167 notes dans la catégorie "Tests"

Le Readius dans la main

Readius1    A l'occasion du salon Mobile World Congress de Barcelone, le Readius a officiellement été présenté. J'ai repéré ce premier test réalisé par Alexandre Habian sur le site Mobinaute. Présenté déjà en février 2007, il aura fallu près d'une année à la société Polymer Vision, spin off de Philips Electronics, pour lancer ce Readius, un concept de livre électronique à écran souple faisant également office... de téléphone.
Readius    Avis de la rédaction très positif "pour utiliser depuis quelques mois le «iRex» avec un abonnement «livre numérique» du quotidien Les Echos, force est de constater que la technologie a fortement été améliorée avec le nouveau terminal de Polymer Vision. Non seulement le Readius est réellement très compact mais il possède désormais une réactivité fortement améliorée. Exit les temps d'attente de quelques secondes entre un clic sur un bouton et sa répercussion dans son système interne."
   Je remplacerais volontiers mon téléphone pour un Readius avec du papier électronique! Comme certains d'entre vous, je crois beaucoup en ces modèles ultra-compacts et mobiles pour associer judicieusement les propriétés du papier électronique à un téléphone de dernière génération. Philips avance très fort dans le domaine. J'espère que la presse va investir ce champ rapidement avec des offres d'abonnement associées.
Mes prochains abonnement e-paper, sur le Readius ou sur l'Iliad, je me pose sérieusement la question. Pourquoi pas les deux suivant les moments de la journée. J'ai très envie de le tester rapidement, si une première version est disponible en France du côté de chez Philips, je suis partant. Il arrive en commercialisation dans les mois qui viennent. En attendant, la visite du site Polymer Vision s'impose. Après l'Iliad, le Readius, le papier électronique européen est décidément hollandais.
    Alors, ce Readius? un nouvel os de la main?

(photos Mobinaute)


Ergonomie et design des livres électroniques

Comparaison_ebook5 Lorenzo Soccavo (blog Nouvolivractu) a pu prendre en main le Kindle et fait une intéressante confrontation de son expérience des livres électroniques, côté ergonomie d'utilisation. Même s'il ne dit pas vers quel lequel son coeur balance pour l'instant, il en dira plus, je pense, dans la deuxième édition de son livre Gutenberg 2.0 qui est bientôt disponible aux Sans_titre_0 Editions M21. "Une mise à jour complète et cinq nouveaux chapitres sur l'achat et l'utilisation d'un reader en France, l'opération e-paper des Echos, les communautés, le Web 3D...". Une conférence de presse est organisée le 14 février prochain à Paris.
Pour ma part, je pense qu'une synthèse des trois offrirait le livre électronique idéal (dans ce qu'il est possible de faire aujourd'hui, bien sûr) selon moi:
- grand écran, wifi, écran tactile et design: Iliad
- prix, écran Vizplex, légèreté, autonomie: Cybook
- connectique et large offre de livres, journaux: Kindle
En nous rappelant, l'avis du pape du design, Philippe Starck, "le moins de design possible" (c'était au Web.3).
Bémol pour le Kindle avec des critiques qui commencent à fleurir sur beaucoup de blogs et forums outre-atlantique, c'est l'extrème contrainte des DRM, j'y reviendrais bientôt.
(photos Lorenzo)


Le Kindle en perturbateur

012908chart_2 Un intéressant schéma repéré sur le site Forbes (via Alexander Turcic de Mobileread). La fameuse théorie de l'innovation perturbatrice (disruptive innovation) bien connue en stratégie de l'innovation qu'applique ici Renee Hopkins Callahan (éditeur de Strategy et Innovation, enseignante à Harvard Business School) aux nouveaux entrants Sony/ Amazon sur le marché des livres électroniques. Pas le "trouillomètre" (ils ne jouent pas si gros que cela à l'échelle de leurs tailles respectives!) mais le "perturbomètre" sur le marché, et à ce petit jeu-là, c'est le Kindle qui gagne d'une courte tête principalement par son aptitude à se passer de l'ordinateur, de l'internet (et des cables qui vont avec) et de son accès instantané à des abonnements presse-magazines-blogs. C'est une première manche, n'en doutons pas, mais cela donne bien des clés pour les futurs entrants...
Pour être complet, une intéressante discussion entre deux lecteurs "chevronnés" de e-books sur Gottabemobile (les deux livres électroniques en main).


Le Cybook toujours

Le Cybook est vraiment à la pointe du marché, c'est incontestable. "De tous les readers de livres numériques dédiés que j'ai vu, c'est vraiment le meilleur!". C'est la remarquable appréciation du site américain Trustedreview sur le Cybook. Après le succès et la rupture de stock du début de l'année, ils sont à nouveau disponibles. 11 sites dans le monde entier (boutiques en ligne et physiques), un magasin d'électronique bientôt en France, les bibliothèques s'y mettent (j'en ai parlé), bientôt des libraires? C'est clair que les titres protégés sont des titres Mobipocket (Amazon), on aurait certainement un ambassadeur privilégié en la personne de notre ami Wolton! Plus sérieusement, pourrais-t-on imaginer des Cybooks en marque blanche, ouverts et affiliés à des réseaux de libraires? Je vous livre aussi cette nouvelle vidéo d'une démonstration faite par Ouriel de l'excellent site Techcrunch qui pointe bien évidemment sur l'absence d'une connectique sans fil (je découvre enfin le visage de quelqu'un que je lis depuis plus d'un an, merci à l'équipe de Bookeen).


