Le marché à la criée
Roger Chartier et l'avenir numérique du livre

Gestion des métadonnées

Alain

"Billet envoyé par Alain Pierrot, business manager, société I2S:"

Suite à la discussion à la SGDL sur les difficultés à fournir des données riches dans ONIX, en particulier les couvertures, il serait peut-être utile de rappeler que le lien fort entre couverture et oeuvre n'est qu'un moment historique relativement restreint (fin XIXe-XXe). Au XVIIIe les livres étaient envoyés aux libraires en feuilles et reliés à la demande du client. Les bibliothèques de conservation gèrent massivement leurs collections avec des chantiers de reliure (parfois au dam de Google, quand ils scannent des volumes composites sans s'en apercevoir ni récupérer les données bibliographiques pertinentes). On devrait rapprocher les initiatives de création automatique de couverture, le problème de lisibilité des vignettes, — et les problèmes de droits sur la création des couvertures (intéressant billet de Pierrat pour la musique sur Livres Hebdo).

Pas sans rapport non plus avec la pratique des ex-libris...

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