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92 notes en mars 2009

Fnac-Sony-Hachette: un premier bilan

Logo fnac A propos de l'offre de la Fnac-Sony-Hachette, François Gerber, le responsable de l'offre numérique à la Fnac, nous en a dit plus lors de la réunion du CNAM la semaine dernière. Interlocuteur bien intéressant car il était auparavant dans l'univers de la musique depuis plus de dix ans à la Fnac. D'abord des chiffres, 6000 livres électroniques vendus, 4141 titres disponibles, 13000 téléchargements de livres. C'est encore peu mais l'offre est dérisoire, c'est le gros problème. L'exclusivité avec Sony s'arrêtant en avril, la Fnac compte bien proposer 5 ou 6 modèles différents pour la fin de l'année. D'après François Gerber, la France aurait deux ans de retard par rapport au marché anglo-saxon. Seulement 10000 titres pourraient être mis en ligne rapidement ce qui est bien faible pour une offre significative. Un autre gros problème, c'est l'absence d'auteurs étrangers qui offrent une visibilité incontestable. Malgré cela, il se dit extrêmement surpris par l'appétence très nette de ce nouveau marché qui démarre sans aucune ambiguité à un rythme supérieur à celui de la musique quand il a démarré. Autre point noir, les prix. Le business-model n'est pas encore défini. Il va falloir revoir rapidement des offres qui soient conformes aux attentes du public. Offres d'abonnements avec des prix facials plus bas, outils de CMT (Content Management Tool) qui offrent des conditions d'accès aux contenus avec des durées d'utilisations, tout peut être envisagé.
A noter que la Fnac se dit contre l'utilisation de DRM contrayantes pour les utilisateurs avec les problèmes d'interopérabilité. C'est incontestablement la leçon de la musique.

Romain Poulet de chez SonyFrance nous confirmé également deux tendances. Les chiffres de ventes seraient conformes aux objectifs de Sony en France et ils seraient 3,5 fois supérieurs aux objectifs de Sony sur le marché britannique. L'offre de livres numériques étant bel et bien là de l'autre côté de la Manche.


L'ePaper, phase de décollage

"Dans son rapport consacré aux perspectives de l'e-paper, l’IDATE, centre d’études et de conseil, analyse les enjeux autour des technologies de papier électronique et dresse un état de l'art des technologies et des enjeux autour des grands marchés verticaux, notamment pour la presse et l’édition. Le marché du papier électronique (ou e-Paper) est désormais en phase de décollage, autour de quelques applications clés" (via PresseEdition).

Si vous êtes intéressés, joindre Vincent BONNEAU, Responsable de la Practice Internet, lien IDATE
. Résumé ici . Etude complète détails ici, prix de vente: 3500 euros HT


Le Sonyreader en France, on en est où?

Fnac_sony_reader La FNAC, distributeur exclusif du Sony Reader depuis le 25 octobre 2008 a souhaité connaître le profil, les motivations d’achat, les usages et les attitudes des acheteurs de ce livre électronique.
Les résultats de l’étude menée du 25 février au 2 mars 2009 par l’institut de sondage Louis Harris Interactive auprès de 409 personnes qui ont acheté un Reader de Sony à la FNAC nous révèle notamment: qu’ils l’ont acheté principalement pour eux-mêmes ou pour en faire cadeau. Que l’acheteur est majoritairement masculin (69%). Qu’’il est âgé de 46 ans et plus (60%), très CSP+(75%) et que 41% des acheteurs habitent Paris intramuros. 75% des personnes interrogées lisent entre 1 et 3 ouvrages par mois et 3/4 d’entre eux utilisent leur Reader 2 fois par semaine. 79% l’utilisent principalement pour la lecture de livres numériques; plus de la moitié l’utilise également pour consulter des documents, fichiers personnels ou professionnels. Le livre numérique est utilisé de la même façon qu’un livre, à savoir principalement à domicile puis en déplacement ou en voyage. Policiers et thrillers sont les genres littéraires les plus téléchargés.
Quels sont les avantages du Reader perçus par les possesseurs?

