CHAPITRE II
À LA FRANÇAISE
MISS CAVENDISH ne veut plus participer à notre petit jeu. Je la comprends... Sid l'a baisée, je l'ai baisée, Arthur l'a baisée, et elle rend son tablier. Dernière humiliation, Sid la cuisine sur sa vie privée... et Miss Cavendish est très british. Sid veut absolument savoir si elle a déjà sucé une queue, mais il n'apprendra rien, en tout cas pas de cette façon...
Pas de doute, elle mérite tout ce qui lui arrive ce soir... chaque fois que la voix creuse de ma conscience se fait entendre, je me rappelle les avanies que cette salope m'a fait subir ; ça m'aide énormément à ne pas la plaindre. Le plus incroyable, quand on réfléchit au cas de Miss Cavendish, c'est qu'elle ne se soit pas fait violer plus tôt. Toutes les allumeuses dans son genre devraient porter une pancarte : « Je ne me soumets que contrainte et forcée. » Après quelques expériences avec Miss Cavendish, on devient violent. Qu'elle ne se soit pas fait taper sur les doigts pendant si longtemps est un indice supplémentaire de la faiblesse inquiétante du sexe masculin.
Prenez Sid, par exemple... il n'est pas né de la dernière pluie, il lui est arrivé autant de choses qu'à la plupart des gens, mais si nous n'avions pas réuni nos forces ce soir, il n'aurait probablement jamais réagi aux mauvais traitements de cette garce. Quant à moi, je lui laisse les coudées franches ce soir. Mais je ne crois pas qu'elle reviendra frapper à ma porte... Je suis prêt à parier que ses appareils sanitaires n'auront plus le moindre pépin, qu'elle-même ne m'appellera plus au secours.
Arthur est presque en larmes parce qu'il croit que Sid risque de se faire castrer sous ses yeux. C'est une vraie phobie chez lui... une ou deux expériences désagréables lui ont foutu la trouille pour le restant de ses jours, il supplie Sid de laisser une bonne partie de sa queue à l'air libre. Baise-la encore une fois, dit-il, mais renonce à te faire sucer... du moins pour ce soir. Un autre jour, la prochaine fois que nous sauterons Miss Cavendish, quand elle sera plus calme, capable de refréner les excès de sa passion, là ce sera bien, suggère-t-il.
« Alors, vos impressions ? demande Sid à Miss Cavendish. Peut-être préférez-vous nous sucer un autre soir ? Disons... après-demain soir ? »
Demander à Miss Cavendish ce qu'elle aimerait faire après-demain revient à interroger un homme qui se noie à propos de ses prochaines grandes vacances... elle n'a pas le temps de réfléchir, mais espère qu'il y aura d'autres soirs plus paisibles que celui-ci. Je me dis brusquement qu'elle s'accroche à la queue de Sid et à la mienne tout simplement parce que nous ne pouvons pas la baiser tant que nous reposons entre ses mains. Elle regarde le plafond, paraît très nue et très mince, allongée sur le lit pendant que Sid chatouille sa chatte. Quand il la presse, du foutre en sort.
Pour Arthur, nous devrions la baiser de nouveau pas plus tard que maintenant. « Pour faire bonne mesure, dit-il. Il nous sermonne sur nos obligations envers nos prédécesseurs et nos successeurs. Il considère que les trois coups que nous venons de tirer étaient simplement pour le plaisir, un lever de rideau en quelque sorte... nous ne pouvons esquiver la responsabilité des trois suivants. Le deuxième acte est le seul qui compte vraiment, celui qui devrait, lui rendre la raison.
« Merde, alors, vous pigez donc pas ? dit-il, l'air vaguement hébété. Maintenant elle ne viendra plus nous enquiquiner... mais ça ne suffit pas. Nous devons faire en sorte qu'elle n'enquiquine plus personne, ce qui implique une deuxième tournée... bon dieu, ça tombe sous le sens. »
La logique d'Arthur nous laisse passablement perplexes, mais nous nous rendons à ses arguments. Sid lui dit aussitôt d'aller la baiser.
« Je le ferais bien moi-même, ajoute-t-il, mais j'ai pas envie de lui retirer ma queue. Elle la pelote bien, pas vrai ? Comme si elle tenait une fleur. »
Il tapote aimablement le menton de Miss Cavendish.
Arthur branle sa queue une fois ou deux, mais elle est molle comme une limace et refuse de se mettre au garde-à-vous.
« C'est pas que j'ai pas envie de la sauter, explique- t-il, mais bon dieu, je viens juste de défourailler. Je peux pas bander aussi vite. Et toi, Alf ? »
Quand Arthur me dit ça, je sens les doigts de la connasse serrer et titiller ma queue de plus belle. Elle a les foies, on dirait qu'elle cherche à savoir si je suis en état de la rebaiser. Jean Jeudi est en pleine forme...
« Ne recommencez pas... » Sans ses lunettes, Miss Cavendish est tout simplement ravissante ; elle réussit presque à me faire croire que nous lui jouons un sale tour. « Je vous promets de ne pas porter plainte contre vous si vous vous tenez tranquille... »
Elle ne portera pas plainte contre nous ! La logique féminine m'étonnera toujours... Depuis des jours et des jours, elle allume criminellement... oui, criminellement, Sid et moi. Elle secoue son cul devant notre nez, puis le fait disparaître au dernier moment, au point de nous transformer en débiles profonds doublés de masturbateurs chroniques. Et maintenant... ELLE nous ferait la grâce insigne de ne pas porter plainte contre NOUS !
Ni une ni deux, je l'enfile aussi sec... si Jean Jeudi avait des pieds, seuls ses orteils resteraient dehors.
« Ce coup-là pour la fois où tu m'as demandé d'installer ton piège à souris », je lui dis, et je l'estoque d'un bon coup de reins. « Et celui-là pour la fois où tu voulais que j'accroche tes tableaux pendant que tu minaudais dans un peignoir qui tombait sans arrêt de tes épaules. Et celui-là pour la fenêtre qui se coinçait... le placard qui refusait de s'ouvrir... le papier mural qui se décollait... »
Ma liste aurait pu se poursuivre pendant plusieurs minutes, mais impossible de parler aussi vite que je baise. J'assène de véritables coups de boutoir dans la matrice de cette salope, et je me demande si elle ne va pas éclater. Mais la garce est désormais une vraie chiffe molle... Je lui pince donc le cul, histoire de lui mettre un peu de sel sous la queue...
« C'est une foutue salope, maugrée Arthur. Soit elle se tortille comme une anguille, soit c'est une vraie planche à repasser. Nous devrions peut-être en profiter pour lui apprendre à baiser proprement. Baise, salope, ou je pisse dans ton oreille... »
Miss Cavendish revient suffisamment à elle pour informer Arthur qu'elle n'a pas l'intention de se laisser intimider. Nous pouvons peut-être la violer, mais son honneur reste sauf... nous pouvons soumettre son corps, mais pas sa volonté, et tutti quanti...
« Je crois que la manière forte s'impose. Sid, dit Arthur.
— Ouais, on dirait que nous nous sommes mal exprimés... écoute-moi, connasse, on t'a jamais collé un bon paquet de merde sur ton joli nez avant de s'essuyer les fesses avec tes cheveux ? et de te refiler un bol de pisse pour les laver ? Ou pris des photos pornos pour les vendre sur le boulevard des Capucines et les envoyer à tes amis en Angleterre ? Non, on dirait bien que non... »
Miss Cavendish se calme aussitôt et Arthur se mêle à la conversation... il a toujours rêvé de faire des photos dont l'obscénité enfoncerait toutes les photos pornos antérieures. Il propose quelques idées... Miss Cavendish avec une chandelle romaine allumée dans le cul, une merde bien noire entre les orteils, et agitant patriotiquement un drapeau tricolore... Miss Cavendish debout sur la tête ou suspendue par les pieds pendant qu'un chien lubrique... ou peut-être un garçonnet obèse... la prend pour cible...
« Où préfères-tu filer doux et baiser comme il faut ? » demande-t-il.
Miss Cavendish a beaucoup de mal à suivre mon rythme, mais Sid et Arthur lui ont collé une trouille bleue... elle nous croit capables du pire. Sid lui demande un peu d'enthousiasme...
« Allegro con moto, gueule-t-il dans son oreille. Seigneur, on dirait qu'elle baise au ralenti ! Hé, tu crois que c'est comme ça que les gens forniquent ? Pas étonnant que tu trouves pas chaussure à ton pied...
— Ce n'est qu'un exercice de mise en jambes, explique Arthur à Sid. Faut s'y faire... si ça dure trop, quelques bons coups de queue accélèrent le rythme.
— La ferme ! je gueule pour les faire taire. Elle s'en tire tres bien toute seule... merde, j'ai déjà payé pour des coups plus foireux... »
Miss Cavendish reste insensible à mon compliment. Elle essaie de me lancer un regard de reproche et réussit seulement à me faire rigoler. Ma queue glisse hors de sa figue et elle lève un peu le cul pour que je puisse rentrer...
Arthur jure qu'elle commence à aimer ça... Sid prétend qu'il se fait des idées.
« Elle n'est pas censée aimer ça, dit Sid. Si elle aime ça, alors c'est que nous nous y prenons mal. Qu'en penses-tu, Alf... tu crois qu'elle aime ? »
Je ne peux pas penser à autre chose qu'à ma queue... laquelle s'égare au fin fond de son con, et je jouis...
Sid est prêt à prendre la relève. Cette salope ne referme même pas les jambes quand je me retire... elle les garde grandes ouvertes en attendant Sid... Il y a belle lurette que nous ne faisons plus semblant de la tenir, je m'écroule dans un fauteuil pour regarder la scène.
Sid prend tout son temps pour la baiser. Dès qu'il sent le foutre monter et qu'il va exploser, il s'arrête afin de se reposer, et Miss Cavendish s'arrête aussi. Si elle continuait d'onduler du cul, l'affaire serait terminée en un rien de temps, mais il suffit qu'il cesse de la tisonner pour qu'elle s'immobilise itou. Je commence à me lasser de les regarder faire la bête à deux dos...
« Tu sais, elle est pas si mauvaise, commente Sid pendant une période de repos entre deux rounds. Si nous lui rendons visite assez souvent, nous réussirons peut-être à en faire une bonne baiseuse. Réfléchissons... dis-moi, Arthur, aurais-tu deux soirs de libres par semaine ? »
Nos menaces ont de moins en moins d'effet sur Miss Cavendish... peut-être est-elle convaincue qu'il ne peut rien lui arriver de pire, à moins qu'elle ne croie que nous la bluffons. Elle jette un coup d'œil inquiet à la queue d'Arthur... laquelle enfle dans sa main.
« Arrête de déconner et baise-la pour de bon, veux-tu ? se plaint Arthur. Je suis de nouveau au garde-à-vous, mais je vais pas rester comme ça toute la nuit... »
Sid enfonce sa queue sous son cul, et ses bras se referment sur elle comme les pinces d'un crabe... Miss Cavendish pousse un seul petit cri et tout rentre dans l'ordre. Sid a la tremblote quand il dégaine...
Arthur louche dans la fente de Miss Cavendish. Comment, pour l'amour du ciel, voulez-vous que j'enfile une outre pareille ? Il faut d'abord siphonner le récipient... sinon, autant tremper son biscuit dans un bidon de lait chaud...
Sid lui dit d'arrêter son cinéma... suffit simplement de la tringler par-derrière. Retourne-la sur le ventre et tout ira bien... le récipient se videra de lui-même, explique-t-il.
« D'accord, nous allons la retourner », acquiesce-t-il. Mais avant qu'il n'ait le temps de la toucher, Miss Cavendish s'est déjà allongée sur le ventre.
« Excellent, dit Arthur sur le ton de la surprise. Maintenant remonte un peu le cul pour que je puisse mettre mon truc en batterie... »
C'est trop drôle de voir Miss Cavendish lever son derrière, puis tourner la tête pour voir ce qui se passe. Je commence à rire, et quand Sid et Arthur s'y mettent aussi, Miss Cavendish pique un fard dont je n'ai jamais vu la pareille. Arthur embrasse son cul... Dès qu'il la baise, elle cache son visage entre ses bras...
Sid lui fait ses adieux en enfilant son pantalon. La pudeur ! Miss Cavendish se couvre d'un drap et détourne les yeux jusqu'à ce que nous soyons tous habillés. Nous la remercions pour son hospitalité tout à fait charmante, lui dit Sid... peut-être pourrions-nous repasser demain... disons vers neuf heures ?... il a un ami ou deux qui aimeraient beaucoup faire sa connaissance...
Ernest roule une cigarette et fait tomber la moitié du tabac sur le devant de son manteau. Ernest a grandi dans l'Oklahoma et vous le rappelle sans cesse. Il parle d'y retourner un de ces jours, mais il ne le fera jamais. Il ne peut y retourner, car l'endroit où Ernest croit avoir grandi n'a tout simplement jamais existé...
Il admire le rouleau que j'ai acheté à la petite Chinoise. Très joli, dit-il. À propos, ma queue se porte-t-elle bien ? Oui ? Alors peut-être ira-t-il faire un tour à la boutique un de ces après-midi.
Et qu'est devenue la gamine en compagnie de qui je l'ai surpris il y a quelques jours ? Oh ! cette petite traînée ! Dieu qu'il aimait caresser son corps ! Il l'a foutue à la porte, un jour qu'il devait recevoir une autre connasse ; le lendemain, elle a profité de son absence pour mettre son appart sens dessus dessous. Elle a vidé sa bibliothèque, déchiré tous ses papiers, tailladé son matelas avec un rasoir, puis chié un bel étron au milieu de l'entrée, qu'Ernest a écrasé à son retour.
