Le Cybook sur les routes
12 janvier 2009
"Avoir transporté l'ebook d'ici à là-bas. Et dans la nuit du train, dans le jour du train, sur les routes toujours là sous la main pour lire et avaler kilomètres et pages dans une même continuité.
Avoir attiré plusieurs fois
l'oeil d'un ou deux voyageurs certains se risquant même jusqu'à
questionner keskecé et samarchkoman et surpris encore plus lorsque la
machine dans leurs mains je l'avais mise.
Avoir pu lire -grande
première- dans un bus mais pas n'importe quel bus, un
Grenoble-Chamrousse avec virelots à souhaits et déjà traversée de la
France dans les pattes plus nuit très peu de sommeil.
Avoir démarré la machine même après grand froid à 1700m d'altitude même réaction, aucun problème sinon yeux rivés.
Avoir
pu lâché tout de même un peu la machine comme on lâche un livre, avec
en tête l'histoire qui va seule dans son monde indemne, et qui tourne
encore la nuit parfois, mais qu'on reprend facilement et les pages se
tournent et ça ne s'arrête pas.
Avoir avalé les 600 pages du Dracula de Bram Stoker comme on avale un livre papier et avoir renoué avec la fiction pure, le fantastique.
Avoir lu du théâtre même du théâtre qui l'eut cru sur cette machine un régal.
Avoir
passé des soirées entières les yeux sur l'écran alors que le temps
filait dans un autre monde, dans un autre rêve et m'être endormi sur
l'ebook comme on s'endort sur un livre papier lorsque -tard déjà- on
veut pousser encore pour terminer au moins ce chapitre et l'autre
peut-êt...
Avoir prolongé mon prêt à la BU Angers pour profiter encore de la machine quelques temps encore.
Avoir
participé à 1 (un) jeu en ligne permettant de gagner un de ces
appareils hors de prix et recevoir désormais de nombreuses publicités
insupportables pour des "produits" tout à fait différents.
N'avoir écrit aucune (zéro) notes de lecture pendant tout ce temps."
C'est BitumeBitume (SebMénard) sur les routes du côté d'Angers, pour suivre son journal de voyage.