La nouveauté et la praticité de l’appareil. Le principale avantage cité étant les performances techniques de l’appareil (59%). 92% des utilisateurs en sont satisfaits. Le confort de lecture est très bien noté, avec en moyenne 7,6/10 personnes interviewées. Le site de téléchargement fnac.com a un taux de visite élevé (87%). Les ¾ des visiteurs ont téléchargé des livres.
Les utilisateurs sont très satisfaits de la lecture sur ce nouveau support et lui promettent un bel avenir:
• Les 2/3 estiment même qu’il est plus agréable de lire un livre sur le Reader que sur un format papier classique.
• 70% considèrent que le livre numérique est complémentaire de la version papier.
Enfin, les propriétaires de Readers Sony et utilisateurs de services de téléchargement de livres souhaitent quelques améliorations et notamment: le prix et le choix des ouvrages sont aujourd’hui jugés insatisfaisants pour 80% des personnes interrogées. Ils souhaitent disposer d’un catalogue plus étoffé, après 4 mois de lancement, peu d’éditeurs ont franchi le pas). Le choix proposé est limité en nombre de titres, en thématiques proposées et surtout en nouveautés récentes et concomitantes avec les sorties papier.
• 75% des personnes interrogées estiment qu’un livre numérique devrait être en moyenne 40% moins cher qu’un livre, contre environ 10% aujourd’hui. Si ce prix était pratiqué, ils l’achèteraient sans hésitation.

(via MilanMultimédia)


Je ne suis pas un pirate: voilà pourquoi

"Tant que les conditions de protection des contenus numériques sur les réseaux ne sont pas fixés, que les choses soient claires, vous n'aurez pas nos contenus". C'est en substance le message que tous les professionnels de l'édition (groupes, éditeurs indépendants moyens et petits) réunis lors de ce Salon du Livre ont fait passer de manière unanimes.
Alors que les positions se radicalisent de part et d'autre, alors que la loi HADOPI est en discussion à l'Assemblée nationale (voir L'Express), il faut être clair:
Depuis quelques jours, je vous propose plus de 750 livres sur un serveur Free, 3 heures et demi de téléchargement. Ces livres représentent à peine le quart de la capacité d'une SD Card de 2Go de 10 euros. Tous ces textes sont libres de droits et ont été choisis, produits, relus, maquettés et mis en forme sous l'initiative d'une personne physique à savoir Jean-Yves Dupuis, habitant du Québec et lui-même auteur, en respect avec les lois internationales régissant le droit d'auteur.
Demain sur le même serveur Free, en 15/20mn, tout Folio, tout Livre de Poche, tout PointsSeuil, tout PressesPocket, tout Bouquins, tout Quarto, tout Que sais-je?, toute la Pléiade, tout Babel, tout Libretto, tout FictionsetCie, tout GallimardDécouvertes, tout LeMasque, tout Omnibus, tout Mille et une Nuits, tout J'aiLu, tout Librio, toute la Série Noire, tout CastorPoche, tout 10-18, tout Harlequin, tout SAS, tout RivagesNoir, toute la PetiteBibliothèquePayot, tout SpécialSuspense... La liste pourrait prendre plusieurs pages encore.
Certes, vous pouvez lire des grands discours des défenseurs libres des réseaux, avec des trémolos dans la voix, des défenseurs de la Connaissance et de la Libre Pensée...
Mais c'est du siphonnage de centaines de milliers de textes dont il s'agit actuellement de réfléchir, rien que de cela...
Mon choix personnel est simple, j'ai envie de continuer à acheter des livres, en papier et en numérique, et je veux que l'on m'explique clairement comment on va pouvoir ne pas tarir la création, la richesse et la diversité éditoriale dans notre pays si l'on procède à un pareil siphonnage des contenus. J'ai très envie que chacun prenne position sur ce sujet. Qui paye le travail de Monsieur Dupuis?

