28 octobre 1997

Cher Jonathan,

J’ai luxurié le reçu de ta lettre. Tu es toujours si rapide à m’écrire. Ce sera une chose lucrative pour quand tu seras un vrai écrivain et plus un apprentissage. Mazel tov !

Grand-père m’ordonna de te remercier pour la photographie duplicat. C’était bénévole de ta part de la poster sans lui demander de numéraire. En vérité, il n’en possède pas beaucoup. J’étais certain que mon père ne lui en a dispersé aucun pour le voyage, parce que grand-père mentionne souvent qu’il n’a pas de numéraire et que je connais mon père de part en part dans les façons de faire ainsi. Cela me rendit très courroucé (pas morfondu ni sur les nerfs, puisque tu m’as informé que ce ne sont pas des mots bienséants à utiliser si souvent comme moi), et je suis allé voir mon père. Il m’a crié, « J’AI TENTÉ DE DISPERSER DU NUMÉRAIRE À GRAND-PÈRE MAIS IL A REFUSÉ DE LE RECEVOIR. » Je lui ai dit que je ne le croyais pas et il m’a poussé et ordonné que je devrais interroger grand-père sur la question, mais bien sûr je ne peux pas le faire. Quand j’étais par terre, il m’a dit que je ne sais pas tout, comme je le crois. (Mais je te dirai, Jonathan, que je ne crois pas que je sais tout.) Ceci m’a fait sentir un schmendrik d’avoir reçu le numéraire. Mais j’étais contraint de le recevoir, parce que comme je t’ai informé, j’ai un rêve d’un jour changer mes résidences pour Amérique. Grand-père n’a aucun rêve comme ceci, et donc n’a pas besoin de numéraire. Après, je devins très bilieux contre grand-père, parce que pourquoi était-il impossible pour lui de recevoir le numéraire de mon père et de me le présenter ?

N’informe aucune âme, mais je garde toutes mes réserves de numéraire dans une boîte à biscuits dans la cuisine. C’est un endroit que personne ne risque d’investiguer parce qu’il y a dix ans depuis que ma mère a manufacturé un biscuit. Je raisonne que quand la boîte à biscuits sera pleine, j’aurai une quantité suffisante pour changer mes résidences pour Amérique. Je suis une personne précautionneuse parce que je désire être outrecuidant que j’aie assez pour un appartement luxurieux dans Times Square, assez vaste pour à la fois moi et Mini-Igor. Nous aurons une télévision grand écran pour regarder le basket, un jacuzzi et une stéréo qui déménagera – mais pourquoi déménager quand on sera chez nous. Mini-Igor doit aller de l’avant avec moi, bien sûr, quoi qu’il se produise.

Il apparut que tu n’avais pas très beaucoup de discussion avec la division précédente. Je demande indulgence si elle te courrouça en aucune manière mais je voulais être véritable et humoristique, comme tu conseillas. Penses-tu que je suis une personne humoristique ? Je signifie humoristique avec intention, pas humoristique parce que je fais des choses idiotes. Ma mère disait un jour que je suis humoristique, mais c’était quand je lui demandai d’acquérir une Ferrari Testarossa pour ma part. Ne désirant pas attirer le rire de la mauvaise façon, je révisai mon offre pour des enjoliveurs.

J’ai façonné les très clairsemés changements que tu m’as postés. J’ai altéré la division au sujet de l’hôtel à Loutsk. Maintenant tu ne payes qu’une fois. « Je ne serai pas traité comme un citoyen de deuxième classe ! » préconises-tu au patron de l’hôtel et si je suis dans l’obligation (merci, Jonathan) de t’informer que tu n’es pas un citoyen de deuxième, troisième ou quatrième classe, en vérité, la phrase fait très puissant. Le patron dit, « Vous avez gagné. Vous avez gagné. J’ai essayé de vous arnaquer vite fait » (qu’est-ce que ça veut dire, arnaquer vite fait ?) « mais vous avez gagné. OK. Vous payerez seulement une fois. » C’est maintenant une scène excellente. J’ai considéré de te faire parler ukrainien, de sorte que tu pourrais avoir plus de scènes comme ceci, mais cela me ferait une personne sans usage, parce que si tu parlais ukrainien, tu aurais encore besoin pour un chauffeur, mais pas pour un traducteur. Je ruminai d’amputer grand-père de l’histoire, de sorte que je serais le chauffeur, mais si jamais il s’assurait de ceci, je suis certain qu’il serait blessé et ni de nous désire cela, oui ? Aussi, je ne possède pas de permis.

