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Publishers Weekly juge le Kindle

Publ Publishers Weekly (l'équivalent de Livres-Hebdo outre-atlantique) a la dent un peu moins dure envers le Kindle que les afficionados de nouvelles technologies. Dans un article de vendredi dernier, Amazon's Kindle: Very Cool, really Easy, le journaliste retient la facilité d'utilisation et le vaste choix offert. Avec aussi toujours les mêmes réserves: "Malgré tous ses avantages, le Kindle n'est pas parfait. La coque en plastique blanc devient vite crasseuse. À l'ère de l'écran tactile, le Kindle semble avoir beaucoup de mécaniques, bizarrement situés. Des boutons qui tournent les pages en avant ou en arrière... et les utilisateurs peuvent constamment tourner les pages par inadvertance. Et si vous avez fait une recherche sur le Kindle, faire très attention de ne pas frapper le bouton arrière (c'est petit, mais ça arrive), sur le côté droit ou vous perdrez les résultats de la recherche et vous devrez tout recommencer." Réserve également sur le prix trop élevé: "Bezos dit qu'Amazon essaie de créer un dispositif qui "disparait lorsque vous l'utilisez... ce qui veut dire qu'il voulait un dispositif aussi simple à utiliser qu'un véritable livre... Si Bezos veut que le Kindle vienne dans toutes les mains de lecteurs, il faudra qu'il revoit sa politique de prix!"


Le Kindle: fuggly et houston

Dsc00968 Beaucoup de commentaires s'accumulent depuis quelques jours sur le Kindle d'Amazon. On avait déjà fuggly, traduction: foutrement moche... Cela revient toujours beaucoup dans les commentaires. Si vous avez un peu de temps ce week-end, je vous dresse une petite synthèse. D'abord les deux gaulois sur place, vous aviez déjà eu l'avis de Francis Pisani (photo), c'est maintenant Jean-Michel Billaut qui trouve le Kindle "houston"? (je le cite: "cela veut dire pour moi qu'il y a des machins (boutons, claviers, trucs ..) un peu partout sur le matos... ce qui me fait penserà la grande salle de commande à Houston trés encombrée par des écrans, trucs, etc.", on pourrait traduire Kourou!). J'ai lu souvent la remarque que l'on savait pas trop où mettre les mains sur le bidule sans changer malencontreusement de page! Une série de témoignages intéressants sur Teleread qui tournent globalement autour des mêmes remarques: "Some pros: E-ink, full text searches, easy controls, convenient shopping, newspapers delivered automatically via wireless. Some cons: Design flaws and inconsistent interface and sluggishness, insufficient screen contrast, and “nerve-wracking” terms of service."
Une série de vidéos très intéressantes d'un dénommé Gottabemobile, un peu long mais l'ensemble vaut le détour pour bien se rendre compte. Voilà, à vous de vous faire votre propre opinion; allez, pour faire bonne mesure, je vous donne aussi l'avis de l'incontournable Walt Mossberg du Wall Street Journal (Est-ce que le Kindle va mettre le feu?)


Le New York Times sur l'Iliad

Nous découvrirons sans doute bientôt les différents journaux électroniques sur le Kindle; on parle beaucoup des livres, beaucoup moins de la presse qui est loin d'être en reste: top U.S. newspapers including The New York Times, Wall Street Journal, and Washington Post; top magazines including TIME, Atlantic Monthly, and Forbes—all auto-delivered wirelessly,top international newspapers from France, Germany, and Ireland; Le Monde, Frankfurter Allgemeine, and The Irish Times. La NMPP-Amazon, c'est déjà lancé, c'est clair. Reparlons du livre électronique Iliad. Ma petite vidéo des Echos fait gentiment son petit bonhomme de chemin (plus de 2300 lectures, j'en reviens pas). J'espère que les souscriptions sont au rendez-vous et que Philippe Jannet pourra présenter à son tout nouveau patron un bilan positif!  Je vous propose aujourd'hui cette vidéo de présentation du New York Times (via HFICompany) sur l'Iliad. Les choix graphiques ont été différents des Echos. On retrouve une première page qui se rapproche plus de la une du journal papier avec des photos et le collonnage des articles (identique au modèle YantaiDaily que j'avais découvert il y a tout juste un an). Cela passe relativement bien dans le format assez large de l'Iliad mais j'ai des doutes sur des écrans plus petits comme le Kindle ou le Sonyreader. Je vois aussi beaucoup de publicités (oups!), on surveillera aussi beaucoup cela en rapport aux prix des abonnements relativement élevés. Je sais pas ce que ça vous fait mais moi, de voir le New York Times sur le papier électronique, ça me fait chaud au coeur dans le modèle Epic2015 que vous connaissez certainement. Alors, les canards, pas morts? Et comme l'on sait depuis hier que la lecture sur livre élctronique au delà d'une demi-heure est, sans commune mesure, écologiquement préférable au modèle web, alors à consommer sans modération comme on dit.

