170 notes dans la catégorie "Google"

Google à l'amende en France?

Google 1000€ par livre! Plus cher que la numérisation! C'est la somme demandée par trois éditeurs Gallimard, Flammarion et Albin Michel qui assignent Google en justice pour contrefaçon auprès du tribunal de grande instance de Paris. Listing à l'appui, 4302 titres pour Gallimard, 2950 pour Flammarion et  2545 pour Albin Michel, je vous laisse faire le calcul. A l'encontre de la filiale française de Google, la même assignation sera adressée à la maison-mère. Le juge doit maintenant fixer un calendrier et ce sera à l'entreprise américaine de fournir les conclusions-réponses. Google France s'est dit mercredi "surpris de recevoir cette nouvelle assignation que nous sommes actuellement en train d'examiner, alors même que nous travaillons déjà avec les éditeurs français depuis un certain temps pour trouver des moyens d'augmenter les audiences et les sources de revenus pour les éditeurs, les auteurs et les libraires. Nous demeurons en tout état de cause convaincus de la légalité de Google Livres et de sa conformité avec les lois françaises et internationales en matière de droits d'auteur", a-t-il ajouté. Alors? Les premiers profits substantiels sur le livre numérique en France? (via LeMonde).


1001 libraires: Google et la librairie

1001libraires Le deuxième numéro de Digitales, l'émission du livre numérique de 1001 libraires: "Google et la librairie". L'occasion de revenir sur l'actualité de Google en ce début d'année. Avec Catherine Thiolon, directrice du développement numérique des éditions Quae, Philippe Colombet, responsable du développement du programme Google Livres de Google France et François Maillot, directeur général de la librairie La Procure. Je les remercie d'avoir répondu à mon invitation.


GoogleBooks doit revoir sa copie

Stop C'est curieux je sais pas, mais je sentais le boulet arriver, question de climat avec les différents procès en cours contre Google et sa propre philosophie sur les contenus culturels. "L'ambition de Google de créer la plus grande bibliothèque/librairie numérique du monde vient de se prendre de face un principe vieux de 300 ans: le droit d’auteur". C'est en ces termes que commente aujourd'hui le NewYorkTimes à propos de la décision de la justice américaine de débouter l'accord entre Google et les associations d'auteurs et d'éditeurs. Cet accord prévoyait le versement de 125 millions de dollars pour le financement du Registre des droits sur les livres afin que les ayants droit dont les œuvres ont été mises en ligne via Google Books sans leur accord explicite puissent être rémunérés. Ce même accord a par la suite été remanié pour prendre uniquement en compte les œuvres enregistrées auprès de l'US Copyright Office ou publiées au Royaume-Uni, en Australie et au Canada. Un accord, tout le monde le sait, qui avait valeur de peau de chagrin, légitimant le fait que les associations étaient incapables de suivre financièrement les différentes procédures judiciaires en cours. Le juge a tranché. C'est pas "équitable, adecquat ou raisonnable", ça c'est pas une surprise. Il a certainement lu attentivement les textes de Robert Darnton sur la question, notamment celui-ci qui a deux ans presque jour pour jour et qui reste d'une clairvoyance absolue. Un coup d'arrêt à la stratégie de Google, avec des conséquences forcément en Europe pour bientôt. Vilain temps pour Google. Alors, un retour à l'"Opt In" version Hachette? A suivre... (via LeParisien/AFP).

PS: en attendant Affordance, à lire le spécialiste juridique SILEX qui pointe sur pas mal de questions en suspens; propulsé par Google, le communiqué de l'AFP, la réaction de Frédéric Mitterrand qui se dit satisfait pas cette décision.

PS: voilà, c'est fait, Affordance nous livre son billet ce soir (27/03).


Google et les droits d'auteurs

Google Google et les droits d'auteurs? Malgré la phase de "normalisation" en cours avec des éditeurs comme Hachette, les sanctions tombent des tribunaux français dans le domaine de l'image/vidéo: "Google vient de se voir condamné à verser 430.000 euros à quatre plaignants (un photographe, les producteurs du film Mondovino, et de deux films coproduits par Arte et Canal plus) pour violation du droit d'auteur. Ceux-ci se plaignaient du fait que leurs oeuvres respectives se retrouvaient sur le moteur de recherche, notamment sur Google Video. Google avait, dans un permier temps, indiqué qu'il avait supprimé ces films de ses index mais ils sont réapparus rapidement. Google a alors été condamné pour "actes de contrefaçon de droit" d'auteur et devra verser des dommages et intérêts aux plaignants." Des mêmes pratiques qui avaient été constatées sous huissier par de nombreux éditeurs. 430.000€ d'indemnités, salé! (via Abondance).


