568 notes dans la catégorie "EtudesRessources"

Le développement du livre audio en France

AudioUne étude « Les Français et le livre audio » a été présentée le 26 juin dernier au Centre National du Livre, en présence de Vincent Monadé, Président du CNL, et de Paule du Boucher, Présidente de la commission Livre audio du SNE, à l’occasion de la remise du grand prix du Livre Audio organisée par l’association « La Plume de Paon ». Coordonnée par le SNE, cette étude a porté sur un échantillon de 2.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 16 à 75 ans, interrogé en ligne du 20 au 27 février 2017 via le panel Ipsos Interactive Service. Elle confirme un développement important au travers de plusieurs points de synthèse:

  • Près d’un Français sur 5 a déjà écouté un livre audio, et 1 sur 10 en achète.
  • Les audio-lecteurs sont de grands lecteurs sous tous formats, d’un bon niveau culturel et social, et particulièrement actifs, à qui cette forme permet de lire davantage.
  • Mode d’écoute : 58% écoutent sur CD mais le format dématérialisé augmente fortement.
  • Fréquence d’écoute : la grande majorité écoute 1 à 2 livres audio par an. Comme il y a de grands adeptes, la moyenne écoutée est de 7 livres par an.
  • Lieux d’écoute : l’écoute de livres audio se fait principalement à domicile (64%), lors d’un moment de détente (42%). La moitié écoute également hors de chez eux et surtout en voiture lors d’un long trajet.
  • Le choix du livre se fait essentiellement en fonction du sujet et de la voix de l’interprète.

A télécharger ici


France-Allemagne : un appel des professionnels du livre

SneA l’occasion des Journées du livre de Berlin, les syndicats français et allemand de l’industrie du livre lancent aujourd'hui un appel conjoint aux dirigeants politiques de Berlin, Paris et Bruxelles. "L’année 2017 est particulièrement importante pour l’industrie du livre allemande et française. En effet, Bruxelles pose aujourd’hui des jalons qui devraient simplifier l’accès aux contenus à l’ère du numérique. La Commission européenne a présenté son projet de réforme pour le marché unique numérique qui compte plusieurs étapes actuellement en cours d’exécution et de délibération."

Par ce communiqué commun les syndicats demandent aux dirigeants politiques français, allemands et européens la mise en place d’une politique européenne du livre favorisant, dans le contexte du développement du numérique, la diversité culturelle sur le long terme. De nombreux aspects: maintien des systèmes juridiques actuels pour les auteurs et les éditeurs au sein de sociétés de gestion collective, évolution des exceptions au droit d’auteur, garantie que les offres de licence diversifiées et flexibles des éditeurs prévalent sur les exceptions, exclusion du règlement «geoblocage» des contenus protégés par le droit d’auteur, législation étendue sur l'accessibilité, interopérabilité du livre numérique, application d'une TVA reduite. Lire le communiqué complet ici.


Jeunesse : trop d'écrans pour les petits

EnfantsTrop c'est trop. Deux médecins de PMI de l'Essonne alertent sur les dangers des écrans sur les enfants de 0 à 4 ans: retards de développement, troubles de la relation, troubles du comportement... "C'est le plus grand défi de santé publique concernant des enfants dans les pays développés, ayant un coût financier et humain inestimable." Le Dr Ducanda et les professionnels inquiets estiment qu’il y a désormais urgence. Selon eux, des campagnes nationales doivent être menées en se préservant des conflits d’intérêts avec l’industrie du numérique et de l’audiovisuel. France Inter a consacré une émission sur le sujet. A découvrir absolument cette vidéo, j'avoue que l'on voit le papier-peint de Castorama d'un tout autre oeil... (via Slate). 


CSPLA : l'interopérabilité du livre numérique réaffirmée

LivrenumeriqueL'interopérabilité des contenus numériques est au coeur des attentes des consommateurs et des lecteurs de livres numériques en particulier. Le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) avait annoncé en juillet dernier avoir confié une mission sur "l'interopérabilité effective des contenus numériques en Europe" à Jean-Philippe Mochon, conseiller d'Etat, assisté d'Emmanuelle Petit. Le rapport a été rendu public la semaine dernière. Il pose enfin la nécessité que "ce sujet doit aujourd’hui être débattu sur la place publique et porté à l’agenda du marché unique numérique dans la perspective d’une intervention contraignante de l’Union européenne".  A télécharger sur le site gouvernemental. Je donne ci-dessous la conclusion complète de ce rapport:

