167 notes dans la catégorie "Tests"

Tiercé gagnant!

Dernier week-end de réflexion et je vous livre ce soir mon tiercé dans l'ordre, les trois meilleurs livres électroniques sur le marché français selon moi:

PocketBook_602_Pro_DarkGrey
Sonyprs650 Orizon

 

  1. PocketBook 602/603 : le choix a été très difficile, je dois dire, avec son dauphin; j'ai néanmoins trouvé que, malgré son absence de tactile, le modèle 602 représente un remarquable compromis entre la qualité de finition/design, les possibilités très étendues (paramétrages, Linux, FBreader, TexttoSpeech entre autres) et la connectivité wifi qui me parait évidente pour les années à venir. Un lecteur ouvert et évolutif, très intéressant! (mon test ici). L'option du tactile avec le stylet apporte, selon moi, un vrai plus pour ceux qui investiront quelques dizaines d'euros supplémentaires; ils ne le regretteront pas dans le temps (mon test ici du 603).
  2. Sony Reader PRS-650 : technologiquement au-dessus avec un remarquable écran tactile et une finition parfaite, c'est l'absence de connection wifi qui lui coûte la première place (mon test ici).
  3. Cybook Orizon : troisième place seulement du fait de la technologie SiPix que je trouve en deçà de l'eInk; mais je le place néanmoins devant le Kindle du fait de son ouverture sur beaucoup d'offres de livres en français dans les mois à venir, au travers du partenariat avec le réseau de libraires ePagine (mon test ici).

Pas de livres électroniques au format 5 pouces car je trouve que les écarts de prix ne sont pas significatifs; les possibilités bien plus intéressantes sur ces lecteurs 6 pouces, le bon format sur le marché. Pas de FnacBook et d'Oyo que je trouve de qualités bien inférieures avec des prix trop élevés. Leur "durée de vie" risque d'être très limitée! Une mention particulière pour deux modèles: celui de Samsung, bradé en ce moment chez un grand distributeur mais qui ne m'a pas convaincu outre mesure par rapport aux trois premiers, avec sa technologie SiPix, un tactile uniquement avec le stylet et un poids excessif (sans parler de l'abandon de Samsung sur ce marché); celui d'Amazon enfin, le Kindle, "champion anglo-saxon" qui n'est pas sur mon podium à cause de l'absence de catalogues de livres français. Une donne qui risque bien évidemment de changer dans le cours de l'année 2011.

Bonnes lectures à tous!


Sony PRS-650: test complet

2010_1216ebook0009 Vous l'attendiez depuis longtemps sur Aldus, voici mon test sur le nouveau modèle de Sony, la version 6 pouces PRS-650. Boite simple, pas de fioritures. A l'intérieur, le livre électronique, cordon usb, petite brochure très simple, carte 2Go fournie avec 100 livres gratuits, bonne idée. Pas de chargeur indépendant, pas de housse, vraiment dommage, il vous faudra investir quelques dizaines d'euros supplémentaires. Ce qui frappe d'emblée, c'est son poids, 225g, c'est le lecteur 6 pouces le plus léger sur le marché, 10% de moins que les principaux concurrents, ça se sent.

Design très réussi, lecteur fin, boutons relativement discrets en bas, bords arrondis, alu brossé, "soft touch" au dos, beaucoup de soins dans les détails, la prise en main est extrèmement agréable. Coté connectique, sur le dessus bouton marche-arrêt, deux entrées de cartes format SD et Memory Stick, en dessous reset, prise usb, entrée casque et volume. Côté boutons, discrets comme il faut: défilement avant-arrière, menu, grossissement et options. Résistance pas trop dure, parfait.

Allumage, ouah, écran eInk Pearl de dernière génération, le contraste est magnifique, la technologie eInk ne cesse de progresser, quand je me rappelle mon vieil Iliad! La grande attraction de ce lecteur, c'est évidemment un tactile développé par Sony lui-même pour la technologie eInk, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. Il est en tout point exemplaire. Sélection des touches au doigt et à l'oeil avec des passages en noir indicatifs très astucieux qui empêchent de penser qu'il faut recommencer comme sur certains lecteurs concurrents. A l'effleurement léger comme plus appuyé (selon vos goûts) de l'écran, vous ferez défiler les pages rapidement avant, arrière, les temps de latences sont remarquables, renforcés par la présence d'un processeur Freescale au-dessus du lot sur le marché. Mieux, si vous laisser votre doigt posé sur la surface de l'écran, les pages continueront à défiler très vite, épatant. Côté navigation malheureusement, Sony n'a pas fait trop d'effort. Classement par auteurs, titres, derniers chargés et livre en cours. Le problème c'est que vos livres seront pas forcément irréprochables au niveau des métadonnées et que vous aurez un joli mélange de prénoms, de noms, de titres avec les articles, sans. Bref, un beau fatras quand votre bibliothèque dépasse plusieurs centaines de titres comme la mienne. C'est dommage que Sony ait pas complété son équipe de techos par deux ou trois bibliothécaires bien rodés en terme de bibliothéconomie! Et ne pas trop compter sur des mises à jours logiciel, qui ne sont jamais venues pour les précédents modèles! Certainement conseiller une nouvelle fois de se tourner vers le petit logiciel Calibre qui rend bien des services.

Côté logiciel de lecture, c'est celui d'Adobe. Il vous faudra "certifier" le lecteur avec l'Adobe ID, pas forcément évident pour les profanes, la notice manque d'ailleurs de clarté à ce niveau. Les filles vont piquer des crises! Enfin, une fois que c'est fait, c'est comme les vaccins, on n'en parle plus. Je passe sur les DRM, vous savez ce que j'en pense. Gestion de l'ePub avec plusieurs formats de grossisements. La proximité toujours avec Adobe, c'est du côté de la gestion des PDF, excellente dans le reformatage en grossisant. Effet de zoom malin avec une barre de contrôle. Si vous optez pour un mode page, vous pourrez au choix couper les marges automatiquement, vous verrez les différents affichages sur mes photos en journées et en soirées (vous excuserez certaines sont pas très bonnes, mais bon). Présence d'un stylet très discret sur le côté droit du lecteur qui complètera idéalement pour annoter les documents, les gommer, etc. Tout cela avec beaucoup de fluidité et de rapidité toujours, bravo. D'autres petits détails bien sympa, le fait de griser des marges, vous verrez le même texte avec en regard mon ancien modèle PRS-505. Au niveau de l'autonomie, pas de doute, le tactile pompe très nettement les réserves du lecteur, de moitié je dirais, compter une dizaine de jours en utilisation soutenue; la rançon du tactile, vous me direz, mais il le vaut bien!

Côté point noir, c'est bien évidemment l'absence de connectivité wifi et 3G assez incompréhensible pour un lecteur sorti cette année qui plus est par un acteur comme Sony, vous resterez à votre fil scotché à votre ordinateur. Pas très embêtant dans les mois à venir mais vous aurez l'air malin dans un an ou deux! C'est vraiment dommage pour un lecteur aussi abouti technologiquement et esthétiquement. Remarquez il fallait bien en laisser un peu pour les autres!

Au final, je reste assez conquis, il faut bien le dire, c'est un beau petit bijou, concentré de ce qui se fait de mieux sur le marché; Sony toujours à la pointe de l'innovation. Librié, Sony PRS-500 et 505, celui-ci aujourd'hui (on passera sur les autres intermédiaires pour moi ratés). Les fidèles de la technologie de l'encre électronique apprécieront, ceux qui la découvriront pour la première fois aussi, je pense! [Un grand merci à Sébastien qui m'a prêté le lecteur pendant plusieurs jours].

Les plus:

  • magnifique design et finition alu brossé, à la hauteur comme d'habitude chez Sony
  • écran de très grande qualité, tant au niveau de la blancheur, que du contraste (eInk Pearl)
  • tactile développé spécifiquement par Sony, le meilleur en eInk, sans équivalent sur le marché
  • temps de latences exceptionnels pour la technologie eInk, merci au processeur Freescale
  • stylet avec possibilité d'annotations
  • excellentes performances audio, Sony oblige
  • nombreux dictionnaires disponibles
  • excellente gestion des formats PDF dans les limtes d'un 6 pouces bien sûr; A4  pas lisibles en l'état mais reformatable dans d'excellentes conditions, partenariat avec Adobe

Les moins:

  • pas de connectivité ni wifi, ni 3G, une véritable aberration de la part de Sony, sans doute dictée par d'obscures raisons marketing, dommage
  • pas de housse fournie, modèle en option assez cher
  • pas de chargeur fourni, accessoires comme d'habitude assez couteux
  • navigation dans les bibliothèques pas idéale
  • mises à jour logiciel que vous ne verrez jamais
  • autonomie réduite de moitié du fait du tactile
  • pas de possibilité de supprimer le flash noir entre les changements de pages
  • prix un peu élevé

Sony annonce des ventes excellentes notamment au Japon, plus importantes que prévues sur ce modèle, rien de très surprenant! (via eReaderInfo) Il serait même bientôt en rupture de stock dans les librairies japonaises. A méditer par chez nous!

PS: je joint à la suite quelques vidéos qui me semblent pertinentes.