« Sacrés gosses, dit-il... Ils sont insupportables, surtout les précoces. Cette petite salope, par exemple... elle est susceptible comme une femme et possède l'imagination malsaine des enfants... Seigneur, je n'ose même plus penser aux gamines... même si au pieu elles adorent jouer au Petit Chaperon rouge... »
Ernest me propose de rencontrer sa copine espagnole, celle qui avait tapé dans l'œil de la peintre lesbienne. Elle traîne dans un tripot espagnol où l'on peut assister à un vrai flamenco...
En sortant, je m'arrête pour écouter à la porte de Miss Cavendish. Pas un bruit ne filtre. Pas le moindre signe de vie pendant toute la journée, et depuis ce matin il y a un télégramme accroché au bouton de la porte.
Une harpie, aussi diabolique et fripée que la sorcière des contes de fées, tient le vestiaire. En Amérique, même dans les bouges les plus sordides, c'est toujours une jeune nana sexy qui garde votre chapeau... mais ici je suis au pays du réalisme... pour les autochtones, placer un beau châssis au vestiaire est un gâchis de la pire espèce. N'importe qui peut suspendre votre manteau à un cintre, alors qu'une mignonne peut servir à bien autre chose... Ernest me glisse dans le creux de l'oreille que c'est cette vieille Carabosse qui prend les rendez-vous pour les chambres du haut...
Le tripot est plein de marins, maquereaux et putes espagnoles. Je les repère sans mal. Quant aux autres... Dieu seul sait... il faudrait avoir accès à leur casier judiciaire pour apprendre ce qu'ils sont ou ce qu'ils font. Ernest trouve immédiatement sa copine.
« Bas les pattes, m'intime-t-il du coin de la bouche pendant que nous allons à sa table. Et ne bois que du vin... c'est plus sûr. »
La salle pue le beurre rance et la bière éventée. Je me félicite d'avoir mangé un morceau avant de sortir... Les avertissements d'Ernest s'avèrent superflus, car je n'ai pas d'atomes crochus avec sa copine. Elle est bien roulée, je crois que je pourrais la sauter sans éteindre la lumière, mais elle ne m'attire pas, et vice versa. Elle commence à discuter avec Ernest à propos de la lesbienne... elle trouve qu'il s'est conduit en imbécile... la lesbienne lui offrait des cadeaux, contrairement à Ernest. Je commence à m'ennuyer ferme...
L'orchestre réduit démarre sur un rythme sautillant... On ne peut pas nier que ces gens soient têtus ! Trois femmes se relaient sur la piste de danse... toutes ont des dents en or. C'est tellement atroce que le touriste le plus ringard comprendrait que ce spectacle est authentique... le vrai truc... Une heure passe, qui m'en parait deux...
Sans le moindre avertissement, une fille entre brusquement sur la piste. Elle a beau être voilée, on voit tout de suite qu'elle est jeune et rudement bien foutue. Les mecs qui gratouillaient leur guitare posent leur instrument...
« Flamenca, dit Ernest, on m'a assuré que c'est la plus jeune fille à danser ça... je veux dire, à vraiment le danser. »
À mon avis, ce sont des bobards... des gens qui se prétendent connaisseurs m'ont dit qu'il faut au moins dix ans pour faire une flamenca. Dix ans d'apprentissage pour une danse de dix minutes ! Exactement le genre de truc qui ne m'intéresse guère... cela me paraît une telle perte d'énergie et de temps, comme d'apprendre la Bible par cœur. Bref, on est censé apprendre ça pendant dix ans, moyennant quoi les femmes qui dansent le flamenco ont toutes passé l'âge où elles auraient dû danser ce genre de truc.
Par contre, cette fille ! La copine d'Ernest remarque que je la reluque et me dit que la flamenca danse un peu plus tard et devant un public restreint, dans une pièce au premier. Elle fait onduler son châle, cliqueter ses castagnettes. La danse commence, on s'aperçoit immédiatement que la salope connaît son affaire. Apparemment, la valeur d'un flamenco est proportionnelle à la taille de la queue des spectateurs...
« Comment s'appelle-t-elle ? je demande, pendant que la connasse tourbillonne et me jette une œillade brûlante. Qu'est-ce qu'elle danse en haut ?
— Pour ça, il faut que tu te rencardes avec la mémé des vestiaires, me dit Ernest. La fille s'appelle Rosita... Mais attention ! Cette petite rose a des épines... »
Cette délurée vous réchauffe le sang, vous glisse du poivre sous la queue... D'ailleurs, Jean Jeudi a repéré une odeur de con quelque part, et lève la tête. Ernest et sa copine se pelotent sous la table. Si la danse continue encore trois minutes, tous les hommes et les femmes présents dans la salle vont devoir se branler devant Rosita...
La fille tourbillonne en lançant un coup de hanche qui fait onduler sa lourde jupe espagnole ainsi que les jupons qui entourent ses jambes. Je demande à Ernest ce que vaut le spectacle d'en haut.
« Écoute, Alf, dit-il, je sais simplement qu'elle danse nue là-haut. Mais je ne l'ai jamais vue, ni rien.
— Pourquoi ne pas monter voir ça... tous les trois ? »
Mais les dames n'ont pas le droit d'entrer. Le spectacle est réservé aux hommes exclusivement, et Ernest ne veut pas lâcher sa proie. Tant pis pour eux, j'irai tout seul... Je file au vestiaire négocier avec Mémé... Il faut absolument que je voie ça.
En haut, dans une pièce sans fenêtre et sans air, une vingtaine de clients discutent, assis à des tables. Il y a beaucoup moins de marins qu'en bas... une majorité d'hommes d'affaires en costumes anonymes, qui portent des diamants gros comme ma couille gauche... Je fonce sur la dernière bonne place et commande du vin.
On ne nous fait pas attendre longtemps. En Amérique, à un spectacle comme celui-ci, on vous laisse mariner et consommer jusqu'à ce que le loyer de la salle soit payé. Mais ici, dès que tout le monde est là, la fille entre en scène...
Rosita apparaît côté jardin. Nue, merde... pire que nue... Elle porte un peigne dans les cheveux et une longue mantille... dont le bord inférieur touche à peine son cul. Des chaussures rouges à très hauts talons. ET DES BAS NOIRS ! Lesquels montent très haut sur ses cuisses ; pour les maintenir en place, elle a bien serré ses jarretelles... la chair fait des bourrelets autour... Sur un bras, elle porte un châle en dentelle... également noir. Et pour couronner le tout, une rose dans les cheveux.
Elle commence par se pavaner dans la salle avant de danser, histoire de laisser les clients se rincer l'œil. Ma queue jaillit vers mon nombril comme une fusée vers le ciel... un marin essaie de saisir son cul, mais elle se dégage d'un coup de hanche. Je ne me serais pas étonné s'il avait essayé de la mordre.
Elle a une toison du tonnerre, cette garce, visible à travers le châle en dentelle qu'elle balance sur son bras pour couvrir à peine sa bonne-bouche... Son triangle ressemble davantage à une fourrure noire qu'à un buisson normal. Et elle joue si bien de son châle qu'elle vous laisse à peine entrevoir sa chatte...
Vous pouvez la qualifier de jeune ou de mûre selon vos goûts et l'endroit où vous avez grandi... en fait elle a dix-huit ans et une paire de loches qui vous donnent envie de suivre un régime lacté. Ils sont gros, ils tressautent, leurs mamelons ressemblent à des boutons rouges... Son cul se trémousse à chaque pas, et ses hanches portent encore la marque du corset qu'elle vient d'enlever... elle me fait penser au fouet...
Elle a abandonné son voile. Un Espagnol émettrait probablement des réserves sur son apparence (ils cherchent la femme ; ils savent que leurs filles ne durent pas longtemps), mais elle incarne à mes yeux le type même de la fille désirable quand je suis en mal de latinité. Tous les regards sont rivés à elle comme autant de mouches sur un papier adhésif. Bon dieu, elle doit avoir l'impression d'être dévorée chaque fois qu'elle entre dans cette pièce...
J'ignore combien les filles sont payées pour exécuter ce genre de numéro. Son boulot n'a rien à voir avec celui d'une pute... Prenez n'importe quelle pute... Un type vient la voir avec une démangeaison dans son fond de culotte, et elle fait de son mieux pour le soulager. Tel est le service rendu par la pute, en tout bien tout honneur. Mais se pavaner ainsi devant une vingtaine d'hommes... leur coller délibérément une démangeaison dans la culotte... voila le comble de la putasserie. À chaque exhibition, elle excite les hommes jusqu'à ce que tous la baisent à mort en imagination. Quand vous avez réussi cela, que demander d'autre à la vie ? Seigneur, il faut immédiatement inventer une nouvelle devise... la Banque de France ne contient aucune monnaie susceptible de rétribuer ce genre de service...
Les talons de Rosita martèlent le plancher, comme une volée de cailloux jetés contre une fenêtre. Elle lance la tête en arrière, ses dents brillent... ses seins remontent, son ventre se tend... le châle frissonne...
Jean Jeudi ressemble de plus en plus à une branche sciée. Même si je le voulais, je ne pourrais le faire tenir en place... pas avec cette garce qui se trémoussent devant lui... Elle tourbillonne dans la salle et son châle grimpe imperceptiblement... Son ventre est sombre et poilu... une fine ligne de poils remonte de son buisson... sa figue est une motte rouge et humide fendue en deux... féconde et ouverte.
Ses talons claquent plus fort, ses nichons ballottent à chaque pas... ses yeux semblent maintenant légèrement ivres.
« Danse, espèce de suceuse de bite, danse ! » crie quelqu'un en espagnol. Tout le monde éclate de rire, et Rosita lance un sombre sourire par-dessus son épaule. Quelqu'un pince son cul. Elle couine et fait un bond de côté, mais c'est un pas de danse et son couinement devient cri de guerre... Ses hanches se tortillent de façon obscène...
« Ah ! » Le cri jaillit de nombreuses gorges quand la danse change. Elle baise maintenant, elle baise avec une image invisible à tous sauf à elle... Elle nous baise tous... Elle balance son cul d'avant en arrière... On voit presque des doigts courir sur son ventre, glisser sur ses bras, enserrer ses hanches mouvantes...
Maintenant plus personne ne bouge dans la salle... Rosita pose la main sur sa hanche, pivote lentement devant chaque table, offrant sa chatte à tous les hommes présents... Partout des yeux affamés semblent jaillir de visages congestionnés... un mur palpable de luxure l'entoure... où qu'elle aille, les regards lubriques la dévorent... Elle se tapit dans un cercle de plus en plus étroit et finit par tourner lentement au centre de la salle, sur la pointe des pieds.
Tous les hommes la dévorent des yeux... ils la voient devant eux, suppliante... Rosita tombe lentement à genoux... sa tête s'incline à mesure qu'elle descend vers le sol... sa bouche semble aspirer quelque chose avec un bruit de succion obscène... Elle se rejette en arrière, luttant contre des bras qui la poussent toujours davantage... Ses genoux s'écartent, son corps s'allonge... les hommes commencent à hurler...
Alors cette salope éclate de rire ! Un rire méprisant et haut perché, tandis que son corps s'horizontalise, que ses genoux s'écartent, que sa chatte apparaît... La salle gronde de colère. Le rire de Rosita s'élève comme une marée hystérique au-dessus du rugissement qui la menace...
« Bête immonde ! » siffle un homme, et elle lui rit au visage. Un marin lance une canette de bière. Je sens mes couilles se ratatiner dans mon slip... Bon dieu, cette garce réalise-t-elle vraiment ce qui se passe ? Certains types sont assez soûls pour la dérouiller à mort... Un malabar fait tomber sa chaise et titube vers elle... la dominant de toute sa taille, il lève les poings au-dessus de sa tête... Rosita rit et le bibendum blêmit... les muscles de ses bras semblent tétanisés...
Brusquement, la fille est debout. Bibendum fonce sur elle comme un ours... elle lui lance son châle en plein visage. Alors qu'elle court vers la porte, quelqu'un attrape sa mantille... le peigne est arraché de ses cheveux, lesquels tombent sur ses épaules...
Je suis sûr d'une chose... dans trois minutes, il y aura vingt hommes au vestiaire qui discuteront avec Mémé. Merde, il faudra peut-être faire la queue devant la porte de Rosita... Je descends l'escalier quatre à quatre...
« Vite ! La fille qui danse en haut... »
La harpie prend mon argent et me rend la monnaie dans une soucoupe. Chambre numéro trois dans le couloir de derrière... C'est une enfant très douée, docile et gentille comme un cœur... Rosita est assise sur un petit lit de fer, elle fume un cigarillo. C'est exactement la garce échevelée qui vient de sortir de la salle en courant... elle n'a pas encore retrouvé son souffle...
« Je savais que ce serait toi, dit-elle, avant d'ajouter : J'espérais que ce serait toi... »
Tous ses clients ont sans doute droit à la même réplique... mais peu importe. Je la mate sous toutes les coutures, puis ma main s'avance vers sa figue. Elle rit et jette son cigarillo. Son ventre brûlant est en nage.
Pendant que je me déshabille, je remarque que ses yeux me rappellent ceux des hommes qui l'ont vue danser. Elle mate Jean Jeudi comme si elle mourait d'envie de le décalotter... Elle est en chaleur, pas de doute.
« Regarde », dit-elle. Elle écarte les jambes et m'offre un aperçu de son conillon. Le jus coule entre ses cuisses, une petite rivière s'est formée sous son cul. Elle se laisse aller dans mes bras pendant que je l'astique... soudain ses dents se plantent dans mon bras comme des aiguilles brûlantes.
Je suis en état de lui donner ce qu'elle désire... elle saisit mes couilles et frotte ses loches contre ma poitrine, puis ses doigts attrapent Jean Jeudi à la gorge... elle tire sur les poils de sa barbe, chatouille son menton. Elle ronronne de plaisir comme une chatte sur un radiateur, quand elle sent qu'il est aussi dur qu'une barre d'acier. Dès que je la pelote, elle donne des coups de pied dans le lit... Les couvertures en désordre forment une masse élastique sous nos corps... Rosita serre les cuisses sur mes jambes pour frotter sa toison et sa motte contre moi... elle monte et descend le long de ma jambe, les poils de son ventre chatouillent ma hanche.
