121 notes en novembre 2009
Le livre numérique sur LCP
04 novembre 2009
Le Médicis aussi en numérique
04 novembre 2009
Alex: l'autre livre électronique sous Android
04 novembre 2009
Les auteurs et la BD numérique
04 novembre 2009
Aldus sur Pixmania
04 novembre 2009
Aldus sélectionné parmi 30 blogs HighTech (entre ActuPC et BeGeek) par le site PixMania. J'en revenais pas ce matin. Quand les livres s'invitent avec la boutique la plus achalandée de livres électroniques! Bien évidemment, je rassure certains, je ne touche rien là-dessus, pas de bannières sur le site. En tout cas, merci Pixmania.
Lulu passe à l'ePub
04 novembre 2009
PixelQi au coeur du réacteur?
03 novembre 2009
La non-lecture en bibliothèque
03 novembre 2009
A lire le billet de Bibliobsession sur la non-lecture et sa propre pratique de bibliothécaire!
Actualitté refait son look
03 novembre 2009
Des ivres électroniques Sony à Beaubourg
03 novembre 2009
La librairie dans les métiers du livre numérique
03 novembre 2009
Quand les métiers du livre se déplacent comme dans la tectonique des plaques. Et que la librairie numérique indépendante doit "à son tour redéfinir le centre et la périphérie de son métier"... A lire absolument le billet d'Olivier Ertzscheid.
Jérôme Commandeur et son Iphone
02 novembre 2009
Vous connaissez Jérome Commandeur? Le hasard veut que Kévin m'a envoyé le lien pendant la rédaction du billet précédent. Y a des moments comme ça. C'est excellent. Allez, vous en êtes ou vous en connaissez tous autour de vous! Lisez "L'Essentiel"! Jérôme est à la Comédie de Paris du mardi au samedi (21h30), 42, Rue Fontaine, Paris 9ème.
L'Iphone: de plus en plus de livres
02 novembre 2009
De plus en plus de livres sur la petite "téléphoneuse" d'Apple, c'est ce que révèle un nouveau rapport paru ces jours-ci aux Etats-Unis:
"L'Iphone d'Apple devient rapidement le lecteur d'ebooks de choix pour beaucoup et pourrait voler des parts de marché au Kindle d'Amazon, selon un rapport du cabinet spécialisé Flurry.
Il semble qu'aujourd'hui c'est au tour du Kindle d'Amazon d'être fortement concurrencé car les demandes de livres pour l'iPhone ont dépassé la popularité des applications de jeux au cours des quatre derniers mois, selon le rapport Flurry. En septembre, les livres iPhone (certains cours pratiques sur le Kindle pour iPhone) a dépassé les jeux pour la première fois, tandis qu'une sur cinq des nouvelles applications dans l'App. Store en octobre sont des livres.La société prédit qu'Apple pourrait voler des parts de marché au Kindle d'Amazon alors que les éditeurs sortent de nouveaux livres Apps pour l'iPhone "à des taux record." Amazon n'a pas révélé combien d'unités Kindle il avait vendu, toutefois, l'institut Forrester estime que trois millions de lecteurs seront vendus aux États-Unis en 2009. Il y a plus de 57 millions d'iPhone et iPod Touch à travers le monde. Les Kindle sont infiniment moins nombreux que les appareils à écran tactile d'Apple, en dépit que l'iPhone à un
Le prix Goncourt en numérique
02 novembre 2009
Apple et les éditeurs
02 novembre 2009
La Tva fausse la donne
02 novembre 2009
On parle beaucoup des livres numériques trop chers en France surtout si on les compare à nos voisins anglo-saxons et allemands. Ne parlons pas du cas Amazon qui casse les prix en vendant à perte les livres qu'il achète aux éditeurs pour doper son Kindle. Même si on regarde les prix pratiqués par les autres grands libraires anglais, il faut vraiment avoir en tête que le différentiel de Tva en France (5,5% sur le papier et 19,6% pour son équivalent numérique) fausse complètement la donne et qu'il va bien falloir trouver rapidement une solution.