Ce test vient complèter la liste complète ici.

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PocketBook 902 : test complet

2010_1124ebook0053 Premier livre électronique au format 9,7 pouces à arriver en France, c'est le PocketBook 902 disponible depuis quelques semaines seulement sur la boutique PocketBook. J'ai eu la chance de pouvoir le découvrir en avant-première. Il existe en deux versions noire et blanche. La qualité de fabrication est exactement la même que le petit frère 602 déja testé ici il y a quelques semaines. En blanc, qualité des matières équivalentes, le noir ou le blanc se vallent tout à fait. Le conditionnement soigné, une pochette très résistante fournie avec le lecteur et agréable qui le protégera bien au quotidien, pas de souci.

Ce PocketBook 902 est très proche de son petit frère 602 dans toutes les fonctionnalités, la navigation, je vous invite à vous reportez à mon billet précédent. Ce qui évidemment est complètement différent, c'est bien entendu le format! Ouah... Vous passez véritablement d'un livre de poche à un livre grand format. Un écran de près de 10 pouces, ce n'est pas rien! Sur la balance 547g, c'est moins qu'un iPad avec ses 680g mais c'est sûr que ce n'est pas un format que l'on trimballe partout. On préfèrera pour une lecture moins nomade, chez soi; ce que privilégierons beaucoup de lecteurs seniors qui apprécieront ce grand format vraiment très agréable pour lire à la maison ou au travail, confortablement installé. Je l'ai beaucoup montré autour de moi, les gens sont très sensibles à cet aspect, c'est indéniable. Rien à dire sur la fluidité des pages, c'est bon, équivalent au petit frère. Aucune différence dans la navigation dans les fichiers, quelques petits bémols dans les icônes qui vont être aussi corrigés dans les mises à jours à venir selon PocketBook.

Enormément de formats acceptés, tout l'intérêt de ce modèle réside bien entendu dans la lecture de fichiers au format A4 en PDF. Le taux de réduction devient correct au format 10 pouces pour une lecture très agréable; j'ai chargé plusieurs dossiers pour le valider, vous verrez celui sur Rimbaud. Mes photos sont pas formidables mais il faisait mauvais temps, sans trop de lumière malheureusement.  Vous verrez une légère rémanence sur l'une des photos, les deux lecteurs en vis-à-vis; pas de souci en mode lecture, le rafraichissement se fait très bien, même si l'on supprime le flash toutes les dix pages ce qui est mon cas. Côté options, on retrouvera tous les bonnes surprises, text-to-speech en tête, mais aussi la connection wifi et bluetooth très pratique, j'en avais pas trop parlé précédemment. Vous pourrez échanger des fichiers très rapidement, ça marche très bien.  Côté bandes-dessinées et mangas, je me suis risqué à charger une version d'Astérix pour me rendre compte du format, les textes sont petits mais sur deux pages à l'italienne à chaque fois, c'est bon. Au bout du compte, ma réserve vient de l'absence d'annotations. Personnellement, je ne conçois pas ce type de modèle A4 sans des posssibilités d'annotations avec du tactile et un stylet, je dois dire que c'est très frustrant. Si sur un petit format, c'est accessoire, en revanche sur un grand modèle comme celui-là, on reste sur sa faim; il faudra peut-être carrément s'orienter vers le jumeau 903 avec du tactile Wacom qui devrait venir pour la fin d'année. Pour 80€ de plus, c'est certainement un investissement supplémentaire que l'on ne regrettera pas. Bref, un très beau livre électronique qui complète heureusement la gamme Pocketbook et enchantera beaucoup de lecteurs sensibles au format  plus qu'au tactile, et je pense qu'ils sont plus nombreux qu'on ne le croit!

Les plus:

  • design et finition très réussis, plastiques mats de qualité
  • écran de très bonne qualité, eInk Vizplex, mais très proche de l'eInk Pearl
  • housse de bonne qualité fournie dans la boite
  • temps de latences bons, connection efficace wifi et bluetooth pour s'échanger des fichiers
  • navigation agréable dans les bibliothèques et classement à la carte selon chacun
  • environnement Linux avec les widgets, les jeux, etc.
  • paramétrages des touches à la carte
  • text to speech, déjà très bon en français dans sa première version
  • choix étendus de polices et des tailles de caractère nombreux
  • logiciel FBreader qui complète efficacement Adobe Digital reader, le must côté "sans DRM"
  • nombreux dictionnaires disponibles, ceux qui pratiquent plusieurs langues apprécieront
  • modèle très ouvert dans l'étendue des formats et l'environnement Linux, évolutivité certaine
  • accès à des documents A4 au format PDF dans d'excellentes conditions
  • prix très compétitif notamment par rapport au Kindle DX, avec une garantie de deux ans

Les moins:

  • pas de chargeur secteur
  • pas de tactile, c'est un choix assumé pour privilégier la qualité d'affichage
  • on regrettera l'absence de prise de notes et de stylet sur un lecteur de ce format, c'est très frustrant, il faudra attendre le modèle 903, à venir bientôt.
  • absence pour l'instant de bibliothèques connectées, espérons que cela vienne vite comme en Allemagne avec Libreka

La boutique de vente en France est ici. Je complèterais au fur et à mesure vers d'autres distributeurs. La demande est déjà très forte pour ce type de lecteur ailleurs en Europe sur des marchés plus matures. PocketBoook va devoir gêrer la pénurie ici en France!

PS: à signaler un autre retour complet sur le forum Mobileread.

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PocketBook 602 : test complet

2010_1124ebook0006 On l'attendait depuis plusieurs mois, il est disponible depuis quelques jours seulement, j'ai eu la chance de découvrir la semaine dernière le PocketBook 602 premier modèle de la nouvelle gamme de PocketBook qui arrive en France avec un site dédié. Déjà bien présent en Allemagne et dans les pays d'Europe de l'Est (rappelons que PocketBook est une société basée en Ukraine), PocketBook est l'un des cinq acteurs majeurs depuis plusieurs années sur le marché. Ce nouveau livre électronique est le deuxième de la gamme après le modèle 360 (5 pouces) dont je vous avais déjà parlé à la rentrée. Le PocketBook 602 est fourni dans une boite simple mais de qualité. Disponible en deux coloris, gris et blanc, les deux sont aussi bien finis. Une pochette de très bonne facture est fournie à l'intérieur. Elle est renforcée du côté de l'écran. Pas de souci particulier dans les transports donc. Il voyagera dans les sacs sans trop de peur particulière. Pour beaucoup d'autres lecteurs, il faut prévoir l'achat d'une housse complémentaire, Pocketbook a fait l'effort de ce côté-là, bravo. Dans la boite, un petit mode d'emploi minimaliste, de toute façon je les regarde jamais, j'en fait d'ailleurs une question de principe. Egalement un petit cordon usb. Petit regret, on aurait souhaité une prise pour relier directement au secteur. Première prise en main extrêmement agréable. Le PocketBook 602 possède un écran 6 pouces de technologie EInk Vizplex. Ce n'est pas l'écran Pearl du Kindle et des nouveaux Sony mais on n'est pas très loin du tout. Bonne surprise donc. Aucun doute, les derniers Vizplex n'ont pas grand chose avec les anciens écrans qui dataient d'il y a deux/trois ans. La blancheur du fond de l'écran est pratiquement équivalente au Kindle, vous le verrez sur les photos que j'ai pu prendre. Il faut vraiment les mettre côté à côte pour voir une différence et encore elle est minime. Ce qui est trompeur, c'est surtout la police de caractère sur le Kindle qui est plus grasse que sur le PockeBook. Le contraste des caractères est très bon même dans les caractères fins. En tout cas dans la même catégorie que l'eInk évidemment et loin devant les écrans avec la technologie SiPix du Bookeen Orizon, FnacBook, Oyo par exemple; mes photos ne sont pas de grande qualité, mais elles sont juste visuellement.

La finition du PocketBook 602 est magnifique, le passage dans les ateliers de fabrication de Foxconn où sont fabriqués iPad et Kindle n'y ait pas étrangère. C'est vraiment nickel. Le revêtement noir mat brossé est extrêmement agréable au toucher, au dos plastique gris brossé mat, les boutons juste comme il faut entre souplesse et résistance. Les plastiques ne sont pas sensibles au trace de doigt, vraiment bien. Le design est très agréable entre rondeur et finesse. Il est un peu plus large que d'autres modèles de la concurrence mais pas gênant. Côté poids, 250g, c'est 5g de plus que l'Orizon et 314g avec la pochette, bien mieux que les ensembles concurrents. Bref un livre électronique de semi-poche tout terrain qui vous accompagnera partout. Des bords importants pour les pouces, les touches sont bien placées quand on l'a en main. Petit logo en bas, tout est fait pour se faire le plus discret possible, rappelez-vous les conseils de Philippe Starck il y a quelques années. J'ai eu la chance de disposer dans la même semaine du Kindle et de l'Orizon de chez Bookeen, vous verrez les photos comparatives. Les paramétrages se font de manière très simple, langue, horloge. Vous retrouverez les widgets corerspondants sur l'écran d'accueil ainsi que le menu et les derniers livres lus. deux présentations d'écran au choix.

