CHAPITRE III

RUE DE LA BAISE

 

 

 

ARTHUR a une chance tout simplement incroyable. Surtout quand vous le voyez opérer... si vous constatez de vos propres yeux les prodiges qui semblent monnaie courante dans sa vie, vous ne pouvez les attribuer à une imagination débordante, des exagérations flagrantes ou des mensonges éhontés. Se balader avec Arthur revient à acheter un billet pour le pays des elfes, et ne vous étonnez surtout pas si vous rencontrez une colonie de gnomes installés sous un champignon vénéneux. Pourtant, Arthur n'est nullement habitué à ces prodiges... il est le premier surpris de se retrouver dans une situation sortant de l'ordinaire. Il n'en parle jamais avec la vanité de celui qui juge sa vie particulièrement originale et palpitante — tandis que vous, pauvre nigaud, n'avez jamais vécu la moindre aventure — mais plutôt comme un magicien professionnel qui découvre un beau jour que ses tours de magie s'exécutent sans son intervention. Il est aussi ahuri que les autres, il tente de rendre ses aventures plus vraisemblables en les minimisant, mais si vous connaissez Arthur, vous comprenez immédiatement que ce qu'il transforme en mensonge mal fagoté est en réalité un épisode surprenant digne des œuvres des frères Grimm.

De temps à autre, Ernest traverse des périodes fastes. Un moment, Ernest a filé le parfait amour avec une squaw américaine cent pour cent indienne... Elle était venue ici pour apprendre aux étudiants de l'Académie de dessin à dessiner des svastikas... la bite du cheval paléolithique, alors qu'Ernest racontait à qui voulait l'entendre que la plupart de ses croquis s'inspiraient directement de la publicité du métro. J'ai oublié comment Ernest l'a rencontrée, mais un temps il a joué au Grand Chef Queue Raide, et il jure qu'un soir de beuverie il lui a scalpé le buisson avec des ciseaux de coiffeur. Un châssis superbe, disait-il aussi, malheureusement il ne pouvait pas oublier qu'elle était indienne, et Ernest est originaire d'un État où le seul bon Indien est l'Indien mort, ou l'Indien qui achète un nouveau coupé Buick chaque année ; comme il craignait qu'une nuit elle ne marche sur le sentier de la guerre et le fasse passer de vie à trépas, il décida de s'en séparer.

Pourtant chacun sait que les Indiens existent, et que Paris est l'endroit idéal pour en trouver un, ou une. Mais la bonne fée d'Ernest ne voudrait pas lui faire perdre son temps avec quelque chose d'aussi banal... Si Arthur devait avoir une aventure avec une Indienne, celle-ci aurait immanquablement deux vagins ou une particularité aussi extravagante.

Arthur et moi flânons rue de l'Estrapade en admirant les salopes en goguette, jouissant de la douce chaleur de l'après-midi et des pernods que nous venons d'écluser. Le soleil brille... c'est un après-midi comme n'importe quel autre, et rien dans l'apparence d'Arthur ne trahit ses pouvoirs surnaturels. Brusquement, nous avisons un porte-monnaie en plein milieu du trottoir ; les gens vaquent à leurs occupations, certains l'évitent, d'autres marchent presque dessus, mais personne ne le voit. Arthur le ramasse et nous nous installons au bord du trottoir pour faire son inventaire.

Pas d'argent. La Providence ne tente jamais Arthur. Il n'est pas obligé de décider d'être bon, honnête pour être récompensé par sa bonne fée. Vu que le porte-monnaie ne contient pas un sou, le problème ne se pose pas de le vider et de le jeter dans une poubelle. À première vue, il n'y a rien d'autre à faire qu'à le rendre à son propriétaire si cela semble valoir le coup.

Des mouchoirs, des épingles à cheveux, un peu de vernis à ongle, un miroir, un carnet d'adresses, quelques pilules pour éviter les crampes aux femmes, d'autres pilules à prendre si elles n'en ont pas, une photo, deux ou trois lettres, une boîte d'allumettes... bref, un désolant ramassis de banalités. Je suis déçu, et Arthur itou. Nous étions persuadés de pouvoir au moins nous payer un verre ou deux.

Nous lisons les lettres. Elles sont tellement sinistres que nous ne les terminons pas. La photo est un peu mieux... une blonde souriante plutôt du genre juteux. Arthur ne cesse de tripoter la photo tout en regardant l'adresse sur les lettres. Il veut savoir ce que j'en pense... S'agit-il de la propriétaire du porte-monnaie ? A-t-elle une tête à porter ce nom-là ? N'est-ce pas plutôt le genre de connasse à s'appeler Charlotte ? On en ferait bien son quatre heures, pas vrai ?

L'adresse est dans le quartier... à pied, nous pouvons y être en quelques minutes... Arthur veut ramener le porte-monnaie et jeter un coup d'œil à cette fille. Elle sera bien obligée de nous offrir un verre, me dit-il, et peut-être une partie de jambes en l'air si c'est une pute... peut-être les deux, ajoute Arthur, c'est un joli porte-monnaie.

« Mais suppose que nous tombions sur une horreur, je lui dis. Je n'ai pas besoin de me vider les burettes au point de me payer une horreur, histoire de te tenir compagnie. »

Ce ne peut être une horreur, réplique Arthur. Même si ce n'est pas la fille de la photo, une horreur ne connaîtrait jamais une aussi jolie poupée. Qui se ressemble s'assemble, conclut Arthur d'un air docte. Et puis même si c'est une horreur, nous pourrons toujours boire un verre à l'œil — de toute façon nous ne sommes pas obligés de la sauter.

« Je ne sais pas, Art... Je ne crois pas que ça va marcher. » Le soleil est juste assez chaud pour faire mariner mon cerveau dans les vapeurs d'alcool, et nous ruminons toute l'affaire, confortablement assis sur le trottoir. « Peut-être que ça marcherait si nous n'étions qu'un... mais je ne pense pas que nous pourrons la sauter tous les deux. Nous devrions tirer à pile ou face... »

Arthur ne veut rien savoir. Nous avons trouvé le porte-monnaie ensemble, nous le rendrons ensemble... sinon, il menace de le balancer dans une boite aux lettres et de laisser aux PTT le soin de le rapatrier. De plus, imagine qu'il ait été volé, délesté de l'argent qu'il contenait, puis jeté dans la rue... Non, Arthur a besoin d'un témoin pour prouver sa bonne foi, ou alors c'est moi qui ai besoin d'un témoin... On risquerait de nous prendre pour le voleur. Nous nous disputons alors pour savoir qui a pris l'argent...

Nous décidons enfin de passer à l'action. En chemin, nous nous arrêtons dans un bar pour boire un verre. Là nous soulevons un autre problème : que faire si la connasse n'est pas chez elle, ou si c'est un homme qui nous ouvre. Nous finissons par décider que, si elle n'est pas chez elle, nous garderons le porte-monnaie et repasserons un autre jour... et si c'est un homme qui nous reçoit, soit nous le rosserons, soit nous lui donnerons l'objet du délit, selon sa carrure et le nombre de verres que nous aurons descendus en chemin.

Le concierge est sourd comme un pot, si bien qu'Ernest doit lui montrer une des lettres pour qu'il comprenne qui nous cherchons. Il nous laisse finalement entrer, puis nous expédie au bout du couloir du rez-de-chaussée. Quand nous frappons, la porte s'ouvre aussitôt et nous entendons une voix de fausset monter du sol.

Arthur me regarde d'un air consterné, puis baisse de nouveau les yeux. Ce n'est pas un enfant, et je ne crois pas qu'on puisse appeler cela une femme. C'est une naine.

Arthur bafouille quelque chose et tend le porte-monnaie... elle ne comprend peut-être pas ce qu'il dit, mais au moins elle reconnaît l'objet et pige tout de suite la raison de notre visite. Elle nous prie d'entrer. Arthur me pousse devant. J'ai l'impression de pénétrer dans une maison de poupée...

Elle nous propose immédiatement un verre... cette femme semble comprendre combien nous en avons besoin. Elle nous fait asseoir sur le canapé, puis sort chercher le nécessaire.

Ni Arthur ni moi ne pouvons dire un mot. Nous nous dévisageons sans rire, puis examinons le décor. Certains meubles, le canapé par exemple, sont de taille normale... Mais presque tous les autres ont été faits sur mesure ou réduits.

Le quart de whisky écossais qu'elle rapporte paraît presque aussi gros qu'elle. Pour la quatrième ou cinquième fois, Arthur explique comment nous avons découvert le porte-monnaie... il est incapable de parler d'autre chose, et chaque fois qu'il y va de sa petite histoire, la naine nous remercie avec effusion. Nous passons pour de parfaits crétins.

Aucun manuel d'exercices pratiques n'explique comment se comporter en pareille situation. Seigneur tout-puissant, quel baratin faut-il servir à une naine ? Elles ont certainement des tas de choses à raconter, mais... bordel, ces gens vivent dans un univers entièrement différent du nôtre. Je regrette d'être venu...

Et puis elle est mignonne. Enfin pour une naine, elle est mignonne. Elle n'a pas le visage poupon de la plupart des naines... On dirait un modèle réduit de femme normale. Elle a des jambes potables, un cul qu'on peut qualifier de séduisant, et une paire de loches... Je crois qu'on peut les juger plantureux pour la taille de leur propriétaire. Un coup d'œil à Arthur me convainc qu'il est arrivé aux mêmes conclusions que moi... Le whisky est bon et me réchauffe le cœur. J'en accepte un deuxième.

Dix minutes plus tard, elle nous fait les yeux doux... Elle nous a demandé qui nous sommes, ce que nous faisons dans la vie, etc., et nous avons appris qu'elle se repose entre deux tournées de cirque. Le tout modulé par cette voix fluette et haut perchée qui me fait penser au gazouillis d'un oiseau. Je fais signe à Arthur — inutile de s'attarder davantage — et nous nous éclipsons aussi rapidement que le permet la politesse. Au moment de partir, elle nous dit qu'elle serait ravie de nous revoir. Elle s'appelle Charlotte... Charlotte...

