La publicité sur les Echos, ça n'aura pas tardé...
28 septembre 2007
Vous savez la fameuse "publicité intrusive" dans les Echos. Je me demandais, grand naif, quelle forme elle pourrait bien revêtir dans le nouveau modèle E-Paper. Je me disais, cela va ressembler à des modèles internet. Vous payez pas = de la pub / Vous payez = moins de pub. Logique, non?
Bon, j'ai payé, le sentiment quand même d'avoir épargné un poste substantiel (papier+impression+poste), alors qu'est-ce qui allait se passer côté publicité? Pour l'instant, il s'agissait d'un petit message d'une marque française de train à grande vitesse. Quelques bandeaux épars, rien de bien génant.
Cette semaine, je découvre qu'on passe malheureusement à la vitesse supérieure (comme le train) et qu'avant d'aller chercher de l'intrusif (mes neurones), on se concentre déjà sur l'espace en lui-même (mon champ visuel). Un bandeau de 1cm sur 9,5cm, sur les 14 cm d'affichage du journal (7%), trois lignes en moins en bas de page et cela (c'est la nouveauté) sur TOUTES LES PAGES, oui vous lisez bien. Vous n'avez même pas fini l'article que l'on vous colle le bandeau. 757 pages de journal aujourd'hui et 757 bandeaux, ah non pardon, on vous l'a épargné sur l'unique page des rubriques, je me demande d'ailleurs pourquoi, un oubli sans doute. Pour les pages en tête de rubriques, on vous le colle évidemment sur toute la hauteur, avec une colonne de 2,1cm sur les 10,7cm d'espace (19,6%). Je vous laisse faire le calcul... Je suis d'ailleurs persuadé que l'on est loin d'un tel ratio sur l'édition abonnement en ligne des Echos. Décidément, on me gâte. C'est bien la peine d'avoir un grand écran pour se retrouver avec la sensation d'avoir un espace rédactionnel de la taille d'un livre électronique de plus petite taille! Echange Iliad contre Ganaxa. Si la proportion est la même sur celui de Ganaxa, qu'est-ce qu'il doit rester, je n'ose imaginer... Et le pire, c'est que cette publicité, c'est pour une marque néerlandaise qui vous vantent les mérites d'un écran géant. Incroyable non? Je sais pas pas si c'est une coincidence, mais je trouve cela bien cynique. J'ai un peu l'impression d'être le chien de Pavlov dans cette histoire. Si ce n'est que le début... Assez colère, l'abonné E-paper, y paie-peur...