Coté connectique, bouton marche arrêt en haut; en pied reset, prise pour un casque, voyant lumineux quand il travaille, prise usb, encoche pour carte microSD et haut-parleur. Allumage, mode veille, on retrouve très rapidement la dernière page affichée. En quelques minutes, on a compris la navigation, le bouton en bas type joystick très complet et les touches sur le côté très pratiques, une vraie alternative au tactile, pourquoi du tactile d'ailleurs, c'est ce qu'on finit par se dire après quelques heures dessus. Côté navigation, on retrouve les très bonnes idées que j'avais relevé sur le petit 360, les familiers de la marque seront en terrain connu, les autres s'y feront très vite. Dossiers, sous dossiers, vous organisez votre bibliothèque comme vous le souhaitez. Les temps de latence sont bons. Autre chose aussi, tous les boutons peuvent être paramétrés à votre convenance au niveau des fonctions. Vous personnaliserez votre lecteur comme vous le souhaitez. Affichage liste et icône, la fonction icône ne fonctionne pas, une première mise à jour dans la prochaine version du firmware à prévoir. Il est d'ailleurs en pleine évolution en ce moment, la version française étant finalisée depuis quelques semaines seulement. Le PocketBook 602 fonctionne sous Linux. A l'intérieur pleins de choses en plus, des jeux, un text to speech déjà épatant dans sa premiere version. Une voix féminine vous lit vos textes dans un français de bonne facture. Le son est très bon, on peut d'ailleurs charger des fichiers MP3. Côté logiciel de lecture, Adobe Digital Reader bien sûr mais aussi l'excellent FBReader que je privilégie maintenant quand on a des livres sans DRM. La mise en page est très bonne, on peut choisir la taille des marges, les caractères, les césures. Suppression du flash de rafraichissement de pages également ou modération toutes les dix pages, c'est le mode que j'ai choisi. Côté gestion de PDF, rien que du très classique mais efficace, pleine page, zoom que l'on choisit et mode reflowable comme sur le Sony, rien à redire de ce côté-là. La mémoire de 2Gb et la présence de la carte couvrira toutes vos envies bibliophagiques.

Le PocketBook est un livre électronique connecté Wifi et Bluetooth, je n'ai pas trop eu le temps de m'étendre mais je vais le faire dans les prochains jours, à suivre donc. Vraiment, j'ai été séduit par ce modèle, après plusieurs jours d'utilisation, je ne lui voie vraiment pas de défauts. Les quelques défauts du firmeware vont être rapidement résolus, je sais que l'équipe française de PocketBook y travaille d'arrache-pied. Autre bonne surprise aussi du côté du prix, 209€ avec la pochette fournie, c'est le meilleur rapport qualité-prix du marché pour un livre électronique 6 pouces. C'est bien simple, je fais du PocketBook 602, mon modèle favori de cette rentrée (y compris avec le Kindle et son modèle fermé propriétaire qui ne me plait pas trop) en attendant la confrontation avec les nouveaux Sony, la concurrence va être serrée, croyez-moi, et les Sony n'ont pas de connection pour les mois à venir! Et je ne vous ai pas encore parlé des autres livres électroniques de la gamme de PocketBook avec du tactile wacom et du grand format! Un seul mot, bravo PocketBook! Un très bon livre électronique qui va bien vieillir dans le temps, haut la main les deux trois années qui viennent, vous pouvez me croire, et c'est un aspect important quand on veut amortir ce type d'appareil. De bonnes lectures pour longtemps!

Les plus:

  • design et finition très réussie, plastiques mats de qualité
  • écran de très bonne qualité, eInk Vizplex, mais très proche de l'eInk Pearl
  • housse de bonne qualité fournie dans la boite
  • temps de latences bons, connection efficace wifi et bluetooth pour s'échanger des fichiers
  • navigation agréable dans les bibliothèques et classement à la carte selon chacun
  • environnement Linux avec les widgets, les jeux, etc.
  • paramétrages des touches à la carte
  • text to speech, déjà très bon en français dans sa première version
  • choix étendus de polices et des tailles de caractère nombreux
  • logiciel FBreader qui complète efficacement Adobe Digital reader, le must côté "sans DRM"
  • nombreux dictionnaires disponibles, ceux qui pratiquent plusieurs langues apprécieront
  • modèle très ouvert dans l'étendue des formats et l'environnement Linux, évolutivité certaine
  • prix très compétitif, avec une garantie de deux ans

Les moins:

  • pas de chargeur secteur
  • pas de tactile, c'est un choix assumé pour privilégier la qualité d'affichage
  • absence pour l'instant de bibliothèques connectées, espérons que cela vienne vite comme en Allemagne avec Libreka

La boutique de vente en France est ici. Disponible également chez Surcouf et Pixmania.

PS: A signaler un test, lui aussi très positif, chez notre ami d'EbooksGratuits.

PS: Quelques éléments sur les dictionnaires transmis par PocketBook:

"Oui, les dics fr-fr sont disponibles gratuitement sur le site:

http://www.ebooksgratuits.com/divers/pocketbook_602.html

Par ailleurs, vous trouverez les dictionnaires suivants sur le site Ebooks libres et gratuits (merci à Patrice pour son superbe travail) :

· Dictionnaire Litré : http://www.ebooksgratuits.com/pocketbook/littre_pocketbook.dic

· Dictionnaire de l'Académie française de 1932-35 (8e édition) : http://www.ebooksgratuits.com/pocketbook/daf8_1932_pocketbook.dic

· Dictionnaire de l'Académie française de 1835 (6e édition) : http://www.ebooksgratuits.com/pocketbook/daf6_1835_pocketbook.dic

· Dictionnaire de l'Académie française de 1798 (5e édition) : http://www.ebooksgratuits.com/pocketbook/daf5_1798_pocketbook.dic

Enfin, il existe un utilitaire de conversion – disponible sur le site Pocketbook (et également à cette adresse) – qui permet de convertir les dictionnaires au format XDXF, Dict et Lingvo DSL vers le format Pocketbook (dictionnaires avec un extension dic).

Bref, il est impossible de manquer de dictionnaires avec ce lecteur. Il suffit de copier tous les dictionnaires dans le dossier \system\dictionaries\ et ils seront disponibles. Sur ce point important, la PB602 est clairement très supérieure à la Sony PRS650."

Merci à Alexandre.

PS: des indications sur la fonction PocketNews pour nourrir avec des flux sur ce billet.

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PS: joint deux vidéos complémentaires repérées ces jours-ci.


Guide du numérique 2011: Orizon en tête

Point Double page consacrée aux livres électroniques dans le traditionnel Guide du numérique publié par Le Point la semaine dernière. Tiercé gagnant: Cybook Orizon, Sony PRS-650 à égalité avec Samsung E65. L'ensemble des 9 lecteurs testés ci-dessous. Une note sur 100 décomposée de la façon suivante: Lisibilité sur 40, Ergonomie sur 30 et Fonctionnalités sur 30:

  • Bookeen Cybook Orizon : 92 (40,30,22)
  • Sony PRS-650 : 87 (40,25,22)
  • Samsung E65 : 87 (40,25,22)
  • Sony PRS-350 : 81 (40,25,16)
  • Amazon Kindle : 80 (40,25,15)
  • Bookeen Cybook Opus : 76 (40,25,11)
  • Amazon Kindle DX : 74 (40,20,14)
  • Apple Ipad 3G : 74 (30,20,24)
  • Apple Ipad wifi : 69 (30,20,19)

A noter que par rapport à la liste de l'année dernière (cinq lecteurs seulement), seul le Cybook Opus est présent, signe de l'accélération du marché. On regrettera quelques retardataires qui n'ont pas été testés: FnacBook, Oyo et PocketBook.


Bookeen/ Cybook Orizon : test complet

030 Prise en main cette semaine du dernier livre électronique de chez Bookeen, le très attendu Cybook Orizon disponible sur le site et chez des distributeurs partenaires. Arrivé depuis quelques jours seulement, j'ai eu la chance de pouvoir disposer d'un modèle noir fraichement déballé, les blancs arrivaient le lendemain d'Asie. Comme il s'agit des premiers exemplaires reçus, Bookeen procède à un contrôle systématique pour chaque exemplaire ce qui explique le petit délai supplémentaire. Emballage particulièrement réussi, Bookeen a soigné la mise en scène de son lecteur à l'ouverture. Vous jugerez avec les photos ci-dessous, si vous comptez l'offrir, c'est vraiment un plus qui séduira. Un petit mode d'emploi très simple, un cordon USB, une petite housse de protection et le lecteur lui-même. Pour la pochette, c'est bien léger et anecdotique pour protéger un lecteur de cette qualité, on regrettera le type de pochette soignée qui accompagnait l'Opus et qui était bien pensée. Pour protéger votre nouvel Orizon de manière durable, il vous faudra investir dans une couverture rigide supplémentaire, indispensable donc. Jules Verne et Victor Hugo vous accueillent sur l'écran du lecteur, un petit clin d'oeil aux portraits d'écrivains du Kindle, il ne sera pas dit que nos auteurs français classiques ne soient pas conviés pour défendre un lecteur français!