Je la tire hors du lit et la mets à genoux, dans la position exacte du paroxysme de la danse. Elle lève les yeux vers moi...
Elle comprend ce que je veux... Ma queue palpite devant son visage... Elle met ses mains sur mes genoux et se penche... elle prend ma bite dans sa bouche et suce, s'attendant à ce que je la pousse en arrière...
Essaie un peu de rire maintenant, salope ! Essaie donc de rire avec cette queue dans ta bouche ! Balance-moi une bonne giclée de rire dans la touffe, je te jure que je la retiendrai avec mes soies... Je vais te faire rentrer ton rire dans ta gorge, descendre au fond de ton ventre et ressortir par ton cul... Je transformerai ton rire en sanglot, et quand j'aurai joui, mon foutre étouffera ton rire... quand tu glousseras, des jets de foutre sortiront de tes oreilles... et quand tu riras de bon cœur, tu pleureras des larmes de foutre... qui dégoulineront de ton nez...
Les bras de Rosita cèdent sous la poussée de mon corps... ses genoux s'écartent, elle se penche en arrière jusqu'à ce que ses cheveux balaient le sol. Je m'agenouille, gardant ma queue dans sa bouche, et elle suce de plus belle, enfonçant ses doigts dans mes hanches. Je sens son ventre monter et descendre sous mon cul... Je pince ses nichons et lui fais lécher sa bave sur mes couilles...
Elle ne réussit pas à avaler mon foutre quand je jouis ! Sa tête est trop basse et elle s'étrangle à chaque tentative... mais je ne la lâche pas ; je garde ma queue dans sa bouche jusqu'à ce que la situation soit de nouveau claire, et je constate qu'elle suce toujours. Elle n'a pas arrêté, pas une seconde, alors qu'elle a la bouche pleine d'un foutre dont elle ne sait que faire.
Je la soulève, l'enlace d'un bras, et passe la main dans ses cheveux. Elle secoue la tête... refuse d'avaler. Elle se détourne et nous luttons quelques instants sur le tapis. Soudain elle rit, puis ouvre la bouche pour me montrer qu'elle est vide.
Pendant que je m'assois par terre, elle s'allonge sur le ventre et recommence à lécher ma queue. Sa langue s'enroule autour de mes couilles qu'elle embrasse. Ai-je aimé sa danse ? veut-elle savoir. Elle me dit que le scénario est le même à chaque fois... elle leur offre tout, et ils finissent par gronder. Un soir, un Noir, un colosse aux lèvres bleues, l'a attaquée au rasoir... elle me montre une fine cicatrice qui barre son ventre en diagonale... Ensuite, il l'a rejointe ici et ils ont passé toute la nuit à baiser... le seul nègre qu'elle ait jamais permis à mémé d'aiguiller vers sa chambre.
Je me demande pourquoi personne n'a encore frappé à la porte. Oh ! mais elle ne s'y prend pas comme ça. Parfois elle laisse monter un type... en tout cas jamais plus de trois après son numéro. De temps en temps, elle en fait entrer deux à la fois, jamais plus. Elle pourrait tous les avoir si elle le désirait, mais elle n'a fait ça qu'une fois. Quinze hommes à la queue leu leu, après avoir dansé devant eux ! Et ils étaient tellement excités qu'elle avait la trouille... d'ailleurs, elle dut en faire vider deux.
Depuis quand danse-t-elle ? Elle ne sait pas... elle croit qu'elle avait douze ans quand son père lui demanda d'enlever ses vêtements et de danser nue devant des hommes... il avait un bar au pays, à Madrid. Elle se souvient de sa peur... l'un des hommes voulait la baiser, et son père le surprit un peu plus tard en train de la caresser sous un porche obscur... son père a cassé la figure au type... Elle mentit et lui dit qu'ils n'avaient rien fait ensemble... alors qu'elle avait embrassé ses couilles et sucé sa queue...
Tout en dévidant sa petite histoire, elle embrasse mes couilles et place ma queue dans sa bouche... elle lèche mes jambes et mon ventre. Je lui plais, me dit-elle... si je n'étais pas monté à sa chambre, elle serait descendue me chercher. Aimerais-je passer toute la nuit avec elle ? Ça ne me coûtera pas de supplément, et elle promet de me faire bander davantage que n'importe quelle autre fille de la maison.
Je lui explique que je suis avec des amis, qu'il va bientôt falloir que je redescende... la garce semble sincèrement déçue. Elle remet ma bite dans sa bouche et me suce pendant quelques minutes... puis elle se lève et s'allonge sur le lit, les jambes grandes ouvertes. Elle caresse sa toison comme si elle était amoureuse de ce qui se niche dessous.
Jean Jeudi semble avoir oublié qu'il vient de pousser son cri. Il est au garde-à-vous, prêt à relever le gant de velours qui palpite entre les cuisses onctueuses de Rosita. Dès que je m'approche d'elle, la salope lève les jambes à la verticale, et les agite ainsi que ses bras, comme un crabe retourné sur le dos remue ses pinces.
Rosita a un con magnifique quand il est bien ouvert et offert à l'instrument qu'il préfère... Je regrette de ne pas avoir emmené de torche électrique pour examiner ce trou noir en détail. On dirait le saint des saints de Calcutta... Je visualise presque les corps de tous les hommes qui ont essayé de la tringler, empilés à l'intérieur de cette grotte spacieuse. Par ce sublime orifice on devrait apercevoir les molaires de son heureuse propriétaire...
Mais j'ai une queue pour le remplir. Je m'empare des jambes de Rosita et les repousse jusqu'à ce que ses genoux écrasent ses nichons... s'offre alors à moi un panorama unique, cul et con réunis... au milieu de nulle part. Je glisse ma queue sous son cul et elle disparaît aussitôt au centre de sa toison. Rosita se tortille comme un serpent. Avant même que ma queue n'entre en action, elle fait des bonds comme si j'avais enfourné un seau de braises brûlantes par la porte de sa chaudière. Sa main file vers son cul et elle me tire les couilles au point que je commence à m'inquiéter de la solidité des charnières... Elle jouit, elle gueule... Je suce ses loches... J'ai un volcan en pleine éruption sur les bras.
En fait, je n'ai pas encore commencé à la baiser quand le premier spasme la saisit. Je décide alors de m'y mettre tout doucement, de prendre mon temps comme si j'avais l'intention de passer quelques années dans cette position... Au bout de trois minutes, elle gémit de nouveau... au bout de cinq, elle réclame pitié.
Quand je jouis, j'ai l'impression que la chambre exécute un double saut périlleux en arrière. L'orgasme me frappe en plein estomac, tout se brouille, mais j'entends Rosita couiner... elle aussi est frappée de plein fouet.
C'est une vraie cinglée... dès que je me suis retiré, elle se jette par terre à plat ventre... elle embrasse mes pieds, mord mes orteils... il faut que je reste, dit-elle... je ne peux pas m'en aller, la priver à jamais d'une bite aussi merveilleuse. Elle veut que je reste toute la nuit... toute la semaine... ça ne me coûtera rien. Elle regarde mes vêtements... elle va me payer un costume neuf... plein de costumes neufs... Elle déclare alors qu'elle veut que je sois son maquereau... son dernier mac, me confie-t-elle, est passé par la fenêtre la semaine dernière alors qu'il était ivre mort...
Merde, je n'ai pas le temps de devenir maquereau... et puis tout bien pesé, je ne pourrais pas supporter le tempérament espagnol plus de deux semaines. J'essaie de m'expliquer, mais elle refuse d'écouter... elle est têtue comme une mule ; plus je me justifie, plus elle insiste. Le ton monte, Rosita se fout en rogne et votre serviteur de même... J'ai tiré un coup du tonnerre, d'accord, mais je n'ai pas payé pour me battre. Tout en l'engueulant, je commence à m'habiller.
Il ne me reste plus qu'une chaussure à mettre... quand j'aperçois un petit couteau dans la main de cette enfoirée. Je saisis une brosse sur sa coiffeuse, la lance et rate mon coup. Elle aussi, heureusement... le couteau rebondit contre le mur et retombe par terre.
Avec une seule chaussure, je sors en boitant dans le couloir... Rosita court ramasser son couteau. Nous nous engueulons par la porte ouverte et, brusquement je vois son bras se lever à nouveau... Je claque la porte aussitôt... Il y a comme un bruit d'os brisé... c'est le mince contre-plaqué de la porte... troué par la pointe du couteau. Elle est musclée, la salope... et elle frappe fort. J'enfile mon autre chaussure et me carapate en vitesse.
Ernest n'est pas en bas. Sans doute parti jouer aux autos tamponneuses avec sa connasse... Je prends mon chapeau au vestiaire, où la vieille harpie me demande si je suis content de ma soirée. Il faut absolument que je revienne un de ces prochains soirs...
Miss Cavendish nous a quittés. Le quartier, a-t-elle déclaré au concierge, n'était pas à son goût... elle a donc pris ses cliques et ses claques, et filé à l'anglaise. Sid prétend l'avoir vue il y a un jour ou deux sur le boulevard Saint-Germain. Quand elle l'a aperçu, dit-il, elle a fait demi-tour, pris ses jambes à son cou, sauté dans un taxi et disparu...
De mon côté je vois des Espagnols embusqués derrière tous les réverbères. Je suis certain que cette salope de Rosita a loué les services de deux hidalgos pour me jouer un mauvais tour... Chaque fois que je m'engage dans une ruelle obscure, je m'attends à ce qu'on me plante un couteau entre les omoplates. J'espère seulement rester en vie jusqu'à ce que Rosita jette son dévolu sur une autre victime.
Seigneur, les femmes ! Si vous ne vous traînez pas à leurs pieds, elles veulent vous tuer, et quand elles ne veulent pas vous tuer, elles veulent se tuer. C'est en France, et surtout à Paris, qu'on prend pleinement conscience de la monstruosité des femmes ; ce n'est pas un hasard si le roman français est célèbre pour la complication de ses intrigues amoureuses. L'atmosphère même du pays est saturée des ruses et des manèges des femmes.
Prenez la Toots de Carl, par exemple. Elle a rompu avec lui pour se mettre en quête d'un riche Américain. Elle ne pouvait plus vivre avec Carl, m'explique-t-elle. La vérité est probablement que Carl est à court d'argent... si elle apprenait que Carl venait de toucher un bon magot, je crois qu'elle aurait beaucoup moins de mal à vivre avec lui. En tout cas, Toots a trouvé son riche Américain, le poisson a mordu à l'hameçon et il ne reste plus qu'à le ferrer. Elle me dit qu'ils vont probablement se marier. Il est propriétaire d'une chaîne d'épiceries aux États-Unis, et n'a ni famille ni enfants. Mais avant de le convaincre de l'épouser, il faut qu'elle le convainque de la baiser... sans passer pour une obsédée sexuelle. C'est un vieux salopard très à cheval sur la morale, me confie Toots... il n'essaie même pas de la peloter... Toots est inquiète.
Alexandra traverse une grave crise de conscience. Dans sa dernière lettre, elle me dit qu'elle est retournée dans le giron de l'Église... pas le rite orthodoxe grec de Russie... non, le catholicisme romain s'il vous plaît. Un prêtre la sermonne trois fois par semaine, et elle a envoyé ses enfants au diable Vauvert. Sa lettre est mystique... une lettre mystique de la part de cette salope ! À peine croyable. Apparemment, elle ne s'attend à aucune réponse de ma part... Alexandra a trouvé la réponse à tous ses problèmes... du moins pour l'instant.
Anna est déprimée. Je la rencontre dans la rue — comme elle n'a rien de spécial à faire, et moi non plus, nous décidons de picoler. Au début, elle est au bord des larmes, mais quelques verres lui redonnent foi en la vie. Ma première impression est qu'elle est dans la dèche, mais son cafard vient d'ailleurs... du simple fait, me confie-t-elle, qu'elle est une femme dépourvue de talent. Quand un homme a un coup de cafard, il peut battre sa maîtresse ou aller voir un match de boxe. Elle erre sans but, les jours passent et elle n'en fait rien. Si seulement elle savait peindre ou écrire des livres ! Si seulement elle avait un boulot pour occuper ses journées ! Mais elle ne sait ni peindre ni écrire, et elle n'a pas de boulot... d'ailleurs, au bout d'une semaine, elle serait incapable de se lever pour aller travailler...
Je mettrais ma main à couper qu'elle a simplement besoin d'une bonne partie de cul. Les femmes ne tournent plus rond quand elles sont trop longtemps privées de la petite dose de bonheur qui se niche entre leurs jambes. Je lui demande quand elle a couché avec un homme pour la dernière fois.
Anna répond qu'elle a souvent des rapports sexuels, mais qu'elle est régulièrement déçue. Pour dire la vérité, elle ne jouit même pas... l'homme qui l'entretient est trop vieux pour la baiser aussi souvent qu'il prétend le faire, et à chaque fois c'est toute une histoire... S'il se contentait de la sauter dans les règles de l'art une fois par semaine ou même une fois par mois ! Mais non, il tient à lui prouver sa virilité, et c'est catastrophique.
Pour ne rien me cacher, finit par avouer Anna, elle n'a pas eu de plaisir depuis la fameuse soirée de folie chez moi... d'où elle a filé en oubliant de s'habiller tellement elle avait peur. Non, bien sûr, qu'elle ait pour habitude de faire ce genre de chose. Mais son comportement ce soir-là... ses réactions... l'ont tant effrayée qu'elle a décidé de rester fidèle à son admirateur. Il est le seul à l'avoir possédée depuis cette soirée mémorable où elle a livré son corps à tous nos caprices...
Anna n'élève aucune objection quand je la pelote, mais elle trouve inconvenant que nous nous caressions devant tant de gens. Passant outre, je glisse ma main sous sa robe et chatouille ses cuisses jusqu'à ce qu'elle se tortille sur la banquette. Cela devient plus drôle à chaque tournée, et Anna finit par venir s'asseoir à côté de moi pour déboutonner ma braguette.