Rapport CES de Las Vegas, sur l'Iliad

100_4195 100_4197 Usage formidable de mon Iliad. Le CES (Consumer Electronics Show) vient de se terminer à Las Vegas. Vous n'y étiez pas? Pas de panique, Olivier Ezratti vient de mettre en ligne son rapport de visite (via Jean-Michel Billaut). Excusez du peu, 175 pages à télécharger en version écran et en version imprimante (sous licence Creative Commons). Quelques minutes et je l'ai sur mon Iliad. Un peu petit mais bien suffisant pour une lecture attentive de tout ce qui s'est montré de mieux Outre-Atlantique. Et les nouveaux livres électroniques font bien entendu partie de la présentation en page 55. "Le marché des ebooks a connu un regain d'intérêt avec le lancement du Kindle d'Amazon en 2007. D'un design encore un peu soviétique, le produit a tout de même généré un bon écho car il est commercialisé par un fournisseur de contenu et pas n‟importe lequel (Amazon a racheté il y a deux ans le service mobipocket.com). 90000 titres sont proposés! Alors que Sony avait du mal avec son Reader disposant d'un catalogue réduit de livres et une connectivité limitée, le Kindle fonctionne sans fil et se connecte directement aux services en ligne dAmazon. Il dispose de plus d'un clavier. Son écran fait 600x800 pixels sur 6 pouces de diagonale, comme celui du Sony Reader, et est d'origine e-Ink.
Dans le même temps, Sony annonçait la sage décision d'adopter le format PDF d'Adobe pour son Reader en plus des formats .doc, RTF et de son format propriétaire BBeB. Tout en augmentant le nombre de points de vente où le livre électronique est commercialisé, en ajoutant CompUSA et Best Buy aux USA. Malgré un nouveau modèle, le PRS-505 qui est plus fin que son prédécesseur (8 mm contre 13 mm), propose deux fois plus de niveaux de gris (8 au lieu de 4), une mémoire interne plus grande (192 Mo contre 64 Mo), une baisse de prix de $50 et une offre promotionnelle de 100 livres classiques gratuits, le Reader ne se vend pas encore comme des petits pains. Le Reader comme le Kindle ne sont pas encore parfaits: il faut une seconde pour tourner les pages et la navigation n'est pas encore assez intuitive. Elle le sera probablement le jour où une interface «multi-touch» à la iPhone y sera intégrée.
Le Sony Reader est à $350 et le Kindle d‟Amazon est à $400.
Sinon, Epson Seiko a de son côté sorti en 2007 un écran «E-Ink» de 6,7 pouces de diagonale et une résolution de 1200x1600 pixels, mais un taux de contraste assez faible de 8:1, 3mm d‟épaisseur pour Thumb_230_va 57g (photo ci-contre et article TechOn). A voir dans un prochain livre électronique de Sony ou Amazon? "

Nul doute que leur place soit plus étendue l'année prochaine.
Universalité du format PDF qui peut se diffuser sur le web, sur le papier, sur les supports e-paper... On poura dire ce que l'on veut, je n'ai pas les liens hyper-textes bien sûr, mais cela me suffit grandement et je vais lire ce rapport sans imprimer une demi-ramette de papier. Merci Olivier.


Le Cybook au banc d'essai

00fa000000088291 A noter aujourd'hui ce test très complet réalisé par Génération Nouvelles Technologies sur le Cybook.
Je reprends leur conclusion: "Dans sa version actuelle, le Cybook Gen3 est conçu comme un substitut direct du livre papier, avec une utilisation similaire d'accès à des contenus fixes. On ne peut qu'espérer que les prochaines évolutions feront la part belle aux contenus dynamiques avec, pourquoi pas, un gestionnaire de flux RSS embarqué ou une plus grande souplesse des formats ( ou plus précisément au sein du format lui-même ) afin d'assurer un usage polyvalent, ouvert et capable de gérer les contenus multiformes de l'Internet."

Les plus

  • Ergonomie
  • Autonomie
  • Lisibilité de l'écran
  • Choix des formats

Les moins

  • Conversion de documents pas toujours aisée
  • Petit manque de réactivité parfois

Cybook, déjà un petit succès

Cybookinhand Comme le Kindle aux Etats-Unis, il faut gêrer la pénurie pour Bookeen avec le Cybook, une nouvelle fois en rupture: "En raison d'une forte demande continue, le Cybook Gen3 est à nouveau en rupture de stock. Les expéditions étant effectuées dans l'ordre chronologique des commandes, n'hésitez pas à réserver votre Cybook Gen3 dès maintenant. Nous vous enverrons un email avec une estimation de la date de livraison dès que possible." Tout cela est très encourageant pour Bookeen qui prévoit la vente de 10.000 Cybooks l'année prochaine (via Lorenzo). En trouvera-t-on chez des libraires partenaires?
Pour patienter cette vidéo bien complète que Julien (EpaperFrance) vient de mettre en ligne hier en continuant ses essais sur tous les modèles du marché.

PS: pour ceux qui hésitent à sauter le pas, cette intéressante synthèse d'Hélène ici.