Ce qui frappe d'emblée à la prise en main, c'est la finesse, le lecteur est annoncé comme le plus fin sur le marché. Design très réussi, plastiques rigides, une plaque d'acier à l'intérieur qui donne de la rigidité à l'ensemble. Bords arrondis, la finition est très soignée, le dos en blanc brillant type Mac. La version blanche avec un dos noir type plastique SoftTouch très agréable aussi. Côté poids 244g sur la balance, c'est un petit gramme de moins que l'ancien Sony PRS-505. Prise USB en bas du lecteur, en haut l'emplacement de la carte SD, l'allumage et la touche reset. Pas plus simple possible. La prise en main par le tactile est très simple, un seul bouton en bas qui doublonne, toutes les fonctions sur le lecteur peuvent être activées avec le tactile. En quelques minutes, vous vous appropriez complètement la navigation. Retour au menu toujours disponible en bas de l'écran à gauche. Le défilement des pages se fait par une pression assez marquée du doigt de droite à gauche pour avancer, de gauche à droite pour reculer. Pression simple pour activer les fonctions. Il faut faire des pressions et des mouvements assez marqués, la réactivité est bonne, le défilements des pages se fait relativement vite. Si le tactile se révèle l'élément très positif de ce nouveau lecteur, c'est bien évidemment au profit de l'affichage nettement plus gris que sur les autres lecteurs de Bookeen (CybookGen3 et Opus) qui utilisent la technologie eInk. Le choix de Sipix pour ce nouveau lecteur est malheureusement au détriment de la qualité de l'affichage, c'est indéniable. Choix que n'ont pas fait Amazon, Sony et PocketBook. Vous jugerez des photos avec mon ancien Sony PRS-505 qui a bientôt trois ans (il ne possède pas la technologie Pearl d'eInk). Si en lumière du jour forte, cela passe encore, dans des conditions d'éclairages faibles ou artificiels comme les transports en commun notamment, on voit beaucoup la différence quand on est déjà familier avec de la lecture en mode électronique. C'est gris, voire gris-vert effectivement comme le remarquait récemment quelqu'un sur un forum. Bien évidemment, on n'a pas constamment un autre lecteur eInk en comparaison, dans le temps, on oubliera sans doute. Pour des nouveaux utilisateurs pas familiers de l'eInk, cela ne sera pas gênant. Peut-êre plus génant que le fond de l'écran proprement dit, c'est le manque de contraste des caractères qui m'a interpellé, c'est gris foncé plutôt que noir, on a envie constamment de mettre en gras. Je pense que c'est un point que Bookeen pourrait nettement améliorer dans les prochaines mises à jour, peut-être au détriment de la vitesse d'affichage, mais on gagnerait nettement en confort de lecture, un juste compromis que l'on pourrait trouver. A propos des mises à jours justement, elles se feront directement avec le wifi de manière automatique sans s'occuper de rien, un point intéressant. L'avantage de la connection. Côté navigation c'est très bon, on retrouvera toutes les bonnes idées de Bookeen dans la gestion de sa bibliothèque, j'ai importé la mienne (près de 500 livres) en quelques minutes en retouvant mes classements favoris par thèmes. La connectivité est aussi la grande nouveauté de ce modèle Orizon. Vous pourrez accéder à de l'achat en mode wifi. La détection du wifi très facile, le paramétrage se fait finalement assez simplement avec deux codes à rentrer successivement, le mode de passe du wifi et votre numéro Adobe ID indispensable pour l'accès à des bibliothèques comme celle d'ePagine partenaire de Bookeen. Une fois entrés, c'est bon une fois pour toute. Pour l'instant côté bibliothèque, pas grand chose, le catalogue ne semble pas complètement déployé, les accords avec les éditeurs en cours, il faudra patienter un peu pour une offre importante. Connection possible à Google, Wikipédia, Feedbooks et Gutenberg sont proposés en accès directs à travers leurs versions mobiles. Un jeu d'enfant de se fournir justement quand il n'y a pas de DRM, les fichiers arrivent sur le lecteur directement dans votre bibliothèque plus vite que votre ombre. Par contre pour des accès à des bibliothèques non partenaires type Fnac, en théorie c'est possible mais les accès d'authentification seront difficiles d'après Bookeen. Côté accessoire, je parlais toute à l'heure de la housse indispensable, une couverture qui protégera efficacement votre Orizon, 25€ tout de même à rajouter. Une coque en plastique souple cousue à l'intérieur pour encastrer le lecteur. On perdra évidemment l'aspect fin du lecteur pour un ensemble lecteur/couverture un peu encombrant, 395g tout compris. A l'arrivée un sentiment assez mitigé pour moi, ce choix du Sipix qui dégrade un peu l'affichage me laisse un peu frustré, ce que j'ai gagné pour le tactile, je l'ai perdu sur l'affichage, est-ce que le jeu en valait la chandelle? Reste à oublier l'eInk, quelques semaines de lectures sans doute pour se réadapter et ne plus y penser. Le prix du tactile qui apporte sans nul doute un plus. Merci et bravo à Bookeen pour ce lecteur Orizon qui se positionne très bien sur le marché avec des arguments solides en alternative à d'autres lecteurs avec une technologie SiPix équivalente, FnacBook, Oyo/Chapitre-France Loisirs, sans doute d'autres encore dans les mois à venir. 

Les plus:

  • design et finition du lecteur très réussi
  • qualité du tactile et réactivité bonne
  • connection efficace sous réserve des catalogues étendus que l'on souhaite rapidement disponibles
  • navigation dans les bibliothèques et classement à la carte selon chacun
  • choix étendus de polices et des tailles de caractère nombreux que l'on gère avec le tactile
  • modèle ouvert qui vous permet "en théorie" d'acheter chez les libraires de votre choix

Les moins:

  • écran un peu plus gris que ceux avec la technologie eInk
  • caractères insuffisamment contrastés
  • pas de possibilté de désactiver le flash du changement d'écran (j'espère qu'on le retrouvera dans les mises à jours futures)
  • ensemble lecteur/couverture un peu cher et encombrant

PS: ce test vient compléter la liste complète ici.

PS: à signaler une première mise à jour (voir blog Bookeen) 22/11/10 ; une galerie de photos complète sur eBouquin.

 

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Kindle 3: test complet

PhotoPocketbook 022 Première prise en main du nouveau Kindle 3 ce week-end. Plusieurs jours devant moi pour pouvoir naviguer, lire dessus. D'abord, le design a été complètement refait, enfin à la hauteur d'un acteur comme Amazon. Le nouveau partenariat avec le fabricant Foxconn est bien visible dans la qualité des matières, de la finition. Finesse, douceur des formes, finition et souplesse des boutons, design, élégance, rafinement et robustesse des plastiques. On est dans le souci du détail. Il y aurait une pomme en haut que l'on ne serait pas dérouté, si vous voyez ce que je veux dire. Première chose, c'est bien entendu le magnifique écran de dernière génération d'eInk avec la technologie Pearl. Moi qui ai eu plusieurs générations d'écrans dans les mains depuis quatre ans, le contraste, c'est le cas de le dire, est tout à fait étonnant. Fond d'écran plus blanc mais aussi et surtout des noirs plus puissants qui apportent bien plus de relief aux typographies. Des magnifiques portraits d'écrivains en pages de veille, bravo. J'étais sceptique sur le clavier depuis longtemps et bien je revois ma position. D'une part, il est extrêmement fonctionnel à l'utilisation malgré sa petitesse. D'autre part et c'est aussi important, il se fait oublier complètement en usage de lecture. Amazon a particulièrement pensé ce clavier qui est la spécificité numéro 1 du Kindle et le résultat est à la hauteur. Mais bien évidemment, l'intérêt majeur du Kindle, c'est la connection et l'accès à la bibliothèque phénoménale d'Amazon. Pages de début à charger en quelques secondes, achat dans la minute. J'ai testé à la fois le wifi et la 3G dans des conditions difficiles (TGV, métro, campagne éloignée). Le résultat est tout simplement bluffant. L'accès à la boutique KindleStore est rarement pris en défaut. Il vaut souvent mieux acheter des livres que téléphoner! Possibilité de recevoir des blogs, des journaux en abonnement. Le Text-to-Speech est très bon, uniquement en anglais bien sûr. L'utilisation du dictionnaire simple et efficace. Côté vitesse, le Kindle va plus vite aussi, c'est très net aussi. Seuls bémols, l'impossibilité de supprimer le flash  de l'écran (j'y accorde beaucoup d'intérêt, vous le savez) et une navigation dans la bibliothèque qui est très lassante; dès que l'on commence à vouloir gêrer une quantité de livres appréciable, c'est très fastidieux voir impossible de vouloir et pouvoir classer quelque chose. Malgré l'offre unique en anglais du Kindle, j'ai quand même réussi à dénicher près de 4000 titres en français en tapant "French Edition". A boire et à manger comme on dit. Du gratuit qu'il faut payer, des trucs invendables à la pelle. Non anglophones, oubliez pour l'instant. Bref, le Kindle 3, une formidable machine à lire, pas étonnant qu'elle synthétise à elle seule les 3/4 du marché mondial. Sans conteste le meilleur livre électronique actuellement sur le marché avant de découvrir les modèles tactiles de Sony. Je dois dire que je me suis fait un peu violence pour le rendre lundi dernier. Je me rappelle la réflexion d'un acheteur du Kindle 2 il y a quelques années "En France, on va être mal". C'est clair, qu'avec ce Kindle 3, "on va être de plus en plus mal". Un vrai "Round Up" pour la profession. La question est bien de savoir jusqu'à quand pourra t'on faire sans lui... Un grand merci à Samuel de m'avoir permis ce test.