À l'arrière du taxi qui nous emmène chez moi, l'ambiance se réchauffe nettement. Je remonte sa robe et enlève sa culotte tandis qu'elle fait sortir Jean Jeudi pour qu'il prenne l'air. Elle m'autorise à titiller son con, mais pas question de lui enfiler un doigt dans la fourche... le chauffeur risquerait de sentir quelque chose. Merde, s'il n'a pas encore repéré l'odeur du con, c'est qu'il a un rhume carabiné. Je prends Anna dans mes bras et la pelote malgré ses protestations. Elle se laisse tomber comme une chiffe molle entre mes jambes et pose sa tête dans mon giron. Elle veut bien faire ÇA, murmure-t-elle, si je me tiens tranquille jusqu'à chez moi. Je la laisse faire... Je m'installe confortablement et regarde Anna sucer ma queue jusqu'à ce que le taxi s'arrête devant ma porte.
Une fois en haut, une surprise nous attend. Toots est pelotonnée dans le couloir, ivre morte et endormie. Elle ne se réveille pas quand je la secoue... elle grogne et commence à faire du raffut, si bien qu'Anna et moi prenons chacun un pied et la tirons à l'intérieur... Anna rit.
Toots gît au milieu de la pièce, les jambes grandes ouvertes et sa robe remontée jusqu'aux hanches. Elle porte une petite culotte, mais sa toison dépasse de chaque côté sur ses cuisses. Quand Anna la chatouille, Toots envoie des coups de pied dans le vide.
Anna a une idée : elle veut déshabiller Toots pour que je la baise pendant qu'elle dort ! Mon dieu, qu'on ne me parle plus jamais de la pureté des femmes ! Pourtant Anna est une connasse douée d'une certaine moralité... elle est au moins aussi morale que la moyenne des femmes. L'esprit des femmes semble ainsi fait qu'elles s'intéressent de façon anormale à leurs semblables. En tout cas, vous pouvez être certain qu'elles ne sont pas en reste pour ce qui est des plaisirs de la chair...
Anna fait glisser la fermeture Éclair de la robe de Toots, et la lui enlève avec précaution. Puis elle s'assoit par terre en retroussant sa jupe pour que je puisse voir son con, et commence à caresser Toots. Davantage par curiosité qu'autre chose... elle veut connaître les réactions de l'autre, quand elle a des mains sur le corps... tout cela me paraît fort étrange. Anna connaît les zones les plus érogènes du corps de la femme...
Au début, Toots ne réagit pas. Elle reste vautrée par terre comme une baleine échouée pendant qu'Anna pétrit et tord ses seins en enlevant son soutien-gorge. Anna pelote son ventre et sa fourche... elle se met à caresser ses cuisses, à les frotter.
« J'ai l'impression d'être une de ces foutues lesbiennes », dit Anna. Elle ne plaisante pas... elle essaie de rire, mais sa voix sonne faux. Je me sers un verre et m'assois pour regarder... Anna m'a sucé la queue dans le taxi, et ce spectacle me fait bander comme un âne.
Anna ne touche pas la figure de Toots. Elle caresse son ventre, ses jambes, fait descendre la culotte de Toots et la retire presque, passe la main entre ses cuisses pour tâter son cul. Toots se réveille à moitié et se trémousse... elle s'empare de la main d'Anna... puis la plaque sur son con. Anna ricane, mais elle rougit comme je ne l'ai jamais vue rougir. Elle joue avec la bonne-bouche de Toots, explore le haut de sa fente, mais ne met pas les doigts dedans.
« Elle a envie de toi », dit-elle.
Toots semble en effet rêver de quelque chose... elle ferme ses jambes et coince la main d'Anna dans sa fourche, puis les ouvre tant qu'elle peut.
« Ça ressemble donc à ça d'être un homme, dit Anna. Je me suis toujours demandé... » Elle glisse un doigt dans l'abricot fendu de Toots et le remue en tous sens. « Bon dieu, quel truc bizarre... Je suis bien contente de ne pas être un mec ! Avec tous ces poils qui chatouillent le doigt...
— Arrête de déconner, Anna. Ton buisson a chatouillé tes doigts je ne sais combien de fois.
— C'est différent, me dit-elle. Et puis je ne me suis pas masturbée depuis mon adolescence... »
Anna veut que je m'allonge sur Toots pour la baiser. Baiser ça, je lui dis... si Toots reprend conscience, j'aurai peut-être envie de la tringler, mais fourrer ma queue dans un tas de viande aussi amorphe qu'un cadavre, très peu pour moi... une totale perte de queue. Quand je saute une connasse, j'aime qu'elle le sente, qu'elle sache ce qui se passe, qu'elle gueule aux bons moments.
Anna pose sa tête le long de la cuisse de Toots, et palpe son ventre. Jamais son nez n'a frôlé un con d'aussi près, me confie-t-elle... quelle odeur surprenante...
Je la laisse dans cette position pour aller pisser... Il faut absolument que je me soulage, sinon Jean Jeudi va se noyer et couler à pic... Quand je reviens. Anna se redresse vivement... et s'essuie la bouche du dos de la main. La salope, elle était en train de sucer la figue de Toots ! Ça crève les yeux, et elle comprend que ce n'est plus un secret pour personne... elle retire ses chaussures et ses orteils se crispent.
« Je ne veux surtout pas t'interrompre, je lui dis.
— Écoute, Alf, commence-t-elle d'une voix haletante, je veux que tu me croies... je n'ai jamais fait ça auparavant ! Je me demandais simplement... Je voulais savoir à quoi ça ressemblait... Je crois que... je crois que j'ai trop bu... »
Pardi, elle est fin soûle ! Pour la croire, je la crois. Merde, je n'ai pas la moindre raison de douter de sa parole... Anna n'est pas une vraie lesbienne. Mais c'est une sacrée salope... Je l'imagine mal refusant quoi que ce soit pourvu qu'elle soit assez excitée et qu'elle ait suffisamment bu.
« Alors, c'est comment ? » je lui demande.
Elle ne sait pas, non vraiment elle ne sait pas, me dit-elle. Elle s'y mettait juste quand je suis revenu. Je lui dis de reprendre son boulot là où elle l'a laissé... il faut battre le fer tant qu'il est chaud, ne pas s'arrêter en si bon chemin, et ainsi de suite...
« Bordel, ça te plaît de me voir faire ça, dit Anna. Je crois que tu veux me voir lécher le con de cette fille, en plus de tout ce que tu m'as déjà vue faire... des choses que personne ne devrait savoir... des choses que je n'aurais jamais dû accepter.
— Oh ! arrête ton cinéma et mets-toi au boulot ! Pour qui me prends-tu ? Bon dieu, si tu ne le fais pas, je vais te fourrer le nez dans sa motte, comme on fait aux chats qui ont chié au mauvais endroit... »
Anna enlève les chaussures de Toots, ses bas et sa petite culotte... se penche au-dessus de son ventre, puis examine sa figue fendue en louchant de convoitise. On dirait une bouche verticale, commente-t-elle, entourée d'une barbe drue et bouclée... Elle passe la langue sur la cuisse de Toots et pénètre dans son buisson... Elle lèche sa touffe, puis le bout de sa langue explore le con de Toots. Et se glisse à l'intérieur...
Je saute au plafond quand Toots se réveille. Bang... sans prévenir. Elle s'assoit et baisse les yeux sur Anna, qui n'a pas eu le temps de battre en retraite. Elle jette un coup d'œil circulaire, m'aperçoit et pige brusquement la situation. Elle saisit alors Anna par les cheveux, et l'écarte brutalement de sa figue.
« Sale putain ! s'écrie-t-elle. Je comprends mes rêves, maintenant ! Salope ! Regarde un peu ta bouche ! Oh ! mon dieu, essuie-toi le menton ! »
Elle lance sa culotte au visage d'Anna et essuie le jus qui dégouline sur son menton. Elles me font rigoler... ces deux garces qui se dévisagent avec des yeux ronds, chacune terrifiée par l'autre. J'explique la situation à Toots... tout cela n'est qu'un malentendu regrettable, etc., et quand je lui ai raconté ma petite histoire, elle propose que nous trinquions tous les trois pour sceller notre amitié retrouvée. On peut dire tout ce qu'on veut sur Toots, mais elle est moins rancunière que la plupart des pouffiasses de ma connaissance...
Quand même, pinaille Toots, Anna n'aurait pas dû lui faire ça. Maintenant Toots est en chaleur, et quand elle est en chaleur, il n'y a qu'un seul moyen de lui faire retrouver son état normal : la baiser, la baiser, LA BAISER JUSQU'À PLUS SOIF ! Les deux tigresses réconciliées tombent dans les bras l'une de l'autre. Toots veut qu'Anna se déshabille.
« Je veux savoir si ces trucs sont vrais ou faux », dit-elle en montrant les loches d'Anna.
Anna est fière comme une colombe de la paire d'obus dont elle a hérité... le meilleur moyen de la faire se désaper consiste à admirer son profil. Elle se déshabille... Dieu seul sait pourquoi elle éprouve le besoin d'enlever ses chaussures pour montrer ses nénés. Mais je ne me plains pas... Je suis bien au chaud chez moi, fin soûl, le loyer payé, avec deux ravissantes connasses en tenue d'Ève. Je me prends brusquement pour un seigneur médiéval...
Elles garent leur cul sur le divan, de part et d'autre de votre serviteur. Un de mes bras enlace Toots, l'autre Anna, puis je flatte leurs poitrines respectives. Quand vous avez sous la main une paire de loches modèle standard, celles d'Anna semblent plus grosses que jamais. Elle ouvre ma braguette et sort ma queue... Toots aussi veut jouer avec... et les deux mignonnes entreprennent de bichonner mon outil...
Le fait d'avoir deux salopes qui veulent baiser en même temps présente de graves inconvénients. D'abord on n'a qu'une queue, ce qui est déjà assez gênant en soi, mais le vrai problème est que celle qu'on ne baise pas tout de suite risque de piquer une crise et de crier à l'injustice. La logique voudrait que je saute d'abord Anna... Toots chasse le gros gibier en ce moment. Pourtant, j'hésite à miser sur le bon caractère de Toots... les truands espagnols qui veulent me suriner me causent déjà assez de soucis...
Par bonheur, nous trouvons une solution à l'amiable. Il s'avère que Toots a vraiment pris son pied quand Anna suçait sa figue... bien sûr, elle n'aurait pas dû brailler comme une truie à l'abattoir, mais que voulez-vous, elle a été tellement surprise, etc. Et si Anna acceptait de recommencer juste un peu... mais juste un peu... et puis si j'avais la bonté de la baiser... oh ! juste un peu... elle ne dirait pas non, après quoi je pourrais tringler Anna.
Anna est sceptique. Ce genre de truc n'est pas dans ses habitudes, explique-t-elle... c'était simplement un caprice. Mais enfin, comme elle est convaincue que Toots n'en soufflera mot à personne... et, bien sûr, moi non plus... Je finis par m'installer à un bout du divan, les pieds à l'autre bout, et Anna s'allonge sur le dos, sa nuque au creux de mes cuisses. Ensuite, Toots grimpe sur elle et pose ses genoux de part et d'autre de nos deux corps. Jean Jeudi est perdu quelque part dans les cheveux d'Anna, je ne vois pas le visage d'Anna, couvert par le cul de Toots... en revanche, j'entends parfaitement ses bruits de succion... elle malaxe, suce et pétrit la figue de Toots... laquelle jette ses bras autour de mon cou, frotte ses seins contre mon torse et suce ma langue comme une perdue...
Anna, enfin convaincue, joue son rôle à la perfection. Toots se tortille et colle sa bouche contre mon oreille. Par-dessus son épaule, je vois Anna qui se branle...
« Elle me lèche le cul », susurre Toots en baissant les yeux vers Anna... « Je t'en prie, oh ! fourre ta langue dedans... là... oui... mets-la-moi... mets-la-moi... »
Je ne vois pas très bien ce qui se passe à l'étage inférieur, mais Toots me tient au courant. Anna a glissé sa langue dans le rectum de Toots, sa langue si agile, si pointue ! Quelle paire de connasses je tiens ! Je m'empare du pied de Toots et mes doigts rampent vers son cul...
Salope de Toots ! Elle tend ses loches vers mon visage, me les donne à sucer et à mordre, puis saisit une poignée des cheveux d'Anna et ma queue avec... Bon dieu, quelle façon de se faire branler ! Si je ne baise pas dans la minute qui suit, je crois que je vais jouir dans la permanente d'Anna.
Toots aussi est au bord de l'orgasme. Elle se relève, jette un coup d'œil au visage d'Anna, puis se tourne de l'autre côté et tend son cul vers Anna pour qu'elle l'embrasse. Et Anna l'embrasse ! Elle lèche les fesses... lèche la fente... presse enfin sa bouche entre les sphères rondes et fait à Toots le coup de la pompe aspirante...
Je me relève en force et fais valser les deux salopes... j'écarte les jambes de Toots et presse la tête d'Anna contre son buisson... je veux la voir lécher la figue de Toots... et je suis servi... Elle écarte davantage les cuisses de Toots, on dirait qu'elle essaie d'entrer dans son trou la tête la première...
Toots aussi commence à perdre la tête... elle veut exécuter un tête-bêche avec Anna. Elles se mettent en position, s'installent, et je constate que Toots est aussi dégueulasse qu'Anna... leurs membres s'imbriquent comme les pièces d'un puzzle chinois, leurs bras serrent des tailles, leurs têtes s'enfouissent entre des cuisses, leurs gros culs se cambrent, chacun taraudé par une langue vorace... Toots est à l'extérieur, et je grimpe sur le divan à côté d'elle... Je vois parfaitement la motte d'Anna et observe avec intérêt ce que fait Toots à la pêche juteuse qu'elle mord.