Google: Android Market à l'assaut de l'AppStore

Android L'Android Market de Google, c'est parti. Des dizaines de milliers d'applications disponibles sur les supports Android, ils sont légions et ont le vent en poupe. Déjà des "livres et références". Une page qui fera sans doute sourire dans quelques années tant Google et Android sont bien là pour un moment!  On retrouvera bien évidemment des applications de lecture comme Kindle, Aldiko ou Kobo entre autres, avec les bibliothèques correspondantes. Des journaux et magazines aussi. A quelques jours seulement de la guerre de tranchée menée par Apple envers les applications-tiers, il va être intéressant de voir la politique de Google en la matière du côté de la presse et des éditeurs (via LesNumériques, voir également le récent article du Figaro).


500.000 titres épuisés vont être numérisés

Scanner Un accord important vient d'être signé hier entre le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand et Bruno Racine, président de la Bibliothèque nationale de France (BNF), qui va permettre de remettre à la disposition du public pas moins de 500.000 titres épuisés qui vont être numérisés et proposés d'ici 5 ans à la vente. Des livres sous droits du XXème siècle qui n'étaient plus commercialisés en librairie. Le soutien financier de l'Etat s'inscrira dans le cadre du programme "développement de l'économie numérique", doté de 4,5 milliards d'euros. Plus de détails dans le communiqué de l'AFP. Une façon de bien montrer que Google n'est pas "propriétaire" de la numérisation du patrimoine francophone. Ce que l'Etat américain n'a pas su faire, nous français, nous le ferons! 


Apologie du livre

Apologie_livre On se rappelle de l'appel de l'historien du livre Robert Darnton il y a deux ans maintenant contre le monopole de Google en matière de numérisation. Un texte qui avait eu une résonance très importante dans le monde entier (mon billet ici). Il revient aujourd'hui avec un livre "Apologie du livre" qui parait dans la collection Essais chez Gallimard (via Enssib et Challenges). Je vous en reparle bientôt!

PS: en attendant, il était l'invité de France-Culture le week-end dernier.


Les Matins - Robert Darnton
envoyé par franceculture. - L'info internationale vidéo.


Google: un livre en HTML5

Google A tester absolument. Google propose un livre entièrement conçu en HTML5, la dernière révision du langage du web, HTML. C'est par ici. Bien entendu, il faudra le lire sur un navigateur de dernière génération qui optimise ce format (merci à Hubert Guillaud sur Twitter toujours bien informé, oui, je donne toujours mes sources!). J'espère qu'une version française suivra. Un livre/web, un site internet/livre, on ne sait plus très bien...


Hachette-Google : plus de détails sur l'accord

Mains Plus de détails sur le fameux accord entre Hachette et Google sur le site de Légipresse. Vianney de Boulay, directeur juridique de Hachette Livre donne les grandes lignes de cet accord. "Les dispositions principales ont vocation à être étendues à tous les éditeurs français qui le souhaitent". Une date importante pour le développement de l'édition numérique dans notre pays. Le PDF ici pour les archives.


Google ebookstore: c'est parti !

Google Voilà, c'est parti, Google vends des livres depuis hier. Fini GoogleEdition, bienvenue Google EbookStore. 3 millions de livres disponibles sur le plus grand nombre de supports de lecture possibles. C'est aux Etats-Unis pour l'instant et seulement là-bas: "Les derniers livres numériques Google ne sont pas encore disponibles à la vente dans votre pays." La bataille pour le rang de premier libraire mondial est-elle engagée? Tous les détails chez l'un des meilleurs observateurs français de Google, notre ami d'Affordance, c'est par ici.