Quinze jours avec le Kindle

Nous avions déjà l'avis d'Hélène (quinze jours avec un Iliad), c'est Francis Pisani qui revient après une quinzaine de jours avec le Kindle et c'est globalement très positif, n'en déplaise aux grincheux. "Mon attachement au bouquineur d'Amazon est très fort, je l'ai toujours avec moi et je m'en sers. L'objet est bien plus agréable qu'on ne le dit..." Il revient aussi sur l'intérêt majeur d'un non-ordinateur qui se connecte automatiquement et en permanence au web. J'en avais parlé ici et dans mes remarques concernant le livre électronique spécifique des Echos sans wifi. D'ailleurs en France, ils le soldent déjà pour Noël (150€ en moins, c'est les "early adopters" qui doivent être contents!), et, même à ce prix-là, il est toujours beaucoup plus cher qu'un Kindle américain ultra-mobile avec un abonnement au Monde!
J'ai aussi regardé du côté des avis d'utilisateurs sur le site d'Amazon (près d'un millier maitenant), c'est très partagé comme avis, je dirais 50/50. Si on regarde un peu les avis négatifs, le Kindle n'est pas rural (il ne se connecte pas sur tout le territoire américain!), il est cher, il n'a pas le PDF, la technologie e-ink serait moins bonne que celle du Sony, design moche et trop de boutons... En revanche, rien concernant la lecture proprement dite. De d'autre côté, beaucoup de lecteurs très positifs sur les contenus, le confort de lecture, la mobilité... A lire et voir aussi une excellente synthèse de Mike Himowitz. Alors? les vrais lecteurs auraient-ils choisi leur camp?
Franchement, je crois qu'Amazon, et d'autres, peuvent très facilement progresser sur l'ensemble des points négatifs et que pour une première version de son Kindle, Amazon s'en sort plutôt très bien...


Le livre électronique Iliad version 2 en présentation

Iliad_comparatif_0 Sur son blog epaper France, Julien Jabouin avait longuement testé le SonyReader. Il continue aujourd'hui avec une vidéo de présentation du "nouvel" Iliad V2. J'avais déjà noté le peu d'évolution de cette nouvelle version, notamment l'absence de technologie eInk vizplex qui me semble être le standard incontournable. C'est dommage. Reste bien sûr les nombreux avantages, l'écran tactile, la prise de note, le wifi, le grand écran, le design et le mode de défilement des pages... Ce qui justifie à mon sens amplement l'écart de prix actuel. Beaucoup d'utilisateurs américains, qui ont la chance d'avoir d'autres choix possibles, s'accordent d'ailleurs à dire que l'Iliad reste le meilleur livre électronique disponible sur le marché. Comme dit Julien, l'écran plus grand, ça change beaucoup de choses. A propos, je lorgne toujours vers le Hanlin V9 10 pouces de chez Jinke (l'écran de l'Iliad fait 8,1 pouces). Il est malheureusement encore repoussé à une date ultérieure...


Le Kindle: fuggly et houston

Dsc00968 Beaucoup de commentaires s'accumulent depuis quelques jours sur le Kindle d'Amazon. On avait déjà fuggly, traduction: foutrement moche... Cela revient toujours beaucoup dans les commentaires. Si vous avez un peu de temps ce week-end, je vous dresse une petite synthèse. D'abord les deux gaulois sur place, vous aviez déjà eu l'avis de Francis Pisani (photo), c'est maintenant Jean-Michel Billaut qui trouve le Kindle "houston"? (je le cite: "cela veut dire pour moi qu'il y a des machins (boutons, claviers, trucs ..) un peu partout sur le matos... ce qui me fait penserà la grande salle de commande à Houston trés encombrée par des écrans, trucs, etc.", on pourrait traduire Kourou!). J'ai lu souvent la remarque que l'on savait pas trop où mettre les mains sur le bidule sans changer malencontreusement de page! Une série de témoignages intéressants sur Teleread qui tournent globalement autour des mêmes remarques: "Some pros: E-ink, full text searches, easy controls, convenient shopping, newspapers delivered automatically via wireless. Some cons: Design flaws and inconsistent interface and sluggishness, insufficient screen contrast, and “nerve-wracking” terms of service."
Une série de vidéos très intéressantes d'un dénommé Gottabemobile, un peu long mais l'ensemble vaut le détour pour bien se rendre compte. Voilà, à vous de vous faire votre propre opinion; allez, pour faire bonne mesure, je vous donne aussi l'avis de l'incontournable Walt Mossberg du Wall Street Journal (Est-ce que le Kindle va mettre le feu?)


L'OLPC, le livre électronique ultime ?

