1,292 notes dans la catégorie "Editeurs"
P.O.L arrive sur ePagine
18 novembre 2009
A signaler les premiers livres des Editions P.O.L qui arrivent sur la plateforme ePagine.
Editeurs: libérez vos métadonnées
18 novembre 2009
Chaque jour l’urgence ne devient que plus urgente.
Songez à ce que sont devenues les compagnies «majors» du disque pour avoir délibérément sacrifié le réseau des disquaires, pour avoir, par pusillanimité, négligé de proposer sur l’internet une offre acceptable pour les amateurs de disques, pour avoir, par rapacité, construit une politique de prix méprisante et inacceptable par les clients. Vraiment, ne nous laissez pas désarmés face à Amazon. Ne laissez pas Amazon seul, ou presque, en lice. Il y va, aussi, de votre intérêt.
Libérez vos métadonnées au profit des vendeurs de livres".
C'est Charles Kermarec, directeur de Dialogues, qui renouvelle le coup de gueule qu'il avait lancé au Salon du Livre et au dernier colloque à la SGDL. Des solutions simples et efficaces existent, comme par exemple du côté de GiantChair. Maintenant que Dialogues devient la meilleure librairie numérique de France, va t-il être enfin entendu?
Le marché américain: quelques chiffres
17 novembre 2009
Quelques chiffres repérés qui concernent le marché américain et qui sont donnés sous toutes réserves car ils proviendraient d'indiscrétions. Malgré le fait qu'ils méritent d'être confirmés, il m'a paru intéressant de les relayer:
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Septembre 2009 - Les ventes de livres numériques/Kindle pour Random House s'élèvent à 22,6 millions de dollars - une augmentation énorme par rapport à il y a un an quand ils étaient seulement à 2,9 millions de dollars.
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"The Lost Symbol" représente une énorme partie avec 100.000 ventes dans la première semaine de parution (5% des ventes totales).
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Au premier semestre de 2009, les ventes de Random House/Kindle ont augmenté de 400% sur un an.
Les ventes de Random House ne sont pas le seul signe que les ventes de livres numériques explosent:
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Pearson a déclaré que les recettes Penguin ont augmenté de 12% et l'une des raisons était «une forte croissance des ventes de livres numériques».
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MediaPost confirme la prédiction In-Stat selon laquelle les ventes de livres numériques passeront de 323 millions de dollars en 2008 à 9 milliards de dollars en 2013. Ils prévoient également l'augmentation de 6.1 millions de lecteurs vendus en 2010 et 29 millions de lecteurs vendus en 2013.
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Galesburg signale un article où la bibliothécaire Jane Easterly parle des livres numériques. Apparemment, 5400 bibliothèques publiques à travers les États-Unis achètent maintenant des livres numériques.
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Kindle, Sony Reader et autres ont des prévisions très importantes pour les fêtes de fin d'année (en tête sur les listes le Kindle2, Nook est censé être en rupture). Cela voudrait dire encore plus de gens avec des lecteurs.
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Amazon et Barnes & Noble sortent des logiciels PC et Mac pour lire bientôt des livres numériques (Kindle pour PC est déjà sorti). Cela accroît la clientèle encore plus.
Les deux derniers facteurs entrent en jeu uniquement à partir de fin décembre - les ventes augmenteront encore plus vite alors.
Qu'est-ce que l'augmentation de livres numériques signifie pour l'édition?
C'est une question difficile. Il y aura beaucoup de changements avec le passage intensifié des livres physiques vers les livres numériques, voici quelques petites choses que cela pourrait signifier:
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Nous sommes au début ou au milieu d'un point de basculement énorme - d'ici la fin 2010, les ventes de livres numériques pourraient représentés 10 à 20% des ventes totales.
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Les éditeurs ont besoin pour commencer de trouver comment survivre avec 7$ - 8$ par vente de livre numérique.
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Les éditeurs devraient avoir une stratégie de contingence au cas où les livres numériques tomberaient à 4$ - 5$ par livre.
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Une opportunité énorme pour les nouvelles entreprises à devenir des éditeurs de succès.
Au menu: le Qook
16 novembre 2009
Vous saurez tout sur le Qooq, la tablette qui va entrer dans votre cuisine, avec Jean-Yves Hepp, le créateur.
Lorenzo Soccavo propose une prospective
16 novembre 2009
Le prix Fémina en version numérique
15 novembre 2009
Le Roman d'Arnaud: suivez l'intrigue
15 novembre 2009
Je vous avais parlé le mois dernier du "Roman d'Arnaud", une expérience originale de trois auteurs. Les 65 premières pages sont disponibles sur Calaméo. "Arnaud, le héros 2.0 qui terrorise vos soirées depuis le 31 octobre dernier, revient en version illustrée. Encore plus de terreur et d'horreur pour un roman 2.0 dont vous n'êtes pas prêts de vous remettre". Une réalisation graphique remarquable! Vous pouvez suivre l'intrigue au jour le jour sur Facebook ou sur Twitter.