Google, c'est pour bientôt

Google Google devrait ouvrir son offre de livres numériques d'ici la fin de l'année aux Etats-Unis si l'on en croit le Wall Street Journal aujourd'hui. Sur un marché dominé à 65% par Amazon aux Etats-Unis (chiffres confirmés récemment par les éditeurs), Google fait figure de planche de salut pour des libraires indépendants qui ne peuvent rivaliser. 200 d'entre eux seraient dans un premier temps en mesure de contracter avec Google avec une offre sur leurs propres sites (une bibliothèque en ligne liée à un compte Google) et un partage de revenus. Certains prédisent que Google pourrait rapidement prendre jusqu'à 20% du marché (via Slate).


Hachette avec Google

Rififi C'était couru, la belle unité qui vole en éclat. Après Amazon, Apple, le troisième étage de la fusée, le numéro un français du secteur, Hachette Livre a décidé de faire cavalier seul et de passer un accord avec Google pour la numérisation des livres épuisés. Arnaud Nourry, PDG d'Hachette Livre et Dan Clancy, responsable de Google Book ont annoncé, lors d'une conférence de presse la signature d'un accord, donnant enfin un cadre légal à la numérisation des ouvrages épuisés du fonds de catalogue d'Hachette livre. Cet accord concerne entre 40.000 et 50.000 livres anciens: de la littérature générale (Grasset, Fayard, Calmann Lévy), des ouvrages universitaires (Armand Colin ou Dunod) ou des ouvrages documentaires (Larousse). Une fois le livre numérisé, Google conservera un fichier numérique et un autre sera remis à Hachette Livre qui pourra l'exploiter. Cet accord a une portée économique assez faible, puisque la vente d'ouvrages épuisés représente un chiffre d'affaires potentiel faible. En revanche, l'accord a une forte portée symbolique. Car Hachette enfonce un coin dans le front uni des éditeurs français face à Google. Google Edition à la française, c'est parti! (via LeFigaro).

PS: Cela concerne des milliers d’œuvres, régies par le droit d’auteur français dont Hachette contrôle les droits et qui sont commercialement indisponibles, soit, selon Hachette Livre, «la grande majorité de toutes les œuvres publiées à ce jour».
L’objectif affiché est de donner une seconde vie aux œuvres épuisées «tant au bénéfice des auteurs que des universitaires, des chercheurs et du grand public».
Les deux partenaires soulignent que cet accord, qui intervient alors que la profession travaille à un amendement du Code de la propriété littéraire et artistique sur les œuvres indisponibles, a vocation à être étendu à tous les éditeurs qui le souhaitent.
Arnaud Nourry, P-DG d’Hachette Livre, précise dans un communiqué qu’il ne s’agit pas «d’un quitus donné à Google pour son comportement passé, mais d'un cadre permettant de repartir sur de nouvelles bases, équitables, équilibrées et respectueuses de nos droits et de ceux de nos auteurs».
L’accord repose sur trois grands principes. D’abord, le contrôle de la numérisation des œuvres: c’est Hachette qui détermine quelles sont les œuvres épuisées exploitables en version numérique, celles-ci pouvant être proposées sous forme d’ebooks via Google Livres ou sous d’autres formes commerciales, comme l’impression à la demande.
L’idée étant de donner accès à des œuvres indisponibles jusque-là, Hachette aura la faculté d’utiliser ces fichiers numérisés par Google pour les exploiter lui-même, et les libraires pourront intégrer ces ebooks dans leurs offres commerciales. Deux cas se présentent ainsi concrètement: Hachette autorise la numérisation et la diffusion en ligne de l’œuvre, notamment sur la future plateforme d’ebooks, Google Editions; Hachette autorise la numérisation de l’œuvre par Google pour un usage limité à l’indexation et à la promotion et recevra copie du fichier pour ses propres usages non-commerciaux.
Enfin, Hachette Livre se réserve la possibilité de faire bénéficier les institutions publiques, telle que la Bibliothèque nationale de France, des œuvres numérisées dans le cadre de ce protocole (via Livres Hebdo).