Ci-dessous un petit tableau récapitulatif pour bien apréhender les remises effectivement consenties par les éditeurs, à Tva constante:
- une remise de 10% sur le prix public = une remise de 20,5% effective pour l'éditeur
- une remise de 15% sur le prix public = une remise de 25% effective pour l'éditeur
- une remise de 20% sur le prix public = une remise de 29,5% effective pour l'éditeur
- une remise de 25% sur le prix public = une remise de 34% effective pour l'éditeur
- une remise de 30% sur le prix public = une remise de 38,5% effective pour l'éditeur
- une remise de 35% sur le prix public = une remise de 42,5% effective pour l'éditeur
- une remise de 40% sur le prix public = une remise de 47% effective pour l'éditeur
- une remise de 50% sur le prix public = une remise de 56% effective pour l'éditeur
Les éditeurs les plus hardis (Seuil, Flammarion) en ce moment font un effort très significatif, qui est à saluer sans démagogie. Antoine Gallimard revenait sur ce problème dans son article de vendredi: "Dans cette perspective, il est urgent que les éditeurs puissent être assurés de la maîtrise des prix et des fichiers dans l'univers numérique; il est urgent que le livre dématérialisé puisse bénéficier d'une TVA réduite. Il faut aussi veiller à ce que l'économie du numérique ne vienne pas mettre en cause les équilibres que la loi sur le prix unique a permis de tenir, en particulier la pluralité des réseaux de vente. Il semble que ni Bercy ni Bruxelles ne partagent une telle lecture de ces enjeux. C'est une faute grave: faut-il considérer que le taux de TVA réduit, adopté pour le livre traditionnel, vise à protéger le papier et non les oeuvres elles-mêmes?". Beaucoup pensent que rouvrir le débat sur le prix du livre en France reviendrait à ouvrir une boite de Pandore; mais ne rien faire serait pire à moyen terme. Et quand je dis moyen, ce n'est pas si loin que cela à l'échelle du numérique. Si les lecteurs n'ont pas d'offres intéressantes, ils iront chercher ailleurs et vous savez où...
Sony PRS-600 disponible à la Fnac
01 novembre 2009
Le blog ePagine: des détails
01 novembre 2009
Je vous avais parlé du blog ePagine. Un peu plus de détails de la part de Christophe Grossi:
"Bonjour
Je participe actuellement à un projet expérimental avec ePagine dont l'ambition est de permettre:
- aux libraires d’être des acteurs essentiels de la vente de livres numériques sur Internet et en librairie.
- aux éditeurs de participer à la constitution d’un catalogue de livres numériques vendus par les libraires.
Mes chroniques ("Le Livre-Avenir") sont consultables sur le blog qui vient d'ouvrir ses portes.
J'explique le projet dans les deux premières ici et ici.
Les chroniques seront postées plusieurs fois par semaine et vous pourrez vous abonner aux flux RSS si vous le souhaitez.
Je vous remercie d'avance de l'attention que vous porterez à ce projet et accueillerai avec plaisir toutes vos remarques.
Et si cette aventure vous semble intéressante, n'hésitez pas à relayer l'information.
Au plaisir de vous lire, de vous voir, de vous entendre!
Christophe Grossi
PS: le week-end du 6-8 novembre, la ville de Thionville organise son premier festival: Des frontières et des Hommes; j'y animerai là plusieurs rencontres (en compagnie de Christophe Fourvel, Nedim Gürsel, Thierry Hesse, Olivier Rolin, entre autres)."
Bienvenue Christophe!
Pratiques et bonheurs de lectures
01 novembre 2009
"Billet envoyé par Thierry Berton, lecteur:"
Pour illustrer les bienfaits de la lecture sur tablette numérique, voici quelques lignes rédigées il y a quelques temps, en espérant que tout cela incitera nos éditeurs de France et de Navarre, comme par exemple M. Gallimard, de tester la chose, de prendre en main ces objets étranges, et de découvrir un plaisir nouveau dans la découverte de nombre de textes.
Voici quelques considérations d'ordre général.
1. Saint-Simon: Je n'avais jusqu'à présent jamais lu une seule ligne de Saint-Simon. Je me souviens que nous avions à la maison une intégrale de belle facture, que mon père lisait de temps en temps, dorée sur tranche, cuir, avec des gravures en couleur que je regardais surtout. Il y a bien eu un volume en poche, plus tard, mais que je n'ai jamais vraiment lu, tant le texte, sa mise en page était oppressante, touffue et indigeste. Mais il a fallu, sans doute des années de maturation aussi, mais surtout le format électronique, et l'existence des tablettes de lecture, pour rendre ce texte intéressant, voire même passionnant. Pour Saint-Simon, je crois que je vais privilégier le petit écran de 5 pouces de mon EZ Reader Astak. Le texte s'y prête. Le Verbe de Saint-Simon, la chronique d'un journaliste génial et assidu, l'effervescence de sa pensée et de ses écrits, permettent une lecture au creux de la main (= écran 5 pouces).
