Trois heures plus tard, je suis dans mon bureau. Cette fois-ci, je m’en prendrai au plus proche, pour faire simple et facile, et avoir la possibilité d’aller plusieurs fois sur place, reconnaître les lieux, être sûr de savoir ce que je vais faire, comment je vais m’y prendre, et comment je vais m’arranger pour que les choses restent simples et faciles. À ce moment-là seulement, je le ferai.
L’atlas routier. Le voilà, à Dyer’s Eddy, un petit point sur la carte juste là dans le Connecticut, à moins de cinquante kilomètres d’ici.
Marjorie lit un roman au salon. Je lui dis : « Je vais faire un tour en voiture, j’ai besoin de réfléchir », et elle hoche la tête sans lever les yeux de son livre. Nous sommes extrêmement mal à l’aise l’un avec l’autre.
Je n’emporte pas le Luger, ceci est une simple reconnaissance. J’emporte le C.V.