Parce qu'il a été pris à parti, Clément Laberge (Remolino) revient sur son passage dans la sphère du numérique du groupe Editis. L'occasion de tordre le cou avec détermination à un certain nombre d'idées reçues, le fonctionnement en interne des "majors" de l'édition, il y règne aussi le goût de l'autonomie et du pluralisme:
"Bien sûr, certains jours on peste contre les petites entreprises qui
vont plus vite que nous — on les envie parce qu’on aimerait être comme
elles, plus souple, plus réactif.
D’autres jours, heureusement, on apprécie leur présence et on se
félicite qu’elles existent, parce qu’elles nous interpellent, nous
bousculent, et parce que leurs avancées nous fournissent de précieux
arguments pour faire avancer nos idées et nos projets avec nos équipes.
Continuellement on doit se répéter que le monde du livre est un
écosystème complexe, très complexe, avec de gros acteurs et de plus
petits; avec des silencieux et des plus baveux. Se convaincre aussi que
c’est très bien ainsi — et que c’est ce qui nous offre, collectivement,
les meilleures chances de réussir."
Beaucoup de réussite à toi auprès des éditeurs québécois, mon cher Clément, au plaisir de nous revoir...
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