229 notes dans la catégorie "Apple"

Le Kindle sur l'iPad

L'application Kindle fonctionne parfaitement sur l'iPad aux Etats-Unis avec la possibilité de récupérer sa bibliothèque entière et d'acheter parmi les 450.000 titres disponibles sur la plateforme d'Amazon (contre 90.000 titres, dont 30.000 gratuits, sur iBooks d'Apple). Amazon donne la possibilité à ses lecteurs de choisir toute sorte de lecteurs iPhone, iPad, Blackberry, PC, Mac et le Kindle bien entendu. Un argument très fort pour acheter ses livres sur Amazon. On sent que c'est un accord tacite entre les deux géants, Apple a besoin du catalogue d'Amazon pour promouvoir son iPad, Amazon a besoin d'Apple pour étendre son offre sur l'ensemble des lecteurs du marché. Il sera toujours temps de faire les comptes entre amis...

PS: à noter un billet très complet sur eBouquin sur la stratégie d'Amazon.


iPad: la presse à la loupe

Newspaper Pour observer une révolution en marche... Durant les semaines qui viennent où toutes les nouvelles présentations de presse quotidienne et de magazines vont fleurir dans le monde entier avec l'iPad, surtout ne manquez pas le décriptage de l'un des meilleurs spécialistes, je veux parler de Benoit Drouillat. Sur son blog, les premiers médias américains, les premiers médias français. Il pointe aussi sur un comparatif que vient de mettre en ligne Engadget.

iPad: réapprendre à lire?

Time Premières impressions du côté des magazines avec l'iPad sur ReadWriteWeb, c'est assez mitigé, passé l'effet "bling-bling-magique-amusant" (ils reviennent d'ailleurs aussi sur cette notion de "magique"), on reste clairement sur sa faim: "Au final, ces magazines sont bien plus amusant que leur ancêtres sur papier, mais clairement, il s’agit encore là d’expérimentations. La navigation et les fonctionnalités interactives diffèrent grandement d’un magazine à l’autre, certains sont bien meilleurs que d’autres, et les bases de l’ergonomie que le lecteur doit maitriser pour prendre connaissance du contenu peuvent varier considérablement d’une application à l’autre. La présentation va-t-elle se standardiser? Les fonctionnalités vont-elles se simplifier? Le devraient-elles, d’ailleurs? Il est un peu tôt pour dire ce que les lecteurs préfèreront  les mini-films pour mener aux contenus, de petit morceaux interactifs ponctuant une reproduction de l’expérience de lecture proposée par le papier et reproduite à l’écran… D’ici là, on peut s’attendre à pas mal d’expérimentations, mais également beaucoup de déconvenues du coté des éditeurs".

iBooks: la bibliothèque est ouverte

Ibooks La boutique iBooks, avec les ebooks qui vont avec, vient d'apparaître sur l'Appstore d'Apple pour les américains. La France, c'est pour bientôt. Vous trouverez bien, je vous épargne le lien en affiliation, oui oui ça se pratique. Livres au format ePub affranchis des DRM Adobe. En vue, les 80% de part de marché sur le livre numérique détenu par Amazon aux Etats-Unis... Fin d'une situation monopolistique, remontée des prix de ventes, les éditeurs crient ouf! Après la vague de tests inévitables qui va durer plusieurs semaines, il va être intéressant d'observer les réactions des premiers lecteurs de best-sellers et les comparer à ceux-là... Une vraie campagne d'évangélisation (alphabétisation) à la lecture sur écran LCD qui commence. Même les prophètes ont le droit de changer d'avis sur ce marché! Amis de la pomme, bonnes lectures!

Babel iPad

Ipad tower A la veille de la sortie américaine de l'iPad, notre ami Jean-Lou Bourgeon fait le point sur les commentaires des gourous américains (via MacGénération). Il a même crée un blog "iPad plaisir" pour cela, tout un programme. Cherchez le point G de l'iPad... Voir notamment la vidéo de David Pogue et l'avis de Walt Mosberg  qui après l'avoir fait fonctionner "nuit et jour" à la place de ses ordinateurs portables, a trouvé que cet iPad était "un vrai plaisir à utiliser et [qu'il] avait de moins en moins envie d'ouvrir ses ThinkPad et MacBook".   (illustration: le projet de la tour iPad à Dubai qui ne date pas d'hier).