Arthur et moi nous dirigeons au radar vers le café le plus proche. Arthur pose mille questions — à lui-même ou à moi, je ne sais... en tout cas elles restent sans réponse. Ont-elles le même système pileux que les femmes normales, quelle est la taille de leur chatte, sont-elles agréables à baiser ? Il frotte ses mains l'une contre l'autre. Jésus Marie, si seulement il avait assez de culot pour y retourner et en juger par lui-même... elle était d'accord, pas vrai, Alf ? On aurait pu la sauter, pas vrai, Alf ?

Nous restons longtemps assis à une table, laissant les soucoupes s'empiler devant nous. J'essaie d'imaginer la naine au pieu, ses doigts minuscules serrant ma queue, tout quoi, et notre visite défile dans mon esprit comme un film. L'Après-midi d'un faune...

 

Toots vient me dire au revoir, car elle part... elle quitte Paris, peut-être pour toujours. Et devinez avec qui ? Avec son Américain. Elle et Henry ont conclu une sorte d'accord... Je ne réussis pas à découvrir s'ils sont déjà mariés ou non, mais il semblerait qu'ils le soient. En homme pratique, Henry est arrivé à cette conclusion que la compagnie de Toots est une sorte d'assurance gratuite contre tous les désagréments que pourrait lui causer son attirance pour des gens comme Peter. Il l'emmène d'abord à Londres, puis probablement en Amérique.

Toots reste assise sur mon lit pendant qu'elle me raconte son baratin et que je finis de me raser, car elle est passée de bonne heure. Elle veut savoir ce que je pense de cet arrangement. J'ai beau me creuser pour savoir ce que j'en pense, l'effort est trop grand et je n'arrive à rien.

Au bout d'un moment, Toots me demande d'un air innocent l'adresse d'Anna... elle tient à lui faire ses adieux. Je prétends l'ignorer, Anna est tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre. Quelle salope ! Si elle m'avait dit franco qu'elle voulait faire la bête à deux dos avec Anna, je lui aurais peut-être refilé son adresse.

Je me prépare un petit déjeuner avec l'aide de Toots. Le service est absolument remarquable ce matin... voilà encore un avantage d'une salope. aussi bien roulée que Toots. Pourtant je n'ai pas d'appétit. Toots est splendide, je l'ai baisée et maintenant elle s'en va... qui pourrait avaler une bouchée en pareilles circonstances ? J'ai beau me rappeler que je ne suis pas amoureux de Toots, que je ne l'ai jamais été et ne le serai jamais, rien à faire... Je devrais être amoureux d'elle, bien sûr, je devrais me sentir au trente-sixième dessous. Mais par pure sympathie pour cette charmante créature, je n'ai pas d'appétit. Beaucoup d'eau risque de couler sous les ponts avant que je ne retrouve une enfoirée aussi adorable que Toots... et que je ne me brouille avec elle.

Dans la rue nous rencontrons Carl. Apparemment très déprimé, il fait un bout de chemin avec nous. Je me pointe au bureau, c'est jour de paie. À la porte, je lui confie Toots, persuadé que je ne la reverrai probablement jamais, mais une demi-heure plus tard quand je redescends je la trouve qui m'attend au foyer. Elle a largué Carl et désire maintenant m'accompagner jusqu'à chez moi.

Elle me parle de Paris. Comme elle part, elle pense que je devrais partir moi aussi. Pour New York ou peut-être Berlin. L'une des caractéristiques de cette ville est que tous les gens qui la quittent croient dur comme fer que ceux qui restent gaspillent leur temps et leur énergie. L'idée sous-jacente semble être qu'on peut devenir célèbre à Paris, mais qu'on ne peut y rentabiliser sa notoriété.

Toots essaie toujours de me persuader de quitter Paris quand nous arrivons chez moi. Mais dès que nous sommes dans l'appart, que la porte est fermée, que le lit nous attend, elle change de disque. Elle est montée ici pour que je la saute, c'est aussi clair que deux et deux font quatre. J'ai à peine refermé la porte qu'elle se coule dans mes bras, se frotte contre moi et plonge vers l'infortuné Jean Jeudi. Ainsi donc, à deux pas de la porte d'entrée, je commence à la déshabiller.

Elle ne porte pas de culotte... telle est ma première découverte. Certains apprécient les trésors cachés, mais pour ma part je préfère les voir exposés au grand jour, à portée de la main, sans dentelles, froufrous ni jarretelles. Je la pelote et relève sa robe pour avoir un aperçu général de sa croupe nue et de ce merveilleux premier plan poilu... Ensuite et bien qu'elle vienne d'introduire ses doigts dans ma braguette, je me recule pour considérer la situation dans son ensemble.

Elle reste figée, comme en transe, tenant sa robe relevée pour me dévoiler les parties intimes de son anatomie. Des frisettes et une fente, ainsi qu'une légère odeur de fiente, chantonnions-nous quand j'étais gosse... Pendant quelques secondes, seuls ses yeux bougent. Elle lorgne sa figue, puis l'écurie de Jean Jeudi. Ensuite elle coince sa robe en position haute pour faire les cent pas dans la pièce, l'arpenter comme une de ces salopes de concours de beauté qu'on voit seulement aux actualités. Cul nu, con nu, sexe, sexe... Il y a vraiment de quoi se rincer et elle le sait. C'est une des raisons qui font de Toots une fille inhabituelle... elle sait pertinemment qu'elle est superbement roulée, mais elle ne fait pas tout un plat du piège à rats qu'elle a entre les cuisses.

Pas étonnant que Carl perde la boule. N'importe qui perdrait la boule avec une connasse pareille à portée de queue, mais qui refuserait de baiser. Mieux vaut pour lui qu'elle s'en aille... même si ce genre d'argument ne lui fait ni chaud ni froid. À moi non plus d'ailleurs. Pendant que je la regarde se pavaner d'un bout à l'autre de la pièce, je réalise brusquement que ce doit être terrible d'avoir simultanément une chaude-pisse et une maîtresse du feu de dieu. Terrible ? Horrible, plutôt... Cela me glace rien que d'y penser, la voir se déshabiller, exhiber son cul avec cette raie poilue entre les fesses qu'on aperçoit quand elle se tourne et se baisse pour ramasser quelque chose, laissant ses nichons gicler de la robe et se balancer un peu, passant ses mains sur son ventre histoire de se gratter le con... alors que vous êtes condamné à rester assis, la queue enrubannée comme une momie... Je décide de redoubler de vigilance à l'avenir.

Toots se dérobe chaque fois que j'essaie de m'approcher d'elle pour la peloter. Non, me dit-elle, ne te fais surtout pas des idées. Mais si je pose mes mains sur elle et qu'elle pose les siennes sur moi, si je commence à lui palper le cul et à caresser ses seins... alors elle s'occupera certainement de Jean Jeudi comme il convient... et comme par magie il pointera son nez dans sa toison... et alors ? Et alors ? Où nous retrouverons-nous ? Par terre bien sûr, même si le lit est tellement plus pratique et confortable...

Elle se jette donc à plat ventre sur le lit, enfouit son visage dans les oreillers et au creux de son bras, me présentant son cul comme un problème qu'il est de mon devoir de résoudre. Elle écarte bien les cuisses... merde, il y a un bon mètre entre ses genoux... Les jarretelles retenant les bas de soie compriment sa chair. Elle laisse tomber ses cheveux sur les oreillers... Il y a un petit tas d'épingles à cheveux à la tête du lit. Vu de l'arrière, on dirait qu'elle a également besoin d'une bonne poignée d'épingles à cheveux entre les jambes... ses longs poils recouvrent le haut de ses cuisses comme une mousse luisante et bouclée. Une vision d'Anna me traverse l'esprit... Anna avec son doux sporan huileux cachant sa bonne-bouche. Je me rappelle alors qu'Anna et Toots ont vivement sympathisé lors de cette merveilleuse nuit de beuverie où elles se sont rencontrées. Je ne doute pas que Toots connaisse presque aussi bien que moi le sporan soyeux d'Anna... et qu'Anna connaisse Toots sous certains aspects que je préfère moi-même ignorer...

J'ai une mémoire excellente pour ce genre de choses. Je me souviens de certaines scènes avec une précision quasiment hallucinante, sans ce flou qui brouille parfois le souvenir, comme dans les rêves par exemple. Je consacre encore quelques instants à ces doux souvenirs avant de grimper sur le lit et d'abattre ma main sur le cul de Toots, ce qu'elle désirait évidemment, la preuve en est le hurlement sauvage qui monte alors de sa gorge.

Elle se soulève sur un coude et se retourne pour m'abreuver d'injures... mais elle avise alors ma queue — laquelle a pris des proportions considérables — et cherche à l'attraper avec la main qui frottait son cul endolori. Je laisse ses doigts caresser mon buisson et palper mon outil... son cul offre un panorama fort intéressant : une fesse est rose, l'autre blanche. Les marques de mes doigts commencent lentement à apparaître, comme une photographie dans le révélateur.

Son Henry lui fait la même chose, me confie-t-elle en essayant de fourrer le museau de Jeannot Lapin dans une ouverture trop petite pour lui. Beaucoup trop souvent et trop violemment, à son avis. Non, toujours pas la moindre tentative pour la baiser, ajoute-t-elle vivement avant que je ne lui pose la question. Il s'en moque comme de l'an quarante. En revanche, il la fustige sur les fesses, et quand elle bondit et gueule, il rugit littéralement de rire. Serait-ce un sadique, me demande-t-elle d'un air inquiet. Oh ! Et s'il la frappait ? Ce serait trop horrible ! Elle frissonne et soupire en songeant comme ce serait terrible et merveilleux d'être ligotée et livrée au vice du pinceau.

