QUELQUES CITATIONS D'ÉCRIVAINS EN GUISE D'ÉPIGRAPHES
Il me semble aujourd'hui que tout ce que j'ai écrit jusqu'à maintenant ne vaut pas un fétu.
THOMAS D'AQUIN sur son lit de mort.
Quand l'artiste a épuisé ses sujets, quand il n'a plus rien à peindre et plus rien à dire, et que même lire le lasse, il a toujours la ressource de vivre.
RALPH WALDO EMERSON.
Tout est merveilleux pour le poète, tout est divin pour le saint, tout est grand pour le héros ; tout est pitoyable, triste, laid et navrant pour l'âme basse et sordide.
AMIEL.
Sans doute, même à notre époque, un artiste verrait-il son imagination considérablement stimulée et ses facultés créatrices puissamment accrues s'il savait qu'il lui faut donner rien moins que le meilleur de lui-même s'il veut éviter l'échafaud, avec ou sans procès !...
HENRY ADAMS.
Après avoir pris un an de vacances (15 septembre 1949 - 15 septembre 1950), me marier, un peu voyager en Suisse, Luxembourg, Hollande, Angleterre, Belgique, soigner mes yeux, faire trois mois de radio, déménager, me réinstaller à Paris, je me suis remis au travail, hélas !... Petit à petit, je vais m'enfoncer dans cet univers qui contient tous les autres comme une goutte d'eau des myriades de microbes, la goutte d'encre qui coule de la plume... C'est extraordinaire... et je n'arrive pas à m'y habituer ni... à y croire !
BLAISE CENDRARS dans une lettre datée du 16 septembre 1950.