Barnes and Noble, le libraire américain, toujours dans la tourmente financière malgré le succès de sa diversification dans l'activité numérique. Les ventes de Nook ont enregistré une progression de 70% à Noël et les ventes de contenus numériques se sont accrus de 113%. Mais le Nook Simple Touch (vendu à 99 dollars) n'a pas eu le succès escompté en fin d'année, la barre devait être haute. Une très faible marge sur le prix de vente et la concurrence féroce de la gamme d'Amazon. Ces investissements ont plombés les résultats et la rentabilité n'est pas au bout malheureusement. Il faut désormais procéder à une levée de fonds très importante pour rester viable, ce qui parait impossible. Le groupe prévoit maintenant purement et simplement la session de son activité numérique, un partenariat stratégique avec un autre acteur. William Lynch, le PDG de Barnes & Noble, l'a confirmé à l'Associated Press: «Nous voyons une valeur substantielle dans les activités que nous avons bâties autour de Nook au cours des deux années passées et nous pensons que c'est le bon moment d'explorer de quelle façon en tirer le meilleur parti.» Le développement international est bien entendu en ligne de mire.
Des annonces qui en tous cas contrastent fort avec les dernières communications qui avaient été faites à Londres mi-décembre par la vice-présidente Theresa Horner. Le rythme effréné du développement numérique a siphonné le résultat du groupe le fragilisant considérablement. L'action a subi une très forte baisse (près de 20%) à ces annonces (via Les Echos).
PS: à lire également le communiqué de presse de Barnes and Noble qui a mis le feu aux poudres.