"L’exigence d’interopérabilité est depuis longtemps cantonnée en Europe, en ce qui concerne les oeuvres de l’esprit et autres formes de contenu numérique, à la sphère des vagues promesses, dont la mise en oeuvre est laissée à l’appréciation des opérateurs de la distribution numérique.
Cette situation a pu se comprendre au regard de la complexité des enjeux et du caractère mouvant des solutions technologiques et des offres commerciales. L’interopérabilité n’est pas en soi un objectif qui doive dans tous les secteurs, au-delà d’une action bienvenue d’encouragement, imposer une action législative contraignante. Elle ne soulève pas les mêmes enjeux dans tous les secteurs de la création culturelle.
Dans le cas du livre numérique, cette situation pose pourtant un grave problème d’entrave aux intérêts des consommateurs comme d’atteinte aux exigences de protection et de promotion de la diversité culturelle.
L’absence d’interopérabilité du livre numérique ne résulte ni de la technologie ni des exigences de la protection des droits de propriété intellectuelle, mais de stratégies délibérées de non interopérabilité menées par un très petit nombre d’opérateurs et à leur seul bénéfice.
Ces stratégies délibérées ne sont pas l’effet d’une imperfection temporaire de marché. Elles ne resteront pas sans lourdes conséquences sur l’accès du public au livre numérique, sur la diversité des acteurs de sa commercialisation comme, à terme, de sa production, et donc sur une part de l’avenir de la culture en Europe.
Ce sujet doit aujourd’hui être débattu sur la place publique et porté à l’agenda du marché unique numérique dans la perspective d’une intervention contraignante de l’Union européenne.
La négociation de la directive sur les contrats de fourniture de contenu numérique est l’occasion à saisir pour apporter une réponse européenne ciblée et ambitieuse à cette urgence.
Les propositions faites par ce rapport entendent y contribuer en proposant un projet d’amendement le plus précis possible. Le débat doit aujourd’hui s’engager."

Pour archive Téléchargement Rapport interopérabilité Version Finale


PUF : Design et innovation dans la chaine du livre

Puf"Design et innovation dans la chaine du livre". C'est le titre d'un nouveau livre paru aux PUF le mois dernier. "L’objectif de cet ouvrage est double: d’une part, repenser les enjeux, modèles et usages d’écriture, d’édition et de lecture en termes d’innovation sociale; d’autre part, contribuer aux humanités numériques par la recherche en design et en sciences de l’information et de la communication". Une version numérique sans DRM est proposé. A signaler une rencontre autour de ce livre est organisée par l’équipe PROJEKT (Université de Nîmes) et le GRIPIC (CELSA Paris-Sorbonne), sur le thème de l’innovation éditoriale en contexte numérique. Ce sera le mardi 23 mai prochain à la librairie des PUF à Paris. Voir ici.


Lecture numérique : une bibliographie indispensable

LecturenumeriqueA l'occasion de l'Atelier du Livre consacré aujourd'hui à la lecture numérique par la BnF, celle-ci en a profité pour mettre à jour une excellente bibliographie sur le sujet, en partenariat avec l'Université Paris-Nanterre. Un document indispensable, une mine pour tous les étudiants et amateurs. Voir aussi cette page.


Bibliothèques : évaluation du dispositif PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque)

PnbLe Ministère de la Culture et de la Communication a profité de Livre Paris pour publier une deuxième évaluation de l’activité de prêt de livres numériques des bibliothèques publiques ayant acquis des licences proposées par les éditeurs sur le portail PNB (Prêt numérique en bibliothèque). Cette évaluation a été élaborée en collaboration avec Dilicom, opérateur du portail PNB, avec les données qu’il collecte.

Chiffres-clefs :
• 117 bibliothèques et 48 librairies sont raccordées à PNB ;
• 134 683 titres sont proposés aux collectivités ;
• 210 555 prêts ont été réalisés entre janvier et décembre 2016.

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Ces quelques slides ont été donnés à LivreParis par Dilicom et la Bibliothèque Numérique de Paris. Attention, comme indiqué sur ceux-ci les quatre derniers concernent Paris.

Voir le rapport complet sur le site du Ministère de la Culture. Le document pour archives ici

J'ajouterais l'excellent relevé mensuel que tient Bibook à Grenoble depuis septembre 2014, voir sur le site.

Vous retrouverez sur cette carte les bibliothèques et les réseaux de bibliothèques qui sont rentrés dans le dispositif.

 


Les chiffres-clés du livre 2017

EconomieA découvrir la parution traditionnelle de L’Observatoire de l’économie du livre du Service du livre et de la lecture (Ministère de la Culture), des chiffres-clés annuels du secteur du livre. Un document synthétique bien fait, vous pourrez aussi retrouver les années précédentes. Attention, comme d'habitude les données sont celles de deux ans en arrière, en l'occurence celles de 2015.

Le numérique représente 163,9M€ HT (6,5% du CA ventes de livres) en 2015 dont numérique sur support amovible 12,4M€ HT (0,5% du CA)
Livres numériques et livres audio (en prix de cession éditeur) dont numérique dématérialisé (téléchargement, streaming, applications, licences d'utilisation de bouquets...) à 151,5M€ HT (6,0% du CA)

Comme d'habitude, dommage que ce dernier chiffre ne distingue pas les segments professionnel et grand public. Le schéma ci-dessous qui marque l'évolution sur cinq ans.