738pxlaptopebook Vous connaissez sans doute l'OLPC (One Laptop Per Chid), ce formidable projet de développement de PC portable éducatif à 100$ pour les pays en voie de développement (le site officiel ici, wikipedia et une excellente vidéo de présentation déja ancienne sur Clubic). Est-ce que cela ne serait pas le lecteur qui pourrait lancer la lecture électronique auprès des plus jeunes? C'est la question que se pose Hilaire Fernandes sur le site d'éducation Ofset.org. Je le cite: "Pour évaluer l'intérêt d'une utilisation en configuration livre électronique, plusieurs critères sont à prendre en compte. C'est sans aucun doute un des points forts, l'écran dispose de deux modes: un mode couleur retro-éclairé et un mode noir et blanc lorsque l'écran n'est plus rétro-éclairé ou bien lorsqu'il est utilisé en plein soleil. En noir et blanc la résolution passe à 200dpi, autant dire un gain Illustrationdetailnb_s_2 très important pour le confort de lecture: les caractères sont parfaitement lissés, les contours sont nets, la fatigue visuelle est réduite d'autant. Le prix en nombre de l'OLPC est annoncé autour de 180$, soit 120/130€. Pour ce prix là, en plus d'un intéressant lecteur de livres électroniques, l'enfant dispose d'un véritable ordinateur pensé et conçu pour lui."
Et cet intéressant calcul pour finir: "Si on faisait un calcul... Quel serait le coût de revient d'un tel portable pour un enfant à partir du CE1? Sachant qu'une telle machine est faite pour durée au moins 4 ans, à un prix disons de 130€, le coût de revient mensuel serait d'environ 2.71€/mois ou d'environ 9 cents par jour. Soit 3 cafés... par mois."
Deux points faibles quand même, la légèreté très relative de l'objet (l'OLPC pèse environ 1.5kg alors que le Kindle d'Amazon pèse 280g), je vois mal nos chers bambins lire à bout de bras pendant très longtemps et l'autonomie bien sûr, les piles recharchargeables et même le pédalier avec la dynamo, on est très loin des 8000 pages tournées du Cybook dernière génération! Bref, un certain retour aux premiers livres électroniques lourdingues, gourmands (comparaison ici) sauf le prix bien sûr. Bien joli tout cela, mais si l'Education Nationale commandait des milliers de Cybooks pour les écoles, un livre électronique ouvert et multi-formats, avec des contenus -Gallica et des éditeurs scolaires- adaptés ? Cela donnerait quoi du côté des prix de revient? Combien de tablettes chocolatées par mois? J'espère que l'on planche sur ces sujets du côté du Ministère de l'Education...


Kindle: alors, ce "Minitel écrasé" ?

Après les premières impressions de Francis Pisani (j'ai souligné ce qui me parait important):

"Très agréable au lit. J’ai fait l’essai avec Tree of Smoke un roman récent sur les années soixante, guerre du Vietnam etc. que j’hésite à acheter. Cool de pouvoir se faire une idée tranquillement. Le Kindle se lit au pieu avec autant de lumière qu’un livre normal, mais pas moins. Lire sans avoir à tourner les pages est un sport délicieux. Le passage de l’une à l’autre se fait par une sorte d’écran noir souvent critiqué mais qui passe très vite (beaucoup plus vite que quand on tourne la page d’un livre en papier).

Superbe au soleil. Il faisait beau sur San Francisco aujourd’hui, j’ai donc pu l’essayer en pleine lumière à midi. Aucun problème. A côté, l’écran de mon mobile était totalement gris.

Parcourir le San Jose Mercury News s’est révélé plus agréable que prévu. J’ai trouvé assez facilement cinq ou six articles qui m’intéressaient et j’ai feuilleté tous les titres. Je maintiens quand même que la navigation est un problème. La plus grosse limite reste le prix demandé pour lire un quotidien (15 dollars par mois) qui est téléchargé automatiquement le matin mais n’est pas mis à jour par la suite, et que je peux trouver gratuitement sur le web.

Deux réserves sur l’objet lui-même: il est difficile de le tenir sans appuyer involontairement sur les touches de navigation (page suivante ou précédente). On s’y fait mais il manque une ou deux zones neutres pour bien le saisir. Malgré ces touches qui se trouvent des deux côtés, l’appareil a été conçu pour les droitiers: la roulette de navigation est à droite et le “volume” est plus épais (donc plus facile à saisir) du côté gauche.

Ma conclusion du jour: une des bonnes idées d’Amazon, c’est que l’objet ne ressemble pas du tout à un ordinateur. C’est simple et on apprend à le manier très vite."

Je vois beaucoup de points communs avec l'Iliad sur l'appréhension générale de la lecture hormis toutes les réserves sur l'ergonomie d'utilisation avec le placement des touches. Benjamin Higginbotham, dans la vidéo jointe (via Teleread) y revient lui-aussi avec une analyse très pertinente avec des comparaisons avec le Sony reader et l'Iliad. J'ai buté sur le terme "fuggly" (si vous pouvez m'éclairer...) mais vu sa tête, ça a pas l'air d'être un compliment... Alors fuggly ou pas fuggly, le Kindle?

 

 


Le Cybook : la véritable innovation accessible partout

Cybook Pendant que les premiers Kindle commencent à être déballés, Francis Pisani ici, d'autres photos ici, (cela me rappelle le déballage de mon Iliad, si loin déjà!) et en attendant le verdict de Francis dans son lit!, le blogueur italien Luca Conti a élu le Cybook invention de l'année (via Irène), "un produit à la fois innovant et grand public: un livre électronique de dernière génération à un prix accessible, qui soit vraiment en mesure de séduire les lecteurs comme alternative à la lecture de livres papier; et contrairement au SonyReader et au Kindle tout juste annoncé, il est disponible à la vente dans le monde entier! Des utilisateurs de Mobileread ont essayé d’en commander depuis l’Espagne ou la Suisse, et ont vu leur commande refusée pour cause de “restrictions géographiques”. J’ai aussi fait le test: même résultat."
Donc pour un Noël sans restrictions géographiques dans le monde entier, pour une expérience vraiment innovante, c'est bien par ici que ça se passe.
A noter aussi que des éditeurs comme M21 se joignent à eux pour développer des offres (voir la proposition du Cybook rebaptisé Digibookpro), pas qu'aux Etats-Unis que ça bouge!