Finalement, j’ai altéré la division au sujet de la tendresse de Sammy Davis Junior, Junior pour toi. J’itérerai encore que je ne pense pas que le réglage bienséant est de l’amputer de l’histoire, ou de la voir « tuée dans un accident tragi-comique en traversant la rue de l’hôtel », comme tu conseilles. Pour t’apaiser, j’ai modifié la scène de sorte que vous deux apparaissez plus comme des amis et moins comme des amants ou comme des fléaux de Dieu. Par un exemple, elle n’effectue plus de rotation pour faire un soixante-neuf avec toi. C’est maintenant seulement une pipe.

Il est très difficile pour moi d’écrire au sujet de grand-père, juste comme tu as dit qu’il est très difficile pour toi d’écrire au sujet de ta grand-mère. Je désire savoir plus à son sujet, si cela ne te mettait pas en détresse. Cela pourrait rendre moins rétif pour moi de parler au sujet de grand-père. Tu ne l’as pas éclairée au sujet de notre voyage, n’est-ce pas ? Je suis certain que tu me l’aurais dit si tu l’avais fait. Tu connais mes pensées sur ce sujet.

Quant à grand-père, il devient toujours pire. Quand je pense qu’il est le plus pire, il devient encore pire. Quelque chose doit se produire. Il ne cèle plus sa mélancolie avec maîtrise, maintenant. Je l’ai témoigné pleurer trois fois cette semaine, chacune très tardif la nuit, quand je rentrais d’avoir perché à la plage. Je te dirai (parce que tu es la seule personne que j’ai à le dire) que je fais à l’occasion KGB sur lui de derrière le coin parmi la cuisine et la salle de télévision. La première nuit que je l’ai témoigné pleurer, il était en train d’investiguer un sac de cuir âgé débordé de nombreuses photographies et morceaux de papier comme une des boîtes d’Augustine. Les photographies étaient jaunes et aussi les papiers. Je suis certain qu’il était en train d’avoir des souvenirs pour quand il était seulement un garçon et pas un vieil homme. La deuxième nuit qu’il pleurait, il avait la photographie d’Augustine dans ses mains. L’émission météorologique passait mais c’était si tard qu’on présentait seulement une carte de la planète Terre sans aucune météorologie dessus. « Augustine », je l’entendis dire. « Augustine. » La troisième nuit qu’il pleurait, il avait une photographie de toi dans ses mains. Il est seulement possible qu’il s’en est assuré de mon bureau, où je garde toutes les photographies que tu m’as postées. Encore une fois il disait « Augustine », malgré que je ne comprends pas pourquoi.

Mini-Igor voulut que je t’articule hello de lui. Il ne te connaît pas, bien sûr, mais je l’ai informé beaucoup au sujet de toi. Je l’ai informé au sujet que tu es si drôle et si intelligent, et aussi que nous pouvons parler de sujets considérables autant bien que de pets. Je l’ai même informé au sujet que tu as fait des sacs de terre quand nous étions à Trachimbrod. De toutes les choses que je pouvais me rappeler au sujet de toi, je l’ai informé, parce que je veux qu’il te connaisse et parce que cela fait l’impression que tu es encore proche, que tu n’es pas parti. Tu vas rire mais je lui ai présenté une des photographies de nous que tu as postées. C’est un très bon garçon, meilleur même que moi, et il a encore une chance d’être un très bon homme. Je suis certain que tu serais apaisé par lui.

Mon père et ma mère sont les mêmes comme toujours, mais plus humbles. Ma mère a arrêté de cuisiner le dîner de mon père pour le punir parce qu’il ne rentre jamais dîner. Elle voulait le biler mais il n’en secoue rien (oui ? secoue rien ?), parce qu’il ne rentre jamais dîner. Il mange avec ses amis très souvent dans des restaurants, et aussi boit de la vodka dans des clubs, mais pas des clubs célèbres. Je suis sûr que mon père possède plus d’amis que le reste de ma famille additionnée. Il renverse beaucoup de choses quand il rentre à la maison tard la nuit. C’est Mini-Igor et moi qui nettoyons et retournons les choses à leur localisation appropriée. (Je garde Mini-Igor avec moi à ces occasions.) La lampe a sa place ici. Le tableau accroché a sa place ici. L’assiette a sa place ici. Le téléphone a sa place ici. (Quand Mini-Igor et moi aurons notre appartement, nous garderons tout exclusivement propre. Pas même un morceau de poussière.) Pour être véritable, mon père ne me manque pas quand il sort tellement. Il pourrait exister toutes les nuits avec ses amis et je serais content. Je t’informerai qu’il a éveillé Mini-Igor la nuit dernière quand il est rentré de la vodka avec ses amis. C’est ma faute, parce que je n’avais pas insisté que Mini-Igor devrait manufacturer des RRR dans ma chambre avec moi comme il fait maintenant. Étais-je censé contrefaire le sommeil ? Et ma mère aussi ? J’étais dans mon lit à l’époque, et c’est une chose cosmique, parce qu’à ce moment j’étais en train de lire la section au sujet de la mort de Yankel. « Tout pour Brod », écrit-il, et je pensais, « Tout pour Mini-Igor. »