Seigneur, il y a quelque chose de complètement détraqué dans le fonctionnement des femmes... Puisque Toots veut entendre cette réponse, je lui déclare que son Henry est, sans le moindre doute possible, une incarnation moderne de Gilles de Rais. Ah ! comme elle frétille ! Peut-être a-t-il des amis qui se complaisent aux mêmes vices pervers... peut-être organise-t-il avec eux des orgies monstrueuses de souffrance et de luxure... Toots lâche la bride à son imagination... dans un instant, elle va se voir en jeune épouse modèle (si seulement elle pouvait retrouver sa virginité !) conviée à pourvoir aux joies et distractions des invités de son mari. Merde, si je ne l'oblige pas à la boucler, elle va commencer à croire à toutes ces fariboles, son mariage sera annulé, et tous mes adieux deviendront inutiles...

Je rabats sa robe sur sa tête. Quand elle est nue jusqu'aux épaules, le visage enfoui dans les oreillers, je serre la robe sur sa nuque et la tiens prisonnière. Elle frétille comme un gardon... délicieux ! Mais elle braille le contraire... me supplie de la lâcher... pourtant un infime tremblement de sa voix la trahit. Je la pelote, pince ses mamelons, malaxe ses cuisses... pour finir par examiner les moindres recoins de son conillon. Elle crispe ses orteils, lance des coups de pied — sans trop de conviction — et grogne de plaisir. Pour une raison mystérieuse, ses aisselles semblent particulièrement nues et offertes...

Quand je relâche ma prise et la libère, elle est vexée. Oh ! — elle ne veut plus rien faire avec moi. Mais en même temps elle se débarrasse de ses chaussures. Je suis tellement musclé, soupire-t-elle. Ce qui est un mensonge flagrant. Je me crois totalement incapable d'exécuter une seule traction à la barre fixe... je me contente de transporter du salon à la chambre à coucher des femmes normalement alimentées.

Quelles sont mes intentions, me demande-t-elle pendant que je gigote pour enlever mon pantalon sans me lever. Il y a trois choses que je pourrais lui faire, poursuit-elle avant de les énumérer... Que serait la baise et que deviendraient toutes les catins du monde, sans la douce litanie des mots à chuchoter, à hurler ou à chanter ? Je pourrais la baiser... ou bien lui faire sucer ma queue... ou encore l'enfiler dans son rectum, me notifie-t-elle quand je suis enfin à poil. Que vais-je choisir ! Elle veut que je lui dise d'abord, que je lui fasse un résumé succinct de l'ordre du jour. Ah ! Toots, tu es une vraie salope... Je m'en voudrais et tu ne me pardonnerais jamais de te laisser partir sans te refaire toutes ces choses au moins une fois ! Oui, je vais te baiser... dans le cul, la bouche et le con... jusqu'à ce que tu sois marquée à vie par le feu de ma bite... Je vais glisser ma queue dans tes oreilles, dans tes cheveux, te laisser me branler et jouir en collant le bout de mon gland contre tes narines... Je vais remplir ton corps de foutre, vider mes burettes dans ton esprit et ton âme... Tes cheveux seront à jamais dégarnis là où ma queue les aura frottés. Je vais t'offrir une séance de cul trop vaste pour ton corps, une bite trop grosse pour ta vie et ton expérience... elle va te pénétrer, te remplir et t'inonder, se répandre jusque dans tes enfants, et les arrière-petits-enfants de tes enfants... dans dix générations, tes descendants s'éveilleront en sursaut de leur sommeil, la proie d'un rêve qui vivra éternellement dans les cellules et les fibres qui croissent sur le velours de tes reins.

Je saisis Toots par la taille et pose ma tête contre ses cuisses. Elle s'empare de ma queue et l'embrasse d'un air extatique, tandis que je mords sa chair tendre et frotte mon nez sur son ventre. L'odeur salée de son abricot fendu est aussi prenante que la puanteur douceâtre des raisins pourrissant au soleil... Toots lèche mes couilles, sa langue s'infiltre dans mon buisson... sa bouche est humide et sensuelle...

Mes dents commencent à déchirer les fins bas de soie sur ses cuisses. Je les lacère, les mets en lambeaux et mords ses jarretelles, que je tranche presque. Bientôt il ne reste plus qu'un fragment de bas enveloppant la cheville de Toots comme une chaussette mal tricotée.

Toots écarte sans arrêt les cuisses. Oh ! comme elle en a envie, elle est prête à rendre l'âme si je glisse ma langue dans sa fente et que je lèche son cul ! Mais elle a autant envie d'autre chose... elle saisit ma queue entre ses mains et la serre avec tant de force que Jean Jeudi vire au cramoisi... puis elle passe une main sous mes couilles, les soupèse et approche sa tête pour faire entrer ma bite dans sa bouche.

Sur le ventre de Toots, sa toison ressemble à un voile soyeux. Ma langue suit ses poils jusqu'à son nombril puis redescend vers sa longue figue mûre. Sa chair a un goût de lait salé... Je l'agace et la torture en faisant mine de plonger ma langue dans son cul, au lieu de quoi j'entreprends de lécher ses cuisses ou son ventre. Elle est folle de frustration... elle bave et salive autour de ma queue, j'ai soudain l'impression que sa tête va exploser. Au moment où elle s'y attend le moins, je fourre ma langue dans sa chatte et commence à la sucer... Ses cuisses serrent ma tête, ma langue va et vient dans une masse visqueuse de poils humides...

Elle part... elle ne me reverra probablement pas... ainsi Toots, qui a d'abord appartenu à Carl et appartient maintenant à n'importe qui, est aussi excitée et obscène que si elle avait bu comme un trou. Plus tard, quand elle s'excuse de partir à cause d'un rendez-vous, l'idée me vient qu'elle fait probablement la tournée de tous ses amis pour leur offrir à tous un zeste — non, une bonne rasade — de putasserie et d'obscénités maison.

Elle me supplie de jouir ! Avec la même voix que certaines femmes qui vous adjurent de les baiser. Toots me supplie de laisser ma queue exploser dans sa bouche. Elle veut que, la première fois, je jouisse dans sa bouche, que je lui balance une bonne giclée de foutre... bien épais et fleurant bon l'odeur de mes couilles.

Jean Jeudi est aussi désireux que moi de lui donner entière satisfaction... Sa barbe frissonne de plaisir... alors les cuisses de Toots se serrent et je sens sa gorge frémir tandis qu'elle avale mon foutre...

Elle n'a pas joui... Je continue à sucer et lécher son con, Toots s'obstine à sucer et tirer sur ma queue au point de me faire mal aux couilles. Si je veux rester intact, je vais devoir m'arracher à son étreinte... et quand je m'éloigne, Toots déverse un flot d'injures presque aussi obscènes que les plus belles tirades de Tania. Puis elle me confesse toute son histoire érotique (pourquoi cette propension à la confession chez les femmes ?), commençant par sa première faiblesse pour finir par la dernière en date. J'apprends ainsi avec stupéfaction qu'elle s'est un jour laissé baiser par un Chinois. Parfaitement... un Chinois. Et vu que Toots a un vocabulaire des plus précis, j'en conclus qu'elle ne parle pas d'un étudiant chinois, mais plus probablement de quelque blanchisseur ratatiné... et chinois.

Pourquoi un Chinois, je n'en sais foutrement rien. Je n'ai jamais connu de femme ayant baisé avec un Chinois, jamais entendu une femme exprimer ce désir. Ils sont petits, ils ont les jambes arquées et la poitrine creuse. Je suis totalement incapable d'imaginer une femme tirant un quelconque plaisir de ce type d'expérience miscégénitoire...

Toots lèche mes couilles, glisse le bout de sa langue entre elles, puis le long de mes cuisses... Elle embrasse mes fesses, les lèche avec tout l'enthousiasme dont elle est capable, puis elle presse amoureusement ses lèvres sur mon trou du cul et elle suce ! Cela procure à cette salope le frisson final qu'elle désirait... Elle pousse sa langue contre mon rectum, et quand celle-ci entre, elle jouit... Le jus ruisselle de son con comme si une centaine de valves minuscules s'ouvraient brusquement...

Son intérêt pour mon cul diminue aussitôt. Mais après ça, je me retrouve de nouveau excité et recommence à bander. Je compte bien la faire continuer. Je remets sa tête en batterie entre mes cuisses jusqu'à ce qu'elle suce mon rectum et je l'oblige à persévérer pour faire durcir ma queue et baiser cette salope...

C'est peut-être l'intérêt qu'elle porte à mon cul qui me fait m'intéresser au sien. Une vraie splendeur féminine, cette croupe, plein de viande et plein de poils. Et ce sombre œillet froncé semble parfaitement capable de l'usage auquel je le destine. Écartant les fesses, j'y jette un coup d'œil. Comme si je n'en avais jamais vu de ma vie... Toots glousse et frétille...

Ce sacré truc remue. Il est vivant, il se contracte et paraît respirer. Croyez-moi, les trous du cul constituent un sujet absolument fascinant. Vous ne découvrirez peut-être pas le secret de l'univers par cette voie-là, mais c'est foutrement plus passionnant que l'observation de votre propre nombril.

D'après ce que j'ai pu constater, Toots est au parfum de toutes les perversions mineures. En tout cas, vu que dans le passé je l'ai déjà enculée, elle sait ce qui l'attend et comment s'y préparer... Elle roule sur le ventre et m'offre son cul... il est là, sous mes yeux, étalé comme un festin. Je me mets en position et laisse Jean Jeudi renifler les parages. Mais il fonce comme une fusée, et Toots se remet à miauler.