PS: je viens de voir à l'instant que Libération, après sa formule Mobile propose une offre Expresso sur l'Iphone (via Lorenzo); voilà pour bientôt NMPP-Apple, la bagarre va être rude...


Kindle: alors, ce "Minitel écrasé" ?

Après les premières impressions de Francis Pisani (j'ai souligné ce qui me parait important):

"Très agréable au lit. J’ai fait l’essai avec Tree of Smoke un roman récent sur les années soixante, guerre du Vietnam etc. que j’hésite à acheter. Cool de pouvoir se faire une idée tranquillement. Le Kindle se lit au pieu avec autant de lumière qu’un livre normal, mais pas moins. Lire sans avoir à tourner les pages est un sport délicieux. Le passage de l’une à l’autre se fait par une sorte d’écran noir souvent critiqué mais qui passe très vite (beaucoup plus vite que quand on tourne la page d’un livre en papier).

Superbe au soleil. Il faisait beau sur San Francisco aujourd’hui, j’ai donc pu l’essayer en pleine lumière à midi. Aucun problème. A côté, l’écran de mon mobile était totalement gris.

Parcourir le San Jose Mercury News s’est révélé plus agréable que prévu. J’ai trouvé assez facilement cinq ou six articles qui m’intéressaient et j’ai feuilleté tous les titres. Je maintiens quand même que la navigation est un problème. La plus grosse limite reste le prix demandé pour lire un quotidien (15 dollars par mois) qui est téléchargé automatiquement le matin mais n’est pas mis à jour par la suite, et que je peux trouver gratuitement sur le web.

Deux réserves sur l’objet lui-même: il est difficile de le tenir sans appuyer involontairement sur les touches de navigation (page suivante ou précédente). On s’y fait mais il manque une ou deux zones neutres pour bien le saisir. Malgré ces touches qui se trouvent des deux côtés, l’appareil a été conçu pour les droitiers: la roulette de navigation est à droite et le “volume” est plus épais (donc plus facile à saisir) du côté gauche.

Ma conclusion du jour: une des bonnes idées d’Amazon, c’est que l’objet ne ressemble pas du tout à un ordinateur. C’est simple et on apprend à le manier très vite."

Je vois beaucoup de points communs avec l'Iliad sur l'appréhension générale de la lecture hormis toutes les réserves sur l'ergonomie d'utilisation avec le placement des touches. Benjamin Higginbotham, dans la vidéo jointe (via Teleread) y revient lui-aussi avec une analyse très pertinente avec des comparaisons avec le Sony reader et l'Iliad. J'ai buté sur le terme "fuggly" (si vous pouvez m'éclairer...) mais vu sa tête, ça a pas l'air d'être un compliment... Alors fuggly ou pas fuggly, le Kindle?

 

 


