Catalogue Monet sur l'iPad : retours des ventes
01 avril 2011
Intéréssants chiffres de ventes concernant l'application Ipad qui avait été proposée en décembre dernier par la RMN autour de la rétrospective Monet au Grand Palais. 4000 exemplaires vendus (français et anglais), 9300€ de coût de production spécifique. Prix de vente à 4,99€, un point mort à 3100 exemplaires atteint quelques mois après. Tous les détails chez Patricia Gendrey. On le voit, des coûts importants pour un résultat très mitigé, surtout pour un événement de cette importance avec une résonnance mondiale. On est encore loin des sommets atteints par les catalogues imprimés!
"Autre point intéressant, pendant la période de l’exposition Monet, 90% des ventes étaient réalisées sous la forme papier. En revanche, après l’exposition, et donc sur une période d’un mois et demi, 98% des ventes ont été faites sous la forme numérique, soit 500 ex. Les ventes pourraient de prime abord ne pas paraître extraordinaires, mais quand on les compare au nombre de détenteurs d’IPAD en France qui est de 350000, on peut donc constater que l’application a été achetée par plus de 1% des possesseurs."
Recoupe d'autres échos de ventes que j'ai, pour des applis chez les éditeurs. Des ventes 4/5000 ex maximum. Le problème est bien que l'on est sur des produits éditoriaux phares, qui bénéficient déjà d'une très forte visibilité en tant que marques à eux-seuls, je dirais. Que faire après, c'est la question chez beaucoup. Rationaliser les coûts et attendre une diffusion plus importante des tablettes? En souhaitant aussi que les lecteurs n'aient pas seulement succombés au simple essai et y reviennent, problème que l'on a semble t'il dans la presse magazine. On est loin des block-busters sur le Kindle! En tous cas, un marché des applis qui me semble tout à fait en ligne avec le marché du CDRom il y a quelques années, c'est déjà un succès de le voir revivre, non? Avec un qui se frotte les mains plus que les éditeurs, c'est bien entendu Apple! Avec sa part du lion et un point mort sans commune mesure! (via SoBookLine, un blogeur plein de ressources, merci).