Etre francophone au pays des livres électroniques

Julien sur E-paperFrance a décidément de très bonnes entrées chez SonyFrance, bravo. Il vient de mettre en ligne aujourd'hui une vidéo de présentation du nouveau modèle, le PRS-505. Même si ce modèle n'est pas pour nous pauvres français, que dis-je pauvres européens (regardez-le bien!), on ne néglige pas un peu de communication... Je regrette seulement que Julien n'ait pas pu le tester quelques semaines comme l'avait fait Hélène pour l'Iliad. Pour lire quelque chose en français dessus, vous aurez compris qu'il faudra repasser pour l'instant. Ni Numilog, ni Mobipocket ne sont disponibles dessus. Pour se fournir, c'est juste ici et même dans les classiques, rien en français. Décidément, à se demander si il n'y a aucun francophone, hispanophone, aux Etats-Unis; déjà que la Librairie de France à New-York va pas tenir longtemps (1001livres), bref c'est la fête! A ce propos, l'annonce par Hachette de la disponibilité de 500 à 1000 romans aux Etats-Unis prochainement (via Lafeuille). Ils seront en français ces romans? Je vous conseille l'interview de son responsable, Ronald Blunden, qui éclaire la stratégie du premier éditeur français sur la question. Lorenzo d'ailleurs va nous péter un fusible... Du calme, Lorenzo... Tout cela, très symptomatique du climat général, je trouve...


Le couteau-suisse multimédia

Nokia_n95 L'expression est tirée de cette vidéo de démonstration du dernier Nokia N95-8G. Le N95 est sans aucun doute le plus bel exemple de la fameuse convergence tant promise depuis des années. Véritable bestseller malgré son prix élevé, Nokia propose aujourd'hui, quelques mois après sa sortie, une nouvelle version boostée qui devient la référence en la matière. Principales différences, la mémoire passe de 4Go à 8Go et l'écran QVGA passe de 2,6 à 2,8 pouces. D'après les testeurs de GénérationPhoneHouse ils ne lui voient aucun défaut, rien de rien, c'est vous dire. On approche de l'objet-ultime multimédia, sorte de couteau-suisse à tout faire, c'est vrai que c'est très impressionnant. Alors, vous me direz, qu'est-ce que ça fait sur Aldus, ce bidule? En fait, hier soir, je lisais l'excellent petit compte-rendu de Julie Jammot pour M21 sur la Venetian_screen_4 Foire du livre de Francfort et notamment les propos de Corinne Quentin, directrice du Bureau des copyrights français, extrèmement négatifs envers les nouveaux livres électroniques. Selon elle, "les e-books vont marcher, mais sur les téléphones portables, dont les écrans gagnent en taille à chaque nouvelle génération". Ouais, pourquoi pas... Mais alors, cette histoire de format, est-ce que tous les autres médias vont être obligés de "subir" la présence du média-imprimé? Même si l'on fait abstraction de la technologie de l'écran qui ne se prête pas trop à la lecture (vous me parlerez du modèle japonais), c'est vrai que quand j'écoute nos deux commentateurs, s'ils se réjouissent d'un écran un peu plus grand sur leur portable préféré, est-ce qu'ils ont vraiment envie d'un objet deux fois, voir trois plus grand? Franchement, quand je les vois manier avec délectation l'objet au creux de la main, je crois vraiment pas. Ce qui est bien dans le couteau-suisse, c'est que même s'il est suisse, ça reste quand même un couteau. Pas un hâchoir... Et l'avenir du hâchoir-suisse... Alors, cette question, est-ce que le développement du livre numérique passe forcément par l'intégration dans le couteau en question, ou est-ce que le livre électronique a une voie différente, un futur qui lui est propre à mi-chemin entre le téléphone portable et l'ordinateur portable? Bon, vous me direz, il y a la solution de l'enrouler (l'écran vénitien), mais même enroulé, le média-imprimé va prendre une place formidable dans le machin, bien envahissant le petit frère! A titre personnel, je pense que le livre électronique a un destin propre car il est vraiment trop différent de ses petits frères numériques bien plus "puissants" et à ce titre, il n'imposera rien du tout. Manquerais plus que ça... Et vous? vous en pensez quoi?


Le nouveau Sonyreader à 300€ chez soi

A signaler aujourd'hui cette vidéo bien complète sur le Sony PRS-500 (ancienne version) qu'a mis en ligne Julien sur E-paperFrance. Déjà des propositions autour de 300€ (port compris) sur Ebay pour la dernière version, le PRS-505 sorti au début du mois, que Julien va aussi présenter dans quelques jours... A noter aussi ce test très complet réalisé par Bob Russell sur MobileRead (the pure and simple conclusion is that the PRS-505 is great!). Tout ça en attendant le Cybook, bien entendu. Un comparatif SonyReader/Cybook pour bientôt? A 50€ près, c'est vrai que cela va se jouer à pas grand chose et j'ai tendance à préférer nos petits français du XIIIème, mais n'anticipons-pas!


