Belle initiative avec le blog OeuvresOuvertes animé par Laurent Margantin qui proposera chaque 1er du mois de découvrir un auteur publié uniquement en version numérique. Une façon de mettre en valeur des oeuvres qui ne disposent pas d'une visibilité dans les relais de prescription habituels. Tous les détails par ici. Laurent revendique un choix assumé pour contrer l'ostracisme des médias traditionnels. Mais il y a peu de place dans ces mêmes médias pour des éditeurs plus petits. Sur les 654 livres de la rentrée littéraire, combien de place pour les 3/4 d'entre eux? Je m'interroge toujours sur cette tendance à radicaliser la situation, à vouloir opposer l'imprimé et le numérique à l'heure où les frontières commencent à tomber, où les catalogues des éditeurs s'ouvrent au numérique. La question est vraiment de savoir si un éditeur moderne doit se couper du canal imprimé. Personnellement, je ne le pense pas, et des expériences novatrices comme Emue avec des formules croisées d'achats, d'abonnements, m'encouragent à le penser. Des éditeurs qui me semblent avoir un coup d'avance. Je sais que beaucoup d'éditeurs numériques commencent à réfléchir à des versions imprimées, alors? J'ai tendance à penser que les bons livres sont à repérer partout. C'est en tout cas le pari que nous faisons dans notre petit club, sans arrières-pensées!
PS: je trouve tout à fait juste l'analyse que fait Pierre Maury ici.