Les plus :

  • écran superbe avec beaucoup de contraste, confort de lecture presque équivalent à celui d’un livre imprimé
  • grande autonomie (environ deux semaines en utilisation intensive)
  • design et qualité de fabrication
  • simplicité d’utilisation
  • fonctionnement du wifi et de la 3G excellents
  • prix très attractif pour un livre électronique aussi complet

Les moins :

  • interface en anglais
  • obligation de passer par Amazon US pour se le procurer
  • modèle propriétaire qui interdit tout achat de livres à d'autres libraires qu'Amazon
  • absence de catalogues disponibles en français
  • pas de support du format Epub

PS: ce test vient compléter la série complète ici.

 

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PocketBook 360: un test très convaincant

100_8157 La récente arrivée en France de la société PocketBook était l'occasion de tester plus longuement le livre électronique phare de la marque, le PocketBook 360. J'en étais resté à la présentation qu'avait fait Mobinaute ainsi que celle d'eBouquin il y a un an maintenant. A l'époque, sa non-reconnaissance de la DRM Adobe l'empêchait de pouvoir acheter la quasi-totalité de l'offre en France. Un peu embêtant, quand même. Aujourd'hui, ce n'est bien entendu plus le cas. Je remercie PocketBook ne m'avoir permis de tester ce modèle en condition d'utilisation réelle sur plus d'un mois. C'est à mon avis très important de pouvoir apprécier dans des conditions de lectures quotidiennes tout livre électronique de ce type. Aller au-delà d'un test rapide, beaucoup de petits détails prennent toute leur signification dans la durée. Avec un prix de 219€, le PocketBook se positionne en concurrent direct des CybookOpus et du prochain Sonyreader 350, sur lequel j'aurais l'occasion de revenir, sur le marché français. Je ne mentionne pas les modèles anglo-saxons dont on parle finalement beaucoup car le marché est plus avancé que chez nous mais qui sont complètement inutiles pour des lecteurs francophones.

100_8343 - Prise en main: le PocketBook 360 possède une coque de protection qui se révèle très pratique en protégeant très efficacement le lecteur dans une poche de veste, dans un sac de voyage. Contrairement à tous les autres modèles sur le marché avec lesquels on a certaines réserves, le PocketBook avec sa coque est quasi-indestructible. Je ne dis pas que l'on pourrait sauter à pieds joints dessus évidemment mais c'est un élément important pour les moins soigneux d'entre nous et un souci en moins pour tous les autres. Le fait que la coque est séparée du lecteur à la lecture n'est pas gênant du tout, on la clipse très facilement au dos (le petit défaut a été corrigé depuis la présentation de Mobinaute) dans un geste qui vient naturellement au bout de quelques jours d'utilisation ou on la laisse à côté de soi pour alléger un petit peu le lecteur. Côté légèreté, le PocketBook affiche 180g donc pas de souci de ce côté-là. Côté finition, c'est très soigné. Matières plastiques très rigides, pas de craquements bizarroïdes, formes arrondies. Sur le dessus, un design avec des formes végétales donne une petite touche originale et rappelle son origine d'Europe centrale. En ces temps de design uniformisé conçu sur les tables de Californie ou d'Asie, une touche d'originalité de ce type fait du bien! Le modèle que j'ai testé est ivoire, une très jolie couleur dont on ne se lassera pas dans le temps. Il faut penser à cela aussi. Un plastique gris plus résistant tout autour du lecteur lui confère une résistance supplémentaire en cas de chute malencontreuse. Connectique on ne peut plus simple, carte micro SD en haut près de la touche marche/arrêt et prise usb en bas. Au dos du lecteur, un cache d'un accès suffisamment facile en cas de besoin mais pas trop car l'usure serait prématurée, permet d'accéder à la batterie et au reset. Comme dans le cas du CybookOpus, dans les premiers jours, vous aurez tendance à le mettre en état d'indigestion en ne respectant pas les temps de latence du lecteur mais quand vous vous connaitrez mieux (lui et vous), la touche reset sera nécessaire de manière très exceptionnelle. Côté boutons maintenant, trois boutons, en haut et en bas deux gros boutons pour avancer et reculer dans les pages et le bouton central véritable tour de contrôle du lecteur lui-même. Les deux gros boutons sont assez durs dans l'utilisation et je les ai complètement abandonnés au bout de quelques minutes seulement. On se demande d'ailleurs pourquoi les conserver car l'avancement des pages se fait très bien avec le bouton central extrêmement bien dosé entre souplesse et rigidité. L'un des grands avantages de ce PocketBook 360 est bien de prouver qu'un seul et unique bouton convient parfaitement pour gérer un livre électronique, messieurs les constructeurs, à méditer, le design et la simplicité d'utilisation n'en seront que renforcés.

100_8344 - Navigation: le PocketBook 360 a adopté Linux comme système d'exploitation qui permet à beaucoup de bidouilleurs d'accéder à des applications diverses. Une calculatrice, une bibliothèque de jeux (bataille navale, échecs, sudoku -excellent parait-il- etc.), j'avoue que je suis pas très utilisateur mais certains apprécieront entre deux lectures de jouer de la sorte. Côté bibliothèque, on fait ce qu'on veut, on organise ses dossiers à son goût comme sur le CybookOpus. J'ai importé en quelques secondes l'ensemble de ma bibliothèque dessus, personnelle ouverte comme celle sous DRM Adobe. Aucun souci d'accès. Lors de la première ouverture de chaque livre, un petit temps de latence de quelques secondes pour le formater. Liste, icônes, on retrouve les possibilités d'affichage que l'on souhaite. C'est justement dans les propositions "à la carte" que le PocketBook est vraiment génial. C'est bien simple, vous pouvez absolument tout paramétrer, les concepteurs ont été loin dans le détail, avec le souci de faire de votre lecteur celui qui vous ressemble le mieux. Jusque dans le choix des fonctionnalités des boutons eux-mêmes! Si vous ouvrez un livre sous DRM Adobe, la gestion est excellente avec l'ordinateur; en revanche vous ne pourrez utiliser comme d'habitude que le système Adobe viewer qui impose les choix fixés par l'éditeur en matière de mise en page et de typographiques. Une nouvelle restriction (une de plus) des DRM. En revanche pour tous les livres sans DRM (et il risque d'être de plus en plus nombreux, de nombreux éditeurs l'ayant heureusement compris), vous pouvez également utiliser le système FBreader sous Linux, embarqué sur le PocketBook. Résultats très intéressants, polices nombreuses (même si j'en souhaiterais d'autres -peut-être sont-elles téléchargeables, je vais me renseigner), suppressions des lignes de blancs, choix des marges (petites, moyenne, grande), interlignage, etc. Beaucoup de livres dont je n'étais pas très satisfait jusqu'ici se sont littéralement métamorphosés! Bref, FBreader, c'est vraiment bien, je l'ai découvert et je l'ai adopté en quelques jours d'utilisation. Autre chose de très intéressant pour moi, vous savez comme je suis sensible au coup de flash entre les pages, on peut régler la fréquence de ce coup de flash entre jamais et toutes les dix pages. Toutes les dix pages est idéal selon moi, on ne prête plus du tout attention à ce discret rafraîchissement de temps en temps qui permet de garder toujours un affichage de la meilleure qualité possible. Absolument aucune dégradation entre. Pas d'accéléromètre mais un choix au cas par cas si vous voulez orienter l'affichage dans l'autre sens. C'est bien, de toute façon l'accéléromètre automatique est de l'ordre du gadget qui se révèle bien vite insupportable à l'utilisation. Un dictionnaire est également disponible qui marche parfaitement même si ce n'est pas une fonctionnalité que l'on utilise beaucoup il faut le reconnaître. Pour des livres électroniques de dimension plus importante et la gestion de documents PDF il en sera autrement. Les PDF justement, sur le PocketBook 360, fonctions zoom classique et arrangement au fer à gauche, en droite ligne de ce qui existe sur le Sonyreader par exemple. Possibilité de récupérer des flux RSS d'articles que l'on souhaitera importer sur le lecteur, une fonction très pratique.

100_8345 Bref, après plusieurs semaines d'utilisation, une dizaine de livres lus, le PocketBook se révèle être un livre électronique extrêmement intéressant. Une foule de petits détails pratiques (accès à ses livres favoris, la date et l'heure sur la barre en bas de l'écran, etc.). Une garantie de deux ans, un chargeur dans la boite qui permet de se brancher directement au secteur sans ordinateur. Les trois qualités très originales du lecteur sont le bouton unique (supprimons les autres, je les ai d'ailleurs complètement oublié), le choix des paramétrages très étendu et la gestion par Linux/FBreader. Ce PocketBook 360 m'a vraiment conquis. Son succès en Allemagne depuis l'automne dernier montre aussi que je ne suis pas le seul. Seul son prix fera hésiter certains, un passage en dessous de 180€ et une mémoire un peu plus importante (512Mo actuellement) seraient deux éléments décisifs pour son succès en France avec un réseau de distribution élargi qu'il mérite amplement d'autant que la marque arrive avec de nombreux autres modèles dont nous reparlerons très bientôt. PocketBook, une marque dont on va entendre de plus en plus parler!


