Chroniques de lecture avec l'Opus
12 mars 2011
Petit message aujourd'hui de notre ami Thierry qui nous gratifie d'une petite chronique de ses lectures chaque semaine, elles sont toutes ici.
"Retour de vacances, snif, snif...
1er bilan d’un nouveau «lecteur électronique»!
Trois mois de lecture avec mon p’tit Opus de Booken et mes chroniques sur Aldus.
C’est l’heure d’un premier bilan.
Sur l’Opus d’abord.
Très léger. Passe-partout. Discret. Bien joli en bleu.
Depuis Noël (merci Père Noël!) aucun bug à signaler.
L’importation des livres, via le PC, est facile.
L’allumage est rapide. La lecture, suite à la mise en veille, est instantanée. On clique sur le livre qui s’ouvre sur la page en cours. Comme un marque-page. On peut lire et marquer plusieurs livres à la fois.
La lecture sur l’écran (encre électronique elink) est très agréable, très lisible, comme sur un «vrai» livre.
Les pages tournent comme en vrai! La numérotation des pages s’affiche en bas de l’écran. On sait donc où on en est. On peut aller chercher une page ou un chapitre précis. L’autonomie est impressionnante: 2 à 3 semaines sans avoir à recharger la batterie.
Ma fille a lu un Maupassant dessus. Elle est convaincue.
Tout est OK!
Maintenant, les défauts, en vrac…
La lecture des PDF est ardue. Faut jongler entre le mode «affichage-paysage» et le zoom.
J’ai l’habitude de prendre des notes en lisant et sur cette liseuse il n’y a pas de fonction «surlignage» ou prise de notes. Ca me manque beaucoup. Vraiment. J’aime bien écrire en lisant.
Les photos de certains livres illustrés ne s’affichent pas. Pour les «beaux livres», on restera papier.
Gênant aussi l’absence de césure en bout de ligne qui provoque quelquefois des espaces irréguliers entre les mots: pas joli, joli!
On ne peut pas prêter ses livres. L’autre jour, enthousiaste, je parle d’un roman à ma sœur. On a l’habitude de se prêter nos livres. Elle me dit: «Tu me le prêtes?» OK que je lui réponds et je cours illico à ma bibliothèque… mais… non… suis-je bête, je ne peux pas… il est sur mon Opus!!
Dommage.
Sur les livres électroniques maintenant.
L’offre augmente, vitesse grand V. Les sites de téléchargement se multiplient. C’est prometteur.
Y’a les gratuits. Les classiques tombés dans le domaine public.
Les autres, payants.
Dans les gratuits, y’a du bon et du moins bon. Je parle de la forme et non du contenu du livre, bien entendu.
Les mauvaises traductions, les versions epub au rabais comme par exemple un «Du côté de chez Swann» de Proust avec des fautes de «copie» dès les premières pages. Illisible! (exemplaire téléchargé chez Feedbooks)
Donc concernant ces livres, c’est la surprise à l’ouverture. Souvent du travail bâclé!
Faudrait qu’on se le dise: prévenir, avertir, recommander le lecteur.
Chez les payants, très, très, très légèrement moins chers que la version papier, les versions epub semblent plus soignées.
Et puis, bien sûr, y’a les maudits DRM. On va pas revenir dessus, c’est déjà assez pénible comme ça!
J’achète encore et toujours des livres en librairie et j’emprunte encore et toujours des livres en bibliothèque.
En conclusion, je prends vraiment plaisir à lire sur cette liseuse électronique qui sait se faire oublier au seul profit du texte et de la lecture.
Mon vœu… le moins cher…
- une liseuse avec prise de notes, surlignage, césures et affichage des images.
- des livres électroniques soignés, qualité papier et sans DRM.
L’avenir est devant nous… bonnes lectures à tous!
Pour la 10ème chronique : un polar sur fond de jazz.
Pour les curieux, dans mon Opus:
Jack London, Dickens, Henri James, Stevenson, Scott, Thackeray, Istrati (un auteur que je recommande), Cervantes, Gogol, Tolstoï, Dostoïevski, Boulgakov, toute la Comédie humaine de Balzac (hum! un régal téléchargé sur EFELE), Maupassant, Dumas, Zola, Flaubert, Stendhal, Nerval… que du bon quoi !
Des polars, des romans de Camus, Guilloux (un auteur trop longtemps oublié mais je vous en reparlerais) et d’autres plus récents.
Des poésies et des biographies (celle de Jacques Vaché), des essais, etc."
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Pour ma part, j'ajouterais que pour des textes de qualité du domaine public, on se fournira sans hésitation du côté de la BibliothèqueduQuébec et EbooksLibresetGratuits, qui nous préparent à chaque fois des versions impecables que certains pillent ouvertement pour les mettre en vente... Soyez vigilents!