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17 notes en octobre 2008

Fin du blog

Closed1
Après Lorenzo Soccavo et Daniel Garcia, j'ai décidé de suspendre l'activité de ce blog. Je l'ai démarré en septembre 2006 avec un objectif de veille sur un secteur relativement confidentiel, persuadé qu'il impacterait durablement la presse et l'édition. Avec l'arrivée de ces livres électroniques dans des enseignes grand public et le relais qui est pris dans beaucoup de blogs, j'estime maintenant que la page est tournée. J'ai néanmoins décidé de laisser en ligne l'ensemble des ressources car je pense qu'elles conservent un intérêt, tout au moins dans les mois à venir. Je vous remercie tous pour vos témoignages de sympathie. Je m'oriente vers d'autres projets toujours avec la même passion des livres... Avec peut-être, un nouveau blog, qui sait?

EPagine à la page

Epagine Nouvelle page qui vient d'être mise en ligne pour ePagine, l'offre numérique des libraires développée par la société Tite-Live. 17 éditeurs,  25 livres, 7 libraires... Alors, une vraie alternative à la plateforme de la Fnac/Hachette qui arrive pour la fin du mois?
Pour l'instant, c'est pas très vendeur, convenons-en. Mais quand je vois sur une même page autant de promesses... Avec de la bonne volonté des éditeurs et des libraires (un effort sur les prix, je vous en prie), qui sait si le petit poucet ne trouvera pas le chemin du numérique? 


La Fin des livres

Uzanne Heureuse initiative que celle des Editions Manucius (et oui! qui reprennent le flambeau de l'éditeur Alde Manuce) en rééditant, ce mois-ci, un savoureux petit texte de Octave Uzanne, bibliophile, éditeur et journaliste, paru en 1894.

"«Si par livres vous entendez parler de nos innombrables cahiers de papier imprimé, ployé, cousu, broché sous une couverture annonçant le titre de l’ouvrage, je vous avouerai franchement que je ne crois point, que l’invention de Gutenberg puisse ne pas tomber plus ou moins prochainement en désuétude.
Je crois que si les livres ont leur destinée, cette destinée, plus que jamais, est à la veille de s’accomplir, le livre imprimé va disparaître. Ne sentez-vous pas que déjà ses excès le condamnent?
Je crois donc au succès de tout ce qui flattera et entretiendra la paresse et l’égoïsme de l’homme; l’ascenseur a tué les ascensions dans les maisons; le phonographe détruira probablement l’imprimerie. Il y aura des cylindres inscripteurs légers comme des porte-plumes en celluloïd, qui contiendront cinq et six cents mots et qui fonctionneront qui tiendront dans la poche; toutes les vibrations de la voix y seront reproduites. Soit à la maison, soit à la promenade, en parcourant pédestrement les sites les plus remarquables et pittoresques, les heureux auditeurs éprouveront le plaisir ineffable de concilier l’hygiène et l’instruction, d’exercer en même temps leurs muscles et de nourrir leur intelligence, car il se fabriquera des phono-opéragraphes de poche, utiles pendant l’excursion dans les montagnes des Alpes ou à travers les Cañons du Colorado.
Après nous la fin des livres!»

Longue vie aux livres et aux délicieux petits ouvrages des Editions Manucius...


 


Oscar Hibou menacée

 OscarJe relaie le Communiqué de Soutien pour la Librairie OscarHibou, librairie indépendante de Bordeaux, si attachante, avec son blog qui lui ressemble tant. Elle est menacée.