PAS PIRATES: ALDUS

PS: on lira avec intérêt l'interview d'Alain Rocca, président des productions Lazennec, membre du Club des producteurs européens, et président d’UniversCiné, société de distribution de films indépendants en VOD, dans le Monde.

"C'est certain qu'à partir du moment où il y a un prix, c'est toujours moins bien qu'une situation dans laquelle on peut avoir la même chose sans payer. Mais dans ce cas-là, il faut avoir le courage de dire, quand on regarde un film sans le payer, qu'on prétend que la maquilleuse, le chef opérateur, le réalisateur, le scénariste et tous ceux qui ont collaboré à la fabrication de ce film doivent le faire le week-end et gagner leur vie autrement"

"La loi Hadopi, c'est juste pour essayer de ne pas faire perdre aux Français l'habitude de payer un film de cinéma quand ils le regardent. On ne répond pas à son boucher qui vous propose le steak trop cher en lui volant le steak quand il a le dos tourné. Sinon, on n'a plus de boucher, et on n'a plus de steak."

Mise à jour du 21 mars:

 

"La loi arrive à un moment dans lequel les acteurs de la création ont perdu beaucoup d'argent et sont dans une relation polémique avec le monde du numérique. On a laissé le mal s'installer, prospérer et le débat survient tard par rapport à une pratique déjà installée. C'est pour cela que c'est difficile. Je ne veux pas que cela se reproduise sur les autres secteurs qui sont confrontés à ces questions. C'est ce que j'ai dit au Salon du Livre : il faut réfléchir en amont, anticiper avant d'être submergé par le problème, pour ne pas se retrouver dans la situation de la musique, à discuter une loi dans le pire des contextes." (Nathalie Kosciusko-Morizet, Figaro.fr)


Sonyreader PRS 700: il ne franchira pas l'Atlantique

Sony-reader-prs700 Alors que le prix du nouveau modèle Sonyreader, le PRS-700, est en train de baisser aux Etats-Unis à 349$ pour s'aligner sur le Kindle2, il semble bien que nous ne le verrons jamais en France. J'en ai eu confirmation, à demi-mots, sur le stand de Sony de la part d'un responsable. Modèle qui n'a visiblement pas convaincu SonyFrance et c'est tant mieux, ils sont pas les seuls. Pas d'inquiétudes, il semble bien que s'annoncent d'autres versions pour la fin de l'année. Exit donc la dalle en verre, sans regrets. J'en avais dit tout le bien que j'en pensais. On se rappellera, dans quelques années, qu'on a eu l'idée bizarre un jour de mettre le papier électronique sous une dalle de verre (folie de l'Iphone aidant)...

Vive le papier électronique libre! (le Québec commence à me monter à la tête décidément).


Ouvrons les bulles au Salon !

Le Salon du Livre se termine, j'aurais l'occasion de faire plusieurs billets car il y avait beaucoup de choses autour du numérique. Trop diront certains. Mais c'est vrai que les chantiers à venir sont tellement nombreux pour la profession, les enjeux... C'est incontestablement un Salon qui marque une prise de conscience générale à la fois pour les professionnels mais aussi pour les visiteurs qui se rendent bien compte que d'autres modes de lectures se présentent maintenant sur beaucoup de nouveaux supports, certains déjà familiers, d'autres un peu moins mais déjà dans les étagères des espaces réservés traditionnellement aux livres papier. D'abord ce Salon 2009, c'est un succès. Près de 200.000 visiteurs, plus de 20% en plus, c'est historique! (AFP). Et c'est pas pour les livres numériques parce qu'il n'y en avait pas en tant que tels, mais pour les livres de papier, bien sûr! Les bruits courraient à l'ouverture que c'était peut-être le dernier salon au regard de la baisse innexorable depuis plusieurs années, la rentabilité pas au rendez-vous. Oublié tout cela, vive le livre, tous les livres! Bref, une très bonne nouvelle.
P1000061 Alors, les livres électroniques sous les bulles? Il y en avait beaucoup plus que l'année dernière. Toujours un peu frustrant de ne pas pouvoir toucher comme au Musée! Et bien, j'ai réussi à faire ouvrir quelques bulles grâce à la gentillesse de Minh-Son Nguyen, l'organisateur de l'espace et ses bons tuyaux sur le passage des différents fabricants de matériel. A suivre...