Numerique

Seuls chiffres 2016, celui du nombre de titres:

livres imprimés: 756.360 références (728.400 en 2015, +3,8%)
livres numériques: 225.810 références (178.960 en 2015, +26%)

L'offre numérique est aujourd'hui à 30% de l'offre imprimée.

C'est l'époque, beaucoup d'études depuis une semaine entre les usages de lecture, l'offre numérique, les chiffres d'affaires, etc. Pour les chiffres 2016, il faudra attendre le début de l'été. Nulle part n'est donné malheureusement la répartition des ventes par plate-forme. Le grand tabou. Intéressant pourtant pour les lecteurs d'en savoir plus sur la question. On donne bien ces chiffres pour l'imprimé entre les segments. Je redonne les ventes données par le distributeur Immatériel au début de l'année. Le seul qui communique de la sorte. Un schéma qui montre bien l'hégémonie des acteurs anglo-saxons sur le marché du livre numérique français...

Marche


SOFIA/SNE/SGDL : 7ème baromètre 2017 sur les usages du livre numérique

Barometre-usage-livre-numerique-2017-couvertureSi les Assises du livre numérique ne sont plus présentes au Salon du Livre, cela ne remet pas en question la publication du Baromètre SOFIA/SNE/SGDL sur les usages du livre numérique. Une 7ème édition de celui-ci est donné aujourd'hui par voie de communiqué de presse:
Cette enquête a été menée par OpinionWay, entre le 6 et 17 février 2017, auprès d’un premier échantillon de 2006 personnes (enquête par téléphone), représentatives de la population française, âgées de 15 ans et plus, et d’un second échantillon de 506 utilisateurs de livres numériques (enquête en ligne), constitué sur la base des résultats du premier échantillon.

Les habitudes des lecteurs numériques se confirment:

  • Un cinquième des Français ont déjà lu un livre numérique
  • Les usages se stabilisent
  • Les achats depuis le terminal de lecture dominent
  • Les lecteurs de livres numériques utilisent de plus en plus leurs différents objets connectés
  • Les lecteurs de livres numériques aiment les polars.

Retrouvez la synthèse ici Dans les usages, je lis que "le piratage est en baisse", voilà qui va rassurer les éditeurs qui s'inquiétaient peut-être de l'étude donnée hier par le CNL.


CNL : une étude 2017 "Les Français et la lecture"

CnlLe Centre National du Livre donne aujourd'hui une très complète étude sur «Les Français et la lecture». Depuis 2015, le CNL a confié à Ipsos la mise en œuvre d’un baromètre bi-annuel portant sur un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française des 15 ans et plus, interrogé par téléphone.

Ce baromètre a pour objectif de :

  • Suivre l’évolution des pratiques et des perceptions de lecture des Français vis-à-vis du livre et de la lecture
  • Mieux comprendre les raisons d’éloignement et d’érosion des pratiques
  • Faire venir ou revenir à la lecture les publics qui en seraient éloignés

Le format numérique s'installe toujours plus dans les usages avec 5 pts en plus, le nombre de lecteurs de livres numériques passant de 19 à 24% par rapport à 2015. Le lectorat s'est «considérablement féminisé», souligne l'étude (+11 pts en 2 ans): il est aujourd'hui composé d'autant d'hommes que de femmes, majoritairement jeunes, et diplômé(e)s. C'est aussi du côté des grands lecteurs (+ de 20 livres/an) que le livre numérique s'installe durablement. J'ai retenu deux slides très synthétiques. L'étude à retrouver ici. Une confirmation des usages qui contraste et interpelle en tout cas avec le marché de l'ebook français, en décrochage par rapport à nos voisins européens. Il n'est pas suffisant de se fier aux seuls chiffres de ventes des éditeurs pour appréhender le numérique.

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Editeurs : le livre numérique en Europe

FepA l'occasion de son 50ème anniversaire, la Fédération des Editeurs Européens publie une étude sur l'état du secteur de l'édition européenne en 2017. Les chiffres remontés sont de 2015. Versant numérique, une courbe qui confirme le décrochement de la France par rapport à nos voisins. Je me suis étonné du niveau de l'Espagne par rapport au chiffre donné l'année dernière qui était de 5,1%, il semblait bien que c'était le niveau de l'ebook (voir ici). Le document de la FEE est à retrouver ici.

Europe


EPub Summit 2017 à Bruxelles : cinq point à retenir

EpubsummitLes 9 et 10 mars derniers se déroulait à Bruxelles la 2e édition de l’ePub Summit, organisé par l’EDRLab. Au programme, deux journées de conférences, tables rondes et ateliers afin d’étudier le marché du livre numérique et faire le point sur les dernières avancées. Le blog belge Lettres Numériques nous livre un compte-rendu de 5 grandes tendances dégagées au cours de ces deux jours. Mutualisation, interopérabilité, commercialisation, prise en compte du lecteur et livre-audio. A lire ici.

