meurt comme on fait l’amour, mais dans la pureté (chaste) et l’imbécillité de la mort : la fièvre et l’agonie la transfigurent. Le bourreau la frappe, elle est indifférente aux coups, indifférente aux paroles de la dévote, perdue dans le travail de l’agonie. Ce n’est nullement une joie érotique c’est beaucoup plus. Mais sans issue. Ce n’est pas non plus masochiste et, profondément, cette exaltation est plus grande que l’imagination ne peut la représenter, elle dépasse tout. Mais c’est la solitude et l’absence de sens qui la fondent.