Livres Hebdo chasse l'accord Google-Lyon
13 novembre 2009
La Fnac en agitateur d'une loi Lang numérique
13 novembre 2009
Interview de Christophe Cuvillier, PDG de la Fnac, à propos du marché du livre numérique et qui milite aussi pour l'application d'une loi Lang étendue (via LeFigaro).
Le prix du livre numérique en question
12 novembre 2009
Hachette: un point sur l'offre numérique
10 novembre 2009
Rappelons que la librairie Dialogues est la seule librairie numérique française à proposer une offre de livres qui soit mise en parallèle avec l'offre en papier. L'occasion est excellente de comparer l'offre numérique avec le catalogue disponible. J'ai retenu 15 éditeurs du Groupe Hachette qui a lancé son offre numérique il y a un an maintenant. Le contraste est frappant.
Tiercé gagnant: Editions n°1, Albin Michel et Musardine, bravo à eux.
Editions n°1: 96/ 190 soit 50%
Albin Michel: 779/ 1685 soit 46%
Musardine: 136/ 300 soit 45%
Grasset: 1273/ 5059 soit 25%
Fayard: 1473/ 7021 soit 21%
Calmann-Lévy: 346/ 2045 soit 17%
Lattès: 237/ 1631 soit 15%
Eyrolles: 446/ 3144 soit 14%
Armand Colin: 224/ 2277 soit 10%
Dunod: 607/ 7457 soit 8%
Vuibert: 152/ 3449 soit 4%
Hachette Littératures: 53/ 1444 soit 3,6%
Livre de Poche: 91/ 4727 soit 1,9%
Harlequin: 79/ 4391 soit 1,8%
Stock: 24/ 1860 soit 0,01%
Le Goncourt des lycéens, lui aussi en numérique
09 novembre 2009
Les collections de poche arrivent timidement
09 novembre 2009
Charles Kermarec : "You pay peanuts, you get monkeys"
06 novembre 2009
La cuisine sur Vook
06 novembre 2009
Le livre pour la jeunesse à la BNF
05 novembre 2009
Le livre numérique sur LCP
04 novembre 2009
La librairie dans les métiers du livre numérique
03 novembre 2009
Quand les métiers du livre se déplacent comme dans la tectonique des plaques. Et que la librairie numérique indépendante doit "à son tour redéfinir le centre et la périphérie de son métier"... A lire absolument le billet d'Olivier Ertzscheid.
Le prix Goncourt en numérique
02 novembre 2009
Apple et les éditeurs
02 novembre 2009
La Tva fausse la donne
02 novembre 2009
On parle beaucoup des livres numériques trop chers en France surtout si on les compare à nos voisins anglo-saxons et allemands. Ne parlons pas du cas Amazon qui casse les prix en vendant à perte les livres qu'il achète aux éditeurs pour doper son Kindle. Même si on regarde les prix pratiqués par les autres grands libraires anglais, il faut vraiment avoir en tête que le différentiel de Tva en France (5,5% sur le papier et 19,6% pour son équivalent numérique) fausse complètement la donne et qu'il va bien falloir trouver rapidement une solution.
Ci-dessous un petit tableau récapitulatif pour bien apréhender les remises effectivement consenties par les éditeurs, à Tva constante:
- une remise de 10% sur le prix public = une remise de 20,5% effective pour l'éditeur
- une remise de 15% sur le prix public = une remise de 25% effective pour l'éditeur
- une remise de 20% sur le prix public = une remise de 29,5% effective pour l'éditeur
- une remise de 25% sur le prix public = une remise de 34% effective pour l'éditeur
- une remise de 30% sur le prix public = une remise de 38,5% effective pour l'éditeur
- une remise de 35% sur le prix public = une remise de 42,5% effective pour l'éditeur
- une remise de 40% sur le prix public = une remise de 47% effective pour l'éditeur
- une remise de 50% sur le prix public = une remise de 56% effective pour l'éditeur
Les éditeurs les plus hardis (Seuil, Flammarion) en ce moment font un effort très significatif, qui est à saluer sans démagogie. Antoine Gallimard revenait sur ce problème dans son article de vendredi: "Dans cette perspective, il est urgent que les éditeurs puissent être assurés de la maîtrise des prix et des fichiers dans l'univers numérique; il est urgent que le livre dématérialisé puisse bénéficier d'une TVA réduite. Il faut aussi veiller à ce que l'économie du numérique ne vienne pas mettre en cause les équilibres que la loi sur le prix unique a permis de tenir, en particulier la pluralité des réseaux de vente. Il semble que ni Bercy ni Bruxelles ne partagent une telle lecture de ces enjeux. C'est une faute grave: faut-il considérer que le taux de TVA réduit, adopté pour le livre traditionnel, vise à protéger le papier et non les oeuvres elles-mêmes?". Beaucoup pensent que rouvrir le débat sur le prix du livre en France reviendrait à ouvrir une boite de Pandore; mais ne rien faire serait pire à moyen terme. Et quand je dis moyen, ce n'est pas si loin que cela à l'échelle du numérique. Si les lecteurs n'ont pas d'offres intéressantes, ils iront chercher ailleurs et vous savez où...