PS: toutes les vidéos de l'ePub Summit sont désormais disponibles sur cette chaine Youtube.


L'enseignement de la littérature avec le numérique

Arton4396L'enseignement de la littérature avec le numérique. C'était le thème d'un colloque co-organisé la semaine dernière par l'UMR Litt&Arts (Université Grenoble Alpes) et le Groupe en Littératie Médiatique Multimodale (Université du Québec à Montréal), à la MSH-Alpes de Grenoble. Comment, dans l'enseignement de la lecture et de l'écriture littéraires, les ressources numériques (supports didactiques, outils de production et de diffusion) font évoluer la configuration des textes étudiés en classe et leurs approches scolaires. Voir le détail sur Fabula. Une vidéo devrait être mise en ligne bientôt. A cette occasion François Bon proposait Du mouvant (d’une responsabilité neuve dans le numérique imprédictible). A lire sur Tiers-Livre, je joins un fichier ePub ici pour vos liseuses. Bonne lecture!


Foire de Londres : une étude Nielsen sur le piratage

BookpirateLa Foire du Livre de Londres s'est ouverte cette semaine sur fond de Brexit qui inquiète beaucoup le secteur de l'édition britannique. L'institut Nielsen et la société Digimarc proposent une étude sur le piratage de livres numériques. Une progression endémique avec toujours aussi peu de solutions pour l'endiguer. Une perte sèche évaluée par Digimarc à plus de 300M$ pour les éditeurs. Comme pour le piratage en général, toujours difficile de mesurer l'impact réel sur l'économie du secteur. Même si le marché de l'ebook est en recul de près de 4% au Royaume-Uni (voir GoodeReader), il semble que ce soit plus l'augmentation des prix qui impacte les ventes. Mais des prix plus élevés qui incitent sans doute plus de lecteurs à fréquenter les sites illégaux. Faut-il le rappeler, la limitation du piratage passe d'abord par une offre légale attractive. L'étude est a retrouver sur le site de Digimarc, pour archives: ici (via PRNewswire).


Marché de l'ebook anglo-saxon : quelle situation début 2017?

PaysIntéressant tableau relayé par GoodeReader, celui des ventes de livres numériques sur les 4 plate-formes anglo-saxonnes, Amazon, Apple, Kobo et Nook durant le mois de février dernier. Attention il ne s'agit pas des chiffres d'affaires mais du nombre de livres, cumulés par type d'activités. De haut en bas: auteurs indépendants auto-publiés, catalogue des 5 majors de l'édition, éditeurs indépendants et autres publications hors-catégories. Auquel s'ajoute sur Amazon l'impression à la demande. Si on regarde au niveau des 619 millions d'ebooks achetés, la répartition est la suivante: Amazon (84,8%), Apple (10,3%), Nook (3,1%) et Kobo (1,8%). Ces chiffres en disent long sur la situation du livre numérique sur le marché anglo-saxon.

Vous pouvez suivre ces relevés de ventes mensuels sur le site Authorearnings.

Ventes


L'IDPF disparait au sein du W3C

Publishingatw3cC'est fait. Le 30 janvier dernier a été acté la fusion de l'IDPF (International Digital Publishing Forum) dans le W3C (World Wide Web Consortium). Le site de l'IDPF devient un site archives. Les informations et les publications seront désormais sur le site du W3C ici. Un peu d'émotion. J'ai retrouvé mon premier billet sur l'ePub le 22 mai 2008, revoir les 142 billets, une petite histoire de l'ePub. Longue vie au format ePub au W3C ! Revoir cette vidéo qui explicite ce rapprochement.

PS: A signaler qu'un groupe "Save the IDPF, save Epub" ne souhaite pas ce rapprochement, avec beaucoup d'inquiétudes sur le développement du format ePub avec des intérets qui ne sont pas forcément ceux du web. L'édition ne devait-elle pas conserver une structure indépendante? Voir sur TheDigitalBookWorld. L'avenir nous le dira...