"Pensant que nous n'avons pas encore raté complètement le coche et refusant de croire à toute forme de fatalité, nous appelons tous ceux qui partagent ce sentiment à se mobiliser: qu'ils soient professionnels du livre, bibliothécaires, auteurs, acteurs de la vie culturelle, amateurs de livres, clients, passionnés ou tout simplement citoyens... Car notre démarche, loin de toute pensée élitiste, vise simplement à défendre la dernière librairie indépendante qui a contribué a faire de Bordeaux une place importante de la bande-dessinée, même si à travers cela nous défendons, comme cette librairie le fait chaque jour, une certaine (belle) idée de la Culture.
Merci à chacun de mettre en oeuvre tout ce qui est en son pouvoir pour aider la Librairie Oscar Hibou à ne pas fermer ses portes et aller plus loin dans son entreprise" .
Le Comité/ collectif pour Oscar Hibou (soutien)


Il va falloir se justifier

100_5999 Rassurez-vous, éditeurs, ce n'est pas une sommation (comme du côté de chez Bibliobsession) pour éclairer nos lumières sur les prix pratiqués en matière de version numérique mais bien de pointer sur la mise en page de ces nouveaux livres (oui, oui, ce sont bien des livres! - allez plutôt voir du côté de chez Roger Chartier, la première séquence, si vous avez pas trop de temps) qui fleurissent peu à peu.

"On pourrait s'interroger longuement sur le respect, observé au cours des siècles, de la justification des pages en prose. Aujourd'hui encore, même si celle-ci est abandonnée depuis quelques années, dans des reproductions à petit tirage ou bon marché, il n'en demeure pas moins que pour la majorité des lecteurs, un texte non justifié ne répond ni aux critères esthétiques, ni au sérieux dont doit s'accompagner toute présentation imprimée. Le mot justifier vient du moyen latin iustare qui porte en lui la signification morale que nous lui connaissons en français. Il est utilisé tel quel dans différentes langues; le mot allemand justieren veut dire justifier une page, mettre dans un ordre convenable. L'espagnol précise: justification tipocrafica, l'anglais justification, et le russe justirovka, sont calqués sur le mot allemand. Assez curieusement, l'allemand emploie pour la justification d'une ligne l'expression ausschliessen = exclure. Dans toutes ces traductions demeure l'ambiguité du terme: correction morale et position adéquate dans l'espace. Justifier, à l'origine, c'est donner à la ligne, dans le composteur, la longueur voulue...
Cette loi toujours respectée de la justification que l'imprimerie permet de rendre parfaite a posé cependant des problèmes techniques très compliqués et très coûteux. La justification a, de plus, nécessité cette aberration logique, qui semble compliquer la lecture: la coupure des mots entre la fin d'une ligne et le début de la suivante."
Cette longue citation de l'ouvrage "Quand le livre devint poche" de Yvonne Johannot en 1978. Amusant de constater que ce qui était à l'époque pointé du doigt comme des reproductions non justifiées, des pseudos-livres, étaient, en fait, produit par un matériel rapidement démodé que certains d'entre vous ont peut-être connus, des machines à écrire à caractères compensés et à boules qui se trouvaient obsolètes au bout de quelques mois. C'était, bien évidemment, avant l'arrivée de la PAO qui a réglé tout cela, c'est le cas de le dire.

Et, pour "justifier cette justification" et ces coupures de mots?

"Richaudeau, reprenant les travaux d'Emile Javal, a étudié, à l'aide d'outillages perfectionnés, les processus physiologiques mis en oeuvre lorsqu'un individu lit: l'oeil ne balaie pas une ligne d'écriture d'un mouvement continu, pour en capter les signes, mais procède par saccade et s'arrête sur un certain nombre de points de fixation. La lecture est d'autant plus rapide, que le mouvement lui-même est rapide, que le nombre de points de fixation est faible et que le nombre de signes que l'oeil est capable d'appréhender à droite et à gauche du point de fixation est grand. le nombre des saccades effectuées sur une ligne ne dépend pas de la distance entre l'oeil et le texte mais du faisceau angulaire. Cet exercice musculaire du déplacement de la rétine selon certaines modalités physiologiques qui préside à la transmission au cerveau des signes à décoder se fait d'autant mieux que le chemin à parcourir ne contient aucun obstacle où l'oeil achopperait. Il est bien évident que les repères qu'inconsciemment l'oeil recherche sur la ligne sont trouvés d'autant plus aisément que celle-ci est absolument régulière." (pages 34-36). Les processus physiologiques ont-ils changés en 30 ans?