Gutenberg, Aldus Manutius, certes, mais aussi Bill Hill...
01 novembre 2009
"Billet envoyé par Alain Pierrot, business manager, société I2S:"
Que l'invocation (parfois) incantatoire des grands inventeurs d'"outils de lisibilité" à propos du livrel et des liseuses puisse agacer est bien compréhensible. Il ne faudrait pourtant pas passer plus longtemps sous silence le travail de réflexion, discussion et invention que le monde de la typographie et de la mise en écran fait depuis des années, sans soutien ni participation explicites de l'édition française.
Écoutez la trop brève intervention d'Inès Secondat de Montesquieu (CLEO) sur Place de la Toile (50ème minute) et voyez le compte-rendu (et liens vers enregistrement) lors de l'exposé qu'elle avait fait lors de l'université d'été du CLEO.
Ceux que ne rebute pas le robuste accent écossais, que Bill Hill ne dédaigne pas dans ses communications publiques, trouveront plein d'informations intéressantes sur l'histoire des efforts engagés pour tirer le meilleur parti du savoir-faire de quelques siècles de typographie et des opportunités — et difficultés — de l'affichage sur écran (liens déjà signalés ici sur Aldus)
Que l'invocation (parfois) incantatoire des grands inventeurs d'"outils de lisibilité" à propos du livrel et des liseuses puisse agacer est bien compréhensible. Il ne faudrait pourtant pas passer plus longtemps sous silence le travail de réflexion, discussion et invention que le monde de la typographie et de la mise en écran fait depuis des années, sans soutien ni participation explicites de l'édition française.
Écoutez la trop brève intervention d'Inès Secondat de Montesquieu (CLEO) sur Place de la Toile (50ème minute) et voyez le compte-rendu (et liens vers enregistrement) lors de l'exposé qu'elle avait fait lors de l'université d'été du CLEO.
Ceux que ne rebute pas le robuste accent écossais, que Bill Hill ne dédaigne pas dans ses communications publiques, trouveront plein d'informations intéressantes sur l'histoire des efforts engagés pour tirer le meilleur parti du savoir-faire de quelques siècles de typographie et des opportunités — et difficultés — de l'affichage sur écran (liens déjà signalés ici sur Aldus)
J'aimerais voir les grands éditeurs français, le SNE, afficher leur solidarité avec les historiens de l'édition, typographes, maquettistes qui œuvrent de leur côté à faire avancer les "arts de la lisibilité" dans le monde numérique. Organiser et soutenir une conférence, un forum sur ce thème?
A revoir "The Future of reading on the Web", Part1 et Part2.
Antoine Gallimard : la braderie du livre numérique
30 octobre 2009
Quel cynisme! Ouvrons les yeux: c'est la grande braderie du numérique. Tout doit disparaître! Le droit moral des auteurs et la reconnaissance de leur apport singulier dans la bruyante machinerie collaborative, l'intégrité des oeuvres, les savoir-faire éditoriaux et les pratiques documentaires qui définissent notre rapport anthropologique au savoir et à l'imaginaire et fondent l'inestimable valeur d'usage du livre. Tout cela doit-il être vendu à l'encan?". Tiens, Alde Manuce, l'expert qui s'en réclame pour vendre à grand prix une triste révolution, serais-ce ma pomme? Un moment, très immodestement je dois le dire allez, trente secondes, j'ai douté. Et puis non, voyons. D'abord, je doute beaucoup que mon modeste blog ne traine sur l'écran d'Antoine Gallimard. Ensuite, comme je ne me suis jamais posé en expert de quoi que ce soit, que je n'ai rien à vendre, d'autant moins à "grand prix", c'est donc notre ami Bruno Rives qui s'y colle... En compagnie de notre descendant prospectiviste de Gutenberg. Sous les fourches caudines d'Antoine Gallimard, bon sang, ça vous pose deux hommes. J'espère qu'ils s'en remettront...