L'iPad: raison garder

Ipad-nyt-cattiasphotos.1264779742 Pour contrebalancer "la couverture médiatique biaisée par l’intérêt direct des médias. En pleine crise, ils mordent l’hameçon joliment tendu par Steve Jobs et nous laissent entendre que l’appareil est génial parce qu’il va permettre de faire payer l’accès aux sites d’information. Pas si simple." A relire surtout le billet de Francis Pisani, qui date de fin janvier maintenant (il n'a pas pris une ride, le billet), mais qui mérite qu'on s'y arrête, voire qu'on l'affiche pendant une bonne période parmi ses favoris. Toujours extrêmement pertinent dans ses analyses, notre ami Francis. Je suis complètement d'accord avec lui. 

Hachette avec Apple en chevalier blanc

020427359527_web Interview de Arnaud Nourry le patron d'Hachette aujourd'hui sur les Echos qui revient sur l'arrivée d'Apple en chevalier blanc dans le secteur: "Apple vient de redonner des marges de manoeuvre aux éditeurs américains face à Amazon… Lorsque, en janvier, Apple est sorti du bois avec son iPad, nous nous sommes dit qu'il y avait une véritable fenêtre de tir pour rééquilibrer le rapport de force avec Amazon sur cette question du livre numérique. Rappelez-vous  courant 2008, Amazon, qui venait de lancer aux Etats-Unis une nouvelle version de son lecteur numérique, le Kindle, avait décidé, sans rien dire aux éditeurs, de vendre les nouveautés au prix de 9,99 dollars le téléchargement, quitte à perdre plusieurs dollars sur chaque ouvrage. Cela a été un choc terrible pour les éditeurs. D'autant que Barnes & Noble et tous les autres revendeurs de livres numériques se sont alignés. Nous avons essayé de discuter avec l'ensemble des acteurs, sans succès. Amazon -qui, l'an dernier, a représenté 85% de nos ventes de livres numériques -estimait que c'était son affaire s'il voulait faire du livre numérique un produit d'appel. Il avait une stratégie claire: installer son Kindle sur le marché et peut-être empêcher d'autres acteurs de prospérer. Mais les éditeurs américains, dont Hachette, ne se sont pas laissé faire. En septembre, Hachette a contre-attaqué. Au moment de la sortie des mémoires de Ted Kennedy, nous leur avons fourni le livre, commercialisé un peu plus de 30 dollars, mais pas le fichier numérique. En décembre, nous avons franchi un palier de plus en annonçant que nous ne leur donnerions plus aucun fichier numérique des nouveautés au moment de leurs sorties. D'autres grands éditeurs ont fait de même. La sortie programmée de l'iPad d'Apple devrait nous permettre de sortir de cette impasse". Il semblerait que l'on aille vers une situation tout à fait 20070219-igod-steve-jobs-ipod inédite aux Etats-Unis avec un prix unique des livres numériques. "Nous nous sommes mis d'accord sur un mandat d'agent. Dans ce schéma, c'est l'éditeur qui fixe le prix de vente des livres -ce sera donc pour les nouveautés 12,99 dollars ou 14,99 dollars s'il ne s'agit pas de best-sellers et les prix seront moins élevés pour les livres de poche. Nous percevrons une rémunération de 70% du prix de vente, Apple 30%. Pour les revendeurs, il y a maintenant deux possibilités: accepter ce contrat de mandat ou attendre près d'un an, c'est-à-dire la sortie en poche, pour disposer du fichier numérique. Nous sommes en discussion avec tous les revendeurs américains qui seront ravis de sortir de la vente à perte. Apple apparaît aujourd'hui comme le chevalier blanc de l'édition américaine. D'autant que, malgré sa grande puissance, il n'a jamais cherché à intégrer l'amont, c'est-à-dire la création." Reste à savoir si Hachette a plus à gagner avec Apple et son iPad, qu'avec Amazon, son Kindle et son offre en papier, surtout sur le marché des best-sellers! Est-ce que tous les éditeurs vont faire de même? En tous cas, une reprise en main salutaire sur les prix pour les éditeurs, à condition que les ventes suivent...

Apple: iPad au rythme de l'iPhone?

12-300x192 Apple aurait déjà vendu en pré-commande plus de 100.000 iPads et prévoit d'en vendre 1 million d'ici le 15 avril prochain. Un rythme pour l'instant assez proche de l'iPhone à sa sortie. A voir s'il continuera sur la même tendance que son petit frère. La réserve et elle est d'importance, c'est que l'iPad n'est pas un téléphone. L'iPhone avait convaincu bien au-delà des fans de la marque, reste à savoir si les autres sauteront le pas à nouveau pour un appareil qui fait la même chose en plus grand (voir TopTechReview).

