Europe : les libraires européens pour la liberté d'expression
21 juin 2016
C’est demain 22 juin 2016 que l’UNESCO devrait dévoiler le nom de la ville désignée Capitale mondiale du livre 2018 ; un choix qui devrait tenir compte des recommandations de l’association internationale des éditeurs (IPA) et la fédération internationale des associations de libraires (IFLA). Egalement membre du comité de sélection depuis 2002, l’EIBF (et précédemment IBF) a en effet annoncé sa décision de démissionner, effective ce jour.
« Il nous semble important de partager publiquement les raisons qui nous poussent à ne plus soutenir ce Prix, ou tout du moins les nouveaux critères d’évaluation qui lui seront applicables à partir de cette année » précise Fabian Paagman, co-Président de l’EIBF « L’EIBF a toujours soutenu avec la plus grande fermeté les principes mis en avant dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. Pour l’EIBF il est donc clair que la liberté d’expression représente un principe démocratique fondamental qui se doit d’être respecté en toutes circonstances et dont l’application n’est en aucun cas négociable. Publier et vendre des livres n’est possible que grâce au respect inconditionnel de ce fondement essentiel qu’est la liberté d’expression.» Lire le communiqué complet de l'EIBF ici.