Etats-Unis : les ventes de livres numériques plongent en 2016

Nielsen-logo1Dans le cadre de DigitalBookWorld fin janvier, Jonathan Stolper, vice-président senior et directeur général mondial de Nielsen Book a confirmé que les ventes de livres numériques aux Etats-Unis seraient en baisse de 16% par rapport à 2015 sur les neuf premiers mois de l’année 2016. Le panel concerne une trentaine d'éditeurs. La baisse la plus importante concerne la fiction jeunesse, dont les ventes ont chuté de 28%. Du côté de la fiction pour adultes c'est une diminution de 15% en 2016 alors que le format représentait quand même 49% de toutes les ventes l'année dernière dans la catégorie; il serait en baisse de trois points de pourcentage par rapport à 2015. Les ventes ont chuté de 13% en 2016 dans la catégorie non-fiction pour adultes et représenteraient 12% de toutes les unités vendues dans le segment l'an dernier, comparativement à 15% en 2015. Au total, la part des ventes de livres numériques était de 23% en 2016. C'était 27% en 2015. Du coup, c'est le format hard-cover qui redouble le format numérique, une situation que l'on ne pensait plus possible depuis 2012. Parmi les raisons de cet effondrement, c'est toujours le prix qui est mis en cause: le prix moyen de l'ebook est passé de 5 à 8$ en moyenne (une hausse de 60%). Autre facteur évoqué, de plus en plus de lecteurs d’ebooks utiliseraient leurs smartphones ou tablettes pour lire, alors que les utilisateurs de liseuses sont les plus gros acheteurs de livres numériques (via PublishersWeekly).


SIGIL améliorez vos ePubs - 02 Supprimer les lignes de blancs

SigilUn deuxième petit tutoriel sur Sigil pour améliorez vos ePubs. J'ai choisi d'utiliser le logiciel libre SIGIL qui me parait le plus facile et le plus complet pour bon nombre de petites modifications simples. Il propose également de fabriquer des ePubs de manière élaborée mais ce ne sera pas le sujet dans ces tutoriels. C'est en tout cas une première sensibilisation simple à ce logiciel très riche qui vous permettra d'aller plus loin si vous le souhaitez. Après la suppression des polices en novembre dernier (revoir ici), je vous propose aujourd'hui de supprimer les lignes de blancs entre les paragraphes. C'est un élément qui revient régulièment dans les ePubs, notamment chez beaucoup d'ePubs gratuits que vous trouverez. Suivez le guide:

DeuxDeuxième petit tutoriel donc. Pourquoi ces blancs entre les paragraphes? Outre le fait de surcharger inutilement les pages avec des changements de pages plus fréquents, ces lignes de blancs sont assez gênantes au fil de la lecture. En effet, typographiquement la ligne de blanc entre les paragraphes marque une rupture de temps dans le récit. La systématiser à chaque changement de paragraphes n'est pas correct. Si vous désirez les enlever de vos ePubs, voyons comment les supprimer simplement :

  • Télécharger le logiciel libre sur votre ordinateur, c'est ici. Je vous conseille cet excellent manuel pour démarrer.
  • Ouvrez SIGIL depuis votre bureau, puis ouvrez dessus le fichier ePub du livre numérique que vous voulez modifier. Il faut bien sûr que celui-ci ne comporte aucune DRM. Des fichiers comportant des tatouages peuvent être modifié sans intervention supplémentaire (merci aux éditeurs concernés), c'est l'un de ceux-là que j'utiliserais ici. Vous pouvez cliquer sur les copies d'écrans ci-dessous pour les agrandir.
  • En haut à gauche: File, puis Open comme sur tous les logiciels classiques.
  • La couverture apparait au milieu, normal. Dans la zone à gauche de l'écran, vous visualisez le déroulé de votre livre, la couverture, le titre, puis les différents chapitres, etc. Ceux-ci sont nommés indifféremment selon les livres. Pas d'inquiétude si c'est différent chez vous. Il s'agit de repérer un chapitre, n'importe lequel, en cliquant dessus.

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  • Comme vous le voyez sur ce chapitre qui apparait dans la zone au milieu de l'écran, les lignes de blancs entre les paragraphes sont bien présentes, il s'agit maintenant de les enlever. Dans cette zone centrale, vous visualisez à la fois l'ePub tel qu'il apparaitra sur votre écran de lecture mais aussi la version codée en cliquant en haut sur le bouton < > qui se trouve à droite du petit livre. Vous basculez ainsi petit livre (version lecture) et < > (version codée).

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  • Une fois que vous avez ainsi cliqué sur < >, la version codée de votre chapitre apparait. Repérez la balise qui se trouve dans les paragraphes. Ici c'est <p class="Standard">, mais cela peut être tout autre chose, l'essentiel est de repérer comment s'appelle cette balise dans votre livre.

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  • Retournez ensuite dans le déroulé de votre livre à gauche. En descendant avec l'ascenceur après les fichiers du texte, vous trouvez un dossier Style, ouvrez-le, vous accédez à un ou plusieurs dossiers qui sont vos feuilles de styles. Elles déterminent la mise en forme de votre texte. Cliquez sur le style.css.

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  • La feuille de style apparait au milieu de votre écran. Repérez la fameuse balise qui vous intéresse, ici en l'occurence <p class="Standard">. Intéressez-vous à deux éléments qui sont à la suite de cette balise : margin-bottom et  margin-top. Vous voyez qu'ellles sont suivies toutes les deux de deux valeurs.

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  • Modifiez ces deux valeurs à 0 comme sur l'écran ci-dessous.

