Nolim : stand chez Carrefour
31 octobre 2013
Découverte des deux liseuses Nolim chez Carrefour ce soir. Un grand stand amménagé dans le rayon livres, assez réussi pour les mettre en valeur. Présentoirs, accessoires, grand écran télé pour la publicité, piles de livres autour. Pas moins de six exemplaires à disposition sur le meuble dédié, bien pensé. Je vous ai mis une série de photos de ce Nolim. Excusez la qualité mais permet de se rendre compte quand même. On retrouve le design bien connu des Cybooks de Bookeen. En couleur blanche cette fois-ci. En revanche dès que l'on prend en main le Nolim, on se rend compte tout de suite que l'effort a été drastique pour baisser le prix. Cela se voit. Plastiques premiers prix, adieu le plastique softtouch et la plaque alu au dos qui donnait une réelle sensation de qualité. Le Nolim gagne en légèreté certes, mais il gagne aussi dans la sensation de "premiers prix", très gadget si vous voyez ce que je veux dire. Les boutons lattéraux me semblent bien inquiétants aussi dans la finition. On a l'impression qu'ils risquent de lacher dans le mois. La finition générale est bien moyenne. La couleur blanche en plus ne pardonne rien, on voit les petits défauts d'ajustage entre les deux plastiques grisés et blancs sur la face avant. L'écran m'a paru relativement gris malgré les spots. Allumage... et déception avec les diodes. Les unes à côté des autres en bas, très visibles même en pleine lumière, je n'ose pas imaginer dans le noir. Côté navigation, j'ai trouvé les changements de page un peu poussifs. J'avoue que ces deux modèles ne tiennent pas la comparaison avec la concurrence tant en terme de finition que d'ergonomie. Si l'on me retorque que les 20 ou 30€ en moins justifient quelques "sacrifices", j'avoue que ce n'est pas sérieux. Voir également le test paru sur LesNumériques hier. Ils ont aussi la dent dure, avec une mesure sur l'écran assez mauvaise. Comme eux, j'ai vu quelques défauts de rafraichissement d'écrans suspects. Bref, grosse déception pour moi. No limit? Si justement, il y a des limites. "Démocratiser" le livre numérique mérite bien mieux que cela. A oublier vite...