Cette fois, je la baise pour de bon. Et elle en est ravie, sauf que je n'ai pas assez de mains pour la satisfaire. Elle veut que je chatouille sa chatte, que je pince ses seins, elle veut se faire peloter du haut en bas, de la tête aux pieds, le tout simultanément. Elle finit par pallier mes carences en se branlant. Bon dieu, quelles capacités de jouissance a cette salope ! Côté bouche, elle chante les louanges de ses vices, qu'elle paraît apprécier autant que moi, et mordille le coin de l'oreiller...

Quand je l'ai bien ramonée par-derrière et que je la retourne pour l'enconner, Toots se met à gueuler. Elle veut que je la baise, mais elle voudrait aussi avoir ma queue dans son rectum. Comme je ne suis pas l'un des démons d'Alexandra, je ne vois pas très bien comment je pourrais faire... mais Toots trouve une solution. Sur mon bureau, elle avise un pinceau au manche rond, lisse et assez gros. Voilà ce qu'elle désire.

Je finis par lui donner le pinceau... J'ai découvert qu'il y a deux façons de tirer un bon coup... la première est de jouer les gros bras, et la deuxième de laisser les salopes faire tout ce qui leur passe par la tête... J'opte donc pour la deuxième méthode. Toots s'allonge sur le flanc, lève la jambe pour tâter le terrain avec le pinceau, et banco ! se l'enfonce jusqu'aux poils !

Je fourre ma queue dans sa figue à la première occasion... Je crains qu'elle ne jouisse avant moi, car elle montre une habileté affolante avec ce manche de pinceau. De mon côté, je la baise à mort tandis qu'elle s'enfile frénétiquement son manche de pinceau dans le cul.

Elle est si brûlante, thermiquement autant que sexuellement, que je pourrais faire fonctionner toutes les rames du métro de Paris pendant trois heures avec l'énergie qu'elle dégage. Sa peau devient poisseuse, et comme c'est avant tout une garce qui connaît parfaitement son affaire, nous adoptons bientôt une position qui évoque un nœud d'anguilles entremêlées. Entre ses jambes. ma queue baratte le jus de son con, et nous jouissons tous les deux.

« C'était merveilleux... », commence-t-elle, et elle s'arrête là. Elle n'a pas encore retiré de son rectum le manche du pinceau... elle tortille encore légèrement du cul, faisant entrer et sortir l'outil. Je bondis sur elle, enfonce le manche jusqu'à la garde, car J.J. n'a pas encore fini de lui rendre la monnaie de sa pièce.

Quel tohu-bohu peut faire une connasse en chaleur ! Si elle continue sur le même registre, tous les habitants du quartier vont se pointer pour se rincer l'œil. Je jette un oreiller sur sa tête tout en la branlant avec le manche du pinceau. Elle n'en peut plus, évidemment, je la tue, etc., etc., mais force m'est de constater que son cul dit le contraire. Tout le temps où je la ramone avec le manche, elle crie au viol, à l'assassin, etc., mais le ton de sa voix la trahit... Elle passe un moment du tonnerre de dieu en imaginant que j'exerce sur elle des sévices intolérables, que j'abuse de son corps, et ainsi de suite... Mais j'interromps mes mauvais traitements dès qu'elle jouit pour la énième fois, et que je constate que cette dernière séance l'a ravie.

Je m'assois sur son dos pour examiner son cul quand j'ai terminé. Elle est détendue, épuisée. Pourtant, comment résister à la tentation de ces deux grosses fesses pulpeuses ? Je prends le pinceau par le manche et l'abats brutalement sur son cul. Elle sursaute, mais ne hurle pas au scandale... puis dit « oh ! » en se pâmant.

« Encore », chuchote-t-elle.

J'entreprends de la fesser à tour de bras, et elle commence par murmurer « Encore... encore... » chaque fois que le pinceau fouette ses fesses. Puis elle gémit... elle a mal mais elle adore çà... Son cul vire au rose et se couvre d'un semis de minuscules points rouges. Ensuite, elle n'a même plus la force de gémir... elle se contente de soupirer d'aise...

Quand je jette le pinceau et que je pose ma main sur son cul, la peau est brûlante. Demain elle aura des bleus. Je sors de la chambre pour aller chercher une bouteille de vin, et à mon retour je constate que Toots n'a pas bougé d'un poil. Nous buvons un verre de vin en silence, puis, tout aussi silencieusement, elle s'habille. Quand elle est prête à partir, la main sur la poignée de la porte, elle se retourne pour m'embrasser passionnément.

« Merci, dit-elle. Merci, merci ! »

Exit Toots.

 

Ernest a tout arrangé. Voilà maintenant deux semaines qu'il se ronge les sangs à cause de cet inventeur fou. Pas tant l'inventeur lui-même, que ses femmes... son épouse et sa fille. Ernest est malheureux depuis qu'il a découvert que son bonhomme se contrefout de qui baise l'une ou l'autre. Il y a quelque chose qui cloche, soupire-t-il, ils doivent tous avoir un grain, un tiroir vide, une case en moins. Ou bien ce vieux cochon a posté des détectives dans tous les coins sombres, qui vont bondir au moindre signal pour photographier la scène et obtenir un flagrant délit en vue du divorce. Quand je lui fais remarquer que son bonhomme n'a peut-être pas besoin de divorcer d'avec sa fille, Ernest est encore plus convaincu que toute cette affaire est foireuse. Il meurt d'envie de s'envoyer les deux connasses, mais pas question de jouer le jeu du vieux Snitzgrass. Même son nom a quelque chose de louche, ajoute Ernest. Ai-je déjà entendu un nom pareil — Snitzgrass ? C'est manifestement un pseudo... Vraiment, toute cette affaire parait mal emmanchée...

Mais, ainsi que je l'ai dit, avec Ernest tout s'arrange. Il aimerait m'envoyer en reconnaissance sur le terrain. Peut-être pourrions-nous, à tour de rôle, emmener Fitzberg ou Whistfast en balade pour voir Orion par exemple, et pendant ce temps-là l'autre baiserait celle des deux connasses qui en a le plus besoin. Ernest réussit à soutirer au vieux chnoque une invitation à dîner pour nous deux.

Je suis censé rassembler des informations en vue d'un article intitulé : « Où va la science ? » Ernest croit autant au pouvoir de la presse que Mme Claude.

Mutzborg — il s'avère que tel est son nom — est un drôle de petit loustic à la barbe rouquine soigneusement coupée, qu'il utilise comme buvard, serviette, essuie-monocle et ramasse-miettes. Vu qu'Ernest et moi sommes venus pour des raisons de la plus haute importance, il nous présente d'abord à ses inventions, puis à ses poupées. Toutes les machines sont installées dans la cave, et pas une ne fonctionne, car elles sont soit en construction soit en réparation. La plupart des inventions vont de l'épluche-patates amélioré à l'outil fourre-tout qui en combine une demi-douzaine en un seul. Le seul truc susceptible d'une quelconque application pratique est un ciment ultra-léger, mais nous découvrons qu'il tombe en poussière au moindre contact. L'un dans l'autre, c'est le bric-à-brac le plus délirant que j'aie jamais vu, et parfaitement stupide qui plus est. Le dénommé Mutzborg est légèrement plus intéressant ; quand il se met à parler, je regrette pour de bon de ne pas écrire d'article à son sujet... il se prend pour un génie méconnu.

Sa femme et sa fille sont infiniment plus intéressantes. À vue de nez, la fille a dix-sept ou dix-huit ans... et je situe la mère aux alentours de trente-cinq-quarante. Ernest me glisse dans le creux de l'oreille que c'est la femme de Mutzborg qui a le fric. Je ne comprendrai jamais pourquoi une femme aussi jolie, dotée d'un compte en banque à cinq ou six chiffres, a ramassé ce vieux barbon... Peut-être parce qu'il se laisse cocufier sans pousser de hauts cris...

Le dîner est on ne peut plus solennel et poli. Merde alors, moi qui croyais que tout le monde allait se peloter entre les plats... Nous parlons de l'évolution de la politique étrangère, du climat de l'Italie méridionale et des merveilles du miracle américain.

Nous ne commençons à nous amuser qu'après le dîner. Mutzborg avoue timidement qu'il nous a caché sa plus belle invention... Il apporte alors une bouteille et la tend devant la lampe pour que nous examinions son contenu. Elle est remplie d'un liquide noir que je prends d'abord pour de l'encre ou un explosif liquide. Cette dernière conjecture n'est pas très éloignée de la vérité... C'est un breuvage qu'il a inventé, distillé à partir d'absinthe, de grains, de certaines plantes et de Dieu sait quoi. J'ai ensuite acquis la certitude que sa recette incluait les fameux petits insectes verts qu'on trouve en Espagne.

Il nous sert sa mixture dans de minuscules verres à liqueur contenant à peu près un dé à coudre de liquide. Cela a le goût amer du gin américain de contrebande, plus un parfum spécial et indéfinissable. Mais jamais je n'ai bu liqueur aussi explosive... Mutzborg nous dit qu'il n'a jamais osé boire plus d'une gorgée, accepte néanmoins de se joindre à la deuxième tournée, et se met immédiatement à chanter. La conversation s'effiloche, tandis que la femme de Mutzborg s'anime de plus en plus.

Au troisième verre, c'est Ernest qui se met à chanter et la fille à me faire de l'œil. Mutzborg sort de la pièce pour aller chercher de l'eau, car son breuvage incendiaire dessèche le palais, et il s'absente assez longtemps pour que nous descendions un autre verre.

Je commence à avoir des fourmis dans les mains et les pieds. C'est plus qu'une démangeaison... Je sens mes nerfs s'électriser quand je bouge les doigts ou les orteils, ils vibrent comme des cordes de piano hyper-tendues, chacun émettant une note particulière. Les couleurs de la pièce deviennent excessivement brillantes. Je découvre avec surprise que je ne suis pas paralysé, mais ma peau est ultra-sensible.

