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Editions Albin Michel: ventes numériques à 3%

EsménardFrancis Esménard, PDG des Editions Albin Michel, a révélé dans le magazine Livres-Hebdo vendredi dernier, que les ventes numériques réprésentait d'ores et déjà 3% du chiffre d'affaires de la maison. "C'est ce que nous avons prévu et qui nous convient, d'autant que cela ne se fait pas au détriment du papier". Un chiffre d'affaire global d'Albin Michel en hausse de 3,5% en 2012. Au sujet du taux minimal que la maison verse sur les droits numériques aux auteurs, il s'est exprimé: "Nous commençons entre 15 et 17% avec des paliers en fonction des ventes, comme dans le papier. L'auteur touche plus que l'éditeur sur le numérique! L'objectif est de maintenir la même structure des marges entre le numérique et le papier, car il va bien falloir que le numérique prenne sa part de frais généraux, lesquels ne changeront pas (33% du CA)." Avec un catalogue important de plus de 1500 titres, Albin Michel a été l'un des tout premier à contracter avec les différents libraires en ligne, Numilog d'abord, puis Apple dès la sortie de l'iPad en mai 2010 (un article dans le JDD qui avait particulièrement marqué les esprits).

En tant qu'éditeur, Francis Esménard a également confié qu'il utilisait aussi un livre électronique pour ses lectures: "Entre Noël et le jour de l'an, j'ai quand même pu lire 3000 pages, la moitié sur un Kobo et le reste sur manuscrit. Je dois reconnaître que cet appareil est assez pratique quand on voyage. Mais je préfère le papier. J'avais d'ailleurs emporté beaucoup de livres avec moi: j'ai toujours peur que cette machine tombe en panne."

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