Pour ton roman, j’ai été très abattu pour Brod. C’est une bonne personne dans un monde mauvais. Tout le monde lui ment. Même son père qui n’est pas son vrai père. Ils gardent tous les deux des secrets de l’autre. J’ai pensé au sujet de ceci quand tu disais que Brod « ne serait jamais heureuse et sincère en même temps ». Sens-tu de cette façon ?

Je comprends ce que tu écris quand tu écris que Brod n’aime pas Yankel. Cela ne signifie pas qu’elle ne ressent pas des volumes pour lui, ou qu’elle ne sera pas mélancolique quand il expire. C’est quelque chose d’autre. L’amour, dans ton écriture, est l’immuabilité de la vérité. Brod n’est véritable avec rien. Pas avec Yankel et pas avec elle-même. Tout est à un monde de distance du monde réel. Cela manufacture-t-il un sens ? Si j’ai l’air d’un penseur, c’est un hommage à ton écriture.

Cette partie ultime que tu m’as donnée, au sujet du jour de Trachim, était certainement la plus ultime. Je reste avec rien à articuler à son sujet. Quand Brod demande à Yankel pourquoi il pense au sujet de sa maman malgré que ça fait mal, et qu’il dit qu’il ne sait pas pourquoi, c’est une question considérable. Pourquoi faisons-nous cela ? Pourquoi les choses douloureuses sont-elles toujours des électroaimants ? Avec ce qui concerne au sujet de la partie avec la lumière du sexe, je dois te dire que j’ai vu ceci auparavant. Une fois, j’étais charnel avec une fille et je vis un menu éclair entre ses parties postérieures. Je pouvais embrayer qu’il en faudrait beaucoup pour être perçu de l’espace. À l’ultime partie, j’ai une suggestion que peut-être tu pourrais en faire un cosmonaute russe au lieu de Mr Armstrong. Essaye Iouri Alexeïevitch Gagarine, qui en 1961 devint le premier être humain à faire un vol orbital dans l’espace.

Dernièrement, si tu possèdes des magazines ou des articles qui te plaisent, je serais très heureux si tu pouvais me les poster. J’embourserai toute dépense, déterminément. J’entends des articles au sujet d’Amérique, tu sais. Des articles au sujet des sports américains, ou des films américains, ou des filles américaines, bien sûr, ou des écoles de comptabilité américaines. Je n’articulerai pas plus de ceci. Je ne sais pas combien plus de ton roman existe à cet instant, mais je demande à le voir. Je veux tellement savoir ce qui arrive à Brod et à Kolkien. L’aimera-t-elle ? Dis oui. J’espère que tu diras oui. Ça me prouvera une chose. Aussi, peut-être je peux continuer à t’aider à mesure que tu écris plus. Mais ne sois pas en détresse. Je ne requerrai pas que mon nom est sur la couverture. Tu peux faire semblant que c’est seulement de toi.

S’il te plaît dis hello à ta famille de ma part, excepté ta grand-mère, bien sûr, parce qu’elle n’est pas consciente que j’existe. Si tu désirais m’informer de quelques choses au sujet de ta famille, je serais de très bonne humeur d’écouter. Par un exemple, informe-moi plus au sujet de ton frère miniature, que je sais que tu aimes comme j’aime Mini-Igor. Par un autre exemple, informe-moi au sujet de tes parents. Ma mère a demandé à ton sujet hier. Elle disait, « Et que devient ce juif faiseur d’histoires ? » Je l’ai informée que tu ne fais pas d’histoires, mais que tu es une bonne personne et que tu n’es pas un juif avec une lettre J de grande taille, mais un juif, comme Albert Einstein ou Jerry Seinfeld.

J’anticipe avec des chairs de poule sur ma peau ta lettre conséquente et la division conséquente de ton roman. Dans le temps pendant, j’espère que tu adores cette prochaine division du mien. S’il te plaît que ça te plaise, s’il te plaît.

Ingénument,

Alexandre