Soudain les lumières s'éteignent et nous nous retrouvons dans une obscurité si dense que je n'y vois goutte. Je mets ma queue en batterie devant le cul de Toots... mais Anna l'attrape et entreprend de la sucer... elle glisse de sa bouche... la putain... elle lèche ma queue tout en la fourrant dans le con de Toots ! Eh bien, si elle a envie de prendre un cours d'anatomie, elle ne va pas être déçue... Je commence à baiser Toots, et Anna nous lèche tous les deux, suce la figue de Toots pendant que ma bite entre et sort du fourreau !
Fin soûls et condamnés à l'obscurité, nous nous sentons beaucoup plus libres de nos mouvements... Anna s'empare une nouvelle fois de ma queue, la suce, et place le nez de Jean Jeudi contre le rectum de Toots... J'entre au chaud, mais Anna essaie encore de le lécher...
Nous oublions trop facilement où nous sommes... Ces deux salopes se comportent comme si elles batifolaient sur un lit à deux places. Je suis repoussé au bord du divan, et quand je me sens tomber je m'accroche à ce que j'ai sous la main... si bien que nous atterrissons tous les trois par terre... je sens un cul dans les ténèbres... je monte dessus et tente de remettre Jean Jeudi en place... Anna gueule comme un putois et me fait tomber... une fille a pris ma queue dans sa bouche... l'autre suce mon cul et monte sur moi... je sens l'odeur du con, une touffe chatouille mon visage... je ne sais pas qui c'est, mais je suce... Mes yeux commencent à s'habituer à l'obscurité. Je vois la silhouette d'une tête qui monte et descend tandis qu'une des connasses suce ma queue... l'autre essaie de jouer avec et j'ai un doigt dans son rectum...
Les lampes se rallument. Toots est à genoux, fort occupée à sucer le cul d'Anna... Anna est accroupie au-dessus de moi et glisse ma queue dans son con.
« Éteins les lumières et baise-moi ! »
Toots me tire vers le divan. Je la jette dessus et écarte ses cuisses... Mais je laisse les lampes allumées... Maintenant je la vois bien alors que dans le noir elle risquait de me glisser entre les pattes...
Anna semble avoir son compte... assise par terre, elle nous regarde en hochant la tête comme si elle essayait de s'éclaircir les idées. Le piège de Toots se referme sur mon outil... elle me demande sans arrêt d'éteindre les lumières... mais bientôt le piston qui branle son con la fait taire... elle est brûlante... j'ai l'impression de tisonner une fournaise vivante... Je la baise comme un malade et elle en redemande.
Brusquement elle se ramollit entre mes bras... elle jouit tellement qu'elle s'évanouit. Je continue à l'enfiler jusqu'à ce qu'Anna me tire par les genoux... elle veut que je m'occupe un peu d'elle. Elle fait tomber Toots du divan et me saute dessus, griffant et mordant comme une tigresse. Nous luttons et je finis par l'allonger à plat ventre pour grimper dessus... Pas comme ça, grogne-t-elle... Mais Jean Jeudi glisse le bout de son nez dans son rectum et s'enfonce lentement mais sûrement... Bordel, si son cul n'éclate pas maintenant, il n'éclatera jamais... ma queue le fend comme un coin... et quand elle est bel et bien enfilée, Anna adore ça... Tout en astiquant Anna, je baisse les yeux sur Toots allongée par terre, les jambes tellement écartées que je vois son con dégorger du jus... il s'ouvre pendant que je le regarde... la caverne bâille et j'ai l'impression d'être debout au bord d'un volcan fumant, plongeant le regard dans les profondeurs sulfureuses... Soudain, je tombe en avant au cœur de ce magma incandescent ; des escarbilles aveuglantes me frôlent tandis que je chute dans la chaleur et le mystère...
On me gifle. Je repousse des mains et m'assieds avec difficulté. Anna me parle... Je dois être tombé dans les pommes. Bon dieu, le gamin qui jouit avec cette intensité la première fois doit chier dans son froc, puis se trancher la queue avec le rasoir de son vieux...
Anna me dit qu'elle veut remettre ça... mais elle doit d'abord aller faire un tour à la salle de bain... Elle sort en titubant et je me pose sur le divan pour regarder Toots. Seigneur, si Carl voyait sa poupée, il suffoquerait de rage...
Je trouve Anna endormie dans la salle de bain. Assise sur les chiottes, elle roupille comme une bienheureuse, je la laisserais volontiers là, mais elle risque de tomber... si bien que je la transporte dans la chambre et la mets au lit. Alors que je la pelote un peu avant de tirer les couvertures, Toots m'appelle de l'autre pièce. Elle arrive dans la chambre et se laisse tomber sur Anna... Anna est complètement partie... elle ne bouge même pas quand Toots serre ses jambes autour de son cou et frotte sa figue sur sa bouche.
Toots veut faire un 69 avec moi. Merde, Toots est une connasse que je pourrais lécher toute la nuit... Je l'observe humecter mon buisson, et dès qu'elle a pris ma queue dans sa bouche, je plonge dans sa toison... Je lèche ses cuisses et son ventre ; quand j'arrive à son con, elle est tellement excitée qu'elle essaie de retourner sa matrice comme un gant.
Ces salopes ressemblent aux rêves érotiques de vos quinze ans... elles n'attendent pas que vous l'ayez bien raide pour vous proposer de la sucer... elles s'en emparent quand il est mou et pompent jusqu'à ce que vous ayez une érection. Ma queue ressemblait à un cierge défraîchi quand Toots a entrepris de la sucer... mais elle a, si j'ose dire, redressé la situation, éliminé rides et plis...
L'air de la pièce empeste le jus de con. Je suis imprégné de cette odeur, le lit aussi... elle s'est infiltrée dans la moindre fissure, le moindre recoin de l'appart, et je m'étonne que les chats du voisinage ne soient pas tous à miauler sous mes fenêtres.
En pareil cas, je ne peux imaginer situation plus agréable... Avoir un gros cul sous la main, un con juteux sous le nez, et une connasse excitée qui enroule sa langue autour de votre queue comme pour l'arracher... que demander de plus à la vie ? Je lèche le jus qui dégouline sur les cuisses de Toots... si j'enfonce encore ma queue dans sa bouche, elle va ressortir par son rectum, gicler sous mon nez comme un gros étron rouge.
Elle jouit et mon foutre emplit sa bouche... Mais elle n'avale pas tout... il y en a un peu qui tombe sur le lit. Cette salope tache mes draps ! Je l'oblige à lécher les gouttes qui sont tombées, et je ne trouve ensuite rien de mieux que d'essuyer ma queue dans ses cheveux...
Avec ces deux salopes endormies dans mon lit, il n'y a plus de place pour moi, sinon sur le divan. Mais je ne suis pas sûr de vouloir être dans les parages quand elles se réveilleront, tête-bêche, contemplant de nouveau la cause de leurs péchés... je prends donc ma brosse à dents et file à l'hôtel. Quand je les quitte, elles sont pelotonnées comme des chatons, et Anna picore le buisson de Toots...
Je ne veux pas mourir. Aujourd'hui j'ai porté chez le relieur une demi-douzaine de mes bouquins... deux sont irréparables, bons pour la poubelle. Je n'avais pas remarqué qu'ils étaient morts, que le papier devenait trop cassant pour tenir le fil... mais le fait est qu'ils sont finis ; dire que je les ai achetés la semaine dernière, ou peut-être celle d'avant... quand j'étais en Amérique bien sûr. Où donc, sinon en Amérique, peut-on acheter un bouquin si miteux qu'il vous claque entre les pattes, alors que vous deviez mourir avant lui ? Le temps passe.
Des salopards vous racontent que dans cinq ans ou cinquante ans ils seront prêts à passer l'arme à gauche... comment, au nom du ciel, peut-on dire une bêtise pareille ? Il y a trop de choses à voir et à faire, et de votre vivant il devrait être impossible de se lasser de cette minuscule et précieuse étincelle de conscience...
De votre vivant ! Mais nous habitons un monde de fantômes. À peine l'univers est-il né qu'il est déjà moribond. Les gens gâchent leur vie, un pied dans la tombe et l'autre encore coincé dans l'utérus... ils ne grandissent jamais et vieillissent avant l'âge, dès qu'ils poussent leur premier couinement de protestation en s'apercevant qu'ils sont seuls et ne doivent plus compter sur personne...
Alexandra me rend visite après un échange de lettres. Elle baigne dans le catholicisme jusqu'au cou, et plus encore... le satanisme l'attire. Elle parle de magie, noire et blanche, des rosicruciens, des succubes, des incubes, de la messe noire... Oh ! elle connaît son texte jusqu'à la dernière virgule, et semble si sérieuse que je crois presque qu'elle a l'esprit dérangé.
Elle a maintenant décidé d'en apprendre davantage sur un certain chanoine défroqué qui aurait réuni un groupe d'adorateurs du diable et célébrerait des messes noires ici même, à Paris. L'homme du diable lui a assuré que certaines femmes ont reçu le don de l'incubat ! Ce serait tellement charmant de pouvoir coucher avec, disons, Byron, ou tout homme qui, pour des raisons de prudence, de sécurité, etc., préfère rester incognito.
Alexandra croit dur comme fer à toutes ces sornettes ! Elle a lu des tonnes de livres sur le sujet, me dit-elle, et son confesseur commence à perdre patience. Elle me demande si je connais les vingt-sept sociétés éparpillées dans le monde entier, dont les membres ont voué leur vie à l'adoration de l'Antéchrist ? Elle parle de charmes magiques et d'incantations, de fièvres et de diverses maladies transmises par hypnose ou par des esprits. À l'entendre, on croirait qu'elle copule avec des spectres et des gobelins toutes les nuits. Elle aborde même le sujet de l'alchimie... connaît par cœur les généalogies des grands fakirs des temps anciens, et elle m'assure qu'en France uniquement, vingt-sept laboratoires d'alchimie fonctionnent la nuit pour transmuter le plomb en or...
Impossible de baiser une femme dans ces conditions. Autant essayer de se taper une cinglée dans un asile de fous. J'avoue que je suis content de me débarrasser d'elle ; quand elle est partie, j'ai l'impression que l'air du salon s'est refroidi de quelques degrés... Ce ne sont pas les démons ni les larves qui m'inquiètent.
Toots vient m'aider à passer le temps. Toots et Peter ! Le riche Américain sur lequel Toots a jeté son dévolu exprime le désir de rencontrer d'autres, n'importe quels autres Américains vivant à Paris... il a le mal du pays, maladie qui fait croire aux touristes que quiconque est passé à moins de deux mille miles de leur lieu de naissance est un véritable frère qu'on peut harceler de confidences, submerger de souvenirs et faire chier à longueur de journée. Toots amène donc son milliardaire chez moi.
Il est moins emmerdant que je ne m'y attendais... peut-être parce que lui et sa poupée sont euphoriques... ils viennent de faire la tournée des bars du coin. Et puis il n'est pas si vieux que ça... je trouve parfaitement mystérieux qu'il n'ait pas encore sauté Toots... laquelle ne sait plus à quel saint se vouer... Elle s'assoit sur ses genoux et tortille son cul pour lui, juste sous mes yeux, mais Henry se contente de lui flatter la croupe d'une main distraite en continuant de déblatérer.
Toots semble avoir décidé que ce sera ce soir ou jamais... elle essaie depuis si longtemps de s'envoyer son Henry qu'elle a quasiment tout essayé, sauf de lui demander de but en blanc de la baiser. Elle commence à l'agacer... bientôt elle frotte ses nichons sur son épaule, sa cuisse contre son genou... Jésus Marie, je suis sur des charbons ardents, et tandis que son gigolo reste assis sur son cul en nous entretenant des splendeurs architecturales de Paris au Moyen Âge, ma queue est si longue que je pourrais l'exhiber sans mal à la Foire du Trône...
Toots cherche la baise aussi clairement qu'une jument au printemps... j'ai le sentiment qu'elle veut se faire sauter autant pour le plaisir que pour s'attacher les faveurs de son mec. Oh ! c'est une vraie salope, pas de doute là-dessus... pas la moindre allusion à ce qui s'est passé ici l'autre soir... elle m'a téléphoné le lendemain pour prendre de mes nouvelles ! En revanche, Anna... Anna se terre et fait la morte pendant quelques semaines, avant de remontrer le bout de son nez — de son cul, devrais-je dire...
On sonne encore, et c'est Peter. Il est venu de la campagne avec un fermier, il m'apporte une lettre de Tania qu'elle n'a pas pu poster, car ils sont surveillés nuit et jour dans la maison où Alexandra les a placés en résidence. Je ne peux pas réceptionner la lettre et le chasser aussitôt... alors qu'il a fait tout ce voyage pour me la donner. Il entre donc... les yeux d'Henry s'allument comme des ampoules dès qu'il avise le joli minois que voilà ! Merde alors, je crois bien qu'il a failli balancer Toots directo sur le plancher... il ne fait même plus semblant d'écouter son baratin.
Peter reçoit le message cinq sur cinq. Il s'assoit et commence à minauder... il lui manque simplement un petit mouchoir en dentelle à agiter du bout des doigts. Quel sacré suceur de bite, celui-là ! Le riche Américain de Toots est littéralement ensorcelé... Il lui tend un verre de vin et se met à babiller en se réveillant pour la première fois de la soirée. Peter et Henry roucoulent comme deux pigeons à la saison des amours et s'envoient des œillades à réveiller un mort.
Toots vient s'asseoir à côté de moi sur le divan. Peut-être, suggère-t-elle ironiquement, Henry et le minet seraient-ils plus à leur aise si nous les laissions seuls ! Qu'attendent-ils pour tomber dans les bras l'un de l'autre ? D'abord, la rage convulse son visage, puis la situation commence à l'amuser. Abattant ses cartes. elle dit à Henry que tout ça était une bonne plaisanterie... qu'elle essayait de le séduire pour l'épouser. Et il s'avère qu'il préfère un petit minet à elle ! Elle doit être plus ivre qu'elle ne paraît... en tout cas elle est écœurée. À la place d'Henry, je la prendrais sur un genou et lui baisserais culotte pour lui administrer une bonne fessée. Mais lui aussi trouve ça très drôle... tous les deux rigolent comme des bossus, boivent un verre de vin pour fêter ça, tandis que le ravissant Peter rougit dans son coin.