Cette invention nous enthousiasme tous, Mutzhorg compris. Au bout de ce qui me paraît une heure, nous avons terminé la bouteille. La fille de Mutzborg est très fière de me montrer ses cuisses en croyant que personne ne s'en aperçoit. Ernest est assis sur le canapé à côté de la femme de Mutzborg ; il a passé une main derrière elle et caresse son cul. Mutzborg participe épisodiquement à la conversation, sort chercher des cigarettes ou autre chose, et s'agite tellement qu'il s'écroule subitement dans son fauteuil. Il marmotte quelques propos incohérents sur l'amour libre, s'effondre tout à fait et sombre dans les bras de Morphée.

Sa femme propose à Ernest de visiter le jardin au clair de lune. Ils font une sortie impeccable... le truc bizarre avec le tord-boyaux de Mutzborg, c'est qu'il n'empêche absolument pas de bouger. Ernest gâche un peu leur effet en pinçant le cul de la femme, ce qui la fait couiner juste avant de sortir...

Il y a belle lurette que nous avons renoncé à toute conversation rationnelle ; en fait, la fille de Mutzborg et moi nous envoyons des insanités à la tête pendant cinq bonnes minutes. Je me suis mis à bander dès qu'Ernest a franchi la porte avec notre hôtesse, et cinq minutes après Jean Jeudi meurt d'envie de sortir à l'air libre. D'ailleurs, je crois qu'il va se régaler avec cette connasse... elle se rince l'œil, observe, jauge... se trémousse sur son fauteuil comme si une punaise lui piquait le cul, me laisse tout voir jusqu'à sa petite culotte en soie blanche. Mutzborg ronfle comme un bienheureux.

Cinq minutes, et puis... en avant... Oui ? Non ? Elle se lève pour éteindre toutes les lumières sauf une petite lampe, tandis que ma queue menace de faire sauter les boutons de ma braguette, puis nous nous installons sur le canapé. La garce, je m'attendais à ce qu'elle ait au moins la décence de suggérer la chambre à coucher... même sa mère va dans le jardin... mais non, il faut qu'elle fasse ça ici même, devant son vieux qui roupille dans son fauteuil...

Quel plaisir de retrouver une gamine. Apparemment, elle est déjà bien rodée, mais sans être aussi mûre que la plupart des filles avec qui j'ai baisé dernièrement. Ses jambes sont fermes contre les miennes... son ventre est plat, contrairement à sa poitrine... elle est consentante... mais pas trop consentante. Une chic fille.

Nous discutons brièvement de tout ce que j'ai l'intention de lui faire. Je désire la déshabiller, mais elle tient à ce que je fasse ça lentement. Plus ça dure, plus dure est ma queue, si bien que je n'ai pas à me plaindre...

Ses chaussures tombent à terre... je dois ensuite relever sa jupe et la peloter un bon moment avant de pouvoir aller de l'avant. Ses bas... J'ai relevé sa jupe jusqu'à la taille et suis en train de retirer sa culotte quand ce bon vieil Ernest revient avec la maman...

« Excusez-nous. » La femme prend Ernest par le bras et fait mine de l'entraîner dehors, mais mon pote reste planté là à nous regarder, la fille et moi. Inutile maintenant de baisser la jupe de la fille. Elle rougit et fixe le mur. Il doit y avoir trop d'humidité dans le jardin.

La femme s'excuse de nouveau, mais cesse de tirer sur le bras d'Ernest. Apparemment, ses théories n'impliquent pas que les gens doivent baiser en public, comme des chiens, et c'est pour elle une expérience nouvelle que de voir sa fille déshabillée par un homme. Elle ne sait trop sur quel pied danser, mais elle est ivre et droguée — suite à la concoction de Mutzborg — et finit par entrer avec Ernest.

La fille est horriblement gênée, mais elle gamberge aussi, j'ai toujours une main coincée entre ses cuisses, et le même principe naturel qui lui dit de ne pas rabattre sa jupe pour se cacher me commande de ne pas retirer ma main. Je remarque que deux boutons de la braguette d'Ernest sont défaits...

Les deux connasses de Mutzborg commencent à discuter et défendre un comportement parfaitement naturel... Ernest et moi n'avons pas la moindre idée sur le sujet... Pendant ce temps, Ernest se pose dans le fauteuil où était la fille, et installe la femme sur ses genoux. Je sais qu'Ernest est prêt pour le grand jeu, et à ce qu'il semble, la mère et la fille aussi. Ernest glisse une main sous sa robe ; tout en surveillant Mutzborg du coin de l'œil il commence à la peloter. La fille rougit de plus belle...

Je mets environ dix minutes à rassembler mon courage pour désaper la gamine, et Ernest le même temps à remonter la robe de sa connasse si bien qu'elle montre son cul au monde entier. Merde alors, je n'agirais pas autrement si toute la chambre des Députés était réunie devant nous. La fille semble partager mon état d'esprit... la liqueur fait toujours son effet.

La femme a sorti la queue d'Ernest et l'astique, mais elle concentre presque toute son attention sur le canapé où nous sommes assis. Elle reste impassible pendant que je finis de déshabiller sa fille, mais quand j'enlève mes vêtements, elle semble s'inquiéter de quelque chose.

« Oh ! mon dieu ! s'écrie-t-elle en se tordant les mains. Oh ! mon dieu ! » Elle tombe brusquement entre les genoux d'Ernest, et avant qu'il n'ait pu la rattraper, elle pose son cul par terre, la robe relevée et son con ouvert braqué dans ma direction comme si elle voulait me photographier avec. Ernest ne réussit pas à la soulever, et elle est beaucoup trop intéressée par ce qui arrive à sa fille pour prêter à Ernest l'attention qu'il désire. Finalement et en désespoir de cause, il passe la robe de la femme par-dessus sa tête. Elle s'en fout... elle ne semble même pas remarquer ce qu'il fait. Elle reste posée sur son gros cul, portant seulement ses bas et ses chaussures, avec autant de naturel que si elle était habillée de pied en cap.

La fille m'empêche d'abord d'accéder à sa petite figue. Elle la couvre de ses mains, serre les cuisses. Mais quand je l'ai un peu pelotée, quand elle a senti la barbe de J.J. se presser contre son ventre, elle sort de sa coquille. C'est parfait si je ramone son con, c'est parfait si j'agace son rectum... désormais tout est parfait.

Cette fille est une merveilleuse baiseuse... Elle a réellement le diable au corps, et de l'expérience, mais sans le désespoir que j'ai rencontré chez Tania. Elle adore baiser, c'est évident, mais ce n'est pas une obsédée.

Elle est bien étroite pour Jean Jeudi... le faire entrer dans sa grotte n'est pas une mince affaire. Cependant, quand il s'est inséré dans ce gant de velours, le nez bien calé contre le fond de la matrice, la petite salope tortille du cul et tout est parfait. Elle rougit toujours, et chaque fois qu'elle aperçoit sa mère pousse un long gémissement de honte qui m'excite davantage.

Nous baisons depuis peut-être cinq minutes quand la mère de la fille décide d'observer les choses de plus près. Le fait qu'Ernest arbore maintenant un outil de dimensions respectables ne suffit pas à la retenir... Elle essaie de se lever, mais l'effort est trop grand. Elle s'approche donc à quatre pattes, et pose sa tête au bord du canapé pour mater comme une chienne en chaleur. Obéissant à une impulsion subite, je tourne la fille sur le côté et colle son cul sous le nez de la mère pour qu'elle puisse observer à loisir.

Je baise la fille dans cette position depuis moins d'une minute quand je sens quelque chose s'enrouler autour de ma queue. C'est la mère qui me caresse. Ernest avise ce qui se passe et décide enfin d'intervenir. Il se demande pourquoi sa queue n'intéresse pas davantage la femme. Se levant d'un bond, il se déshabille en jetant furieusement ses vêtements à terre. Puis il saisit une cheville de la mère et la tire à travers la pièce. Juste devant Mutzborg, presque sur ses pieds, il saute sur la femme et brandit sa queue sous son nez. Il hurle comme un Indien, gueule qu'il va la lui faire sucer pour lui apprendre à la respecter, pendant qu'elle essaie de le calmer en lui disant qu'il va réveiller son mari. Mais Ernest en a par-dessus la tête... il n'en a rien à secouer si cette face de crapaud se réveille... en fait, il espère même qu'il va se réveiller...

Comme de bien entendu, la fille veut voir ce qui se passe. Elle est tellement choquée par le spectacle d'Ernest accroupi sur sa mère, enfournant sa queue impériale dans la bouche impuissante, qu'elle en oublie de baiser. Mais quand Ernest est enfin récompensé de ses efforts, quand la salope finit par céder et prend même goût au tempérament fougueux d'Ernest... quand elle se met au boulot pour de bon et le suce indubitablement et avec une ferveur indiscutable, alors la fille est encore mieux qu'avant. Ses yeux restent rivés à Ernest et sa mère... Mais elle s'occupe parfaitement de Jean Jeudi.

Bam ! Ma queue vient d'exploser au sommet de sa matrice. J'ai l'impression que mon estomac s'est vidé par mon cul, que mes intestins sont prisonniers de cette figue veloutée. La fille me prend dans ses bras... miaule qu'elle jouit, qu'elle a le ventre en feu, que sa bonne-bouche se retourne comme un gant... On dirait que Mutzborg a mis au point une invention du tonnerre de dieu...

Entre-temps, Ernest a enfin réussi à intéresser la connasse à sa bite. Il peut se dispenser de s'asseoir sur ses nichons pour garder sa bite dans sa bouche... en aucun cas elle n'accepterait qu'on la lui retire. Il est allongé sur le dos, les mains croisées sous la nuque ; penchée sur lui, elle est fort occupée à le sucer...

