Le marché français est « le plus difficile »
22 octobre 2007
C'est pas moi qui le dit, c'est Google. C'est ce que j'ai lu ce matin dans l'article du Figaro qui annonce l'arrivée d'Hachette sur le marché des e-books, malheureusement pas en France, aux Etats-Unis d'abord. Si Louis Hachette avait fait le pari des trains américains à l'époque... Entre 500 et 1000 romans pour commencer, ce n'est pas rien. L'offre sera commercialisée au prix du livre papier afin de ne pas déstabiliser le marché traditionnel (chers amis lecteurs, cachez votre joie). Même chemin que les best-sellers dont j'avais parlé ici.
Donc, c'est Jens Redmer, directeur Europe et Moyen-Orient de Google qui donne cet avis éclairé sur le marché français. Qui est difficile? Les auteurs, les éditeurs, les libraires, les lecteurs, les français tout court? Peut-être bien notre ministre? On se demande si cette réflexion est une suite logique de son passage chez ce même Google la semaine dernière... Pour mûrir la Résistance, cet article de Edouard Launet ici dans Libération de mercredi dernier (merci à Alain toujours lui) sur le soutien actif du Collège de France et de la Chaire "Ecrits et Culture dans l'Europe Moderne" tenue par Roger Chartier, j'en avais parlé. Après vérification auprès de ce même Collège de France, j'ai eu confirmation que les podcasts et les vidéos seront bien mis en ligne sur le site, ici.
En cette journée de Guy Môquet (toute proportion gardée, bien sûr), n'est-ce pas...