Clubic: test complet de 4 livres électroniques

Clubic Quatre livres électroniques passés à la loupe par Aurélien Audy du côté de Clubic. Kindle, eSlick, Cybook Opus et Sony PRS-600. Un dossier bien complet et très juste. Si l'on excepte le "English Everywhere" du Kindle, cela se joue entre le Cybook Opus et le modèle de Sony selon ce que l'on trouvera rédhibitoire dans les "moins". A ceux qui hésitent encore, j'ai envie de dire: Noël est passé, patientez seulement quelques mois maintenant!

SVM: dossier sur le livre numérique

CoverSVM287_web Un remarquable dossier sur le livre numérique (une couverture dédiée au sujet) et les livres électroniques sur le magazine SVM du mois de décembre. Sans clichés, sans à priori, pas de bétises. Un vrai bon travail de journaliste sur la question, c'est rarement le cas et cela mérite d'être souligné. 12 pages bien complète pour 3,25€ le magazine entier, sautez le pas, vous ne le regretterez pas! Bravo à Delphine Sabattier, Nicolas Robaux et Eric Le Bourlout. On aime visiblement les livres du côté de SVM!

Des livres électroniques au banc d'essai

Logo Le site anglais RegHardware (du labo au salon) propose un comparatif très bien fait de différents livres électroniques disponibles sur le marché. Fiches complètes et trois modèles qui tiennent la tête:
Sony PRS-600: 8/10 ; Cybook Opus: 8/10 ; IRiver Story: 8/10
Sony PRS-300: 7/10 ; Cool-Er: 6/10 ; IRexDigitalReader DRS-1000: 5,5/10

Le nouveau IRiver Story coréen est désormais disponible en Angleterre et il intègre le trio de tête (merci Clément). En attendant sans doute des tests du Kindle et du Nook. A signaler le comparatif qu'il avait fait l'année dernière à la même époque.


Guide du numérique 2010 : 5 livres électroniques au banc d'essai

Le-point-guide-du-numerique1 Les livres électroniques font leur entrée dans le traditionnel "Guide du Numérique 2010" publié cette semaine par Le Point. Un comparatif avec cinq modèles (deux chez Sony, deux chez Bookeen et le Kindle). Voici le résultat:

Sony PRS-600 : lisibilité 25/30; ergonomie 28/30; fonctionnalités 32/40 soit note globale = 85/100

Amazon Kindle : lisibilité 26/30; ergonomie 23/30; fonctionnalités 35/40 soit note globale = 84/100

CybookGen3 : lisibilité 26/30; ergonomie 22/30; fonctionnalités 35/40 soit note globale = 83/100

Sony PRS-505 : lisibilité 26/30; ergonomie 23/30; fonctionnalités 34/40 soit note globale = 83/100

Cybook Opus : lisibilité 26/30; ergonomie 26/30; fonctionnalités 30/40 soit note globale = 82/100

Bref, ça se joue à pas grand chose. Quelques remarques: je suis tout d'abord très surpris de voir dans ce comparatif "grand-public" un modèle américain qui n'accepte aucun livre en français! (ce n'est mentionné nulle part, c'est quand même un comble) et l'ancien modèle de Sony dont la vente a été arrêtée... Aucune mention non plus du format PDF dans la compatibilité-format, c'est quand même la grande force des modèles de chez Sony. Mention aussi du format ePub sur le CybookGen3, ce qui est complètement faux pour l'instant. A titre personnel, je trouve bien généreux la simple différence d'un petit point pour la lisibilité du Sony PRS-600 au regard des autres modèles. C'est curieux, je me faisais la réflexion que c'est une liste rigoureusement inversée que je privilégierais à la date d'aujourd'hui. En terme de prix, d'ergonomie, de capacité de mémoire, de poids et de qualité de gestion du format ePub qui ouvre sur le plus grand nombre de titres en France. Je fais aussi le pari que seul le CybookOpus sera présent dans le classement 2011, celui qui "vieillira" le moins vite, vous verrez!


Cybook Opus, le test 2/2

100_7210 100_7209 Deuxième volet de mon test aujourd'hui. Dans le premier billet, je vous faisais part de mon enthousiasme pour le design et la prise en main de ce nouveau Cybook Opus. Disproportionné avant de l'allumer? Peut-être mais on craque bien pour des livres avec leurs couvertures, non? Voyons donc si ce qu'il nous réserve à la lecture. Vingt secondes de démarrage, c'est encore beaucoup par rapport au Sonyreader (démarrage immédiat) mais bien mieux que le CybookGen3 (presque moitié moins).
Les habitués du l'ancien Cybook se retrouveront dans la navigation de la bibliothèque avec une amélioration notable, la création de dossiers qui facilitent grandement le classement quand on dispose de bibliothèques copieuses comme certains. A noter  aussi la mémoire interne du Cybook Opus qui a été 100_7224 100_7225 100_7226 porté à 1GB ce qui est le double de l'espace disponible sur les autres lecteurs du marché. Avec une mini SDCard de 4GB en plus (10/12 euros sur le marché), je vous laisse imaginer la capacité, plusieurs milliers de titres avec soi! Une fois le Cybook Opus relié à l'ordinateur, j'ai commencé à créer des dossiers, littérature française, anglaise, etc. Puis on glisse les fichiers dans les dossiers, rien de plus simple.
Le Cybook Opus présente les dossiers, les sous-dossiers, navigation très intuitive et simple avec les trois boutons. Le bouton central (haut, bas, avant, arrière, validation au milieu), un bouton à gauche pour revenir à la bibliothèque à tout moment, un bouton à droite pour définir les paramètres du lecteur. Pas plus simple. Les deux boutons allongés sur le côté complètent les touches avant et 100_7212 100_7213 arrière avec la main droite si on le souhaite. Bref, en deux minutes, on a assimilé le fonctionnement et la navigation de lecture. Affichage rapide, les pages montent rapidement y compris pour les pages pdf, avec des fichiers lourds. Bookeen a grandement amélioré le processus. La présence d'un accéléromètre bascule automatiquement les pages quand vous basculez le lecteur. "C'est comme l'Ipod" me dit ma fille... Elle cherche à appuyer sur l'écran avec son doigt. "Cherche pas, ça viendra plus tard!".
Le Cybook Opus, on l'a dit, a pris le virage de l'ePub. Exit le PRC propriétaire d'Amazon, bienvenue à ce format ouvert que les éditeurs ont adoptés massivement depuis un an maintenant. La bonne surprise vient dans la gestion en mode justifié, ce qui 100_7214 me change de mon Sonyreader. Pas encore de gestion des césures sur l'Opus mais c'est déjà le jour et la nuit quand on aime les livres et la typographie! La lecture au fer à gauche, je commençais à en avoir ma claque. On peut faire défiler les pages rapidement en maintenant les boutons avant/arrière appuyés, ça va vite. A noter que l'on peut aussi désactiver le léger flash noir, quand on change les pages qui  a l'air de  gêner certains, dans les paramètres du lecteur. Ce qui n'est pas du tout mon cas, je dois le dire. Mais il semble que, du coup, apparaisse un peu d'effet fantôme quand on change les pages. Peut-être à améliorer encore dans les prochaines mises à jour chez Bookeen. C'est le seul petit bémol que j'ai vu, très superficiel. Rapidité d'affichage, souplesse suffisante des boutons, grande intuitivité dans la navigation, bref, c'est du bon boulot.
Longtemps que la partie logicielle de Bookeen a un train d'avance, c'est pas prêt de se démentir. Y compris dans la gestion des niveaux de gris. 4 seulement contre les 16 ailleurs? Mais avec ses 4 niveaux seulement, Bookeen a su les optimiser (bravo Laurent, c'est son oeuvre) et avec la définition en 200 dpi de ce nouveau lecteur on a un résultat impeccable dans le rendu des images. 100_7218 100_7219 Bien supérieur au Sonyreader par exemple. Bon, je vous passe toutes les caractéristiques techniques, elles sont de toute façon ici. En conclusion, je suis emballé par ce nouvel Opus, le premier de cette nouvelle génération de livres électroniques 5 pouces. Bookeen est en train de mettre la barre très haut, tant au niveau du design et de la prise en main que de la navigation de lecture.  Quand vous rajoutez les qualités d'autonomie (le Cybook était déjà le champion en la matière, des semaines et des semaines d'utilisation), n'en jetez plus, c'est du premier choix pour les futurs acheteurs, gros consommateurs de livres de poche. Bon, il y a le prix du Cybook Opus à 249€ qui risque d'être un peu plus élevé que la concurrence, de quelques dizaines d'euros. Mais avec cette housse somptueuse pour le ranger et ce design hors-pair, ce sera très vite oublié. Il y a quand même des lecteurs au design post-soviétique que l'on ne peut raisonnablement pas offrir en cadeau à la Saint-Valentin!
Le Cybook Opus au pied du sapin, vous ferez plaisir et pour longtemps! Je souhaite qu'il soit visible rapidement dans les rayons que tout le monde puisse le prendre en main pour se convaincre. Bravo Bookeen! Vive cet Opus, ce nouveau lecteur eInk français qui va bien s'exporter, croyez-moi! Surtout avec le métro d'avance qu'ont les anglo-saxons en terme de librairies numériques. Attention à la rupture de stock, ça va chauffer!