A-t-elle déjà fait ça, je demande à la fille pendant que nous regardons la scène. Oh ! non, bien sûr que non... jamais de la vie. Elle ment comme elle respire, cette salope... on voit tout de suite que c'est une fameuse suceuse de bite. Je me glisse sur le canapé pour être en mesure de la contraindre le cas échéant, mais dès qu'elle saisit mon intention, elle se laisse tomber à genoux par terre, se faufile entre mes cuisses, et gobe le tout...

Maman lorgne avec gourmandise l'évolution de la situation. J'ai à peine le temps de bander que la fille a déjà aspiré tout le paquet dans sa bouche. La mère écarquille les yeux et va dire quelque chose quand Ernest intervient. Il empale sa tête sur son instrument, la réduisant ainsi au silence... les deux putains, toutes deux à genoux avec une queue dans la bouche, s'observent en silence. Bordel, je n'ai pas la moindre idée de ce qu'elles peuvent penser...

Ernest propose un marché. Non qu'il soit déçu par ce qu'il a, ajoute-t-il avec son tact habituel, mais il est partisan du changement. Comme je suis d'accord pour essayer la maman et lui pour goûter la fille, et que ces dames n'émettent pas d'objection, le marché est conclu. Seul point noir pour moi dans cette affaire, je perds le canapé avec la fille...

Je suggère que la mère et moi essayions une des chambres à coucher, mais elle ne veut pas en entendre parler. Elle tient à rester ici pour voir sa petite fille prendre son pied, c'est évident... et puis je crois que l'idée de toutes ces baisades juste sous le nez morveux de son mari n'est pas pour lui déplaire. Dès que j'ai traversé la pièce pour la rejoindre, ses bras enserrent mes genoux et elle se met à embrasser mes couilles... puis elle colle ses lèvres contre le crâne chauve de J.J. et le suce avec application, peut-être pour montrer à sa fille comment s'y prendre. Mon meilleur copain s'est mis au garde-à-vous quand je le retire de la bouche maternelle, que je retourne la femme et le présente contre son rectum...

La fille tient toujours la queue d'Ernest dans sa bouche, et elle manque de la cisailler d'un coup de dents quand elle avise ce que je fais à sa maman. Il est fort possible qu'elle connaisse cette façon de procéder. Quant à la mère, elle n'est pas née de la dernière pluie, elle connaît ça par cœur et a absorbé suffisamment d'élixir conjugal pour passer aux travaux pratiques. Elle hausse son cul afin de me faciliter la manœuvre, puis enfouit sa tête entre ses bras comme une chatte sur le point de s'endormir.

Mais dès que J.J. renifle son postérieur, elle redresse la tête... impossible de dormir tranquillement quand on a une queue dans le cul. Elle incline la tête pour regarder ce qui se passe sous son ventre, par-delà ses seins ballottants. Ma queue entre facilement, bien que la salope n'ait pas l'habitude de se faire tringler par-derrière. Son trou du cul est aussi étroit que le con de sa fille, mais comme lui, il s'élargit rapidement après quelques estocades.

Cette queue plantée dans son rectum la fait se déhancher comme une perdue, et quand je commence à la baiser pour de bon, elle se met à piailler comme un lémure. Elle est en feu, bondit comme un lapin dont on aurait ligoté les pattes. Ses bras font des moulinets, et soudain l'un d'eux frappe de plein fouet le mollet du mari. Lequel se réveille et nous regarde d'un air hébété... la femme terrifiée enfouit ses doigts dans sa bouche. Le bonhomme observe maintenant sa fille et Ernest. Toujours agenouillée devant mon pote, la fille n'a même pas retiré la queue d'Ernest d'entre ses lèvres...

Je ne sais ce que nous attendons tous... personne ne bouge pendant plusieurs secondes. Alors Mutzborg bâille, ferme les yeux et recommence à ronfler.

« Nous a-t-il vues ? » Voilà ce que se demandent la fille comme la mère, et elles posent la question en même temps. Pour moi, il nous a vus mais il ne se souviendra de rien. Ernest prétend qu'il est tellement parti qu'il ne reconnaît même pas ce qu'il voit. Les connasses sont soulagées... Ernest remet sa queue dans la bouche de la fille, qui recommence à sucer... la mienne me supplie de poursuivre ce que j'ai entamé.

Elle jouit juste avant moi, et pendant quelques secondes j'ai un mal de chien à garder ma queue en elle... elle veut que je sorte de son cul le plus vite possible, dès que la vague de plaisir qui l'a submergée s'est retirée. Mais je m'incruste... Je coince ses poignets derrière son dos, et je la laisse hurler tout son soûl. Dès que j'ai tiré mon coup, elle retrouve son calme.

Ernest n'est pas content ; lui et sa copine ont tellement été fascinés par notre performance qu'ils en ont oublié de baiser. Mais maintenant elle le suce et il se retrouve bientôt mou et trop épuisé pour remettre ça dans l'immédiat...

Moi aussi, je suis hors service au moins jusqu'au lendemain, bien que nos deux salopes voudraient que les festivités se prolongent encore un peu. Par-dessus le marché, Ernest et moi avons brusquement des problèmes ambulatoires : nous nous heurtons au mobilier avec une régularité aussi fastidieuse que douloureuse. Nous nous excusons, nous habillons, puis prenons congé.

Une fois n'est pas coutume, pas un taxi en vue. Pitoyablement accrochés l'un à l'autre au milieu d'un univers terrifiant qui ne cesse de basculer, nous marchons jusqu'à la piaule d'Ernest. Le lendemain matin, nous avons tous les deux la pire gueule de bois de mémoire d'ivrogne.

 

Anna veut organiser une sauterie. Un après-midi que nous sommes au café, elle m'expose son projet en toute franchise. Elle voudrait que quelques amis très chers se réunissent bientôt pour la baiser jusqu'à plus soif... le plus tôt serait d'ailleurs le mieux... À partir de maintenant, Anna a décidé de lâcher la bride à tous ses désirs. Ce n'est plus l'Anna que j'ai connue voici quelques mois ; elle a singulièrement changé en peu de temps. D'abord, elle est idéale pour la petite soirée intime qu'elle propose... on dirait une vraie dame du monde, toujours impeccable, habillée avec goût et le portefeuille bien garni. En d'autres termes, elle jouit de tous les plaisirs de la vie et se comporte comme une putain à dix francs.

Je lui demande qui elle aimerait inviter... Ernest, Sid, Arthur... conviendraient-ils ? Oui, dit-elle, je crois que ce serait parfait... il ne faut pas trop d'invités, juste assez pour passer une bonne soirée. Et tout le monde devra être ivre et très gai...

Je n'ai pas le moindre problème à organiser cette petite sauterie. Tout le monde accepte même de participer à l'achat de quelques bouteilles. Oser nous faire une proposition pareille, quelle salope ! Eh bien, je vais m'arranger pour qu'elle ne soit pas déçue... J'évite tout contact féminin pendant les quatre jours précédant la soirée, je gobe des œufs crus et des huîtres par douzaines...

Je passe avec Anna toute la fin de l'après-midi précédant notre petite fête. Elle semble nerveuse... c'est la première fois qu'elle montre autant d'audace. Pour la calmer, je lui propose de monter chez moi et de tirer un coup rapide avant le feu d'artifice de ce soir, mais la salope n'en démord pas : interdiction de commencer avant l'heure fixée... ce serait comme de jouer avec ses jouets avant Noël...

Je l'emmène dîner, après quoi nous passons un bon moment à taquiner la bouteille, et lorsque nous retournons chez moi, Sid et Arthur sont déjà là. Ernest arrive un verre plus tard et prend le train en marche... il a déjà bien picolé dans un bar...

Pas question d'aborder ce genre de soirée bille en tête... Nous buvons lentement et parlons beaucoup pour essayer d'atténuer la crudité de notre propos, si bien que, de fil en aiguille, trois heures passent avant que nous n'entrions dans le vif du sujet... À ce moment, tout le monde est ivre mort et nous ne descendons nos verres que très lentement. Pour la quatrième fois, Arthur nous montre comment tirer sa veste sans enlever son manteau. Anna passe de main en main sans jamais rester très longtemps au même endroit. Elle s'installe sur vos genoux, y reste assez pour que vous commenciez à bander, et dès qu'elle s'en aperçoit, passe à votre voisin... le tout, naturellement, dans une ambiance de franche camaraderie...

Elle disparaît alors pendant quelques minutes. Tous les invités me regardent... quand allons-nous la baiser pour de bon ? veulent-ils tous savoir. N'est-ce pas à elle de briser la glace ? Si à son retour elle n'aborde pas franchement le problème, Sid déclare qu'il va lui sauter dessus et la violer. Merde alors, on se croirait presque chez cette allumeuse de Miss Cavendish...

Sur ces entrefaites, Anna revient. Dès que nous la regardons, toutes nos inquiétudes s'envolent. Elle porte sa culotte et ses chaussures... point final. Ses splendides obus sont seulement ornés d'un collier de perles noires qui pendent entre eux, caressant la peau et se balançant légèrement à chaque pas.

« Et voilà », lance Anna.

Ernest pousse un hourra, tend le bras vers elle... la rate et tombe de sa chaise. C'est Arthur qui décroche le gros lot. Anna s'assoit lascivement sur ses genoux et le laisse la peloter pendant que nous discutons pour savoir qui va la baiser le premier. Je réclame les prérogatives de l'hôte ; Sid, à défaut d'un meilleur argument, clame qu'il a davantage besoin de baiser que nous autres...

Je n'ai pas appris à tricher aux cartes pour rien... Je prends le paquet et nous tirons pour désigner l'heureux élu. Mon roi est le plus fort... Arthur a un valet, Sid un six et Ernest un trois. Comme lot de consolation, Ernest réclame le droit de lui retirer sa culotte, sinon il l'obligera à la remettre avant de la baiser.

Nous la portons à quatre dans la chambre à coucher, où Ernest lui enlève ses chaussures et sa culotte... L'air de rien, il en profite pour insinuer un doigt dans sa figue et la suborner afin de la sauter le premier, mais Anna reste fidèle à notre accord.

