« Madame Burnaby, bonne nouvelle ! »
Oh ! mais était-ce si sûr ? Le cœur d’Ariah devint sec, poreux, et se craquela comme une motte de vieille glaise.
« Docteur. Oh mon Dieu. Merci. »
Naturellement elle était stupide de surprise, de joie.
Ariah calculerait qu’elle était déjà enceinte ce jour où elle avait lézardé au soleil dans le parc. Rêvé, dérivé. On ne sait comment, elle avait su : elle avait su quelque chose. Déjà la source la plus profonde de son bonheur avait commencé à couler.
Juliet naîtrait fin mai 1961.
Ma petite famille, au complet.