PS: j'aurais l'occasion de revenir dans les semaines qui viennent sur les différentes bibliothèques que l'on peut trouver sur internet et leurs adaptations à ce nouveau format 5 pouces.

Cybook Opus, le test 1/2

100_7223 100_7204 Alors, le voilà, ce nouveau Cybook Opus dont le petit monde des utilisateurs de livres électroniques parle tant depuis quelques mois. Il inaugure une nouvelle gamme de petits modèles 5 pouces plus adaptés à nos poches et à l'argent qui traîne dedans, il faut bien le reconnaître. Depuis quelques mois, j'étais assez sceptique par rapport à cette orientation du marché en me disant que nous allions subir et nous voir imposer une limitation de la taille de l'écran à cause de la difficulté à obtenir des lecteurs à des prix enfin attractifs. Avec comme crédo, c'est cher, bon, on va vous réduire l'écran. Mais est-ce que l'expérience de lecture allait être également au rendez-vous sur des lecteurs plus petits? Passer d'un semi-poche à un poche, passe encore. Mais passer d'un poche à un mini-poche. Bref, j'étais pas très emballé. Et bien, je dois dire que j'avais tort. Car la différence n'est finalement pas si sensible que cela.  Ce n'est pas un mini-poche. Un peu comme si vous passiez d'une collection de poche à une autre. Nous sommes habitués depuis 100_7196 100_7197 des années à une très grande diversité de formats sur les étals des libraires. Un écran 5 pouces reste largement suffisant pour lire des livres. J'y reviendrais bien entendu. C'est plus petit certes mais finalement nous aurions eu en main ce premier format 5 pouces il y a quelques années, nous en aurions rien trouvé à redire. C'est la première chose qui frappe en prenant en main le Cybook Opus. Mais je m'emballe. Parlons d'abord de la réception emballé de ce nouveau lecteur. C'est très soigné. Bookeen a apporté un grand soin au packaging, à la notice d'utilisation. Et la première bonne surprise à l'ouverture, c'est... l'étui, la housse de protection dans laquelle est glissé le lecteur. Cet étui est fourni d'emblée. Pas besoin de rajouter quelques dizaines d'euros supplémentaires pour pouvoir protéger votre nouveau Cybook Opus. Et cette housse de protection est, je dois le dire, magnifique. Je pense que Bookeen 100_7220 100_7198 s'est particulièrement penché sur une clientèle féminine dans la conception de cette housse. La qualité de fabrication et la finition sont irréprochables. Même si la couleur noire est un peu austère (d'autres couleurs viendront peut-être), la qualité de la matière rembourrée est très agréable au touché. La protection est optimale dans un sac à main déjà bien encombré, si vous voyez ce que je veux dire... Les coutures impeccables. C'est pas du Hermès ou du Longchamp, bien entendu, mais pour un étui fourni, c'est vraiment ce que j'ai vu de meilleur pour des produits high-tech! Marque Bookeen discrète, "Designed in France". Pas de tape à l'oeil, la french-touch du luxe, bien vu. Un bel écrin pour le Cybook Opus! C'est important, notamment pour des cadeaux, le public va être très sensible à cet aspect, c'est indéniable. Offrir un Cybook Opus, les 100_7199 100_7200 détails comptent... Bravo Bookeen! On en oublierais presque le Cybook Opus! Je plaisante, bien sûr. Une fois que l'on a sorti le lecteur de sa housse et qu'on le prend en main, on est tout à la découverte de celui-ci. Premier sentiment, la légèreté. 150 grammes, je peux vous dire que c'est pas grand chose dans la main. Bookeen a encore gagné sur le poids. Ils avaient déjà le lecteur le plus léger du marché avec le Cybook Gen3, avec l'Opus c'est encore plus de 10% de poids en moins et on s'en rend bien compte contrairement à l'aspect plus petit comme je vous l'ai dit précédemment. Formes rondes, courbes parfaitement réussies. C'est à la fois carré et rond. Peu de boutons, juste l'essentiel, du blanc, du gris.  J'aime beaucoup ce cadre gris qui entoure l'écran pour passer du papier électronique à la blancheur du  100_7202 100_7203 lecteur lui-même. Bref, très réussi.
Ce qui frappe d'emblée aussi, surtout quand on le retourne (je vous avais fait ce clin d'oeil vendredi, en collant un logo à la célèbre pomme dessus), c'est la proximité d'univers avec l'Ipod. Bookeen n'a pas copié  car on est finalement très loin d'un Ipod mais dans sa recherche de design, ils ont tenu compte tenu de l'environnement ambiant du produit, de son public, des attentes d'un lecteur high-tech et tendance pour un utilisateur déjà consommateur d'autres produits dans l'univers de la culture numérique. Avec le design Mac qui impose sa marque, c'est indéniable.
Côté solidité aussi, beaucoup de progrès. Si le Cybook Gen3 nous donnait un sentiment de fragilité du lecteur, par rapport au choix de l'alu du côté de chez Sony, l'effort a été mis sur la résistance des matériaux, c'est vraiment indéniable. Coins arrondis, rigidité, le Cybook Opus a fait l'objet de nombreux crash-tests de la part de 100_7206 100_7207 Bookeen, c'est ce que m'a confirmé Laurent. Au final, c'est vraiment très réussi, le sentiment de fragilité est gommé. Je ne vais pas le lancer par terre pour essayer mais c'est un lecteur qui va pouvoir trainer un peu partout sans qu'on risque à tout instant de prendre peur. Entre design et ergonomie dans la prise en main, c'est épatant. Sans l'avoir allumé, je suis déjà conquis. Je voudrais bien avoir l'opinion de Philippe Starck, deux ans après sa réception du Kindle, sur ce nouvel Opus français! Nul doute qu'elle viendra et qu'elle sera plus que positive! Pas mal, nos français! Bon, allez, je vous fais patienter encore avant de l'allumer. La suite demain. Bon dimanche à tous!
 
 
PS: suite du test ici.

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Sonyreader : le PDF réinventé

Mise à jour hier du logiciel sur le livre électronique de Sony. C'est un jeu d'enfant à faire. François y est arrivé sur son Mac malgré ses craintes (allez-voir la progression de ses essais et de l'espace Publienet), moi avec la version Ultimate de Windows via le SonyVaio, tout fonctionne bien. L'ensemble des fichiers présents sur le Sonyreader tienne compte des nouvelles configurations. Rien de changé pour le format RTF, ouf, j'avais peur que Sony ne modifie quelque chose. Pas de polices supplémentaires embarquées, toujours les trois que j'avais décrites.

C'est toujours le format idéal pour importer des documents longs sous Word, indispensable pour ce type de livre électronique.

L'ouverture des documents demande toujours un temps d'attente qui varie selon la taille du document mais on le fait qu'une seule fois. En revanche, de très grosses améliorations dans la gestion des 100_5561 100_5562 100_5563 100_5564 PDF, c'est une très agréable surprise. Et tout d'abord, ils ne sont plus gris mais bien noirs! Comme par hasard, l'accord entre Sony et Adobe il y a quelques mois... J'ai bien l'impression que ce n'est pas une coincidence, enfin c'est une bonne surprise, moi qui croyait que cela venait de mon exemplaire! Exit aussi la fonction zoom qui était absolument inutilisable, comment grossir à la loupe ce qui ne rentre pas dans un écran, n'est-ce-pas?

Maintenant, nous avons une véritable gestion des formats PDF en fonction de leurs dimensions de pages. Pour des livres au format livre de poche ou approchant, c'est pratiquement parfait, dans les 100_5565 100_5566 100_5567 versions de grossissements médium et large (vous repérerez les M et L en bas à gauche du livre électronique), le texte se redimensionne automatiquement au fer à gauche sans temps d'attentes. Les coupures de mots sont alléatoires pour l'instant, mais nul doute que cela va s'améliorer avec des programmes de coupures de mots embarqués qui vont respecter les langues. En France, je vous le rappelle, on n'est pas censé y avoir droit, même nos amis québecois semblent clandestins, c'est vous dire...