Lire Chartier sur l'Iliad

Wowioiphonereadingthumb Beaucoup l'ont déja signalé mais je voulais revenir sur le très intéressant article de Roger Chartier paru dans Le Monde (à lire comme ça, ou comme ça, ou encore sur son livre électronique Iliad Téléchargement Chartier.pdf). Je sais, le PDF, c'est pas la panacée mais j'y trouve pour l'instant parfaitement mon compte en ce qui me concerne (et depuis longtemps) sur l'Iliad pour lire ce 100_3742 100_3743 que je récupère sur le web.
Cet article passionant donc, je le cite:
"Une chaire est vouée à l'étude des pratiques de l'écrit, non pas dans les mondes anciens ou médiévaux, mais dans le temps long d'une modernité qui, peut-être, se défait sous nos yeux. La tâche est sans doute urgente aujourd'hui, en un temps où se trouvent profondément transformées les pratiques de l'écrit. Les mutations de notre présent bouleversent, tout à la fois, les supports de l'écriture, la technique de sa reproduction et de sa dissémination, et les façons de lire. Une telle simultanéité est inédite dans l'histoire de l'humanité." Nos pratiques de l'écrit et de lectures, on y est en plein... Et cette image de l'Iphone qui vient brusquement se percuter dans mon esprit, est-ce que l'on va se remettre à lire avec son doigt, comme quand l'on était petit, faire défiler les pages en les "rollant", le livre comme une sorte de roue virtuelle?


Engadget in love with the new SonyReader

Sonyreaderprs505handsontop Merci à Julien d'avoir repéré ce compte-rendu du site américain Engadget sur le nouveau Sonyreader PRS-505 de deuxième génération. Ils titrent "We're in love!", rien moins que cela... Le même enthousiasme que le mien à la prise en main du Cybook (j'avais dit "il est génial!") Les mêmes remarques sur l'ergonomie-design améliorée, la qualité du contrate, les rafraichissements rapides, les effets-fantômes disparus, l'amélioration des niveaux de gris, l'augmentation de la capacité-mémoire... Bref le même sentiment que la technologie avance à pas de géant dans le domaine et qu'à 300€, les prix suivent aussi dans le bon sens. Vraiment dommage que Irex ne sorte pas un nouveau livre électronique intégrant le Vizplex, j'espère que la recapitalisation qu'ils viennent d'effectuer nous apportera des bonnes surprises. Dans le même ordre d'idée, à signaler ces deux vidéos que Ganaxa vient de mettre en ligne la semaine dernière, deux petits comparatifs avant-après Vizplex très probants que je vous joint si vous ne les avez pas déja vus.


Le livre 1.0 tient encore bien la route

100_3672 L'accès au logiciel Mobipocket m'a donné la possibilité de comparer ce week-end le livre Gutenberg 2.0 de Lorenzo Soccavo dans sa version papier et dans sa version sur l'Iliad fourni par Mobipocket. Et je dois dire que je reste un peu sur ma faim. "Le livre n'est pas un produit comme les autres" commence en introduction l'auteur, c'est en effet les spécificités structurelles du livre qui posent des problèmes pas encore résolus dans cette 100_3673 100_3674 version de ce livre. D'abord, cette quasi-absence de blancs tournants, 4mn seulement généreusement accordé, c'est beaucoup trop peu; l'oeil vient constamment buter contre les limites de l'écran. J'avoue que je ne comprends pas bien cet a-priori qu'ont su éviter Les Echos (avec 8mn). Franchement cela change tout. C'est extrêmement génant dans la 100_3676 100_3677 lecture. La gestion des blancs (sans césures), donc l'intermotage n'est également pas résolu. J'avoue que là-aussi, les Echos, avec pourtant des lignes plus courtes, s'en sortent beaucoup mieux avec un résultat très proche d'un modèle imprimé. Spécificité de la gestion des pdf par rapport au logiciel Mobipocket? Autre gros problème du côté des 100_3678_2 100_3671_3 tableaux et petits schémas. Soit ils sont purement et simplement escamotés quand ils sont trop difficiles (remarquez, quand on n'a pas la version imprimée, on le remarque pas!) soit ils sont transformés sous forme de listes, les parties données en têtes, puis les caractéristiques données en listes, ce qui conduit à des contre-sens bizarres. Les caractéristiques se trouvent regroupées à la suite pour l'ensemble des rubriques. Dans cet exemple des avantages et inconvénients d'un livre, toutes les caractéristiques énoncées passent en inconvénients, sans aucuns avantages, c'est un comble! Des mouvements dans le texte ne sont pas respectés, je pense à des rubriques avec des fonds grisés qui viennent apporter un éclairage spécifique, dans la version sur le livre électronique ils sont présentés à la suite du texte courant sans indication, on comprend pas du coup ce que cela fait là; il faudrait trouver des alternatives, alinéa, encadrés... D'autres problèmes d'alignement également dans le cas de pourcentages qui se trouvent alignés, ils se retrouvent à se ballader dans la page... Bref, c'est quand même très approximatif comme affaire et ferait hurler mes profs de typo à Estienne... Vous me direz, c'est les débuts, c'est clair, le livre est complexe dans sa forme avec toutes les difficultés de présentation. Mais c'est vrai qu'avec une remise de 30%, il est clair que pour l'instant, il faut bien mieux préférer la version papier en livre 1.0; surtout que le livre "papier" est quand à lui très fait (avec les standarts typographiques d'un maquetiste vigilent) et je vous le recommande vivement.