Espérons que nous allons retrouver rapidement cette fameuse justification si harmonieuse sur nos lecteurs favoris; dans les livres des éditions Gallimard ce serait quand même indispensable!



Manuscrits imprimés

Léo Scheer propose maintenant de donner une forme imprimée à sa collection Manuscrits (mise en ligne de manuscrits reçus chez l'éditeur) pour les lecteurs qui seraient intéressés par une version en papier. Une expérience qui va au-delà de Publienet qui ne propose pas les versions imprimées. Chemins divergeants mais qui se rejoindront dans un avenir très proche, c'est sûr. L'occasion de découvrir la solution d'impression retenue. Ce n'est pas de l'impression à la demande (tirage à l'unité) mais une solution à partir de 100 exemplaires jusqu'à 2000 exemplaires. Des tirages courts pour des textes qui ne rentrent pas encore dans un schéma d'édition classique avec une mise en place minimum. Montrer que micro-édition et édition ne sont pas forcément si éloignées que l'on veut bien le faire croire. Version numérique, version papier, faîtes votre choix, c'est bien, non? Pourquoi ne pas se dire que l'on peut lancer une série à partir de 10 livres commandés, proposer les exemplaires numérotés de ces séries? Des mises en place très ciblées chez des libraires partenaires? Des pistes pour les éditeurs de demain...


Pas pour la pomme

Apple Intéressant bras de fer que celui qui a lieu en ce moment du côté de la musique où Apple fait pression sur les droits d'auteurs.
"Lorsque vous achetez une chanson sur l'iTunes Store, pour chaque dollar vendu, Apple reverse 70 centimes aux maisons de disque. De leur côté, ces labels versent 9 centimes aux artistes. Ce sont précisément ces 9 centimes qui ont récemment été remis en cause par le Copyright Royalty Board, un organisme en charge de réguler les droits d'auteur aux États-Unis
.
Jeudi dernier, les trois juges du Copyright Royalty Board ont formulé une requête de la part de la National Music Publishers' Association, un groupe défendant les droits d'auteur pour les artistes américains. Ces derniers ont estimé que pour chaque dollar acheté sur le marché de la musique sur Internet, 15 centimes devraient être reversés aux artistes; cela représente une hausse de 66%. Bien entendu, cette soudaine demande n'est pas au goût d'Apple qui n'a pas hésité à menacer de fermer son l'iTunes Stores si de telles mesures devaient être mises en place." Apple menace de fermer son site! rien de moins! Finalement, les discussions ont été gelées et le débat devrait reprendre l'année prochaine. (viaClubic)
Comme le dis justement un internaute dans les commentaires:

30% au revendeur
61% au maison de disque
09% à l'artiste
tiens ça me fait penser aux agriculteurs.
30% a la grande distribution
61% aux intermédiaires
09% aux agriculteurs
Le même scénario est bien en marche du côté du livre numérique, qui est bien un livre avec ses auteurs et ses intermédiaires". Et le gâteau "aux pommes" est bien à prendre.


Kindle 2

Kindle2 Kindle version 2, les images du scoop sont venues de BoyGeniusReport. Pas de tactile mais l'apparition du mi-cable USB qui va l'ouvrir vers des contenus téléchargeables hors du réseau mobile. Amélioration très nette du design et de l'ergonomie, on ne pourra plus appuyer sur les boutons par accident. Est-ce que Philippe Starck fera toujours les mêmes réserves? L'essentiel est encore à venir avec la stratégie d'Amazon, vous le donner si vous vous engagez à acheter des livres chez eux. En filigrane, c'est bien de cela qu'il s'agit dans un avenir plus ou moins proche... Vous amortissiez votre Kindle au bout de 17 livres téléchargés en début d'année, combien avec les offres à venir?