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  • Voilà, c'est presque terminé. Allez juste vérifier que les blancs entre les paragraphes ont bien été supprimés. Vous pouvez retournez visualiser n'importe quel chapitre puisque la feuille de style corrigée s'applique bien évidemment à tout le livre.

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  • Les blancs entre les paragraphes ont bien été supprimés, c'est bon. Ne vous inquiétez pas pour des blancs plus importants dans le texte qui marquent de vraies ruptures dans le temps du récit. Ceux-ci ne seront pas impactés.
  • N'oubliez pas de sauvegarder votre ePub avant de sortir de Sigil. File puis Save en haut à gauche. Vous voyez, une opération assez simple qui ne vous demandera que quelques minutes une fois que vous l'aurez pratiquée plusieurs fois.
  • A bientôt pour un nouveau petit tutoriel. Bonnes lectures !

Notre liberté plus par les livres que par le web

CrouzetC'était fin novembre, j'étais passé à côté, milles excuses. En observateur attentif du livre comme du web, Thierry Crouzet nous livre sur son blog "12 bonnes raisons d'aimer plus les livres que le web". Le format numérique du livre compris, à condition bien sûr que celui-ci en prenne le même chemin et ce n'est pas gagné du tout quand on voit le camembert actuel du marché du livre numérique. Je partage les convictions de Thierry.


Immatériel : les chiffres de ventes 2016

ImmaterielNous avons toujours aussi peu de chiffres de ventes en France. Le distributeur Immatériel a donné la semaine dernière la répartion de ses ventes 2016. Sans surprises, Amazon en tête avec 43,8% des ventes. Kobo/ Fnac derrière avec 21,9% (Kobo 17,4% et Fnac 4,5%), Apple et Google derrière avec respectivement 15,9% et 11,5%. Ces 5 acteurs représentent 93,1% des ventes en France, les seuls 4 anglo-saxons 88,6%. Quels enseignements? Tout d'abord Amazon plafonne désormais, s'érode même peut-être un peu avec les années avec une concurrence solide de Kobo qui dispose à la fois de l'enseigne physique de la Fnac et de son expérience internationale sur le marché (liseuses et environnement). Apple maintient sa position. Avancée significative de Google en quelques années. La grande surprise de ces chiffres, c'est l'effondrement des ventes de la Fnac. Alors qu'un partage vertueux des ventes entre Kobo et la Fnac était plus ou moins de mise il y a quelques années, la Fnac décroche, c'est 1/4 seulement des ventes de celles de son partenaire canadien. Les lecteurs achètent des liseuses Kobo à la Fnac, puis achètent leurs livres avec un compte Kobo. Grosse désillusion pour la chaine française. Si elle est confirmée chez les autres revendeurs, une situation qui pose bien des questions sur la stratégie future de la Fnac. Dernier point, aucun acteur français indépendant ne parvient à sortir véritablement son épingle du jeu malheureusement. Voir le détail sur le blog de 7Switch. Même si bien sûr ces chiffres ne sont limités qu'à Immatériel, ils sont quand même éclairants. Merci à Immatériel pour ces éléments.

PS: pour mémoire, Volumen avait donné des chiffres il y a deux ans, revoir ici.

Marche


Agence du livre en Paca : Livre et numérique

PacaL'Agence du livre en région Paca nous propose un livre blanc "Livre et numérique, enjeux, innovations". "Ce document permet d'appréhender rapidement ce qu'est la chaîne du livre, d'en donner de grands repères chiffrés en France et en Paca, de poser quelques grands enjeux auxquels le numérique confronte les professionnels, et de présenter les activités de l'Agence répondant à ces enjeux". Une synthèse complète et bien faite, appelée à être mise à jour régulièrement. Le document est à télécharger librement sur le site de l'agence sans s'inscrire à quoi que ce soit, comme vous le proposent systématiquement certains. C'est incroyable comme ils ont le chic pour s'approprier le travail des autres...

Pour archives ici


La bande dessinée numérique n'intéresse guère les français

BdLa bande dessinée numérique est encore dans le bac à sable. Rien à faire, année après année, le constat reste le même. Alors que le secteur de la bande dessinée est toujours aussi florissant, le numérique déçoit toujours autant. Les éditeurs concernés ne sont guère disposés à trop communiquer sur les chiffres décevants. Le député Hervé Gaymard confiait même en aparté au printemps dernier qu'"Iznéo n'était pas un franc succès". C'est peu de le dire. Le récent rapport 2016 de l'ACBD (Association des critiques et journalistes de bande dessinée) confirme que c'est encore moins de 1% du secteur:

"La bande dessinée numérique, quant à elle, peine toujours à trouver ses marques sur un marché francophone qui reste dominé par le papier. Si la part de la diffusion des livres digitaux est passée, en moyenne, de 4% à 5% entre 2015 et 2016, pour l’ensemble de l’édition (baromètre de l’offre de livres numériques en France, 3ème édition, KPMG, septembre 2016), elle ne dépasse guère 1% dans la seule bande dessinée, de l’avis de tous les professionnels interrogés.  Pourtant, ce genre est — avec les ouvrages pratiques et la littérature – l’un de ceux où l’offre est la plus disponible: 80% des nouveautés et 70% du fonds récent sont désormais accessibles en version digitale, même si le pourcentage tombe à moins de 50% pour le fonds ancien. Ceci témoigne d’une certaine prudence des éditeurs devant les investissements nécessaires à engager pour des perspectives de ventes aléatoires." A retrouver le rapport complet ici.