Charles Kermarec: un libraire pas dans les nuages

Kermarec IbooksStore d'Apple, EdenReader... Dans le brouhaha actuel, intéressant d'avoir le sentiment d'un libraire impliqué dans le numérique comme Charles Kermarec de la Librairie Dialogues: "Pour autant la solution d’Antoine Gallimard, qui n’exclut pas les libraires, est-elle satisfaisante? Non. Pourquoi? Outre des raisons secondaires (Eden+I-Pad, c’est la limite d’un seul appareil de lecture et d’un seul catalogue) il y a cette raison essentielle: la solution Eden tend à récupérer pour le fournisseur une partie essentielle de la relation client (le compte et l’interface de synchronisation dans le nuage). Quel libraire pourrait se réjouir d’une solution dans laquelle la relation client serait maîtrisée par son fournisseur? C’est mieux que l’inexistence à laquelle nous voue la solution Hachette/ Albin Michel/ Eyrolles. Mais ce n’est pas satisfaisant. Alors quoi? Il reste l’option suivante: les libraires s’entendent. Ils s’entendent tous, entre eux, collaborent (tous: quels que soient leur taille, leurs réseaux, leurs groupements ou chaînes) et développent une solution ouverte, accessible à chacun, permettant à chaque client un accès à tout le catalogue, synchrone sur tous les dispositifs de lecture, ouverte aux ouvrages non vendus par la plateforme pour consolidation de la bibliothèque du client. Le portail de la Librairie et des éditeurs initié par le slf, porté et développé par la société PL2I -dont l’ouverture est prévue en octobre- n’a pour encore pas d’expérience de l’internet. Il n’a pas non plus les compétences internes en matière de numérique propres à lui permettre de se saisir d’un pareil dossier. (si cela avait été le cas cette question du “nuage” aurait été partie intégrante du projet initial!) Nous sommes prêts à avancer en collaboration avec les libraires et les éditeurs sur ce sujet, à participer au développement de la solution qui garantirait une présence commerciale du réseau actuel (libraires, chaînes, plateformes…) sur I-Pad. Avec chacun. Sans exclusive. Sans aucune exclusive. A défaut qu’une entente des revendeurs libraires puisse être envisagée la moins mauvaise des solutions me paraît être de coopérer avec Google." (voir l'ensemble du billet sur son blog).

Google Editions pour la plage

Google Les éditeurs américains l'ont voulu face à Amazon, ils l'auront. Bon, si vous l'ignorez encore, Google Editions c'est bien pour l'été qui vient avec un accord des éditeurs sans précédent, il devrait y avoir un catalogue de 4 millions de livres numériques (la moitié sous droits) -une paille- à l'ouverture, disponible sur n'importe quel navigateur web qui dit mieux! Il y a décidément beaucoup d'éditeurs qui pensent que Google est capable de vendre des livres... Si certaines rumeurs d'un "lecteur Google" persistent, je n'y crois pour ma part pas un seul instant tant la stratégie de Google est éloigné d'un lecteur-propriétaire. A surveiller aussi ce qui va se passer du côté de la DRM, même si la mieux placée est celle d'Adobe, embarquée qu'elle est sur la quasi-totalité des lecteurs disponibles sur le marché. Question aussi, comment les éditeurs français vont domestiquer la bête...

Les Editions Quae en numérique

Amazonie A signaler un éditeur résolument engagé dans la distribution numérique de ses livres, ce sont les Editions Quae, une maison d'édition issue de la recherche publique (INRA, IFREMER, etc.) spécialisée dans les sciences de la nature. 420 titres disponibles en version numérique. Beaucoup sont disponibles chez des libraires comme Dialogues. A noter aussi un partenariat avec Google dans le programme Google Books qui apporte une visibilité incontestable au niveau international.

L'Italie signe avec Google Livres

Italie Philippe Colombet (Google France) a annoncé ce soir à la Maison de la Chimie un accord avec le Ministère de la Culture italien en vue de la numérisation de fonds de bibliothèques. Un partenariat très important en Europe quand on sait la richesse du patrimoine imprimé conservé dans les bibliothèques italiennes (Ambrosienne, Laurentienne, Palatina, Marsiana, etc). Google compte numériser jusqu'à un million de titres en Italie. Est-ce que le Vatican va suivre? Le Saint-Père signer avec le diable, ce serait inédit... En tous cas, Alde Manuce aurait sans doute donner son feu vert à l'époque pour promouvoir ses propres ouvrages!

Des rapports en plus

Rapport Nous ne sommes que le 12 janvier et déjà trois rapports de plus sur le livre numérique. Après le rapport Zelnik sur le développement des offres légales (pdf ici), l'avis de l'Autorité de la Concurrence sur le prix unique (pdf ici), c'est maintenant le rapport Tessier qui a été remis ce matin par la "Mission sur la numérisation du patrimoine écrit" (pdf ici). A vos imprimantes et bonnes lectures!