Le nouveau Sonyreader PRS-700

Sony-prs-700 Marrant, j'avais repéré le top départ chez Teleread avant-hier, pour l'annonce du côté de chez Sony. Déjà relayée partout, maintenant, ce nouveau Sonyreader PRS-700, j'arrive dans la voiture-balai. L'impression de relayer les coups marketing, la veille c'est fini, il va rester les coup marketing, on m'a pas encore proposé de bannières publicitaires mais j'ai l'impression que ça va venir avec mes 3000 pages vues hebdomadaires. Si certains ont des velléitées dans ce sens, sachez que c'est niet. Je fuis la publicité comme je peux (même les annonces Google), c'est pas pour en retrouver sur mon blog. Il paraitrait que l'on pourrait en mettre dans les livres pour les rendre gratuits! Formidable... Comment d'ailleurs va évoluer ce blog, je n'en sais fichtre rien, quand je relis le libellé en en-tête, je me dis qu'il va être complètement "has been" dans quelques semaines. Je sais pas, dîtes-moi. Vous imaginez, à la découverte des écrans plats!
Bon, quoi retenir de ce nouveau livre électronique. C'est François qui avait raison, c'est le tactile qui l'a emporté. L'effet Iphone, vous voulez tous du tactile, en voilà. Moi, je me fous du tactile, c'est pour l'instant du gadget tant que ne sera pas embarqué dessus des logiciels de reconnaissance d'écriture. J'aurais bien mieux préféré l'accès à des réseaux mobile ou wifi comme sur l'Iliad. Et les journaux qui vont avec. Vous me direz, ça va venir, on attends depuis des années, maintenant que M.Sarkozy se penche sur le problème, ça va aller plus vite. Pour Sony, l'essentiel était d'occuper le terrain en récupérant l'effet Iphone et ceux qui veulent mettre leurs doigts partout. L'accès aux contenus sans passer par la case ordinateur, on attendra encore... Le Kindle et l'Iliad, toujours un train d'avance...
Compte-rendu de l'annonce, c'est bien sûr Teleread (qui se font pomper tout, souvent sans les citer!)
Eh bien sûr, la page Sony, marketons, marketons... Et ne boudons pas notre plaisir, il a l'air très beau et rends déjà caduque le PRS 505, vous savez celui qui arrive en France dans quinze jours. Marketons, marketons... Il va toujours être aussi intéressant de faire l'effort d'aller aux Etats-Unis pour acheter le sien. 400 dollars au prix de nos euros, c'est une affaire! L'Amérique, toujours un train d'avance, en ces périodes de krach...
PS: à noter aussi, très amusant, que votre livre électronique devient "liseuse" pour lire la nuit. Ils ont intégré le petit dispositif pour l'éclairage.


Le Silence de Mahomet en ePub

100_5994 100_5995 100_5996 Voilà, téléchargement rapide. Comme dit Alain, un bel ePub, il embarque très bien sur le Sonyreader. Côté DRM, reconnaissance de l'ID-Adobe sur le lecteur Adobe Digital Editions de son ordinateur, repéré avec le Sonyreader enregistré. Si c'est pas le cas, pas d'affichage possible. Bien fait, bon choix du caractère avec empattement dans l'esprit de la collection. Les trois niveaux de grossissement adaptés pour tous les lecteurs. Reste le problème récurrent de la justification, pas de raison que cela ne vienne pas vite, le format prc le gère très bien sur le Cybook. Je ne 100_5997 100_5998 m'étendrais pas sur le prix de cette version numérique à 17 euros, bien cher, 2 euros de moins que la version en papier, cela va être difficile d'expliquer au lecteur du Divan. Je peux imaginer que c'est une phase de test pour l'instant. Ne concernera que quelques naïfs comme moi. Pour une offre large et crédible sur ces nouveaux supports de lecture, il va bien falloir prendre le taureau par les cornes. Je suis curieux de voir les prix chez Penguin, c'est pour bientôt.

PS: sur Waterstones, les réductions sont plus substantielles mais loin encore de celles d'Amazon aux Etats-Unis sur le Kindle.