2. Proust: par contre, la complexité de Proust, la richesse infinie aussi, me semblent dédiées aux écrans plus larges, comme celui de l'Iliad (8.1 pouces). Là, dans ce grand format, on ouvre le texte, ou lui offre de l'espace, une bordure blanche, un texte pdf en majesté, le plaisir tout nouveau et inédit d'une présentation luxueuse. En effet, c'est là le support idéal qui me permettra de dépasser sans aucun doute les premières 200 à 300 pages. Maturité sans doute là encore, qui me permet de mieux appréhender et vibrer avec les tonalités multicolores et multi-sonores du Verbe proustien, mais aussi importance primordiale pour moi de la mise en page et en espace. Même l'édition de la Pléiade apporte cette impression d'étouffement et d'oppression, tant le texte est ici aligné au plus près, au plus dense, occupant la totalité du papier bible. Il y a aussi cette édition intégrale, en un volume, aux éditions Quarto Gallimard :))), mais, si le livre est magnifique, il reste imposant, lourd et volumineux : il faut s'installer, s'attabler pour lire, comme on le ferait d'un travail, d'une tâche, d'une besogne. Quant aux éditions de poche, même constat: papier de mauvaise qualité, texte bien trop dense, et qui ne rend pas hommage à la splendeur des écrits de Proust. En somme, lire sur une tablette électronique, c'est bénéficier d'un outil presque pédagogique d'aide à la lecture. Avec l'espace ainsi retrouvé, la légèreté du lecteur, je vais enfin pouvoir me régaler de Proust, puisque la complexité des longues phrases se trouve comme portée et allégée par le confort de l'oeil, à l'aise vraiment, et toujours respirant à grandes bouffées.
3. Melville (Moby Dick): là encore, la tablette électronique permet une mise en page idéale, et qui surclasse toutes les éditions papier (j'en ai 4 : deux anciennes, avec illustration, mais lettres trop petites, et texte trop oppressant et dense, plus en poche, mais là encore, mêmes problèmes, mêmes obstacles pour aller jusqu'au bout du livre). Ici, le lecteur de 5 pouces semble parfait: dans sa version ePub, c'est un régal.
Bonne lecture à tous.
Gutenberg, Aldus Manutius, certes, mais aussi Bill Hill...
01 novembre 2009
"Billet envoyé par Alain Pierrot, business manager, société I2S:"
Que l'invocation (parfois) incantatoire des grands inventeurs d'"outils de lisibilité" à propos du livrel et des liseuses puisse agacer est bien compréhensible. Il ne faudrait pourtant pas passer plus longtemps sous silence le travail de réflexion, discussion et invention que le monde de la typographie et de la mise en écran fait depuis des années, sans soutien ni participation explicites de l'édition française.
Écoutez la trop brève intervention d'Inès Secondat de Montesquieu (CLEO) sur Place de la Toile (50ème minute) et voyez le compte-rendu (et liens vers enregistrement) lors de l'exposé qu'elle avait fait lors de l'université d'été du CLEO.
Ceux que ne rebute pas le robuste accent écossais, que Bill Hill ne dédaigne pas dans ses communications publiques, trouveront plein d'informations intéressantes sur l'histoire des efforts engagés pour tirer le meilleur parti du savoir-faire de quelques siècles de typographie et des opportunités — et difficultés — de l'affichage sur écran (liens déjà signalés ici sur Aldus)
Que l'invocation (parfois) incantatoire des grands inventeurs d'"outils de lisibilité" à propos du livrel et des liseuses puisse agacer est bien compréhensible. Il ne faudrait pourtant pas passer plus longtemps sous silence le travail de réflexion, discussion et invention que le monde de la typographie et de la mise en écran fait depuis des années, sans soutien ni participation explicites de l'édition française.
Écoutez la trop brève intervention d'Inès Secondat de Montesquieu (CLEO) sur Place de la Toile (50ème minute) et voyez le compte-rendu (et liens vers enregistrement) lors de l'exposé qu'elle avait fait lors de l'université d'été du CLEO.
Ceux que ne rebute pas le robuste accent écossais, que Bill Hill ne dédaigne pas dans ses communications publiques, trouveront plein d'informations intéressantes sur l'histoire des efforts engagés pour tirer le meilleur parti du savoir-faire de quelques siècles de typographie et des opportunités — et difficultés — de l'affichage sur écran (liens déjà signalés ici sur Aldus)
J'aimerais voir les grands éditeurs français, le SNE, afficher leur solidarité avec les historiens de l'édition, typographes, maquettistes qui œuvrent de leur côté à faire avancer les "arts de la lisibilité" dans le monde numérique. Organiser et soutenir une conférence, un forum sur ce thème?
A revoir "The Future of reading on the Web", Part1 et Part2.