Je reçois une foule de conseils pendant que je me déshabille. Anna est la seule à n'exprimer aucune opinion quant à la façon dont je devrais m'y prendre. Allongée sur le lit, elle nous regarde retirer nos vêtements... elle paraît effrayée.

Je n'ai pas l'érection monumentale de circonstance, mais Anna va arranger ça en un tournemain. Dès que je suis sur le lit, elle s'empare de ma queue et lui administre un traitement de choc qui porte immédiatement ses fruits.

Quand je passe aux choses sérieuses, je sens que ce ne sera pas long. C'est rapide, c'est brûlant, mais ça ne dure pas... J'en ai plein les burettes, je me suis envoyé tellement de produits laitiers et de fruits de mer que je jouis presque avant d'avoir commencé à la ramoner... Après tout, bien mal acquis ne profite peut-être jamais... Oh ! il n'y a pas à se plaindre tant que ça dure et je vois bien qu'Anna prend son pied avec J.J., mais à peine ai-je commencé que c'est déjà fini.

Dès que je me suis retiré, Arthur saute en selle. Il la baise comme un lapin. J'ai même l'impression de voir ses oreilles rabattues sur sa nuque. Que le restant de son corps aille au diable, j'ai seulement besoin de son con, semble penser Arthur. Il ne se donne même pas la peine de lorgner ses merveilleux nichons. Sa queue entre en trombe, et il s'en faut de peu qu'Arthur tout entier n'entre avec... Manifestement, Anna veut se conduire en vraie putain ; se laisser baiser de cette façon en est la meilleure preuve. Elle pourrait avoir un sac sur la tête... merde, si elle était entièrement cousue dans de la toile de jute, avec seulement un petit trou à la place du con, Arthur n'en serait pas plus malheureux.

Quand Anna jette un coup d'œil circulaire, je constate que son regard est déjà vitreux. Elle lance les jambes vers le plafond, serre Arthur contre elle, presse son pelvis contre sa queue. Sid et Ernest sont debout, la bite comme un tuyau de plomb... ma queue n'est pas encore complètement retombée... Quelle soirée merveilleuse, merveilleuse, marmonne Anna d'une voix pâteuse...

Qu'une petite chatte... ou même une grosse... puisse empuantir une chambre me stupéfie. Seigneur, si quelqu'un passait maintenant chez moi, il n'aurait pas besoin d'entrer dans la chambre pour deviner la présence d'une moule en chaleur dans le secteur... je trouve incroyable que les locataires de l'étage ne soient pas massés devant ma porte. Quant au lit... heureusement je suis censé changer les draps demain...

Anna n'a pas encore joui, bien qu'Arthur lui assène des coups de hanche à réveiller une morte. Il la fesse pour la faire baiser plus vite, lui ordonne de se tourner par-ci ou par-là, de faire ci ou ça, comme s'il avait posé une bonne liasse de billets sur la table de chevet. Elle trouve ça au poil, la garce. Elle se plie au moindre de ses caprices... elle essaierait de marcher au plafond si Arthur le lui demandait...

Ernest s'approche d'elle, et dès que sa queue est à portée de la main, elle se met à le branler. Sid contourne le lit et propose la sienne à son autre main... sa poigne de fer les fait virer au pourpre, elle est bien capable de les arracher pour se les enfoncer dans les oreilles si l'on n'y prend garde...

Arthur termine sa prestation par un coup de reins magistral qui défonce presque le montant du lit, et durant quelques secondes il donne vraiment à Anna le meilleur de lui-même. Il l'a inondée de sperme, mais sans la faire jouir. Sid n'est pas content quand Arthur essuie sa queue sur le ventre souillé... bon dieu, qui accepterait de limer une soupe pareille ? demande-t-il. Il oblige Arthur à nettoyer la chatte avec un mouchoir avant que lui-même n'entre en action.

Sid a à peine enfilé sa queue dans la figue d'Anna qu'elle jouit. Elle pousse des oh ! et des ah !, et pendant quelques minutes est trop groggy pour réagir aux estocades de Sid. En tout cas, s'il répugne à baiser une semi-comateuse, il n'en laisse rien paraître... il la tringle au point de la virer quasiment du lit, puis il passe de l'autre côté et l'estoque de plus belle en la poussant en sens inverse. Vers le milieu de son numéro, Anna semble se rappeler ce qui lui arrive... elle se réveille et montre quelques signes de vie. Bientôt elle est en pleine forme, je dirais même plus fraîche qu'au début, et pendant que Sid part au grand galop vers la ligne d'arrivée, les spectateurs sont prêts à parier qu'elle va avoir un autre orgasme. Sid grogne, halète, tire sur ses loches et claque son ventre, mais elle reste loin derrière lui. Il tente de l'exciter, mais il met trop d'enthousiasme, finit par renoncer et laisser le bouquet final exploser au bout de sa queue.

Quand Ernest lui écarte les jambes, Anna présente la figue la plus barbouillée que j'aie jamais vue. Du foutre et son propre jus en sortent en gargouillant... ses jambes sont pleines de sperme... l'un dans l'autre, je comprends parfaitement Ernest lorsqu'il pousse un coup de gueule. Mais il écarte bientôt ses cuisses et se poste entre elles. Anna est toujours un peu timide avec Ernest... elle n'a pas oublié sa dernière soirée avec lui. Comme pour se rattraper, elle se montre particulièrement prévenante avec lui. Elle prend sa queue entre ses mains et la place à l'ouverture de son con... Ernest pourrait se croiser les bras. S'il le voulait, elle serait prête à faire tout le boulot pour lui.

Ernest doit avoir suivi le même régime que moi ces jours derniers... en tout cas, il ne dure pas beaucoup plus longtemps. Mais comme Sid a déblayé le terrain, Anna va peut-être jouir plus facilement... en effet, elle jouit avec Ernest au moment précis où il lui balance sa première giclée, et ils sont tous les deux satisfaits.

Vous devez penser qu'après une séance pareille n'importe quelle femme aurait son compte, sinon pour la soirée du moins le temps de reprendre son souffle. Mais pas Anna. Son con se contracte encore au souvenir de la dernière bite qui l'a enfilé, mais l'intérêt de madame pour nos queues n'a nullement faibli. Elle rampe sur moi dès que je m'assois sur le lit, entreprend de lécher ma queue et mes couilles.

« Pourquoi pas demander à cette garce de nous lécher à tour de rôle ? » propose Sid. Anna est d'accord, et pour le prouver elle enfourne la mienne dans sa bouche. Mon outil enduit de foutre et de jus est poisseux, mais quand elle l'a bien astiqué, il sort aussi propre qu'un tuyau de pipe neuve...

Nous tenons conseil. Pour Ernest, elle devrait sucer nos queues à tour de rôle afin de les nettoyer. Ce qu'Anna pense de tout cela est dépourvu de la moindre importance ; elle semble accepter que nous décidions de son sort à sa place, car durant tous ces palabres elle continue de sucer ma bite sans lever les yeux une seule fois.

Nous finissons par nous décider... Anna devra goûter à chacune de nos queues avant que nous ne poursuivions la soirée... cela nous permettra de souffler, et nous choisissons de tenir cette cérémonie dans l'autre pièce, car nous y avons laissé les alcools. Nous tirons Anna du lit et la portons au salon de la même façon que précédemment, mais le cul en l'air, bras et jambes écartés. Les perles noires traînent par terre. Ernest fourre la culotte d'Anna dans la bouche d'icelle pour qu'elle la tienne entre ses dents. Ses chaussures restent dans la chambre avec nos vêtements...

Devant quelqu'un qu'elle ne connaît pas très bien, devant des gens qu'elle n'a pas l'intention de revoir, je comprendrais qu'Anna donne libre cours à ses instincts. Mais avec des amis qu'elle voit quotidiennement, qu'elle croise dans la rue ou à des fêtes... pour moi, faire la pute avec des amis est presque pire que de baiser avec des inconnus. Merde alors, non seulement Anna est humiliée quand elle se comporte en traînée de bas étage... mais aussi chaque fois que ses amis lui adressent la parole et l'appellent par son nom. Qu'y a-t-il dans un nom ? Bon sang, il y a tout dans un nom... Anna ne pourra plus jamais nous dire « Salut, toi », après cette soirée... autant résumer en deux mots toutes les turpitudes où elle se complaît...

Nous prenons tous un verre... Anna avale le sien aussi vite que possible, puis s'agenouille devant la première queue qui se présente... à savoir celle d'Arthur. Les encouragements fusent de tous côtés, tant d'Arthur que des spectateurs. L'outil sent-il encore l'odeur de sa chatte ? Anna s'en moque. Elle se moque de tout... même des qualificatifs choisis dont nous l'apostrophons, ou quand Arthur lui dit de l'appeler « monsieur » lorsqu'elle lui adresse la parole. Puis elle passe de l'un à l'autre en nous faisant subir le même traitement.

Elle reste longtemps agenouillée devant Sid... Elle se rappelle qu'il voulait qu'elle le suce. Pendant qu'elle s'occupe de lui, je m'aperçois que son con dégouline et qu'elle répand une marée de foutre et de jus sur mon tapis. Sid me rétorque qu'il sait comment remédier à cela... Il oblige la salope à lécher le tapis devant lui... puis à mettre ses doigts dans sa figue et sucer le jus qui colle à eux. Pourtant, cette dernière méthode est moins efficace qu'intéressante à observer, si bien qu'il finit par l'envoyer aux gogues pour qu'elle se lave.

Quand elle revient et traverse la pièce, Ernest, assis sur le divan, la chope au passage, il veut la baiser dans le cul, lui dit-il, et entreprend de s'exécuter. Sid pousse alors un cri de Sioux... il tient absolument à se faire sucer la queue.