Pour des livres au format plus grand où la lecture se révélait difficile sur le petit 100_5568 100_5569 100_5570 100_5571 écran, c'est 100_5572 un vrai progrès, je vous ai mis plusieurs séries de photos pour vous rendre compte. Même mon Spinoza en grand format passe dessus. Problème de la watermark quand même 100_5573 100_5574 100_5575 avec trois écrans pour le numéro après chaque page, il va falloir améliorer cela! Exit aussi, tout ce qui est folio et titres courants qu'il va falloir nécessairement nettoyer avant de passer sur le livre électronique. Je ne sais pas trop comment le Sonyreader détecte le format idéal, il gère les marges, bref il en fait des choses dans sa petite tête embarquée. C'est finalement la grande leçon, je crois. Plutôt que de penser systématiquement des mises au format en amont en fonction des machines, c'est maintenant ces petites machines qui travaillent toutes seules en fonction de ce qu'on leur donne! Bref, c'est magique, qui dira encore que le PDF est mort... Cette mise à jour qui vient de l'accord entre Sony et Adobe est une vraie révolution. Qui dira encore que le format PDF est un format figé que l'on ne peut pas toucher! Oyez, oyez, si vous avez des PDF et que vous voulez les lire, le Sonyreader est maintenant le bon livre électronique et cela malgré son écran plus petit. Un vrai rival pour l'Iliad! Et nul doute que cela va encore beaucoup progresser. Compliments à Adobe et Sony pour travailler de concerts! Bon, demain, j'enlève pas le bas, mais je vous parle du format ePub que tout le monde attend...


Les Echos, une maquette 2.0

100_4793 Je vous en avais parlé vendredi, une nouvelle maquette pour la version en papier électronique des Echos. Maintenant les quotidiens peuvent s'offrir ce luxe de changer leur maquette tous les six mois!
L'évolution est marquante sur beaucoup d'aspects par rapport à la première version. D'abord la suppression des onglets en bas de l'écran. Conjuguée à la suppression de la barre de publicité très gênante (j'en avais parlé), c'est près de 15% de surface de lecture que l'on gagne en plus sur l'écran de l'Iliad, ce n'est pas rien. La publicité vient maintenant dans la zone droite de l'écran, c'est beaucoup mieux. Elle est plus discrète, moins intrusive, ouf...
Les onglets viennent à gauche. Au début, je me suis dit, c'est bizarre de les avoir mis à 100_4794_2 100_4795 cet endroit, on va constamment cacher les articles avec la main droite dans la navigation? Il aurait été plus logique de les avoir placer à droite comme des onglets traditionnels. Et bien non, c'est très bien ainsi. Pour la simple raison que l'Iliad en main avec le stylet, la main droite glisse naturellement sur le bord droit du livre électronique. J'ai même très souvent un ou deux doigts constamment derrière dans mes lectures. La pointe du stylet vient exactement au bon endroit, c'est bien vu. L'autre évolution, c'est les typos qui changent, un genre de Tahoma pour les titres, un caractère plus 100_4797 100_4798 100_4799 rond pour les articles (Palatino?), c'est très agréable. Je trouve que nous nous rapprochons d'un univers web. Amélioration très nette aussi, les italiques sont parfaits, la gestion des blancs, intermottages, quelques guillemets en début de ligne qui restent (attention), on ne gère pas encore les espaces fines! mais c'est du très beau travail de structuration. Pas de 100_4800_4 100_4802_4 100_4803_4 possibilité de grossir les caractères mais très sincèrement, je n'utilise pas ce type de fonctionnalités sur l'Iliad. J'espère cependant que les Echos penseront à des versions spécifiques pour les mal-voyants. Petit souci aussi en bas des articles, quelquefois la ligne du bas est un peu rognée, la lecture est un peu difficile, certainement un réglage à apporter. En tout cas, un grand bravo pour cette nouvelle maquette qui apporte incontestablement un plus dans l'ergonomie de lecture sur l'Iliad.

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Lire sur son Iphone

    Je cherchais depuis longtemps une présentation la plus complète possible des possibilités de lecture sur son téléphone portable et sur son modèle le plus emblématique, l'Iphone d'Apple. Je sais que Alain Pierrot défriche aussi de ce côté-là. On peut dire que le marché du téléphone portable et de l'internet mobile est porteur (bientôt Google et Microsoft) et voudrais bien aussi nous proposer de la micro-lecture, en plus si c'est gratuit, hein? Tout emmener avec soi en mobilité absolue (on se demande d'ailleurs pourquoi on a un toit), 10.000 titres de musiques, 1000 films, 100 livres... (vous pourrez bientôt tout multiplier par dix, cent ou mille...). Alors, tout le Salon du Livre dans son Iphone?
    Vous vous ferez votre propre idée en ayant vu cette démonstration de Kevin Tofel qui présente ce que propose Textonphone. A noter aussi une intervention intéressante au Salon du Livre celle de Martin Richard, un enseignant de l'Ecole des Mines de Nantes qui exporte ses propres cours sur les Iphones de ces étudiants (via DanielGarcia). Mobiles, ces étudiants...


Un nouveau quotidien e-paper sur l'Iliad

    Un nouveau journal sur papier électronique, c'est encore et toujours du côté des Pays-Bas que cela se passe avec le quotidien NRC-Handelsblad, quatrième quotidien néerlandais, réputé par sa qualité. Sur quel livre électronique? L'Iliad-maison bien sûr! L'annonce a été faite par Irex la semaine dernière et déjà une première vidéo de démonstration qui est apparu sur Youtube.
    Intéressant modèle avec une optique très différente de celle des Echos qui est très proche d'un modèle web. Ici on se rapproche visuellement du journal-papier avec ensuite les articles en multicollonnage. J'avoue que je suis assez séduit par l'approche. Typographiquement parfait, les néerlandais sont les meilleurs du monde en la matière, on le savait. J'ai même vu la gestion des césures, irréprochable... Ils se sont penchés sur le marbre, nos amis bataves, quel beau boulot... Je rêve presque de parler le néerlandais... Voltaire s'était exilé en son temps en Hollande? Il ferait sans doute pareil aujourd'hui!
    Le plus beau modèle de journal du monde sur le meilleur livre électronique du monde, qu'on se le dise! Quand est-ce que l'on relève le défi du côté de nos quotidiens français?

PS: Pour cette occasion, Irex a fêté l'évènement avec un gateau très sympa...


Pour lire Dostoïevski

    Le débat s'est poursuivi pendant trois jours du côté de chez Virginie autour du thème ''Apprenons à éditer nos textes numériques". Hubert y est revenu aussi. Difficultés d'appréhender les formats, les typographies, les mises en pages, les différents livrels disponibles... Le chemin reste long à parcourir pour intégrer l'ensemble des contraintes et plaire au lecteur!
    Pour illustrer la chose. Vous voulez vous lancer dans la lecture de "Crime et Châtiment" de Dostoïevski sur votre nouveau livre électronique. Entre ces différentes versions disponibles au hasard, toutes gratuites, laquelle vous préféreriez? Laquelle vous chiperiez dans une bibliothèque... En ce qui me concerne sur l'Iliad, mon choix est fait, et vous?
PS: attention entre 656 et 1531 pages selon les versions, à prendre en compte aussi, non?


Hanlin V3 disponible en Espagne

    Un modèle que l'on oublie un peu de citer, c'est le Hanlin V3, du fabricant chinois Jinke. C'est pourtant pour l'instant le livre électronique le moins cher du marché avec un prix de 299€ sur le sol européen. Pour ceux qui hésiteraient à se le procurer sur le site de Jinke, on peut le trouver chez le distributeur espagnol Apollo 21. Il est en rupture pour l'instant mais cela ne devrait être que temporaire. On trouve d'ailleurs tous les livres numériques disponibles sur le marché avec aussi des packs (comme on dit). Avec un pack de 300 titres classiques en anglais, vous repartez avec un Cybook gratuit; avec un pack de 600 titres classiques, vous repartez avec un Iliad gratuit.
    Je ne sais pas ce que valent les livres classiques en question, structurés en PDF, mais je trouve l'idée excellente. Pour démarrer quelque chose dans des bibliothèques aussi, non?
    J'ai repéré aussi une présentation du Hanlin V3 très bien faite par un allemand qui s'exprime très bien en anglais, que je vous livre.


Le Cybook à l'épreuve des geeks

Cybook008 Un important test du Cybook sur Gizmodo, le site incontournable des techno-geeks avides de gadgets électroniques. Je frémissais un peu et je devais pas être le seul...
Sur plusieurs semaines, des présentations:
- déballage et prise en main
- lecture et navigation
- formats et autonomie
- questions, et verdict, réponses
Verdict attendu donc:
"Le Cybook Gen3 est de loin, plus léger, moins cher et plus design que le Kindle d’Amazon. La navigation est simple et la lecture est vraiment agréable. Je regrette cependant que l’on ne puisse pas zoomer dans les fichiers PDF, mais c’est une amélioration qui arrivera certainement avec le temps. Avec une autonomie excellente, il convient parfaitement aux «gros» lecteurs qui ne veulent plus s’encombrer de livres.
On peut imaginer qu’un jour, les écoliers transporteront un Cybook plutôt qu’un énorme cartable rempli de livres. Le prix de 350€ ne me semble pas trop exagéré même s’il est presque certain, qu’à configuration égale, il (ou un concurrent) coûtera deux fois moins d’ici l’an prochain. Certains préfèreront attendre que les prix baissent ou que les premiers lecteurs d’eBooks couleurs fassent leur apparition avant de sauter le pas. Après tout, il y a les pionniers et les autres, à vous de choisir."
Quand on sait que Gizmodo se décline en 9 langues différentes, c'est tout bon pour la petite équipe de Bookeen.