« Pourquoi ne... oh ! après tout fais ce que tu veux. dit Toots à Henry. Emmène-le dans la chambre à coucher... Alf ne dira rien. Mais j'aimerais voir ça, avoir la satisfaction d'apprendre ce qu'il a de plus de moi. »
Peter laisse pendre ses longues mains sur les accoudoirs du fauteuil. Il réussit à prendre un air gêné... une expression que je n'ai jamais vue sur son visage. Henry fronce les sourcils... il pense peut-être que Toots parle crûment... mais ces salopes peuvent être sacrément plus crues que ça. Brusquement Toots lève ses jupes et nous montre son buisson. Quand elle braque son truc sur vous, vous croyez avoir un projecteur aveuglant en plein visage. Elle le colle sous le nez d'Henry.
Alors, veut-elle savoir, il y a quelque chose qui cloche ? Il voit des asticots grouiller dans la fente, son truc a viré au vert, ou bien est-ce qu'il pue ? S'il préfère fourrer le trou du cul d'un gamin plutôt que ça, tant pis pour lui... et s'il veut un oignon à tout prix, eh bien, elle aussi a un anus !
Elle commet l'erreur de balancer sa bonne-bouche à portée de Peter. Celui-ci l'examine, la renifle, et enfile dedans un de ses longs doigts avant que Toots n'ait eu le temps de comprendre ce qui se passe. Henry trouve ça drôle, mais quand Peter enlace le cul de Toots et embrasse sa motte, il est aussi stupéfait que la connasse.
Toots rabat violemment ses jupes, et veut savoir qui est ce joli minet... marche-t-il à voile ou à vapeur ? Les deux, je lui dis, et elle hoche la tête d'un air peiné. La dépravation des gens que je fréquente est sans bornes...
Henry a envie de se payer du bon temps. Il est loin de son pays natal, et pour la première fois de sa vie, nous confie-t-il, il peut faire tout ce qui lui plaît. Alors pourquoi ne pas nous amuser pour de bon ? Nous sommes entre amis, nous sommes tous affranchis, etc., le brave Henry s'égare dans les marais de la philosophie, puis se tourne vers Toots. Elle aura de l'argent si elle se montre agréable. Toots lui rétorque de se coller son fric au cul...
Je ne suis pas certain de vouloir baisser culotte avec cet Henry dans le secteur... mais il est sans ambiguïté avec moi. Je décide qu'il ne s'intéresse qu'aux jeunes gens style Peter. De ce point de vue, il ressemble beaucoup à Ernest, sauf qu'Ernest est amateur de chattes uniquement.
Henry doit nous avouer quelque chose. Depuis qu'il fréquente Toots, il s'est souvent demandé comment elle se comportait quand on la baisait... bien sûr qu'il a songé à la sauter, mais maintenant les femmes ne l'excitent plus autant qu'autrefois ! Pourtant il aimerait la voir se faire baiser. Ce n'est pas une chose si compliquée... tous les bordels de Paris ont un peep-show... mais il n'a jamais vu une gentille fille, quelqu'un qu'il connaît, en action.
Merde alors, je n'ai pas l'intention de me donner en spectacle à ce riche salopard ! Pourtant j'ai une érection du tonnerre de dieu, et si je ne baise pas Toots je devrai probablement sortir plus tard et payer une putain... Je l'attire sur mes genoux dès qu'elle passe à ma portée. Sa croupe frétille contre Jean Jeudi et elle lève sa jupe pour me faire tâter la marchandise.
Toots est aussi prête à se faire baiser que moi à la sauter... ses cuisses brûlantes dégoulinent de jus. Quant à sa motte... c'est l'authentique buisson ardent... J'explore sa figue et j'ai l'impression de plonger le doigt dans une bassine d'huile bouillante. Quand elle écarte les jambes, une merveilleuse odeur d'algues envahit la pièce...
Bon dieu, je la baiserais jusque sur les marches du Palais de Justice, en plein milieu de la place de la Concorde devant un défilé militaire ! Je mets ses jambes à la verticale et enlève ses chaussures... elle descend de mes genoux et s'allonge devant moi sur le dos pendant que je lui retire ses bas. Peter manque de pisser dans son froc tellement il est excité.
Toots s'allonge sur le divan et se tortille pendant que je me déshabille... elle essaie d'attirer Peter pour qu'il embrasse de nouveau sa toison... mais avant qu'elle n'ait réussi à le convaincre, je lui grimpe dessus. Ma queue pointe sur son cul en un rien de temps, et Toots fait de tels bonds sur le divan que je m'attends à voir les ressorts gicler dans toute la pièce.
Peter est assis dans le giron d'Henry... sa braguette est ouverte, et Henry caresse sa bite... Peter glisse la main dans le pantalon de Henry et entreprend de lui polir le chinois... L'appart prend des airs de maison de fous. Toots gueule comme une truie.
Vas-y, gueule, salope ! Tu as un couteau de boucher dans le ventre, je taillade ton vagin, j'aiguise ma queue contre ton con...
Peter se déshabille ; quand Toots l'aperçoit nu, son outil raide et dressé, elle le supplie d'approcher et de la laisser le toucher. Ce petit salopard porte un manteau réversible, il change de sexe comme de chemise... un vrai caméléon... debout, il la laisse jouer avec sa queue, tâter ses couilles et peloter ses jambes. Quand elle lui paraît assez docile, il fait mine de mettre sa queue dans sa bouche.
Contre toute attente, Toots ne proteste pas le moins du monde. Elle le regarde et ses yeux disent que c'est une idée merveilleuse... elle le laisse frotter ses couilles contre sa bouche... elle les embrasse, les mordille, les suce. Une jolie poupée comme elle, embrasser les couilles de cet enfoiré ! Cela me donne envie de l'étrangler, au moins de la battre comme plâtre. Je l'enfile jusqu'au fond de la matrice, mais un bouc pourrait l'encorner qu'elle prendrait toujours son pied... elle se contente de grogner un peu et de lécher les poils de Peter.
Doit-elle ou ne doit-elle pas ? demande-t-elle à son Henry. Est-il déjà choqué ou doit-elle lui montrer quelque chose qui lui fera regretter jusqu'à la fin de ses jours la merveilleuse baiseuse qu'il aurait pu épouser ? Pareille question est futile... elle n'a qu'une seule réponse et tout le monde la connaît... D'un bras, elle enlace la taille de Peter, qui se penche vers le divan. Puis elle prend sa queue dans sa bouche, décalotte le gland et se met à sucer.
Je suis plus clair que mes invités, Peter compris, qui a déjà descendu quelques verres de vin, mais il me semble que le sol tangue légèrement... Soudain je suis frappé de plein fouet... Je jouis, j'ai l'impression que ma queue empale la salope jusqu'au crâne. Mais elle se retient... Mon foutre inonde son vagin, mais elle ne veut pas jouir. J'ai la bouche aussi sèche que si j'avais avalé une cuillerée de sel. Je me lève pour me servir un verre de vin.
Maintenant Henry est choqué. Certainement pas parce que j'ai baisé sa copine... fait indubitable, à voir le foutre qui sort de son con et coule entre ses cuisses... Mais Henry ne connaît pas Peter. Quand il détecte du foutre dans une chatte, il n'en est que plus excité... Peter mordille les cuisses de Toots, agace son bas-ventre de sa longue langue rouge... puis embrasse sa chatte.
Henry se pourlèche les babines comme une vioque devant un pot de confiture... et Peter prend un malin plaisir à le scandaliser... il glisse sa langue dans le con de Toots et la ressort, brillante de sperme... puis il suce le jus qui a coulé sur sa motte. Il l'aspire comme une pompe ; si un seul spermatozoïde échappe à ce cataclysme, c'est qu'il a eu l'astuce de se planquer dans un coin sombre et de planter ses dents dans la paroi...
Mais Peter a bientôt terminé de sucer le con de Toots, et elle a beau faire, le garçon a autre chose en tête. Il retire sa queue de la bouche de la connasse, la fait rouler sur le ventre avec autant de mépris que si c'était sa sœur Tania, et joue un peu avec elle. Toots n'en demande pas plus...
Oh ! elle doit être folle, dit-elle, pour laisser ce garçon, ce simple enfant... ce suceur de bite, oui, la posséder ainsi. Mais sa folie ne semble pas l'inquiéter outre mesure. Elle le laisse sucer ses seins, mordre son ventre... lécher tous les recoins de son corps. Et quand Peter la met à plat ventre, hisse son cul et se poste derrière elle, elle pousse des cris de plaisir et l'encourage.
Sa petite queue bien dure la ravit. Ce n'est peut-être pas aussi gratifiant que les grosses bites auxquelles elle est habituée, mais une femme n'a pas besoin d'un étalon pour se faire enculer... Peter prend les mains de Toots dans les siennes, les place sur son cul, et Toots écarte elle-même ses fesses pour lui montrer le chemin.
Contrairement à Tania, Toots n'est pas une enfant... elle a un postérieur plantureux et Peter a de quoi s'occuper. Il n'a aucun mal à fourrer sa queue où il le désire et elle a été assez souvent ramonée pour l'engloutir entièrement avant de commencer à prendre son pied. Peter malaxe ses loches comme un malade et la malmène tant qu'il peut.
Henry a les yeux rivés au petit cul grassouillet de Peter qui tressaute de façon suggestive... Je pense brusquement à un chat sauvage observant un oiseau imprudent autant que succulent... Il sourit béatement jusqu'aux oreilles... quelques secondes plus tard, il est debout derrière le divan et ses mains explorent le cul de Peter. Peter lui jette un regard par-dessus l'épaule et attend... alors le Henry de Toots enfile sa queue dans le cul de l'éphèbe.
Toots découvre soudain ce qui se passe et se met à pousser des cris d'orfraie. Jamais elle n'aurait imaginé une chose pareille, glapit-elle... oh ! quelles saloperies elle n'a pas faites depuis son retour d'Italie ! Peter lui dit de la boucler, sinon il lui pisse dans le cul... on ne peut qu'admirer l'aplomb de ce freluquet.
Jean Jeudi dresse l'oreille... dès qu'il y a une chatte dans le secteur et indépendamment de la situation, il manifeste son enthousiasme. Toots l'avise et tend les mains... approche, approche, supplie-t-elle.
Rien n'arrête une femme aussi obsédée de cul que Toots... collez-lui une queue dans la chatte, une dans le rectum, une dans la bouche et dans les oreilles, une dans chaque main et deux autres entre les orteils.... elle réclamera une autre entre ses nichons, et une sur son ventre. Elle m'arrache presque la bite, l'approche de sa bouche... elle me tient par les jambes pour m'empêcher de lui retirer son joujou préféré. Jésus Marie Joseph, quelle mêlée ! Peter braille qu'il va jouir... Henry le branle comme un somnambule, sa queue va exploser d'un moment à l'autre. Toots est trop occupée à me sucer pour émettre autre chose que d'obscènes bruits baveux. Ah ! le Gai Paris ! Les gens pensent sûrement à ça quand ils parlent de la bohème...
Je saisis la tête de Toots entre mes mains, la lève un peu et regarde ses yeux. Merde, elle est tellement soûle de sexe qu'elle ne sait même plus qui je suis, ni où elle est... En revanche, elle sait parfaitement qu'elle suce une queue... sur sa gorge et ses tempes, les veines saillent et palpitent... je malaxe un peu ses seins et sens son cœur qui bat la chamade.
Ah ! quelles salopes finies que toutes ces gentilles filles ! Elle n'a même pas la décence de fermer les yeux, quand je jouis et qu'elle avale ! Mais elle jouit aussi... ainsi que Peter... Seigneur, tout le putain d'univers a un orgasme !
Les lettres de Tania ne sont pas recommandées aux insomniaques. Alexandra doit avoir choisi un endroit extrêmement éloigné où envoyer ses enfants... s'il y a une queue à moins de dix lieues à la ronde, on peut lui faire confiance pour se frayer un chemin jusqu'à cette fille. Pourtant, Tania se plaint de frustration et de solitude. Peter et elle sont séparés l'un de l'autre, et constamment surveillés ; son seul amusement est un chiot qu'elle corrompt en prévision de son développement ultérieur :
... il est encore tellement bébé qu'il ne peut pas baiser. Il n'a pas la moindre idée de ce que c'est ; quand je m'allonge et que j'ouvre les jambes pour le poser entre elles, il frétille seulement de la queue et se met sur le dos. Il croit certainement que, lorsqu'il est dans cette position, je vais sucer son petit robinet ! Cela lui plaît déjà, même s'il ne sait pas de quoi il s'agit. N'est-ce pas infect, de te dire que je suis une si vilaine fille ? Oui, ta Tania suce le zizi d'un chiot noir, une minuscule quéquette grosse comme ton pouce, mais ornée d'une petite barbe qui pousse jusque sur le bout de sa queue. Je découvre avec stupéfaction une verge dont l'extrémité est couverte de poils...
Et puis ceci : ...
... parfois quand je joue avec lui et que je sens qu'il veut sortir pour creuser son petit trou, je me déshabille et m'allonge nue, en le tenant sur mon estomac jusqu'à ce qu'il fasse son pipi, tantôt sur mes seins et tantôt sur mes jambes et mon petit tu-sais-quoi ! Et puis j'ai trouvé un moyen pour qu'il me lèche. Je verse du lait sur mon corps, entre mes jambes, sur mon conillon, oh ! sa langue rouge est si longue, si plate et si chaude ! J'espère que bientôt je n'aurai plus besoin de verser de lait entre mes jambes...