L'Iliad pour les filles

Dans ma série des idées pour promouvoir les nouveaux livres électroniques (ou liseuses, pourquoi pas, proposé chez Irène), cette vidéo de nos amis espagnols repérée ce matin avec une charmante présentatrice. Franchement, c'est quand même autre chose que nos vidéos de mecs assez austères. J'adore l'explication de l'encre électronique avec la petite boule plastique... Moi, des liseuses comme ça, ça me fait rêver...


La publicité sur les Echos, ça n'aura pas tardé...

1 Vous savez la fameuse "publicité intrusive" dans les Echos. Je me demandais, grand naif, quelle forme elle pourrait bien revêtir dans le nouveau modèle E-Paper. Je me disais, cela va ressembler à des modèles internet. Vous payez pas = de la pub / Vous payez = moins de pub. Logique, non?
Bon, j'ai payé, le sentiment quand même d'avoir épargné un poste substantiel (papier+impression+poste), alors qu'est-ce qui allait se passer côté publicité? Pour l'instant, il s'agissait d'un petit message d'une marque française de train à grande vitesse. Quelques bandeaux épars, rien de bien génant.

 

Cette semaine, je découvre qu'on passe malheureusement à la vitesse supérieure (comme le train) et qu'avant d'aller chercher de 3_2_2 2_2_2 l'intrusif (mes neurones), on se concentre déjà sur l'espace en lui-même (mon champ visuel). Un bandeau de 1cm sur 9,5cm, sur les 14 cm d'affichage du journal (7%), trois lignes en moins en bas de page et cela (c'est la nouveauté) sur TOUTES LES PAGES, oui vous lisez bien. Vous n'avez même pas fini l'article que l'on vous colle le bandeau. 757 pages de journal aujourd'hui et 757 bandeaux, ah non pardon, on vous l'a épargné sur l'unique page des rubriques, je me demande d'ailleurs pourquoi, un oubli sans doute. Pour les pages en tête de rubriques, on vous le colle évidemment sur toute la hauteur, avec une colonne de 2,1cm sur les 10,7cm d'espace (19,6%). Je vous laisse faire le calcul... Je suis d'ailleurs persuadé que l'on est loin d'un tel ratio sur l'édition abonnement en ligne des Echos. Décidément, on me gâte. C'est bien la peine d'avoir un grand écran pour se retrouver avec la sensation d'avoir un espace rédactionnel de la taille d'un livre électronique de plus petite taille! Echange Iliad contre Ganaxa. Si la proportion est la même sur celui de Ganaxa, qu'est-ce qu'il doit rester, je n'ose imaginer... Et le pire, c'est que cette publicité, c'est pour une marque néerlandaise qui vous vantent les mérites d'un écran géant. Incroyable non? Je sais pas pas si c'est une coincidence, mais je trouve cela bien cynique. J'ai un peu l'impression d'être le chien de Pavlov dans cette histoire. Si ce n'est que le début... Assez colère, l'abonné E-paper, y paie-peur...


Visite chez Bookeen

Cybook1 Un grand merci à Laurent et Michael chez Bookeen de m'avoir permis cette prise en main du livre électronique Cybook dont la sortie est tant attendu. Un peu de retard sur la sortie par rapport à ce qu'ils avaient annoncé (du retard dû à la production en Chine), mais c'est maintenant une question de quelques semaines. En contrepartie, ce délai offre à Bookeen la possibilité d’inclure dès la sortie du Cybook Gen3 le support du PDF, et ce n'est pas rien. Pour sa Cybook2_4 Lesechos_2 sortie, le Cybook pourra donc lire des livres Mobipocket cryptés et afficher des fichiers aux formats HTML, Text, PalmDoc et finalement PDF. Une newsletter d'ailleurs ce matin qui vient confirmer la chose. Et ça vaut la peine de patienter un peu, croyez-moi.