L'écart se creuse de plus en plus avec les autres secteurs. Et pourtant l'offre large de titres est là, les prix attractifs sont là par rapport à ceux de la littérature générale. Bizarre quand même. Alors? Si la bande dessinée numérique ne fonctionne pas c'est que le modèle proposé ne convainc pas. Plusieurs fois j'en ai fait le constat autour de moi auprès de grands lecteurs de bandes dessinées avec l'impossibilité de se (re)constituer des bibliothèques, de retrouver ses séries favorites sous forme numérique en toute liberté de manière déconnectée. Ce qu'ont compris certains éditeurs de fantasy par exemple comme Bragelonne, sur des publics de lecteurs souvent proches. Bragelonne doit être sans doute proche des 10% des ventes au format numérique. Un rapport de 1 à 10. Une stratégie radicalement opposée. L'impossibilité de disposer des fichiers est un vrai repoussoir. On a beau chercher toutes les formules, illimité, location, rien n'y fait... "On nous propose d'acheter du vent". J'ai plusieurs fois entendu ce genre d'expression. Tant que les éditeurs n'auront pas compris que les seules offres d'abonnements en streaming ne feront jamais décoller le marché français, pas de raison que cela change du côté des lecteurs. Si les éditeurs suivaient les autres secteurs, la bande dessinée numérique connaitrait un grand succès, aucune raison objective qu'il en soit autrement...


Italie : une baisse de la TVA qui porte le marché de l'ebook

ItalieLe livre numérique a le vent en poupe de l'autre côté des Alpes chez nos amis italiens. Une hausse de 21% sur le premier semestre 2016 par rapport à 2015. Il y a deux ans maintenant, les éditeurs décidaient de répercuter la baisse de la TVA sur les prix de vente public, de déserrer l'étau. Une politique qui a porté ses fruits sans aucune influence sur le marché global du livre imprimé italien. En complément un document qui revient sur l'évolution du livre numérique italien jusqu'en 2015. ici (via GoodeReader).


Post-Digital Print : pour un livre post-numérique

PrintdigitalDes idées de livres cette semaine... Un excellent livre que je vous conseille absolument. "Print-Digital Print, la mutation de l'édition depuis 1894" de Alessandro Ludovico aux EditionsB42. Cet ouvrage propose un panorama historique très complet des interractions entre le médium imprimé et des nouvelles technologies qui le concurrence, avec un questionnement sur une autorité remise en question au fil des années. Il a le mérite de rappeler que les interrogations d'aujourd'hui ne sont pas nouvelles. L'auteur montre aussi que c'est dans le domaine d'initatives artistiques militantes que les frottements sont les plus intéressants dans le processus de création et d'innovation. Il est lui-même issu de cette mouvance puisqu'il est artiste et a animé une revue, "Neutral", imprimée depuis 1993. Il est aussi enseignant en Angleterre. Les références sont très nombreuses, une véritable mine qui excite la réflexion au fil des pages.

Ce qui ressort de la lecture, c'est que l'imprimé et le numérique ne s'opposent pas, que les hybridations entre les deux sont un terrain d'une richesse passionnante, le livre en tant que phénomène "post-numérique" vient de démarrer: "Il n'y a pas de voie à sens unique qui conduirait de l'analogique au numérique; il faudrait parler plutôt parler de transitions qui s'effectuent de l'un à l'autre, dans les deux sens. Le numérique est le paradigme du contenu et de la quantité d'informations; l'analogique celui de la fonctionnalité et de l'interfaçage... Le développement de futurs projets hybrides (post-numériques) reste un terrain largement ouvert à l’exploration." Un ouvrage qui va devenir une référence, j'en suis sûr. Dans toutes les bonnes bibliothèques. La version numérique n'est pas disponible, dommage, notamment pour les 300 hyper-liens présents dans l'ouvrage. L'éditeur devrait engager lui-même une mise en pratique de l'hybridation. Un grand merci à Antoine de m'avoir signalé ce livre.

PS: à signaler le site anglais avec de très nombreux compléments et la possibilité de télécharger une version PDF.


