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GIE-ePresse : le front bleu à 8 seulement, pas à 15!

Le-quinze-de-france-debute-le-mondial-le-10-septembre-face-a Je vous avais parlé du GIE de la presse française et du portail ePresse. Les premiers échos que j'ai sont très positifs, les téléchargements au rendez-vous.

Annonce hier que les 8 éditeurs de journaux et quotidiens (en ces temps de rugby, cela aurait été mieux à 15 avec LeMonde par exemple) sont partis en négociation avec Apple pour assouplir les conditions de commercialisation. Davids contre Goliath tant Apple-Blacks règne en maître. Rappelons qu'en février dernier, Apple avait annoncé aux éditeurs désireux d’utiliser son App Store, que le passage par iTunes était obligatoire et qu’elle ponctionnerait donc 30% sur chacun des abonnements souscrits. Outre la marge excessive de 30%, le problème majeur réside dans le fait qu’Apple a le contrôle sur les données personnelles des lecteurs et des abonnés qui passent par iTunes pour télécharger une application de presse.

Le GIE a donc décidé d'unir les acteurs pour peser contre Apple: «Nous avons affaire à des acteurs beaucoup plus puissants que nous, éditeurs», explique Pascal Pouquet à Reuters, directeur des nouveaux médias du Figaro, qui fait partie du groupement d'intérêt économique (GIE), appelé ePresse. «Cela nous a paru intelligent, face à eux, d'établir un rapport de force pour pouvoir négocier et essayer d'avoir des relations plus équilibrées.»

Autre sujet de contentieux,  les paliers de prix imposés uniformément par Apple à tous les éditeurs (79 centimes, 1,59 euro, etc...). «Il y a un mec à Cupertino qui a dit je vais faire 79(...) et c'est comme ça», dénonce Xavier Spender, président d'ePresse et PDG de L'Equipe 24/24.

Argument de poids, la sortie pure et simple du modèle Apple, la voie qu'a choisie le Financial Times avec succès par exemple, avec une application en HTML5 directement accessible depuis tous les navigateurs web, voie qui me semblerait la plus sage, tant l'écart est toujours grand entre les promesses d'Apple et la réalité des faits quelques mois après. Je pense que l'exemple de la musique parle pour la prudence dans le domaine, non? Allez donc demander aux éditeurs de musique ce qu'ils en pensent! (via ZDnet, lire aussi NouvelObs).

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