Alors, Bookeen, c'est comment? Des bureaux dans le 13ème arrondissement à deux pas du quartier chinois, des cartons, des bidules électroniques qui trainent partout, la même atmosphère que quand ils étaient dans la Tour d'Italie, ça s'active dur. Laurent et Michael sont sur tous les fronts, développements, prospections, suivi de production. Et je dois dire que je suis ébloui par la qualité du Cybook. Nous l'avions déjà aperçu sur des photos, mais là, côte à côte avec l'Iliad, l'écran Vizplex, c'est UNE VRAIE avancée majeure, celle qui fait reculer définitivement les grincheux qui trouvaient au papier électronique un côté petit-gris, recyclé sur les bords. C'est sidérant, en un an et demi, le chemin parcouru. J'avoue qu'un an avec l'Iliad ne m'avait pas perturbé plus que cela, mais là de le voir côte à côte avec l'écran Vizplex, j'en suis tout contrit. L'affichage des niveaux de gris s'en trouve bien sûr amélioré, cela va de soit. Légèreté en plus bien sûr, 174g, c'est vraiment pas grand chose, même pas les 3/4 d'une plaquette de beurre! Epaisseur dérisoire et côté logiciel, les deux compères ont fait des prodiges, les temps d'affichage, les temps de mise en route, les mises en pages, les blancs, les typos, la navigation. Reste à l'Iliad seulement son grand écran tactile, sa tablette d'écriture et son wifi, ce qui n'est quand même pas rien. Mais c'est là aussi que je mesure que l'Iliad pourrait certainement être optimisé côté logiciel! Bookeen fait du sacré bon boulot et l'expérience du défunt Cybook pèse de tout son poids, c'est clair! Le désign très réussi (pour ma part j'aurais choisi un noir mat). Il ferait pas tâche sur les photos de mes pin-ups... Ils m'ont expliqué, les avis étaient partagés, c'est les votes des copines qui ont primés, le côté chic, bijou, pour les sacs à main de ces demoiselles, les sacs caba vernis (j'ai trouvé un modèle à La Redoute si vous voulez l'assortir, déjà un bazar la-dedans, alors un livre électronique en plus!), où va se nicher la mode féminine. Mais c'est un détail, plus tard on l'aura dans le colori que l'on veut, comme son ipod nano! Côté bouton, ils sont en train d'améliorer, bref un vrai work-in-progress au jour le jour! Côté pochette de protection aussi, j'ai vu le modèle, très réussi, cuir, coutures, c'est soigné. Prix à 350€ et 450€ en version luxe pour la mi-octobre! Le Kindle est prévenu, on l'attend de pied ferme du côté du quartier chinois!


Les nouveaux livres électroniques en Vizplex

Naebsamplej Je vous avais parlé de la notable amélioration du contraste apporté par la nouvelle technologie Vizplex développé par E-Ink, que nous avions pu observer sur le premier prototype du Cybook présenté au début de l'été par Bookeen (qui lance d'ailleurs son blog aujourd'hui avec une présentation vidéo). C'est aussi ce qui ressort de ces premiers comparatifs et de cette autre vidéo d'un nouveau modèle récemment sorti de chez Jinke. Vous noterez également la possibilité de retournement horizontal/vertical qu'a popularisé l'iPhone. Décidément, le monde est petit.

Jinke V3

Cybook


EReader: le livre électronique des Echos

Epaper_boite08 On en sait un petit peu plus aujourd'hui sur le fameux livre électronique "Ereader" des Echos qui accompagne leur offre légèreté. Dommage pour le nom, on aurait aimé qu'il soit français jusqu'au bout! Ce livre électronique a été développé par la société Ganaxa (qui commence enfin à communiquer après une année de silence total, il faut bien le dire). Un diaporama, des photos, c'est chic, c'est sobre, bien dans la tonalité de la cible du journal. Pas de pochette en toile mais une couverture similicuir. L'écran, on se demande si c'est Epaper_pc_01_2 une technologie Vizplex comme le futur Bookeen? pas l'impression... "Le e-reader Les Echos est livré dans une élégante boîte carrée comprenant outre le e-reader lui-même, le câble USB permettant son actualisation, un étui de protection portant le logo Les Echos e-paper, une pochette souple, une dragonne et un cd-rom de sauvegarde... et bien sûr un mode d'emploi en français (ça c'est un vrai progrès par rapport à l'Iliad!)". "Le e-reader Les Echos est protégé par un étui solide de 19 cm de hauteur sur 12 de largeur pour une épaisseur de moins d'un centimètre. Ses dimensions exceptionnelles vous permettent de le mettre dans votre poche ou votre sac à main... " Donc, légèreté, plus fin, plus petit que l'Iliad, plus mobile donc? "Le e-reader s'allume en moins de 20 secondes et vous propose directement la dernière édition des Echos e-paper mise à jour. La navigation s'opère à partir du bouton rond situé à sa Sans_titre base ainsi qu'avec 4 boutons poussoirs fixés sur sa tranche à gauche." Directement? Il semble bien que non car le cable usb, le fil à la patte avec l'ordinateur est bien là pour avoir son journal tous les matins. "La mise à jour du e-reader Les Echos s'opère via la connexion de votre e-reader au port USB de votre ordinateur. Cette connexion s'active par le câble USB relié à la base du e-reader." Le manuel d'utilisation est . J'essaye de me représenter la scène, vous savez la vidéo quand je me lève le matin, hagard, et que j'appuie sur le bouton et pars faire mon petit déjeuner... Ou mieux, dans la rue avec du wifi... Donc là, ordinateur, accès au serveur, mot de passe, passage du fichier sur l'ordi puis sur le livre électronique, combien de temps au total? C'est vrai que je suis un peu sceptique, les rafraichissements dans la journée, on recommence, rebelote. C'était compliqué de mettre du wifi dans la bête, Monsieur Ganaxa? même avec des grammes en plus? une différence de 120€ sur l'abonnement, soit 0,33€ par jour, le prix pour se faire son petit déjeuner le matin... Bon, légèreté, mobilité, les lecteurs trancheront, je suis impatient d'avoir des avis justement ; j'ai comme l'impression qu'Hélène, elle serait pas tendre avec, déjà qu'elle voudrait Netvibes, IOI... (anniversaire du smiley oblige!)