Livres Kindle sur Mac

Kindle-for-mac-tcg._V216904008_ Après l'iPhone, les américains peuvent désormais lire leurs livres Kindle sur Mac, c'est possible avec une synchronisation automatique entre les différents comptes. Comme d'ailleurs acheter sur le site d'Amazon pour Mac sans avoir un Kindle. Bien entendu le transfert pourra se faire aussi sur le prochain iPad d'Apple. "Pour les propriétaires actuels du Kindle, l'application Kindle (qui est déjà disponible pour l'iPhone et l'iPod Touch d'Apple) permet de lire le même livre électronique alternativement sur plusieurs supports, en poursuivant sa lecture à la page où on l'avait suspendue. Cette annonce confirme que les acheteurs de l'iPad, une tablette tactile mariant des fonctionnalités d'un lecteur multimédia et d'un ordinateur, perçue comme une menace pour les tablettes de lectures traditionnelles comme le Kindle, auront le choix de plusieurs systèmes pour y lire des livres." (voir L'Expansion). Echange de bons procédés entre les deux géants américains. Même si je doute que l'on puisse bientôt lire des livres achetés sur l'AppleStore sur son Kindle. A voir...

Les Guides Petit Futé sur l'Phone avec Milibris

Screenshot 2010.03.13 16.13.19 Les éditions du Petit Futé annonceront demain à l'occasion du Salon MAP qui se tient actuellement à la Porte de Versailles à Paris la sortie de versions numériques de ses célèbres guides sur l'iPhone: "A cette occasion, nous espérons que nos premiers guides numériques seront téléchargeables sur l'iPhone, puisque nous les avons rendus disponibles il y a quelques jours sur l'Appstore. Pour le lancement, nous pensons proposer la gratuité de 6 guides pendant 48h avant de passer à 3.99 euros l’unité. Les guides sont les suivants: Marrakech, Ile Maurice, République Dominicaine, Réunion, Thaïlande et Australie. Dans quelques semaines, ce sont plusieurs dizaines de guides numériques qui seront disponibles sur l'iPhone et jusqu’à 250 dans quelques mois. En parallèle, nous lançons en avril un site mobile universel Petit Futé et une application iPhone gratuite (inspirés de notre portail), puis les premières applis géolocalisées payantes en mai". A noter que c'est une nouvelle fois la société Milibris qui s'est chargé du développement de ces applications spécifiques.

Screenshot 2010.03.13 16.13.43
 

 


L'Equipe sur l'iPhone avec Milibris

Milibris Lire le quotidien L'Equipe sur l'iPhone, c'est désormais possible depuis quelques jours pour les abonnés. Tous les détails ici. D'après mes informations, l'Equipe serait entré en fanfare comme la seconde application la plus téléchargée sur l'AppStore d'Apple. A la veille de la Ligue des Champions, on imagine le reste... C'est la société Milibris qui avait déjà préparé l'édition en ligne qui a fait le développement. Milibris, la petite start-up qui monte, qui monte...

Le monde des livres selon Apple

Ibooks_read_20100225"Lire sur un iPad, c'est comme lire sur un livre... La lecture devient si naturelle sur l'iPad, la technologie semble disparaître...". Vous en saurez plus sur le site d'Apple qui donne quelques détails sur les fonctionnalités de l'iStore. Lecture au format ePub certes, mais nulle part mention que l'on pourra acheter ses livres ailleurs que sur l'iStore, ni d'ailleurs exporter ses livres ailleurs que sur l'iPad. iPad/iStore/iPPle...

PS: tiens, un "Kindle adopter" avec un son discordant, sacrilège...


Place des éditeurs: Dreamworld sur l'iPhone

Dreamworld2-200x300 Place des Editeurs est toujours le laboratoire numérique R&D au sein du groupe Editis. Nouvelle initiative aujourd'hui avec un titre/application sur l'iPhone, Dreamworld de Sire Cédric, un recueil de neuf nouvelles fantastiques chez l'éditeur Le Pré aux Clercs avec un prix de 5,99€ contre 16€  pour la version papier (63% de remise), uniquement disponible sur l'AppStore. Stratégie très différente de celle des versions numériques vendues en ePub où l'écart de prix est absolument minime, voire plus cher que les versions papier comme c'est le cas de ce même titre chez Dialogues ou la Fnac qui peuvent aller se rhabiller. Exit un prix unique par mandat sur l'ensemble des réseaux de distribution. Le problème de la TVA ne semble d'ailleurs plus se poser tout d'un coup. Deux poids, deux mesures, on appréciera. J'ose espérer que c'est un pur exercice marketing. Je sais que Hachette/Numilog prépare des titres sur l'iPhone, Eden-Livres sans doute aussi, je souhaite personnellement que ce n'est pas le chemin qui va être suivi par l'ensemble des éditeurs. Ce n'est pas un "monde rêvé"...