Le premier ePub

Silence Le premier ePub de l'édition française. Ce n'est pas du côté d'Hachette mais bien, depuis hier, du côté des Editions Gallimard et de sa librairie Le Divan. Et pas un titre "fond de catalogue" mais une nouveauté "Le Silence de Mahomet" de Salim Bachi qui est sorti au mois de septembre dans la Collection Blanche. Retenez bien ce titre, c'est le premier! Sacré pied de nez d'Antoine Gallimard qui a pu s'appuyer sur la réactivité de Tite-Live qui coordonne la plateforme PlacedesLibraires. Avec en vue les 8.000 titres numérisés des Editions Gallimard. Je vous en dit plus très bientôt.


Un livre électronique pour Madame Michu

Sfr Un billet un peu plus positif que la chaîne techno, de la part d'un lecteur sur ServiceMobiles qui aura utilisé le modèle SFR durant une période de trois mois, le veinard. La clause de confidentialité aura t-elle été moins rigide que celle du côté d'Orange? "Agréablement surpris par la qualité du contenu Presse qui permet de renouer avec des articles quotidiens de la presse dite papier. Lire un livre sur un mobile, iPhone... c'est vraiment du sport, avec un outil adapté comme l'e-book cela devient beaucoup plus agréable, l'une des principales raisons c'est la qualité de l'écran qui rend la lecture sans effort pour les yeux, si il devenait tactile cela serait un vrai plus!". Décidément tactile, quand tu nous tiens! "Pour une personne qui n'est pas familiarisée avec son mobile (activer le bluetooth, faire quelques réglages de détection sur l'ebook) est peut être un peu compliqué, une solution qui se met à jour quotidiennement me parait beaucoup plus simple pour Mme Michu! La synchronisation est rapide y compris en Edge, mais si tout ceci était transparent pour l'utilisateur ce serait parfait. L'un des points cruciaux de l'e-book c'est aussi comme le mobile la batterie, absolument nécessaire d'avoir le temps du temps... c'est un peu léger sur le pilote de SFR". D'accord, pour la synchronisation automatique pour Mme Michu, la ménagère bien connue de moins de... Sony, tu sais ce qu'il te reste à faire!

Photo PS: plus d'explications sur la connectique avec cette vidéo que je n'avais pas envore vue. Cela me fait penser à une remarque que m'avais faite quelqu'un quand j'avais pris cette photo à l'époque, la convergence possible entre le téléphone portable et le lecteur en papier électronique...


Confort de lecture et autonomie en bémols

Un petit comparatif netbook/ livre électronique Sonyreader du côté d'un nouveau blog LecturesNumériques (viaTextes). Intéressant avec cependant les grands bémols, le confort de lecture à l'écran et surtout l'autonomie entre "normale" et "très bonne". 4/5 heures contre 7000 pages tournées (trois semaines de vacances). Autonomie maximum, c'est combien? Rappelons aussi pour suivre les netbooks (ça foisonne), l'excellent blog Ultraportables. Et nos amis lecteurs sur l'Iphone, ça donne quoi?


Lire en poche à Gradignan

Lireenpoche J'ai le plaisir de participer au Salon Lire en Poche, unique salon en France exclusivement consacré au livre de poche, qui se tient du 3 au 5 octobre à Gradignan. J'animerais le débat "Le livre numérique: héros de demain?" à 17 heures vendredi, avec Guillaume Lejeune (Bookeen), Alain Duperrier (Directeur de la Bibliothèque Départemental de Prêt), Frédéric Vasseur (auteur) et Eric Culnaert (Agence Aquitaine pour la Société de l'Information). Le programme complet est ici. A l'heure où les livres électroniques arrivent dans notre pays, le livre de poche est assurément le secteur qui est en ligne de mire pour son petit cousin électronique. Rappelons que le secteur du poche représente à lui seul 30% des exemplaires vendus dans notre pays (chiffres CNL). Et que malgré les sombres prédictions de certains il y a une cinquantaine d'années, il n'a pas supprimé le livre en grand format, loin de là. Une histoire recommencée? Le Sonyreader et le Cybook en poche, nous parlerons de tout cela.