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77 notes en mai 2014

BiblioBox.net : tout sur les BiblioBox

BiblioboxA découvrir BiblioBox.net, un site pour tout savoir sur la BiblioBox. Quésako? Une définition on ne peut plus claire: "Une BiblioBox est une déclinaison de la PirateBox. Il s’agit d’un dispositif de partage de ressources numériques (livres numériques, vidéos, musique, logiciels, photos). La BiblioBox génère un réseau auquel on se connecte en wifi via un smartphone, une tablette ou un ordinateur portable puis on télécharge les contenus disponibles. Ces contenus sont le plus généralement des œuvres appartenant au domaine public ou publiés sous des licences libres comme les Creative Commons. De manière générale, la BiblioBox est aussi un moyen de diffuser et de s’approprier des communs de la connaissance. Par ailleurs, ce dispositif commence à se développer dans les bibliothèques. En effet, c’est l’occasion pour les bibliothécaires de jouer leur rôle de médiateur et de facilitateur d’accès en proposant facilement aux usagers des ressources numériques et ainsi être en phase avec les pratiques culturelles numériques de notre époque". Partageons, BiblioBoxons, une carte des bibliothèques à retrouver ici.


Joseph Boyden : Dans le grand cercle du monde

Boyden"Ce roman est une fresque de l'époque comme je n'en avais jamais lue. J'ai beaucoup appris sur les coutumes indiennes, certaines m'ont fascinée au point que j'en ai parlé avec mes proches. Ce fut le cas du Festin des morts, qui avait lieu environ tous les douze ans, quand les indiens devaient changer de village après l'épuisement des ressources environnantes. Les Hurons déterraient alors leurs morts et nettoyaient avec soin les os, les mettaient dans des petits sacs afin de pouvoir les enterrer près de leur nouveau village. Le jésuite, lui, s'étonne que les indiens ne lèvent jamais la main sur leurs enfants et décident que ce sera une pratique à changer dès qu'ils seront convertis. La rencontre entre les blancs et les indiens correspond bien sûr au moment où les indiens découvrent les armes, Oiseau lui-même va posséder sa toute première arme, mais aussi au moment où ils succombent aux épidémies apportées par les blancs. Joseph Boyden nous montre que même si les blancs étaient repartis chez eux, cela n'aurait sans doute pas suffi; les iroquois et les Hurons étant à l'époque engagés dans une guerre qui aurait décimé l'une des deux tribus. L'absence d'angélisme et de manichéisme est l'un des grandes qualités de ce roman. L'auteur utilise un peu d'humour, notamment quand les indiens découvrent l'écriture qu'ils prennent pour un tour de magie, et heureusement car évidemment, on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup d'espoir.

Je suis persuadée de retrouver très bientôt des extraits de ce roman dans les manuels d'anglais et dans les textes de bac. Les personnages sont attachants, quelque soit le camp choisi, à l'exception des iroquois, toujours représentés comme de vrais sauvages (j'attend d'ailleurs avec impatience un roman qui se place du point de vue iroquois). J'aurais juste aimer un tout petit peu d'émotion."

[Dans le grand cercle du monde de Joseph Boyden chez Albin Michel]

Posté par Valérie
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