Minuit se lève sur le numérique
Des ultras-portables avec de "nouveaux livres"

Les livres électroniques en bibliothèque, on les nourrit avec quoi?

Pieds nickelés Merci à Daniel Bourrion qui a eu la gentillesse de m'envoyer ses commentaires sur l'avancement du projet. Vous savez, Daniel, l'un des farceurs de la Bibliothèque Universitaire d'Angers dont j'avais narré les avatars et les plaisanteries (ou inversement), entre autres d'introduire des livres électroniques dans la Bibliothèque. Voici donc où ils en sont, les Cybooks livrés à bon port... (je me suis permis de mettre en gras certains passages):
"Ah, c'est compliqué. D'abord sur le prêt: du fait de multiples retards et de la nécessité de pousser des projets moins expérimentaux; plus de la nécessité de montrer les readers aux collègues à l'interne, et de leur prêter pour dédramatiser le truc, nous avons perdu beaucoup de temps. A présent, les étudiants se sont tous sauvés: nous ne commencerons le prêt public qu'à la rentrée. Pour ce qui concerne les collègues qui ont découverts les readers, les retours sont plutôt positifs...
Pour les contenus: nous n'avions prévu que du libre de droit (j'avais glané un peu partout et construit une sorte de pack de textes littéraires); mais nous avons une piste qui nous permettrait de diffuser des textes contemporains. Je ne peux pas en parler plus pour l'heure. Mais je communiquerai là-dessus sur mon blog aussitôt que prévu.
Quoi qu'il en soit il est certain que, dans le cadre de prêt de ce type de lecteur par les bibliothèques, la question n'est pas tant de l'achat des readers (le Cybook ou d'autres) - c'est juste une question de choix politiques (que fait-on de nos budgets).
Le prêt non plus n'est pas réellement, je crois, un problème: les bibliothèques savent prêter des livres, des cd, de la vidéo, des oeuvres d'arts.
Non, ce qui risque de poser problème/question, c'est les contenus: pour mettre des choses dans les readers, il faut avoir du biscuit... Et à des prix corrects... Et il faut que les fichiers soient de vrais fichiers, pas des ebooks que l'on ne peut lire qu'en ligne (la plupart de nos éditeurs habituels, Eslevier par exemple, propose des ebooks, mais des ebooks qu'on lit en ligne sur leur plateforme...)
Bref, tu poses la bonne question: prêtons des readers en bib (normal, c'est un service); mais on les nourrit avec quoi ?? ;-)
"

Graph A relier avec le petit tableau qu'avait récemment mis en ligne son chef Olivier avec le livre en variable d'ajustement. Les biscuits ne sont pas extensibles (comme les poissons d'ailleurs) et il faudra bien faire des choix! Si on leur en donne la possibilité du côté des éditeurs bien sûr!

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