(merci à Cristelle pour la photo)


700 livres sur le Sonyreader et le Cybook, tout de suite

Chercheur d'or Enfonçons le clou! Vous avez acheté un livre électronique Sony, Cybook ou Bebook lors du Salon du Livre? Vous n'avez rien à mettre dedans? Vous pouvez démarrer avec une bibliothèque portative de plus de 700 titres issus de la Bibliothèque Electronique du Québec.
Je vous conseille de télécharger sur le serveur free à cette adresse, c'est un peu long, mais cela en vaut vraiment la peine (à mettre ensuite sur une SD card).

J'ai posé la question à nos amis de Bookeen, mais pourquoi ils ne proposent pas une telle sélection sur une SD card avec le livre électronique? Cela me parait être une question de bon sens, non?


Prospectiviste ou pianiste

Vendedi_une_encart Et bien ça alors... Surpris de découvrir que je me retrouve en bonne place dans la "blogosphère du livre" que vient de faire paraître Le Motif (Observatoire du livre et de l'écrit en Ile-de-France) dans l'hebdomadaire Vendredi daté du 13 mars dernier. Le pire est que personne n'a été fichu de m'en parler de toute la semaine au Salon. Quand vous n'avez plus internet... Dans le journal, il y a même ma trombine de 2006! Donc me voilà dans les patates de la prospective, bien malgré moi. Flatté d'être au côté d'éminnents acteurs bien plus qualifiés que moi comme Olivier Ertzscheid, Alain Giffard et Jean-Michel Salaün pour ne citer qu'eux. Avec l'ami Lorenzo aussi qui malgré l'arrêt de son blog n'en dépense pas moi son énergie avec une activité de tous les instants.
Certains y sont, d'autres pas, des oublis, mais on peut saluer l'effort de synthèse et de présentation de Vincent Monadé et Geoffrey Dorne.
Merci aussi à vous tous qui me lisez.
Bon, comme dirais l'autre, ne dites pas à ma mère que je suis dans la blogosphère, elle me croit toujours...


L'epaper des Echos, c'est pas rideau

Lesechos Un rectificatif important. Contrairement à ce que je vous disais la semaine dernière, l'epaper des Echos, c'est pas rideau. S'ils ont choisi de ne plus distribuer de livres électroniques eux-mêmes, rappellons qu'ils étaient partenaires de Irex et Ganaxa, l'abonnement au journal continue bel et bien sur le plus grand nombre de supports possibles. Je ne reviendrais pas sur l'offre de prix dissuasive en France, il faut être américain pour s'abonner à la version électronique à un prix correct. Cela viendrait bientôt selon mon ami Olivier Delteil, responsable de l'offre aux Echos, on serait en phase avec Amazon, c'est quand même bien le moins. Pour mon erreur d'interprétation, je dirais que ce n'est pas ma faute si le grand patron du groupe des Echos ne sait pas commnuniquer sur le sujet...


Cordon de RSS

Cable Semaine extrêmement riche que celle qui vient de s'écouler. Je comptais bien vous relater cela au jour le jour. Le problème est que j'avais laissé mon cordon d'alimentation à Montpellier... La honte du blogueur. Mes deux livres électroniques ne m'ont pas fait défaut mais le netbook en rade, vous le pensez bien. Milles excuses, mais je vais essayer de rattrapper le retard, c'est promis.