TEA : une intéropérabilité complète au service des libraires

TeaLa société TEA (The Ebook Alternative) a présenté hier au Centre National du Livre ses derniers développements. Née fin 2011 sous l'impulsion de Guillaume Decitre (Président des librairies Decitre), elle a créée un environnement exclusivement BtoB pour permettre à des libraires de vendre des livres numériques. S'appuyant sur un partenariat exclusif avec le fabricant de liseuses PocketBook en France, des acteurs importants comme Cultura et SuperU ont rejoint TEA en pionniers et sont entrés à son capital (Decitre 58%, Cultura 24%, SuperU 8%). Plus récemment, d'autres acteurs sont venus, Chapitre, France-Loisirs, Furet du Nord, mais aussi de petits libraires indépendants, la liste complète des partenaires est ici. La semaine dernière les Editions Harlequin annonçait également un partenariat pour des solutions complètes de vente. TEA, c'est désormais 20 salariés, 500.000 fichiers au catalogue (TEA dispose des fichiers à l'instar des géants anglo-saxons), 900 points de ventes des liseuses TEA, 300.000 utilisateurs, 20 sites internet affiliés, 4M€ de CA.

Etape décisive pour les clients pour améliorer l'expérience utilisateur, David Dupré, directeur général de TEA, et Rémi Bauzac, directeur recherche et développement, sont revenu très longuement sur la DRM CARE, la mesure technique de protection interopérable. Elle est destinée à remplacer la DRM Adobe et faciliter la lecture pour les lecteurs, faire dégringoler le service après-vente des vendeurs de livres numériques. Un gros point noir qui concerne tous les acteurs indépendants dans des environnements ouverts.

C'est bien l'interopérabilité complète des livres numériques qui est en vue. L'adoption de CARE et l'abandon de la DRM Adobe a eu une conséquence très positive pour les clients. TEA a donné une courbe probante sur l'évolution du chiffre d'affaire suite à l'adoption de CARE en octobre 2015. Les clients libraires présents hier ont aussi confirmé la baisse très significative du SAV en magasins. Plus de compte et d'identifant Adobe, plus de téléchargement d'ADE, plus de synchronisations avec les liseuses et applications, etc. Bref, tout ce qui handicape l'expérience de lecture d'un client sur des sites indépendants. Sans parler de données clients qui vont vers Adobe...

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CARE s'appuie très étroitement sur le standard LCP (Lightweight Content Protection) dont les spécifications définitives seront bien proposés dans les premiers mois de 2017. C'est ce qu'a confirmé hier Laurent Le Meur, directeur technique de l'European Digital Reading Lab en charge du projet. Tous les environnements de lecture numériques pour l'instant étanches avec des DRM propriétaires ou sous DRM Adobe pourront s'emparer de ce nouveau standard libre, "y compris Amazon" a t-il ajouté malicieusement. CARE n'a pas vocation à remplacer LCP. Ayant un coup d'avance, il le rejoindra naturellement une fois LCP en phase de lancement.

TEA a proposé une série de démonstrations très probantes. Premier cas, un client retrouve tous ses achats (tous supports) dans sa bibliothèque et dispose d'une lecture également tous supports (ordinateur, smartphone, tablette et liseuse connectée en wifi). Deuxième cas, un client d'un libraire dans l'environnement TEA peut actuellement acheter ou recevoir un livre-cadeau qui vient d'un autre libraire toujours dans TEA. La bibliothèque unique du client se met à jour avec les nouveaux livres téléchargés. Dernier cas qui parlera à tous ceux qui ont eu à gérer la DRM Adobe sur leurs liseuses, un livre numérique acheté dans l'environnement TEA et donc crypté avec CARE peut s'exporter sur une liseuse "compatible CARE" et cela indépendemment d'un compte client particulier à renseigner au cas par cas. TEA l'a montré en démonstration hier. Le fichier ePub exporté sur la liseuse s'ouvre tout seul sans la demande d'un mot de passe supplémentaire quelconque. Nous sommes bien dans une expérience utilisateur équivalente aux acteurs anglo-saxons.

Très concrêtement à terme dans un environnement LCP, le lecteur pourra indifférement passer d'une liseuse à l'autre sans contraintes supplémentaires. Les éléments d'identifications sont interne au fichier. Il suffira que les fabricants ou les grands libraires concernés intègrent les spécifications et procèdent aux mises à jours sur les liseuses. Le problème se pose évidemment pour les parcs de liseuses les plus anciens. Chapitre et France Loisirs par exemple y sont confrontés avec un très grand nombre de leurs clients posseseurs de liseuses Sony. Pas d'autres solutions que de fournir les livres sous DRM Adobe. TEA a annoncé dans sa roadmap une mise à jour des applications et des liseuses PocketBook en janvier 2017 et le déploiement chez tous leurs clients libraires. David Dupré a également annoncé le lancement en ce mois de décembre d'une application pour lecture offline sur ordinateur (PC, Mac, Linux) J'aurais bien sûr l'occasion d'y revenir.

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