La lettre inclut les détails habituels de ses rêves éveillés, où je figure en bonne place, et quelque chose qui me surprend :
... Mais ce sera vraiment la faute de maman si elle me trouve un jour en train de copuler avec des chèvres et des cochons ! Quand je pense à tous ses discours lénifiants quand elle m'a enfermée ici ! Et à ce qui se passe dans son église ! Je sais pertinemment qu'elle fait des choses bizarres avec cet homme, le chanoine Charenton ! J'ai déjà entendu parler de trucs de ce genre. Qu'elle ne croie surtout pas que je ne me doute de rien...
Ainsi, Tania est au courant ! Elle connaît même le nom de l'homme ! Je me demande vraiment où elle a appris toutes ces informations...
Ernest vient de me rendre un grand service. Peut-être m'a-t-il involontairement sauvé la vie. Mon bien le plus précieux...
À dix heures du soir il arrive devant ma porte... avec une manche ensanglantée. Il y a une grande déchirure dans son manteau, mais son bras est à peine égratigné. Un type qui attendait dans le couloir avec un couteau a essayé de lui régler son compte. Heureusement, Ernest était bourré comme d'habitude et il a fait un pas de côté au moment précis où le couteau s'abattait sur lui.
Je verse du whisky sur l'entaille... on ne peut pas faire confiance aux Espagnols pour nettoyer leurs lames ; ils poussent parfois le vice jusqu'à frotter de l'ail sur le tranchant pour que la blessure s'infecte. Je panse ensuite son bras avec un grand mouchoir propre, et Ernest est beau comme un sou neuf. Il sait que je suis suivi depuis cette fameuse soirée avec Rosita, et il ne s'inquiète pas outre mesure pour sa propre peau... pour rester en vie, il lui suffit d'éviter toutes les situations où l'on risquerait de le confondre avec moi.
Mais moi... je ne sais foutrement pas quoi faire. En tout cas, pas question de sortir de chez moi. D'un autre côté, rien de plus facile que de trouver mon adresse, si l'on veut s'en donner la peine...
Histoire de nous changer les idées, Ernest et moi sortons nous soûler, et Ernest se lance dans une longue tirade pas très cohérente à propos d'un inventeur dont il a fait la connaissance et qui, selon lui, va le laisser baiser sa digne épouse, et peut-être sa fille. Pendant toute la soirée Ernest essaie de m'entraîner vers le bouge espagnol pour que nous ayons ce qu'il appelle une petite explication avec cette salope de Rosita. Nous allons foutre un merdier de tous les diables, dit Ernest. En fait, il est trop rond pour se tenir debout.
Alexandra est possédée pour de bon. C'est du moins ce qu'elle me raconte. Son confesseur ne sait plus à quel saint se vouer... J'imagine qu'il est peu agréable d'affronter le feu de la conversion de l'ennemi. Pourtant il ne peut pas lui rétorquer qu'elle se fait des idées, ou l'envoyer chez un psychanalyste, car il doit prendre au sérieux les puissances des ténèbres. C'est une des règles d'or du mysticisme... on doit admettre l'existence des forces ennemies, et si Alexandra lui soutenait mordicus que le diable l'invite tous les jours à prendre le thé à cinq heures, son confesseur serait bien obligé de gober son histoire.
Le mécanisme est en lui-même d'une complexité terrifiante. D'un autre côté, le baratin d'Alexandra sur la religion protestante est absolument nul et dénué de toute imagination. Elle parle de miracles et de visitations comme s'ils s'étaient produits la veille, ajoutant que je serais au courant si je lisais davantage les journaux... avant de me balancer que les phénomènes surnaturels dont elle vient de m'entretenir sont arrivés au XVe siècle...
Mais qui est ce chanoine Charenton ? je lui demande. Fait-il souvent des miracles ? Alexandra n'en revient pas... Tania avait donc raison quant au nom... quant à sa réputation également, semble-t-il. Alexandra veut savoir comment j'ai appris son existence. Je la renvoie à ses démons.
« C'est un homme remarquablement doué, m'assure-t-elle. Plusieurs fois, pendant qu'il officiait, il s'est produit ce qu'on peut appeler des miracles.
— L'inculcation des incubes, par exemple ? »
Oui, reconnaît Alexandra, elle a assisté à plusieurs services religieux, et elle sait qu'il a le pouvoir. Juste avant de s'endormir, il lui suffit de penser à l'homme par qui elle aimerait être baisée, et peu après qu'elle a fermé les yeux, la personne en question lui apparaît. Et ce n'est pas un rêve, se hâte-t-elle d'ajouter ! Toute sa vie, elle a eu des rêves érotiques, jamais ils ne ressemblaient aux visites qu'elle a reçues dernièrement.
Inutile de discuter avec elle... Je lui demande simplement ce qu'elle doit faire pour recevoir ce don. Sa réponse est on ne peut plus vague. Eh bien, euh, oui, elle a couché avec le chanoine Charenton, avoue-t-elle enfin... Cela fait partie de l'initiation. Pour plaisanter, je lui demande si elle a été obligée de signer un pacte avec le diable... et elle me répond, sérieuse comme une papesse : Non, elle n'a conclu aucun pacte — elle a seulement participé à quelques cérémonies.
Je l'interroge à propos des créatures qui viennent partager son lit. Sont-ce des démons et ont-ils certaines particularités remarquables ? Satan doit certainement récompenser ses disciples par un dispositif génital approprié ?
« Ce sont des hommes normaux... comme toi. Oui, je t'ai convoqué dans mon lit, mon chéri ! Mais, oh !... ils baisent réellement comme des dieux ! » Elle observe mes réactions, probablement pour savoir si j'avale toutes ces couleuvres ou si je fais la part des choses. « Mais bien sûr, tu ne peux pas comprendre... »
Les vrais démons, me dit-elle, sont peut-être plus excitants... mais aussi plus dangereux. Ils prennent la forme d'un homme... d'un bel homme, dit-elle... ils ont des bites tout à fait remarquables... Des bites adaptables, comprenant deux et parfois trois membres. On peut lire des comptes rendus absolument dignes de foi sur ce sujet, naturellement... les récits authentiques de toutes les merveilles que me narre la belle Alexandra.
La configuration la plus fréquente comprend au moins deux parties : la première branche est suffisamment longue pour atteindre la bouche de la femme, tandis que la seconde pénètre son con. Et quand il y en a une troisième, elle se glisse dans le rectum de la femme, puis — car elle peut changer de taille et de forme — elle se faufile comme une anguille à travers ses intestins jusqu'à ce que son extrémité émerge par la bouche, où elle rejoint la première.
Mais quand ce genre de farfadet se matérialise, ajoute Alexandra, on a toutes les peines du monde à le contrôler et on risque d'être rapidement débordé. On a vu des cas, dit-elle, où ces charmantes créatures ont limé des femmes pendant des jours et des jours... jusqu'à ce qu'ils soient chassés par des incantations, des prières ou la magie appropriées. Décidément, mieux vaut ne pas être trop pote avec ce genre d'animal...
« Ce chanoine Charenton célèbre des messes noires, je présume, je lui demande.
— Oui. Oh ! je crois que je ferais aussi bien de te dire toute la vérité... pour recevoir ce pouvoir d'incubatrice, j'ai dû... les laisser se servir de moi sur l'autel. »
Ah ! Alexandra a déjà mentionné cet autel. Une femme nue, naturellement... parfois allongée sur le ventre pour offrir ses fesses ; mais le plus souvent sur le dos... j'aimerais bien voir ça...
Je dis à Alexandra que je veux assister à cette cérémonie. Elle doute que cela soit possible... ce n'est pas pour les curieux, comme au bordel. Seuls les bons catholiques, ou les très mauvais catholiques, reçoivent l'autorisation d'assister à cette cérémonie. Néanmoins, elle en parlera au chanoine Charenton. La présence blasphématoire d'un incroyant le séduira peut-être...
Juste avant son départ, je lui dis qu'il y a un petit service qu'elle pourrait peut-être me rendre... Je lui parle de Rosita et de la mésaventure d'Ernest. Alors, si elle pouvait concocter une malédiction mineure pour me débarrasser de cette peste, je lui en serais extrêmement reconnaissant.
« Si tu pouvais t'arranger... disons pour qu'elle saute dans la Seine, je serais comblé », dis-je. Alexandra sourit... cela se passera exactement ainsi, me promet-elle...
Elle part sans avoir fait le moindre geste ni prononcé la moindre parole sous-entendant qu'elle venait me voir pour baiser. Ses petits amis imaginaires semblent s'occuper suffisamment d'elle...
Au bureau, je tombe sur une coupure de journal qui me fait blêmir. Rosita d'Oro, etc., entraîneuse de cabaret, s'est suicidée. On avait remarqué son comportement bizarre tous ces derniers jours, et hier soir, à la fin de son numéro (sans aucun doute le flamenco à l'étage), elle s'est enfuie dans la rue et a disparu. (Comment, au nom du ciel, une femme nue fait-elle pour DISPARAÎTRE ?) Plusieurs heures plus tard, son corps a été repêché dans la Seine !
C'est agaçant... non que je croie aux pouvoirs magiques d'Alexandra, mais la coïncidence est pour le moins troublante. Mon dieu, je ne voulais pas que cette fille se suicide, mais comme j'en ai parlé et qu'elle est passée à l'acte, je me sens responsable.
Ensuite, je commence à voir les choses différemment. Elle n'en avait pas fini avec moi... chaque jour qu'elle vivait diminuait mes chances de vivre le lendemain. Je me sens soulagé d'un grand poids : je ne risque plus de me faire planter un couteau entre les omoplates...
Ernest arrive chez moi, portant sous le bras « une magnifique poterie du XIIe siècle », c'est du moins ce qu'il m'assure... une antiquité qu'il a achetée pour une bouchée de pain. Ernest ne cesse d'acquérir pour une bouchée de pain des objets sans prix... qui tous ressemblent singulièrement à celui qu'il m'amène aujourd'hui. Cela évoque étrangement un bidet, mais il le coince jalousement entre ses jambes pour me raconter la suite de son histoire avec l'inventeur, entamée voici quelques soirs...
« Nous sommes assis autour de la table pour dîner, Alf, et tu peux me croire je n'y suis pour rien... si tu la voyais, tu comprendrais. Je commence à la peloter sous la table, pendant que son cinglé de mari découpe la viande et tout ! Merde, tu sais bien comment ça se passe... l'instant d'après, elle s'empare de ma queue pour me branler. Et voilà nos positions respectives quand ce salopard laisse tomber sa serviette !
— Il vous a donc pris la main dans le sac ? Qu'est-ce qu'il a fait ? je lui demande.
— Exactement, Alf... eh bien, il a pas moufté ! Et sa femme... elle a même pas eu la politesse de retirer sa main de ma queue. Elle a continué à me pomper le nœud pendant que son bonhomme nous lorgnait sous la table ! Alors devine ce qu'il a fait... il s'est mis à nous expliquer que l'excitation sexuelle avait une influence désastreuse sur la digestion ! Je te jure sur la tête du Christ, Alf, comme je te le dis ! Je ne supportais plus de rester assis là et de laisser sa salope de femme me peloter... j'ai rentré ma queue au bercail. Et quand le dîner a été terminé, il m'a demandé si je comptais passer la nuit sous son toit. Je te jure, Alf, ce mec est complètement givré.
— Alors, tu es resté ?
— Et comment que je suis resté ! Mais comment veux-tu qu'un coup pareil soit excitant ? Bon dieu, quand tu sautes la femme d'un mec, tu ne tiens pas à ce qu'il te l'offre sur un plateau, comme un cigare après manger... dans ce cas-là c'est toi qui as l'air d'un crétin, pas l'inverse... Peut-être que ce salopard n'est pas aussi frappé qu'il en a l'air... »
Pendant qu'Ernest continue à déblatérer, le facteur arrive avec le courrier. Un billet d'Alexandra... Elle a tout arrangé avec le chanoine Machin. Je suis invité à la prochaine messe noire qu'il célébrera.
Alexandra vient me chercher en voiture. Je l'attendais. Car un billet reçu hier m'a informé que son vénéré chanoine Charenton célébrait sa messe ce soir... en un lieu secret. Comme elle a oublié de me notifier l'heure du rendez-vous, je l'attendais depuis huit heures. Il est dix heures et demie passées quand le bruit de la sonnette me tire de ma somnolence.
De ma vie, je n'ai vu Alexandra aussi excitée. Au moment de monter en voiture, elle me demande si cela ne me dérange pas qu'elle conduise. Sa voix est haut perchée, elle est nerveuse comme une collégienne qui emprunte la voiture de son père pour aller à un rendez-vous amoureux, et elle ne tiendrait pas en place si elle ne conduisait pas. Elle connaît notre destination, mais refuse de m'en informer...
J'ignore si ses gobelins se sont beaucoup occupés d'Alexandra dernièrement, mais elle accepte volontiers que je la pelote dans la voiture. Elle rit nerveusement quand je prends des nouvelles de ses spectres... elle me fait penser à ces prêtres faux jetons qu'on rencontre parfois... le genre qui ne demande qu'à retirer son col en celluloïd pour faire un 421 avec vous. Alexandra, c'est flagrant, est tout à fait d'accord pour se payer une bonne partie de rigolade aux dépens de ses convictions religieuses.
Elle s'imagine dans la peau de femmes qu'elle connaît, me confie-t-elle, afin de jouir de leurs plaisirs à leur place. Ses yeux quittent la route pour me regarder, puis elle me sourit. Elle a passé une excellente soirée chez moi avec Anna, me dit-elle.
Bon sang de bonsoir, comment peut-elle être au courant de cette petite réunion intime ? Je ne prends pas au sérieux toutes ses conneries de magie noire, pourtant ni Ernest ni Arthur ni Sid ne lui ont vendu la mèche. Quant à Anna, si elle a parlé, alors c'est une salope encore pire que je ne pensais.