Anna règle facilement ce différend qui menace de s'envenimer. Il suffit, dit-elle, que Sid vienne sur le divan, et elle pourra les satisfaire tous les deux. En fait, ajoute-t-elle, ce serait peut-être bien si tout le monde venait sur le divan...

Elle n'a pas de problème pour trouver des clients... pas quand elle travaille gratuitement. Sid s'allonge sur le divan, et elle se penche au-dessus de lui en mettant son cul bien en évidence pour que nous puissions la baiser debout à tour de rôle. Sid glisse aussitôt sa bite dans la bouche entrouverte... tandis qu'Arthur, Ernest et mois nous relayons rapidement pour enfiler notre queue dans son cul.

Sid a décidé que cette position lui convenait... Anna s'avère une excellente suceuse de bite quand on lui enfile une queue dans le cul. Réciproquement, elle baise d'autant mieux qu'elle a une bite dans la bouche. Ça fonctionne par les deux bouts ; à vous de choisir celui que vous préférez.

Quand Arthur se poste pour la deuxième fois derrière le cul d'Anna, il dit que ce serait sacrément plus drôle de pisser dans son cul. Ernest essaie de l'en dissuader... tu devras tout nettoyer comme Anna, l'avertit-il... Arthur se tourne vers moi...

« Au diable le tapis, je lui dis. Vas-y, pisse-lui dans le cul... J'ai envie de voir ça.

— Allez, vas-y, l'encourage Sid. Merde, peut-être qu'elle acceptera de lécher aussi ça... »

Arthur ouvre les vannes. Pour la première fois, on dirait qu'Anna n'est pas entièrement d'accord... mais elle ne peut rien faire. Sid appuie sur sa tête et l'oblige à garder sa queue dans sa bouche. Ernest et moi tenons fermement ses jambes pour l'empêcher de se débattre pendant qu'Arthur la remplit. Ensuite, il garde sa queue enfoncée jusqu'à la garde, et pas une goutte ne sort... Son cul, nous informe-t-il, bouge de la façon la plus extraordinaire qu'il ait jamais sentie...

Anna émet des bruits de gargouillis et de suffocation... On dirait que Sid essaie de s'enfoncer dans sa bouche jusqu'à son cul. Ernest est très intéressé par la description d'Arthur... il aimerait aller y voir avec sa propre queue. Je me rappelle que je n'ai toujours pas réussi à me débarrasser du fameux bidet, si bien que je file le chercher, mais à mon retour je constate qu'on a déjà effectué la relève... ils ont obturé son rectum avec leurs pouces et la queue d'Ernest sert de bouchon étanche...

Anna a gueulé comme un putois quand Arthur s'est mis à pisser en elle... Mais elle gueule deux fois plus fort quand Ernest s'y met. Sid demande aimablement si je compte prendre le relais... sa queue commence à baigner dedans, prétend-il... Ernest s'estime floué, car le cul d'Anna ne diffère en rien de tous les culs où il a plongé sa bite. S'il était dans un bordel, jure-t-il, il exigerait de se faire rembourser.

Mais Anna, avec son cul rempli de pisse, pose maintenant un problème. Sid, qui a joui et veillé à ce qu'Anna avale le tout, propose une solution. On coince gentiment le goulot d'une bouteille dans le rectum d'Anna, après quoi nous lui rendons sa liberté. Balançant ses fesses avec mille précautions, elle clopine jusqu'à la salle de bain...

Trois minutes après, elle est de retour... elle nous dit que nous lui avons joué un sale tour, mais elle est fraîche comme une rose... et désireuse de continuer... dès qu'elle aura bu un autre verre de rhum. En son absence, Sid m'a aidé à amener le bidet... Anna, qui ne s'est aperçue de rien, reprend la queue de Sid dans sa bouche. Elle s'abandonne complètement... elle aime le goût de la pisse, dit-elle. Sid, qui connaît probablement déjà l'histoire, lui soutire tous les détails de sa soirée avec Ernest, Arthur et moi... et la garce se complaît à décrire les moments les plus juteux...

Nous n'avons ouvert ni porte ni fenêtre depuis des heures... l'air est lourd, surchauffé, saturé de fumée de cigarette. Les objets et les corps commencent à se brouiller devant mes yeux, le temps bascule dangereusement. Un verre de gnôle remet les choses en ordre pour quelques minutes, puis tout retombe dans la confusion... j'ai besoin de doses massives et fréquentes pour garder la tête claire. J'observe Anna sucer simultanément Arthur et Ernest qui sont allongés sur le divan.

Au bout de ce qui me paraît une éternité, ils sont tous les deux au bord de l'orgasme. Sid, assis sur le divan, joue avec le con d'Anna qui, elle aussi, ne va pas tarder à jouir. Masturbant les deux hommes, elle presse et pousse pour enfourner les deux queues dans sa bouche distendue. Bang ! Tous les deux lâchent leur purée presque en même temps, et Anna continue à les branler pour les encourager pendant qu'elle avale une double dose de foutre...

Sid veut qu'elle suce sa queue pour pouvoir l'enfiler par-derrière... mais il refuse de mettre son outil dans sa bouche tant qu'elle ne se sera pas rincée. La seule façon de se rincer la bouche, ajoute Sid, est avec de la pisse que lui-même est tout à fait disposé à fournir... il sort le bidet et l'installe sous le menton d'Anna... puis il met son canon en batterie à quelques centimètres de sa bouche et tire une bonne salve. Anna la reçoit sans sourciller, dans le visage, sur le menton et dans la bouche... après quoi Sid la jette sur le divan et l'enfile comme prévu.

Mon tour est venu de tirer mon coup. Je la laisse me polir le chinois tandis que Sid se prépare au bouquet final, et quand il a terminé, je n'ai qu'à prendre sa place encore chaude pour baiser cette salope par-derrière. Cette fois-ci je me surpasse... et elle jouit deux fois avant que Jean Jeudi ne quitte sa chatte...

Entre-temps, Ernest a eu une idée. Pendant que je ramone le cul d'Anna, il s'allonge sur le ventre et colle ses fesses sous son nez. Arthur doit lui venir en aide en exerçant quelques sévices mineurs pour la convaincre, et Anna finit par entendre raison... Elle lèche les fesses, les embrasse... enfin ses bras enlacent les cuisses d'Ernest et elle colle sa bouche sur son rectum. Bientôt elle le baise et le lèche... le suce et glisse sa langue à l'intérieur quand elle jouit... le rythme s'accélère... nous descendons un verre chaque fois que nous baisons Anna... laquelle boit un verre tous les deux orgasmes. Elle est tellement groggy qu'elle ne tient plus debout, mais nous persévérons malgré tout. Dans les rangs masculins, la débandade est générale... maintenant elle accepterait de faire n'importe quoi, elle suce nos culs, l'un après l'autre, lèche amoureusement les orteils d'Arthur dès qu'il lui demande d'exécuter un tête-bêche avec lui... Le plus souvent, nous sommes à deux sur elle. Elle n'a vraiment pas à se plaindre de sa soirée...

Nous sommes maintenant épuisés. Anna a beaucoup de mal à trouver une queue en état de baiser, et elle titube de l'un à l'autre, suçant une succession de bites molles et humides en espérant découvrir une étincelle de vie quelque part... alors, quand elle a trouvé cette pure merveille, elle s'horizontalise illico dans une sorte de demi-coma, en attendant que le pétard explose et que tout rentre dans l'ordre... Je suis persuadé qu'elle ne sait même plus qui la tringle. Ses perles brisées roulent sous nos pieds. Arthur en glisse une poignée dans sa chatte, puis la baise... Elle adore ça... elle croit qu'Arthur s'est bagué la queue, si bien qu'elle se pose de sérieuses questions quand il retire sa bite et qu'elle constate qu'elle est nue comme un ver...

Toutes les bouteilles sont vides... signe indubitable de la fin de la fête. Pourtant Anna réclame du rab. Elle nous essaie tous, mais Sid est le seul qui ait encore une queue digne de ce nom, bien qu'il ne bande pas. Anna le supplie... elle est prête à tout.

« Fais-moi tout ce que tu veux... bats-moi si tu le désires, mais bande ! » Elle réussit à faire un aller-retour jusqu'à la chambre à coucher, d'où elle revient avec une ceinture qu'elle donne à Sid tout en se laissant tomber en travers de ses genoux, lui offrant ainsi son cul plantureux et l'arrière immaculé de ses cuisses. Sid commence à la fouetter avec la ceinture qui laisse des marques rouges sur sa peau soyeuse... Anna ne bouge pas d'un poil, ne sursaute même pas, comme si elle ne sentait pas la ceinture. Brusquement Sid jette la ceinture et saute sur elle...

Anna est trop envapée pour pouvoir s'habiller. Chacun de nous donne un coup de main et nous réussissons à lui faire enfiler ses vêtements à notre goût. Quand nous avons terminé, il reste seulement une petite épingle de sûreté... Ernest insiste pour que nous lui rendions tous ses accessoires, et il se sert de l'épingle pour remonter sa robe dans le dos, dénudant ainsi son cul. Nous avons oublié de lui remettre sa culotte. Je la lui tends, et elle la prend à la main avec son porte-monnaie.

Les trois invités — Sid, Arthur et Ernest — parviennent à lui faire descendre l'escalier et mettre un pied devant l'autre dans la rue. De la fenêtre, je regarde un chauffeur de taxi les aider à monter dans son véhicule. Ils ont l'adresse du vieux beau qui entretient Anna, et la balancent devant sa porte, me racontent-ils ensuite. Ce sera une merveilleuse surprise pour lui...

Passant d'une bouteille à l'autre, je réussis à me servir un dernier verre. Je regarde à travers le liquide... toute la pièce est déformée, comme illuminée. Quand je jette le verre à terre, la lueur ambrée disparaît et les ténèbres tombent autour de moi comme une couverture ensevelissant toutes choses...