Google, la stratégie du détour

Detour.1233160820"Dans nos problèmes, Google est un problème". C'est Philippe Jannet, directeur du Monde Interactif qui s'exprime sur l'absence de dialogue entre Google et les médias. Google, ennemi déclaré des médias? Une vraie stratégie militaire inspirée de Sun Tzu. Des propos qui font étrangement échos aux récentes positions de GoogleEdition. On pourra bien entendu remplacer en filigrane "la presse" par "l'édition" (via Jean-Michel Salaun).



GoogleBooks: qui sont les maîtres du jeu?

Holiday09_1 En attendant un billet plus complet, on lira avec intérêt les premières réactions d'Olivier Ertzscheid sur Affordance. Est-ce que les choses peuvent changer de manière radicale pour Google et son programme GoogleBooks avec cette victoire française? Sur le fond, non, bien évidemment. Mais c'est clair que cette défiance vis-à-vis d'un acteur américain, que l'on pensait incontournable et intouchable, va sans doute conforter l'idée que les choses peuvent être de même avec d'autres acteurs américains aussi "incontournables" (comme le rappelait François Gèze récemment Amazon représente près du quart des ventes de livres aux Etats-Unis, sans parler d'Apple qui règne sur la musique depuis près de deux ans). Et que les monopoles en la matière sont loin d'être déjà construits pour le livre en France. Tout reste à faire et les éditeurs français sont bien "maîtres" de décider la façon dont ils vendront leurs livres: formes, prix, conditions, réseaux. Une loi sur le prix unique du livre numérique enfoncerait-elle à nouveau le clou?

Google perd une manche

Stop Numériser sans demander l'autorisation, c'est interdit en France. Dans le procès qui l'opposait au Groupe La Martinière, Google vient d'être condamné par le Tribunal de Grande Instance de Paris à l'interdiction de poursuivre la numérisation d'ouvrages sans l'autorisation des éditeurs et au versement de 300 000 euros de dommages et intérêts (voir Livres Hebdo). Même si Google a décidé de faire appel, cette décision pourrait bien faire tache d'huile ailleurs en Europe. Voir également le billet d'Hubert Guillaud sur LaFeuille qui se demande très justement quelle stratégie vont adopter les auteurs par rapport à Google qui fait tout pour inciter au contournement des éditeurs dans son programme Google Edition.

Un portail numérique allemand

L'Allemagne numérise et a décidé de créer une bibliothèque numérique (DDB) accessible via Internet. Un portail qui devrait démarrer en 2011. Tous les détails ici. Une déclinaison d'Europeana? On se rappelle de la récente position du gouvernement allemand auprès de la justice américaine. La résistance à Google continue de s'organiser.

Google et son appétit de Lyon

Loup Tous les détails sur le contrat liant Google et la Bibliothèque de Lyon, seule bibliothèque française a avoir signé l'accord GoogleBooks, sont désormais dévoilés et disponibles sur le site de France2. On saura si c'était de l'agneau ou du cochon (merci Isabelle).

PS: Sur Livres-Hebdo à qui l'on doit cette levée par l'administration: "Après l’avis de la Cada, la mairie de Lyon a fini par communiquer le contrat de numérisation de livres signé avec Google, désormais consultable par tous". Accès bloqué, on appréciera...


Livres Hebdo chasse l'accord Google-Lyon

Lyon On va peut-être en savoir plus sur le fameux accord de numérisation qui lie Google et la Bibliothèque de Lyon. Livres Hebdo vient en effet d'avoir l'accord de la Cada (Commission d'accès aux documents administratifs). «Après avoir pris connaissance de la réponse du maire de Lyon, la commission estime (...) que l’ensemble des documents que celui-ci lui a transmis et qui font partie intégrante du contrat visé dans la demande, à savoir l’acte d’engagement, qui ne comporte aucune coordonnées bancaires, et le cahier des clauses techniques particulières, sont entièrement communicables à toute personne qui en fait la demande» : la Cada a donné un avis favorable à Livres Hebdo, qui souhaitait consulter le contrat de numérisation signé par Google pour la numérisation d’une partie du fonds de la bibliothèque municipale de Lyon." (via Livres Hebdo).