Txtr, c'est Simplicissimus

5448_drapeau20allemand J'avoue que je suis très impressionné par ces livres électroniques de dernière génération qui s'annoncent tels que le txtr de Wizpac. Et celui-là en particulier. EBouquin a fait un billet hier avec beaucoup de détails. Très prometteur, c'est assurément le même sentiment que je partage. Présenté au dernier Cebit 2009, il allie à la fois la quasi disparition des boutons, l'intuitivité de l'Iphone, la qualité de lecture en grand format avec l'encre électronique, la connectivité du Kindle. En un mot SIMPLICITE... SIMPLICISSIMUS... (pour reprendre le célèbre roman). C'est assez incroyable l'accélération, très sincèrement je ne voyais pas ces nouveaux progrès possibles du côté du papier électronique avant un an, voire un peu plus. Est-ce qu'Amazon ne pouvait pas accéder à ces technologies? J'avoue que je suis frappé qu'une start-up allemande prenne une telle longueur d'avance sur Amazon et Sony!
Très forts ces allemands. L'imprimerie moderne est bien née en Allemagne vers 1450. Ces gars de Wizpac perpétuent la tradition, incontestablement. Je regrette de ne pas être germaniste! Alors, un txtr au Salon du Livre de Paris? En tous cas, il y en aura à Frankfurt en fin d'année! Et certainement pas qu'un seul!
(suivre le blog aussi ou sur twitter)

 


Maisons d'édition, vers une mutation du marché du livre?

Kpmg Le cabinet KPMG (audit, expertise comptable et conseil), bien implanté dans le monde de l'édition, propose sa troisième étude sur le secteur, coordonnée par Michèle Bonard. L'enquête s'appuie sur les informations déposées auprès des greffes des tribunaux de commerce par 165 maisons d'édition, croisées avec les chiffres 2007 du SNE et de «Livres Hebdo». Elle offre ainsi une vision globale de l'activité du livre enrichie par d'autres sources d'informations réunies en cours d'année. Afin de passer le cap de 2009, l'étude développe cinq thématiques, chiffres et commentaires à l'appui: «Réfléchir sur l'amélioration de ses propres performances par rapport aux fondamentaux dégagés par le secteur; Intégrer l'ère du numérique dans sa stratégie de développement; Anticiper les conséquences éventuelles de la crise (...); Gérer la situation de crise, s'appuyer sur les dispositifs (...); et Préparer un rapprochement (...), car, en 2008, 32% des dirigeants des sociétés d'édition avaient plus de 60 ans...» (source Caractère).


Jakob Nielsen, le Kindle2 : c'est OUI

Jakob-nielsen-thumbs-up Jakob Nielsen, le pape de l'ergonomie et de l'interaction Homme-Machine est élogieux avec le nouveau Kindle: "La nouvelle version du Kindle propose une meilleure visualisation et diverses autres améliorations. Elle offre une bonne ergonomie de la lecture linéaire de fiction (romans principalement), mais il est moins utile pour d'autres tâches de lecture.
A titre expérimental, j'ai acheté deux copies du même livre: un livre de poche et un téléchargement Kindle. Alternant chaque chapitre, j'ai lu la moitié du livre en version papier et la moitié sur le Kindle. Ma vitesse de lecture est exactement la même (moins de 0,5% de différence), mesuré en mots par minute.
Bien sûr, une personne qui lit un livre n'est pas forcément une bonne mesure pour l'étude. Je ne peux donc pas dire avec certitude que le Kindle a finalement atteint le nirvana de l'égalité de la lisibilité pour les écrans et le papier. Mais cela ne se mesure pas de cette façon. Quand je transporte le Kindle dans la maison, je me sentais comme un personnage de Star Trek avec un datapad. Mais quand je me suis assis pour lire le roman, je me suis tellement absorbé dans l'histoire que j'ai oublié que je lisais sur un appareil électronique. Ce seul fait est digne d'éloges pour le dispositif des designers d'Amazon."

En 1998, Jakob Nielsen écrivait que les livres numériques étaient une mauvaise idée. Le Kindle 2 a t'il changé son opinion? c'est OUI (lire plus ici) (via Teleread).


