CHRONOLOGIE ÉTABLIE PAR HENRY MILLER
1891. Né dans le quartier de Yorkville à Manhattan, New York, le 26 décembre, de parents américains, eux-mêmes d'ascendance allemande. Déménagement et installation à Brooklyn la même année.
1892. Vis dans le quartier de Williamsburg, Brooklyn.
1900. Et hante ses rues (autrement dit : XIVème arrondissement).
1901. Nouveau déménagement, « rue des Premiers Chagrins » (Decatur Street), quartier de Bushwick, Brooklyn.
1907. Premier amour (Cora Seward) au lycée du Secteur Est, Brooklyn.
1909. Université municipale de New York. Renonce au bout de deux mois, par révolte contre les méthodes pédagogiques. Entre à la Société des Ciments Atlas de Portland, filiale new-yorkaise, service financier. Début d'une période de discipline athlétique rigoureuse, qui dura sept ans.
1910. Début de ma liaison avec ma première maîtresse, Pauline Chouteau, de Phoebus (Virginie), assez vieille pour être ma mère.
1913. Voyage dans l'Ouest. Travaille dans un ranch, pour tenter de rompre avec la vie citadine. À San Diego, rencontre la célèbre anarchiste Emma Goldman — tournant capital de mon existence.
1914. De retour à New York. Travaille dans la boutique de tailleur de mon père ; essaie de remettre l'affaire aux mains des employés. Fais la connaissance de Frank Harris : premiers rapports avec un grand écrivain.
1917. Épouse Béatrice Sylvas Wickens, de Brooklyn, pianiste.
1919. Père d'une fille, Barbara Sylvas, aujourd'hui Barbara Sandford.
1920. Après avoir été plusieurs mois porteur de télégrammes, deviens chef de l'embauche et du personnel à la Western Union, New York.
1922. Écris mon premier livre, Clipped Wings (Les ailes rognées) au cours de trois semaines de vacances.
1923. Tombe amoureux de June Edith Smith, rencontrée au dancing de Brooklyn où elle travaille.
1924. Quitte la Western Union, résolu à ne plus jamais reprendre de situation et à consacrer toute mon énergie à écrire. Divorce d'avec ma première femme pour épouser June.
1925. Commence pour de bon ma carrière d'écrivain, dans une extrême pauvreté. Fais du porte à porte pour vendre mes poèmes en prose, titre : Mezzotints (Estampes).
1927. Ouvre un speak-easy à Greenwich Village, avec ma femme June. Tout en travaillant au service des jardins publics de Queens, accumule des notes pour un cycle complet de romans autobiographiques, le tout en 24 heures. Expose des aquarelles à la Taverne Romaine de June Mansfield, Greenwich Village.
1928. Année de voyage en Europe avec June, grâce à l'argent d'un de ses admirateurs.
1929. Retour à New York. Termine un roman, The Gentile World (Ce monde païen).
1930. Reviens en Europe, seul, avec le manuscrit d'un autre roman, perdu par Edward Titus, directeur de la revue This Quarter à Paris. Dix dollars en poche au départ de New York, prêtés par Emil Schnellock. Intention : l'Espagne. Mais, après un bref séjour à Londres : Paris, où je reste. Amitié de Richard G. Osborn et d'Alfred Perlès. Passe chez Osborn, rue Auguste Bartholdi, l'hiver et le printemps de 1931-1932.
1931. Fais la connaissance d'Anaïs Nin à Louveciennes.
1932. Commence à écrire Tropique du Cancer, tout en parcourant les rues et couchant où je peux. Travaille comme correcteur à la Chicago Tribune, édition de Paris. Passe l'hiver à enseigner l'anglais au lycée de Dijon.
1933. Partage un appartement avec Alfred Perlès à Clichy et visite le Luxembourg en sa compagnie. Époque de Printemps noir, extrêmement fertile et joyeuse. Commence un livre sur D.H. Lawrence, resté inachevé. Visite et bref séjour de June, qui repart en demandant le divorce.