La rue se poursuit interminablement. Pour passer le temps, je relève la jupe d'Alexandra et palpe ses cuisses. Elle ronronne de plaisir quand je masse sa fourche... cela ne l'empêche pas de conduire. Elle ne porte rien sous sa jupe, et quand mes doigts ont remonté jusqu'à son abricot-fendu, je découvre qu'elle mouille déjà.
Les lampadaires s'espacent toujours davantage, les pavés deviennent plus inégaux à mesure que nous approchons des remparts. Au moins la mise en scène de l'approche de l'autel est une réussite, me dis-je en mon for intérieur... quelle déception ce serait si cette cérémonie se déroulait dans une rue animée au cœur de la cité. En chemin, j'essaie de tirer les vers du nez d'Alexandra, mais elle reste muette comme une tombe. Elle me répond seulement que dans quelques heures je saurai tout...
Nous bifurquons brusquement dans une rue latérale, une sorte de venelle aboutissant à un chemin. La voiture s'arrête à l'ombre d'un grand mur. Quand nous sortons, je ne distingue pas la moindre trace de vie ni d'habitation. La main posée sur son cul nu, je suis Alexandra qui franchit une lourde porte de bois percée dans le mur. Nous empruntons un vague sentier jusqu'à un bâtiment de pierre peu élevé, et quand nous entrons je découvre une sorte de passage ou de couloir faiblement éclairé.
Tandis que je la suis à travers un labyrinthe de vestibules et de pièces empestant l'ammoniac, Alexandra m'explique qu'il s'agit de l'ancienne chapelle d'un couvent d'Ursulines. « Il y a quelques années, un fermier l'utilisait encore comme étable... »
Elle retire ma main de ses fesses lorsque nous pénétrons dans une pièce passablement plus vaste, mais aussi mal éclairée, où plusieurs personnes sont assises et chuchotent. Pour autant que je puisse voir, c'est un ramassis classique de fanatiques religieux, à cette exception près que les femmes semblent peut-être plus juteuses, et les pédés plus voyants. Il n'y a pas de présentations, cela va sans dire... Alexandra m'indique un divan et me plante là. J'essaie de faire un brin de causette avec la ravissante poule aux yeux sombres assise à côté de moi, mais elle est perdue dans ses pensées et ne semble même pas m'entendre... dommage car elle est superbement roulée. Quand un type se pointe devant moi et m'adresse la parole, je lui fais subir le même traitement que la salope susmentionnée... cela fait apparemment partie des mœurs de l'endroit, car il pivote aussitôt sur ses talons et s'éloigne...
Alexandra revient au bout de quelques minutes. Dans la pénombre je ne vois pas qu'elle a le visage en feu, mais quand je la touche je m'aperçois que ses fesses sont brûlantes. Elle a le souffle court et les yeux brillants.
« Je viens d'avoir une entrevue avec le chanoine », me dit-elle. La conne assise à côté de moi lui lance un regard meurtrier.
L'air empeste une odeur suffocante. Des nuages de fumée âcre s'échappent des encensoirs. J'interroge Alexandra à ce propos.
« Myrrhe, datura, feuilles de jusquiame et belladone séchée », me répond-elle avec ravissement en emplissant ses poumons de cette puanteur.
À cet instant précis, un chuchotement parcourt la salle et plusieurs personnes s'agenouillent devant leur chaise. Le chanoine fait son entrée, précédé par deux enfants de chœur potelés ; il porte le vêtement sacrificiel habituel, mais légèrement modifié. Il a posé sur sa tête un bonnet écarlate, d'où saillent deux cornes couvertes de velours. Il regarde l'assemblée des fidèles, et ses yeux se posent sur moi. Il opine du chef, puis se détourne lentement. Ensuite, sans la moindre pause, il s'agenouille devant l'autel, gravit les marches et commence à dire la messe. Les enfants de chœur distribuent tranquillement des encensoirs et des plats en cuivre remplis de cette mixture puante et de braises incandescentes.
La cérémonie du sacrifice continue... la plupart des femmes sont penchées sur les plats de cuivre et inhalent les miasmes infects qui s'en dégagent... le chanoine exécute quelques génuflexions et marmotte en latin... silencieusement une femme commence à déchirer sa robe... elle se rue brusquement vers l'autel, arrache deux cierges noirs aux chandeliers et se jette nue en travers de l'autel. Elle reste là à sangloter, tenant les cierges à bout de bras tandis que la cire dégouline sur ses poignets blancs, et que le chanoine Charenton appose ses mains sur son ventre, puis sur tout son corps.
L'un des enfants de chœur apporte un coq noir et le tend au chanoine, avec un petit couteau... Brandissant la volaille au-dessus de sa tête, l'homme lui tranche la gorge et le tient quelques instants en l'air jusqu'à ce que le sang jaillisse et éclabousse les seins palpitants de la femme, puis coule sur son ventre où il forme bientôt une mare couleur lie-de-vin. Le sang dégouline ensuite dans sa toison et vers son con... Le chanoine lâche le coq décapité, puis se jette entre les cuisses écartées de la femme pour sucer le sang sur son con...
Commence alors une longue incantation passionnée et sacrilège aux puissances du mal. Indépendamment de son intention et de ses probabilités de succès, on ne peut qu'admirer les talents oratoires du chanoine pendant cette prière. Je me surprends à l'applaudir intérieurement... jamais je n'ai entendu sermon plus exaltant, bien que franchement je ne sois pas totalement d'accord avec les opinions professées par ledit chanoine... Après le sermon, les enfants de chœur font tinter leurs cloches...
C'est le signal attendu par les fidèles pour transformer la chapelle en une annexe de Sainte-Anne. Tout le monde commence à se déshabiller... gémissements, couinements et pleurs d'extase fusent de toute part. Quand le chanoine remonte sa soutane, je constate qu'il est nu en dessous... il l'attache avec un cordon, et la femme allongée sur l'autel tend la main vers sa queue... Avant qu'elle ne la touche, le chanoine a attiré dans ses bras les enfants de chœur, et les deux charmants angelots tombent à genoux pour branler le révérend et se peloter l'un l'autre. Ils embrassent ses couilles, le laissent introduire sa queue dans leur bouche, tandis que derrière eux la femme lâche les cierges et gueule des paroles inintelligibles. Je découvre alors qu'un des enfants de chœur n'est pas un mignon, mais une mignonne...
Alexandra est devenue aussi cinglée que les autres fidèles de la congrégation du chanoine. Tenant sa jupe relevée, elle me montre sa touffe ainsi qu'à tous ceux qui désirent la voir, et fourre son autre main dans mon pantalon. Je la repousse et un fidèle saisit son corps. Pendant qu'il glisse sa main entre ses cuisses, elle sort sa queue et commence à le branler.
Le chanoine prépare la communion. Il pisse dans un calice de vin consacré, puis dans la bouche des enfants de chœur, qui crachent dans le bol. Il marmotte quelques phrases en latin de cuisine, prend une hostie sur le plateau et l'essuie sur le con de la femme... il la jette parmi les fidèles qui hurlent à la mort et se battent pour en avoir une parcelle... le calice de vin profané est réparti dans des petites tasses d'argent, et certaines connasses boivent pour de bon cette saleté ! Néanmoins, presque tout le contenu du calice est répandu sur l'autel quand tous les cinglés l'ont touché de leurs lèvres ou de leur con.
Soulevant les enfants de chœur dans ses bras, le chanoine les dépose sur le ventre de la femme allongée sur l'autel. Alors, tandis qu'ils hurlent et braillent, ils font glisser sa bite dans leur cul... Après quoi l'officiant essuie quelques hosties supplémentaires sur leurs fesses et les jette à la foule des fidèles...
Une femme et une jeune fille s'approchent de l'autel. Après avoir embrassé la queue du chanoine, elles se jettent sur la femme allongée là et coincent sa tête entre leurs cuisses... sa langue sort et elle les suce... D'autres arrivent, puis quelques hommes... Le chanoine commence à la baiser pendant que les femmes s'approchent d'elle pour se faire sucer.
On amène alors une grande effigie de Satan en bois, dressée sur une plate-forme. La statue, fort réaliste, est dotée d'une grosse queue, mais pas trop grosse, et d'une énorme paire de couilles. Les femmes se pressent autour, et se jettent en avant pour embrasser la verge rouge... Rampant au-dessus des autres, une connasse noue ses bras et ses jambes à l'effigie... elle presse sa bonne-bouche sur l'énorme verge et l'enfile dans son con, en extase... Une autre femme le prend dans sa bouche... deux connasses pelotent une fille et un homme derrière la statue...
Je sens quelque chose de doux et poilu contre ma main. Des bras enserrent mon cou et une jeune fille chuchote à mon oreille tout en glissant ses doigts agiles dans ma braguette... Elle veut que je la baise, me dit-elle, elle frotte sa chatte contre ma main... Elle a une petite amie encore plus ravissante qu'elle, qui aimerait aussi que je la baise. Son piège à rats est trempé, son haleine empeste la chatte en chaleur. Je la fais tomber sur ses fesses et elle m'adresse un sourire angélique... mais elle est entraînée par un homme qui passe par là avec une autre salope sous le bras... elle saisit sa queue et se bat pour repousser sa rivale...
Dans un coin obscur j'aperçois une fille d'environ seize ans, maintenue par deux femmes plus âgées pendant que plusieurs hommes la sautent à tour de rôle. Elle se débat et rue des quatre fers, mais l'une des femmes est manifestement sa mère... de sorte qu'elle devrait bientôt se calmer. Je les regarde la baiser ; elle devient brusquement molle comme un chiffon. Elle s'est évanouie, mais les hommes continuent de la besogner...
Parmi les femmes, quelques-unes gémissent et se tordent par terre, abandonnées à elles-mêmes. Elles miment toutes les postures de la baise, et j'en vois une qui jouit avec une telle violence qu'elle reste prostrée et frissonnante pendant plusieurs minutes. Elles croient évidemment forniquer avec des incubes, mais leurs orgasmes sont si convaincants que j'en ai la chair de poule.
Le chanoine Charenton en a terminé avec la femme allongée sur l'autel. On la relève pour lécher son ventre et ses seins maculés de sang. Puis on la transporte vers l'effigie et, comme une jument en chaleur, on l'enfile sur son membre, le cul en avant. La bite rouge pénètre d'abord son con, puis son cul. Une demi-douzaine d'hommes et de femmes l'empalent brutalement sur le membre de bois...
Un autre spectacle retient maintenant mon attention... Une femme est entrée en rébellion, elle menace de divulguer toute l'affaire, hurle des prières et supplie la divine Providence de foudroyer immédiatement le chanoine. Elle est rapidement maîtrisée, ligotée, puis placée sur l'autel, où elle continue de brailler... Elle gueule pendant qu'on la baise une première fois... puis une deuxième, et une troisième... Alors elle faiblit... s'apaise... quelques instants plus tard, à genoux, elle suce le cul d'une femme qui elle-même lèche le con d'une autre...
Ma tête s'embrume. Le vacarme est assourdissant, la fumée nauséabonde si épaisse que je respire difficilement. Mais le spectacle dément continue... Presque à mes pieds, deux hommes forniquent avec une jeune blonde. L'un réussit enfin à faire entrer sa queue dans le rectum de la fille... puis l'autre enfile son outil dans sa figue ! Et tandis que tous deux la baisent, elle mâchonne et suce une grosse tige de caoutchouc rouge en forme de bite...
Sur l'autel une femme d'une trentaine d'années a découvert le coq décapité. Dépeçant le long cou sanguinolent de l'animal, elle dénude sa chair et ses os. Elle s'en empare comme d'une queue et se met à se branler... soudain elle l'enfourne dans sa bouche et le suce jusqu'à ce que ses lèvres soient rouges de sang...
Une fille qui avance comme une droguée gravit en vacillant les marches de l'autel. Elle a retiré sa robe, mais porte encore ses sous-vêtements, ses bas et ses chaussures. Arrivée devant le chanoine Charenton, elle déchire son soutien-gorge, arrache sa culotte, puis lèche les cuisses de l'ecclésiastique et prend sa queue entre ses lèvres. Bientôt elle est allongée à l'écart des autres en compagnie d'une femme qui la caresse en écartant ses cuisses...
Nulle part je n'ai aperçu Alexandra dans cette sarabande infernale. Je finis par la repérer. Debout près du mur, elle est nue mais seule. Ses yeux luisent comme des braises dans la lumière vacillante... Son visage exprime une extase perverse. Sa poitrine se soulève à intervalles réguliers, ses sombres mamelons sont érigés.
Ramassant ses vêtements où elle les a laissés, je m'approche d'elle. D'abord, elle ne me reconnaît pas, mais quand je crie à son oreille, elle sursaute et tente de nouer ses bras autour de mon cou.
« Je veux qu'on me baise, gémit-elle, je veux que tu me baises... »
Je bande tellement que je marche en boitant, mais je refuse de la tringler ici. Comme elle ne veut pas s'habiller, ni même prendre ses vêtements quand je les lui tends, je les mets sous mon bras et l'entraîne derrière moi. Elle refuse de partir... elle griffe et mord ma main, me donne des coups de pied, appelle au secours.
Mais il règne un tel vacarme... cris de douleur, hurlements suppliants... que personne n'entend Alexandra. Le chanoine Charenton nous aperçoit brusquement. Il descend de l'autel en courant, trébuche sur sa soutane. Repoussant ses fidèles de droite et de gauche, il s'élance derrière nous, l'œil furieux. Mais ses disciples le retiennent... les femmes s'accrochent à ses genoux, se collent à sa soutane, se jettent dans ses bras. Nous franchissons la porte et je réussis à retrouver mon chemin à travers les vestibules.
À peine sommes-nous arrivés dehors que quelque chose se brise en Alexandra. Elle titube derrière moi tandis que je la traîne à travers le jardin et vers le mur. Elle trébuche, sa main lâche la mienne, et elle se relève à genoux dans l'herbe humide, les bras tendus devant elle en un geste de supplication. « Alf ! s'écrie-t-elle. Alf ! Je veux rentrer à la maison ! »