Salon du livre, lectures de demain

Cloche Toujours l'espace "Lectures de demain" au Salon du Livre de Paris qui se tiendra du 13 au 18 mars prochain. Il y aura encore des livres sous cloches (de plus en plus), des lecteurs un peu moins cloches avec un programme particulièrement copieux! J'y serais le vendredi et le lundi, ravi de vous rencontrer pour échanger. Barbe poivre et sel! Antoine de Caunes a craqué, pas moi... Et j'espère qu'on verra le fameux Kindle en vedette américaine!


La Bataille de l'Imprimé, c'est jeudi

N123893050315_7631 Je serais présent au colloque "La Bataille de l'imprimé à l'ère du papier électronique" qui se tiendra au CNAM le jeudi 12 mars prochain. Pascal Dray, qui organise ce colloque avec Eric Le Ray (EPC Partners) m'a fait parvenir le programme complet de la journée. Un plateau très complet autour de Lorenzo Soccavo, des personnes que l'on a rarement l'occasion d'entendre, je pense entres autres à Jacques Angelé sur les projets Nemoptic.
L'occasion de commencer ce Salon du Livre version 2009 de la meilleure des façons! Je serais aussi ravi de rencontrer certains de mes fidèles lecteurs...


L'e-paper des Echos, c'est rideau

01960676 Le quotidien Les Echos a décidé d'abandonner le développement de sa propre solution de papier électronique. «L'e-paper n'est plus un objet sur lequel nous travaillons: trop lourd, une batterie pas terrible…» aurait indiqué Nicolas Beytout, nouveau patron des Echos qui préfère se développer sur le web et sur les téléphones mobiles (via NetEco). A l'heure où sort le Kindle 2 aux Etats-Unis, on peut parler d'un certain gachis. Rideau.


Une courte histoire de l'ebook (livrel)

Marie Lebert, chercheuse et journaliste (Ph.D. en Science de l'information et linguistique diplômée de l'université de Sorbonne, M.A. en sciences sociales et en histoire de l'art, diplômée de l'université de Caen), à qui l'on doit depuis de nombreuses années de passionnants dossiers dans l'univers du livre numérique (sur la NEF, Université de Toronto), vient de mettre en ligne une courte histoire de l'ebook (c'est ici). Une excellente introduction pour démarrer une recherche sur le sujet.
Une version pour le Sonyreader ici (via eBouquin, merci)


Les libraires en parlent

Books_shelves A lire absolument cette analyse d'un libraire indépendant aux Etats-Unis:
"En observant les clients de ma librairie, je pense qu'il existe a priori deux groupes de lecteurs biens distincts, et chacun d'eux aborde cette technologie de manière différente.
Le premier groupe - dont je fais partie, comme la majorité des libraires - a grandi en vénérant le papier. Dans cette catégorie, les gens y sont peu nombreux à tenir un  blog, regardent le Web comme un outil de communication à sens unique et n'achètent pas d'ebooks.
S'ils sont calés en informatique, ces lecteurs se plongeront éventuellement dans cet "objet" étrange (ebook) mais un simple extrait devrait les satisfaire. Puis ils décideront d'arrêter l'expérience en achetant directement le livre en version papier.
Le second groupe est clairement celui de l'âge post-imprimé, c'est-à-dire celui pour lequel l'imprimé n'est plus l'unique accès au texte. Les lecteurs, dans cette catégorie, tiennent «massivement» des blogs, regardent le Net comme une conversation et achètent véritablement des ebooks.  Parmi ceux-ci, certains achèteront un livre papier, pour le conserver et/ou l'archiver, le garder donc... Ce qui serait d'ailleurs une tendance intéressante pour les libraires si cela se passait ainsi. Mais peut-être que ces gens incarnent encore une génération intermédiaire. Dès lors, l'attrait du livre papier diminuerait au fur et à mesure de l'adoption de l'ebook.
Et c'est, pourtant, là que se situent à mon avis nos opportunités de libraires."
La suite de l'article sur Mélico.