1934. M'installe 18 villa Seurat, le jour même où paraît Tropique du Cancer. Moment décisif. Le manuscrit original, récrit trois fois, était trois fois plus long que l'œuvre publiée. Divorce d'avec June prononcé à Mexico, par procuration.
1935. Octobre : publication d'Aller-retour New York. Fais la connaissance de l'astrologue Conrad Moricand. Novembre : début de la correspondance avec Michael Fraenkel sur Hamlet. Septembre : première édition de Alf Letter.
1936. Janvier-avril : saut à New York. Exerce la psychanalyse. Début de la correspondance avec Keyserling, après avoir lu son Journal de voyage. Juin : publication de Printemps noir.
1937. Importante rencontre : Lawrence Durrell. Publication de Scénario, illustré par Abe Rattner. Lance deux revues avec Perlès : The Booster et Delta. Durant l'hiver, visite à Perlès, à Londres, pour quelques semaines. Y fais la connaissance de W.T. Symons, T.S. Eliot, Dylan Thomas.
1938. Janvier : début de ma collaboration à la revue française Volontés, dirigée par Georges Belmont. Même mois : publication de Money and How It Gets That Way (De l'argent et de ce qu'il en advient). Juin : seconde édition de Alf : Septembre : publication de Max et les phagocytes.
1939. Publication de Tropique du Capricorne en février et, ensuite, de la correspondance avec Fraenkel sur Hamlet. Juin : quitte la villa Seurat en m'accordant congé pour un an. Fin d'une période très importante d'étroite association avec Anaïs Nin, Alfred Perlès, Michael Fraenkel, Hans Reichel, Abe Rattner, David Edgar, Conrad Moricand, Georges Belmont, Henri Fluchère et d'autres. Visite le Midi de la France. Pars pour Athènes le 14 juillet, arrive en août chez Durrell à Corfou. Plusieurs sauts à Athènes. Visite certaines îles et le Péloponèse. Étape capitale dans les hasards de ma vie jusqu'alors. Rencontre de George C. Katsimbalis (le Colosse), du poète George Seferiades, du peintre Ghika, entre autres. Me sens vraiment chez moi. Trouvé mon vrai climat. Source de revenus réguliers tarie net avec la mort de mon éditeur parisien (Jack Kahane, Obelisk Press) le jour de la déclaration de guerre.
1940. Retour à New York en février. Rencontre Sherwood Anderson et John Dos Passos. Passe l'été avec John et Flo Dudley chez Caresse Crosby, à Bowling Green (Virginie). Écris Le Colosse de Maroussi, Le Monde du sexe, Jours tranquilles à Clichy et commence La Crucifixion en rose.
1941. Visite les États-Unis, en partie en compagnie du peintre Abe Rattner, du 20 octobre 1940 au 9 octobre 1941. Rencontre du Dr. Marion Souchon, de Weeks Hall, du Swami Prabhavananda, d'Alfred Stieglitz, de Fernand Léger et de John Marin. Mort de mon père pendant que je suis dans le Mississippi. Retour à New York. Juin 1942 : départ pour la Californie. En suis à la moitié de La Crucifixion en rose, aux deux tiers du Cauchemar climatisé.
1943. Peins de deux cents à trois cents aquarelles. Les expose à Beverly Glen (The Green House) et à la Galerie Américaine Contemporaine de Hollywood, avec succès.
1944. Exposition d'aquarelles au Musée d'Art de Santa Barbara et à Londres. Mise au point de dix-sept livres ou plus, pour publication en Angleterre et en Amérique. Année de plénitude et de réalisation, la première de ma vie que marque le succès matériel. Dois me rendre à Brooklyn en octobre auprès de ma mère malade. Rends visite à Herbert F. West, à l'université de Dartmouth (New Hampshire), et expose à Yale. Épouse le 18 décembre Janina M. Lepska, à Denver (Colorado). M'installe à Big Sur, chez moi pour la première fois aux États-Unis. En mai, arrivée de l'Alaska d'Emil White, qui m'offre ses services. Rencontre Jean Page Wharton : forte influence sur ma pensée.