PS: rectificatif, je viens de parler avec un responsable du numérique chez Editis. Il s'agit d'une erreur, la version en ePub avait été supprimée il y a plusieurs semaines maintenant pour ne pas brouiller les cartes dans les contrats de mandat, par rapport à cette nouvelle offre qui a valeur d'expérimentation chez eux. Dialogues était resté hors de la confidence et vient de rectifier. Preuve s'il en est de la gestion de changements de prix et d'offres pour du numérique dans la situation actuelle... Je retire mes propos, bravo Place des Editeurs, on vit bien pour l'instant dans un "monde rêvé". Autre chose aussi, Aldus est bien lu chez les éditeurs! Et en temps réel!


L'impact de l'iPad sur l'édition

Bfm A écouter sur L'Atelier numérique/BFMRadio "L'impact de l'iPad sur l'édition". Avec Frédéric Kaplan (chercheur à l'EPFL et fondateur de la société OZWE) et Virginie Clayssen (directrice adjointe du développement numérique chez Editis et présidente de la commission numérique du Syndicat National de l'édition). C'est ici (deuxième moitié du podcast). Beaucoup de bons sens et d'intelligence pour dépasser les clichés qui traînent en général sur le sujet.

Amazon, Apple: les magasins sont fermés

Ibookstore Alban Cerisier (Gallimard) et Patrick Gambache (Flammarion) ont confirmé aujourd'hui que les deux maisons d'éditions n'avaient fait l'objet d'aucune approche de la part d'Apple. En revanche Amazon fait bien le siège depuis de long mois maintenant. Fin de non-recevoir à la fois sur le mode de fixation des prix et la perte de contrôle des fichiers. Calmons les rumeurs, on n'est pas prêt de voir un KindleStore ou un iBookStore à la française...

L'iPad pour les touts-petits

L'éditeur anglais Penguin a dévoilé à Londres ces premières expériences sur l'iPad. John Markinson, le président de Penguin pense que "l'Ipad représente la première réelle opportunité pour créer un modèle de distribution payant qui soit attractif pour les consommateurs. La psychologie d'achat sur les tablettes est différente de la psyvchologie d'achat sur les PC". Un excellent coup marketing pour la marque assurément. Pour le reste cela n'est pas sans rappeler un air de déjà-vu avec les CD-Rom qui en ont échaudés plusieurs chez les éditeurs. Alors des iPads pour tous les bambins, dans toutes les classes et les garderies? A Cupertino sans aucun doute, mais ailleurs? (via Textes).


Apple nettoie son catalogue

Sex "Qu'est-ce qui est, au juste, autorisé dans l'AppStore?" C'est la question que se pose aujourd'hui les développeurs et les éditeurs après le grand nettoyage réalisé par Apple avec la suppression de 5000 applications de son catalogue (via Le Monde). Pornographie, érotisme ne sont pas en odeur de sainteté du côté de Cupertino! On est pas près de voir La Musardine, les Editions Blanche ou même Milo Manara sur l'iPhone et l'iPad!

Librairie Filigranes sur l'iPhone

Filigranes A signaler que la principale librairie de Bruxelles, Filigranes, lance la première application d’une librairie francophone sur l’AppStore d’Apple. Téléchargeable gratuitement, iFiligranes présente l’ensemble de l’actualité du magasin. Comme l’explique dans un communiqué de presse, Marc Filipson, fondateur et PDG de Filigranes, “La présence de Filigranes sur un terminal populaire comme l’iPhone s’inscrit dans la stratégie de développement numérique mise en route par la librairie. Nous mettons tout en œuvre pour développer notre marque de fabrique de services et de convivialité sur les nouveaux médias”. Et de prévoir de prochaines évolutions pour l’application avec l’envoi d’alertes, d’informations sur le monde littéraire, de recherche de livres, mais aussi d’offre de livres numériques. Filigranes a déjà rejoint l'offre numérique d'ePagine (via LivresHebdo).