Sony PRS-650: la page blanche réactive
12 octobre 2010
Spéculations délirantes ? Peut-être, peut-être pas. :)
En guise de conclusion bien plus prosaïque, je retiendrai deux points, deux fonctions vraiment utiles et pratiques :
- la possibilité de jeter un livrel depuis la tablette: fonction sans doute existante déjà sur d'autres appareils, mais que je découvre avec celui-ci, étant resté avec la première génération du Cybook Gen 3 et, ces 18 derniers mois, avec le très robuste et très fiable Astak Asus EZReader de 5 pouces.
- pouvoir aussi, en faisant un "double-clic" de l'index, installer et/ou enlever un marque-page, un signet en haut et à droite de l'écran.
Comme le disait Aldus dans un papier récent, et même si bien sûr le Sony Reader 650 n'est pas en mesure d'égaler la référence incontournable du genre qu'est le Kindle 3, avec ses centaines de milliers de livrels téléchargeables instantanément, nous avons avec le Sony Reader une "véritable machine à lire".
Plaisir, vitesse, et fenêtre grande ouverte au travers de laquelle plonger son regard, jusqu'au coeur de la danse des mots."
Complément du 21/10/10: "1. Curieusement", pour certains textes en mode pdf, dès qu'il s'agit d'agrandir pour mieux lire, il faut parfois appuyer sur "XS" plutôt que sur M (XS > S > M > L > XL > XXL). 2. Encore une fois, avec cette page blanche très réactive, qui obéit à l'effleurement des doigts sur l'écran, nous approchons toujours plus de l'idéal de la feuille de papier, et donc du livre en tant que tel, objet moderne et parfait en soi. Ainsi, à mesure que s'effacent les boutons et la technologie, nous retrouvons les sensations naturelles du livre que l'on feuillette, que l'on effeuille, mais ici démultipliées, amplifiées, et prodigieusement accélérées. Il devient alors possible, et le plus aisément du monde, du moins pour les individus qui comme moi ont pour coutume de lire plusieurs ouvrages en même temps, de passer quelques temps avec Flaubert, pour ensuite parcourir quelques dizaines de pages de Balzac, et passer ensuite du côté de chez Lovecraft, et puis Proust/Swann aussi, écouter la musique de Baudelaire dans ses oeuvres, et finir avec Poe et les Aventures d'Arthur Gordon Pym, cité par Lovecraft dans les "Montagnes Hallucinées", etc, etc. Formidables machines à lire que les lecteurs e-ink, certes, mais plus ici encore avec la page blanche tactile."Merci Thierry. A titre personnel, je n'ai pas encore pris en main ce nouveau modèle mais cela ne saurait tarder! N'hésitez pas à relayer vos propres impressions.