1945. Termine Sexus dans la cabane de Keith Evans, au Crêt de Partington. Commence la traduction, restée inachevée, d'Une saison en enfer. 19 novembre : naissance de ma fille Valentine. Arrivée du peintre israélien Bezalel Schatz, pour mon anniversaire, le 26 décembre.
1946. Janvier : m'installe dans une cahute à Anderson Creek. Me mets à Into the Night Life (Voyage au pays de la nuit) avec Schatz. Commence aussi un livre sur Rimbaud, Le Temps des assassins. Rencontre Leon Shamroy, qui finira par acheter une trentaine de mes aquarelles. Reçois de Paris la nouvelle que le montant accumulé de mes droits sur mes livres traduits en français s'élève à 200 000 F, que j'ai négligé de ramasser. Jean Wharton nous offre sa maison du Crêt de Partington, que nous lui paierons quand nous le pourrons.
1947. Février : prenons possession de la maison de Wharton. Commence Plexus. Termine avec Schatz Into the Night Life.
1948. Écris Le Sourire au pied de l'échelle. 28 août : naissance de mon fils, Tony.
1949. Termine Plexus. Commence Les Livres de ma vie.
1951. Me sépare de ma femme, Janina Lepska. Les enfants vont vivre avec elle à Los Angeles. Termine Les Livres de ma vie.
1952. 1er avril : Eve McClure vient vivre avec moi. Commence Nexus. Divorce d'avec Lepska. 29 décembre : départ pour l'Europe avec Eve. Arrivons à Paris le soir du Nouvel An.
1953. Grande année — la meilleure depuis Clichy. Maurice Nadeau, ancien de Combat, critique littéraire et organisateur de la Défense d'Henry Miller, m'offre l'hospitalité. Visite la maison de Rabelais près de Chinon. Vais à Wells (Angleterre) pour retrouver Perlès et sa femme. Coup d'œil sur la maison de Shakespeare à Stratford-sur-Avon, avec les Schatz. Saut en avion pour visite à John Cowper Powys, à Crowyn, Pays de Galles. Retour à Paris, chez Georges Belmont où je rencontre Samuel Beckett. Rentre à Big Sur fin août. Épouse Eve McClure à Carmel Highlands, chez Ephraïm Doner, en décembre.
1954. Novembre : arrivée de Perlès qui vient écrire Mon ami Henry Miller. Exposition itinérante d'aquarelles au Japon. Commence Big Sur et les oranges de Jérôme Bosch.
1955. Visite de ma fille Barbara Sandford, née de mon premier mariage, que je n'avais pas revue depuis 1925. Mai : départ de Perlès pour Londres. Visite du poète bengali Buddhadêva Bose, de Calcutta. Écris Réunion à Barcelone.
1956. Pars avec Eve pour Brooklyn au chevet de ma mère mourante. Au cours du séjour, rencontre Ben Grauer, de la NBC, et enregistre Souvenirs et réflexions d'Henry Miller. Retour à Big Sur. Traduction en hébreu et publication d'un recueil de textes courts sous le titre de Hatzoth Vahetzi (Minuit et demi). Termine Big Sur et les oranges.
1957. Écris Jours tranquilles à Clichy, après avoir récupéré le manuscrit perdu depuis 15 ans. Exposition d'aquarelles à la Gallery One, Londres. Récris entièrement Le Monde du sexe pour publication par Olympia Press, Paris. Exposition d'aquarelles à Jérusalem et Tel Aviv. Commence Lime Twigs and Treachery (Gluaux et traîtrises), mais abandonne pour me remettre à Nexus. Élection à l'Institut National des Arts et Sciences.