Amazon en maître du jeu

Amazonjeff_bezosbooks_ttn Conférence de presse hier à New-York pour le lancement du Kindle d'Amazon (voir Techcrunch), on en sait beaucoup plus sur l'offre elle-même et le détail du dispositif ici, je vous conseille de prendre le temps de tout regarder, ça vaut la peine. Si Lorenzo n'aime toujours pas le l'appareil lui-même, je serais plus nuancé pour ma part, je crois qu'Amazon a fait un réel effort sur l'ergonomie dans la pratique de lecture, je crois qu'une prise en main avec quelques heures de lecture est indispensable pour arréter un jugement définitif (Amazon a quand même mené une campagne de tests avec des vrais lecteurs!). Comme le remarque Bruno, ce n'est pas le livre électronique lui-même qui est essentiel mais bien le service lié à un réseau-mobile spécifique qui se dégage du média internet en tant que tel. Plus de fil à la patte, la même souplesse que l'abonnement des Echos via le serveur d'Irex, où et quand l'on veut, c'est bien là qu'est la vraie innovation par rapport à l'offre de Sony et son ConnectStore. Je suis catégorique, sans cela, j'aurais déjà laché la lecture de mon journal le matin, c'est à peu près sûr. D'ailleurs, le Kindle propose également des journaux, des blogs, Wikipedia, mobilité, instantanéité sont les mots d'ordres. Utiliser le Kindle comme un téléphone mobile pour accéder à la plus grande librairie du monde (et le fameux clavier prend tout son sens!); je vois bien d'ailleurs de nombreux services se profiler avec Google/Android (je ne vois aucune lutte frontale avec Google mais plutôt une convergeance de plus à terme). Côté des contenus aussi, Amazon avance fort. Tous les titres (nouveautés comprises) à 9,99€, Amazon est en train d'édicter au marché entier la règle du jeu, c'est clair. La même que Steve Jobs avait édicté pour la musique il y a quelques années, rappelez-vous. Je vous conseille aussi de lire, si cela n'est déjà fait, l'excellente analyse de LaFeuille et celle de FredCavazza. Bref, Amazon va être très, très fort sur ce marché qui s'ouvre maintenant. Un de plus, après la librairie-papier en ligne neuve et d'occasion, avec peut-être même confirmation du port gratuit en France? (c'est pour la fin du mois que ça se joue). Et le Sony Reader prend soudain un sacré métro de retard, aujourd'hui qui plus est...

PS: "Amazon nous met le feu", c'est en substance ce que suggère ce nom de Kindle, voir les posts relevés cet après-midi du côté de chez Virginie et Daniel Garcia (au fait, Francis Pisani-Transnets devrait avoir la bestiole qui embrase le net dès demain, à suivre de très près donc...)


Encore un autre Jeff...

33238_825_amazon_kindle_l_ipod_de_m Pour prendre le contrepied de Jeff, un autre, Bezos celui-là (patron d'Amazon), doit révéler aujourd'hui le fameux Kinddle dont on parle tant depuis un an maintenant. Doté d'un écran 6 pouces, tarifé 399$ (bien cher), le Kindle est capable de se connecter à l'internet sans fil via un système spécifique lié à l'opérateur Sprint pour mettre dans sa mémoire flash jusqu'à 200 titres, audiobook ou e-book. Amazon propose, dès le lancement, 88.000 titres numérisés, téléchargeables pour 10$, ou 2$ dans le cas de 071116_bz01reading_vlvertical_2 Amazoncadeauaavantenvoi_3 classiques (domaine public?). La batterie est donnée pour 30 heures et se recharge en 2 heures. Il lui sera aussi possible de rapatrier les versions numériques des journaux papier. Print dead, Books aren't dead, merci Monsieur Bezos. Une interview est sur Newsweek aujourd'hui. Mais si les livres papier sont morts, est-ce que la belle machine logistique d'Amazon prend encore tout son sens? M.Bezos, Son Grand Maître du Livre (SGML)? Moins sûr, heureusement, quand on lit La Feuille cette interrogation, pleine de bons sens finalement... En attendant, le buzz continue...


Une campagne pour le Kindle

Pinup Pour faire échos aux récents posts de Marlène et de Bibliobsession, ainsi qu'à ceux qui pensent que la sortie du Kindle d'Amazon constitue la dernière chance d'installer sur le marché les nouveaux livres électroniques, j'apporte ma pierre à l'édifice pour un effort marketing en livrant deux pistes de réflexion. Ce site américain, T3, qui ne 133girl_gal1 134girl_gal1 ménage pas ces effets pour présenter les nouvelles technologies de l'information et la contribution, pourquoi pas?, de mon ami Hubert de Lartigue qui expose à la Galerie Meisel à New-York début octobre.
Tout cela, à condition, comme le pense Lorenzo, qu'Amazon renonce au design actuel du Kindle pour quelque chose de plus "vendeur"... On ne pourra pas dire que l'on n'aura pas tout essayé!


Et l'on reparle du Kindle

Amazoneink Intéressant article paru hier dans le NewYorkTimes, nous en saurons plus bientôt sur le Kindle, le fameux livre électronique fantôme d'Amazon au design "spécial" (on va dire ça comme ça, avec des boutons partout), il me fait penser au Minitel de mes parents! Il semblerait que ce soit pour octobre aux Etats-Unis avec un prix entre 400 et 500 dollars; j'ai pas bien compris s'il s'agissait de la sortie effective du livre électronique mais je crois bien. Lutte frontale donc, avec Sony et son connectstore, on se demande d'ailleurs si la version livre va rester crédible, comme ils ferment déjà leur version musique.