1958. Poursuis la rédaction de Nexus.
1959. Termine Nexus début avril. Départ pour l'Europe avec Eve et les enfants, le 14 du même mois. Loue un studio rue Campagne Première, à Paris, pour deux mois. Saut à Copenhague avec les enfants pour visite à mon éditeur danois ; Gérald Robitaille sert de « gouvernante ». Première rencontre avec Antonio Bibalo, compositeur de l'opéra tiré du Sourire au pied de l'échelle. Retour à Big Sur vers la mi-août. Écris les trois lettres contenues dans Art and Outrage — Art et outrage (Miller-Perlès-Durrell).
1960. Écris Peindre c'est aimer à nouveau. Départ pour l'Europe, le 4 avril, où j'assiste au Festival de Cannes comme membre du jury. Quelques jours à Paris. Puis Hambourg et visite à l'éditeur Ledig-Rowohlt, à Reinbek, où je fais la connaissance de Renate Gerhardt. Voyages en France et en Italie, puis retour à Big Sur. Repars pour l'Europe. Au Rowohlt Verlag, à Reinbek, écris une préface à la nouvelle édition de l'Histoire de l'Art d'Élie Faure (Gallimard) et plusieurs textes mineurs, dont un en allemand (en allemand dingue) intitulé Ein unge-bumbelte Füchselbiss pour la petite revue Rhinocéros ; fais aussi des dessins et des aquarelles pour son directeur, Rudolf Dienst. Peins pas mal d'aquarelles et joue énormément au ping-pong au Rowohlt Verlag. Avec Ledig et d'autres, visite Mölln (lieu de naissance de Til Eulenspiegel) ainsi que le Luneberg Heide, Brème, etc. Pendant les fêtes de Noël, écris le premier jet de ma pièce Just Wild about Harry (Transit), chez Renate Gerhardt.
1961. Visite l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, l'Italie, le Portugal, l'Espagne. Visite à Marino Marini, le célèbre sculpteur, qui fait mon buste en bronze. Novembre : de Londres, retour à Pacific Palisades. Cette année-là, Grove Press sort Tropique du Cancer.
1962. À Pacific Palisades, attaque le second tome de Nexus. Saut à Londres pour visite au ménage Perlès ; enregistre avec Alfred pour la télévision canadienne. Avec lui aussi et sa femme, passe un mois en Irlande. Puis Paris, auprès d'amis, vieux et nouveaux. Voyage à Berlin où je fais dix gravures sur cuivre et des aquarelles, chez Renate Gerhardt. Retour à New York fin mai. Juin : divorce définitif d'avec Eve. Retour à Pacific Palisades en juillet. Mi-juillet : départ pour le congrès des écrivains d'Édimbourg. Y retrouve Durrell et son ami Raymond Mills. Enregistre avec Durrell pour la BBC (radio), intervieweur : Geoffrey Bridson. Pars pour Paris avec Durrell ; enregistrons disques d'extraits de nos œuvres pour La Voix de l'Auteur. Édition italienne des deux Tropiques (en Suisse) et de Cancer en Finlande ; aussitôt censurées. Également Cancer en hébreu (édition de poche en 2 volumes). Publication de Capricorne par Grove Press. Fin novembre : retour à Pacific Palisades.
1963. John Calder publie Cancer en Angleterre ; gros succès. Écris cinq ou six préfaces à des œuvres d'auteurs comme Jack Bilbo, H.E. Bates. Georges Dibbern, etc. Aussi un texte pour l'album de dessins sur la Grèce d'Anne Poor (Viking Press). Grove Press sort Capricorne en édition de poche. Paraissent aussi Correspondance privée, avec Durrell, chez Dutton, et Printemps noir (Grove Press). Commence à peindre à l'écran de soie chez les sœurs de l'École du Cœur Immaculé, à Hollywood. De mars à fin juillet, 115 aquarelles. M'installe à Pacific Palisades, en février. Signe avec Joe Levine contrat de film pour Tropique du Cancer. Publication de ma pièce Just Wild about Harry par New Directions, à New York.
1964. Publication par New Directions (New York) de Henry Miller on Writing (Henry Miller, Sur l'art d'écrire).
1965. Exposition d'aquarelles à la Westwood Art Association, Los Angeles. Mort d'Eve, ma troisième femme. Avril : à Hambourg, en Allemagne, représentation de l'opéra Le Sourire au pied de l'échelle. Gros succès. Publication de Selected Prose (Choix de proses), 2 volumes, par MacGibbon and Kee, Londres, et de Lettres à Anaïs Nin par G.P. Putnam's Sons, New York.
1966. Publication de L'Ordre et le chaos chez Hans Reichel (Loujon Press, Las Vegas, Nevada).
1967. Représentation de l'opéra Le Sourire au pied de l'échelle en français à Marseille. Robert Snyder commence son film L'Odyssée d'Henry Miller. Décide d'apprendre le japonais avec Michiyo Watanabe. 10 septembre : épouse Hoki Tokuda à Beverly Hills. Lune de miel à Paris avec elle le même mois. Exposition d'aquarelles dans cette ville. Galerie Daniel Gervis. Retour à Pacific Palisades. Exposition d'aquarelles à Uppsala, en Suède. Opéra Le Sourire au pied de l'échelle en italien à Trieste, en décembre.
1968. Mars : visite de Durrell à Pacific Palisades. Exposition itinérante d'aquarelles au Japon. Collector's Quest (La quête du collectionneur) — correspondance avec J. Rives Childs — paraît à l'University Press de Virginie. Commence avec Bradley Smith My Life and Times by Henry Miller (Henry Miller, Ma vie et moi), histoire visuelle de ma vie. Nouvelle édition de Peindre c'est aimer à nouveau (Grossmann, New York), y inclus le texte Semblance of a Devoted Past (Simulacre d'un pieux passé).
1969. Première de L'Odyssée d'Henry Miller au Royce Hall de l'Université de Californie, Los Angeles. Juin : saut en Europe pour voir où en est le tournage du film tiré de Tropique du Cancer. Enregistre avec Georges Belmont, pour la télévision et la radio françaises, ce qui deviendra Les Entretiens de Paris.
1970. Lancement du film Tropique du Cancer aux États-Unis. Lancement aussi du film Jours tranquilles à Clichy, First Impressions (San Francisco), grave et distribue deux lithographies en couleurs tirées de mes gouaches. Même chose pour trois lithos en couleurs au Japon (S. Kubo). Publication par la Loujon Press (Las Vegas, Nevada) d'Insomnia or the Devil at Large (Insomnie ou le diable en liberté). Publication à Paris (Stock) des Entretiens de Paris avec Georges Belmont. Reçois le Grand Prix de Littérature de Naples pour Come il Colibri (Stand Still Like the Humming Bird : Immobile comme l'oiseau-mouche) ; seul prix qu'on ait jamais accordé à mon œuvre littéraire.
1971. Publication de My Life and Times by Henry Miller (Playboy Press), à paraître en France sous le titre Ma vie et moi (Stock) en 1972. Espoir de voir jouer à Paris ma pièce Just Wild About Harry.
La chronologie d'Henry Miller par lui-même s'arrête à cette date. L'auteur de Tropique du Cancer continua à publier.
1973. Virage à 80, édition française de Turning eighty.
1976. Flash-back, entretiens à Pacific Palisades avec Christian de Bartillat.
J'suis pas plus con qu'un autre (livre écrit directement en français)
Book of friends (Le Livre des amis).
Début de la correspondance avec Brenda Venus.
1977. Mort d'Anaïs Nin.
1978. Campagne pour le prix Nobel.
My Bike and other Friends.
1979. Joey
1980. Henry Miller meurt le 7 juin 1980 à Pacific Palisades. Il est incinéré. Ses cendres sont dispersées à Big Sur. Des écrits inédits et des correspondances paraîtront après sa mort.