145 notes dans la catégorie "Bande-dessinée"

BD numérique: décidément un bon laboratoire

Devices-BD A lire un très intéressant billet sur RegardsD'ailleurs sur la BD numérique, au sujet d'une table-ronde qui s'est tenue récemment à l'EAC autour de l'Edition BD et la mobilité: «C’est un autre produit. Vous changez le format, le mode de lecture, de méthodes de production, vous enrichissez le contenu. C’est super, mais c’est un autre produit et un autre métier! Ce n’est pas notre métier!» déclare Guillaume Dorison des Humanoïdes Associés. Ne pas tout confondre en effet, rejoint tout à fait les positions exprimées par Thomas Cadène (Les Autres Gens) à l'ESAM à Caen. L'objectif n'est pas pour lui de s'affranchir de son éditeur traditionnel ni d'attendre de lui qu'il lui prenne la main. C'est bien d'expérimenter lui-même de nouveaux espaces de création personnelle, éloigné de l'édition. Cela ne remet pas en cause un travail sur un album, à aucun moment il ne s'agit de remplacer, il s'agit de faire autre chose et ce n'est pas le rôle de son éditeur. Par ailleurs, Guillaume Dorison rappelle l'inexistence d'un quelconque modèle économique pour l'instant: "les à-valoir dans la BD peuvent aller jusqu’à 25 à 30 000 euros pour un album représentant un an de travail et vendu à 12,99 euros, impossible pour un éditeur d’imaginer investir de telles sommes pour une œuvre numérique vendue dix fois moins chère ou pour l’auteur de ne vivre que d’un pourcentage des ventes. C’est donc quasi impossible selon lui d’envisager une production purement numérique pour le moment". J'ai demandé un compte-rendu détaillé de ce qui s'est dit, que je mettrais en ligne bientôt.

Ecole des métiers de la culture: BD et mobilité

Eac A signaler une table ronde intitulée Edition BD et Mobilité, le 5 mai prochain à 14h30 à l'EAC (l’école des métiers de la culture), Paris 8ème: "Quels offres, solutions techniques et modèles économiques pour les contenus éditoriaux sur les plateformes mobiles?". Intervenants:  Benjamin Roure/ BoDoï (Rédacteur en chef), Manuel Ranchin/Ave!Comics (Attaché Commercial), Guillaume Dorison/ Les Humanoïdes Associés (Directeur éditorial), Gwendal Bihan/ Leezam (Co-fondateur), Virginie Bensoussan-Brulé/ Avocat (Spécialiste en droit de l’informatique). Tous les détails ici.

AveComics sur l'iPad

Mzl.fpoomtvr.320x480-75 La société AveComics, pionnière dans la bande-dessinée numérique, propose un premier titre "Seoul District" compatible avec l'iPhone, l'iPod touch et l'iPad (en français et en anglais). "Séoul District est un manga unique: ce manga numérique sonore mêle aux pages du manga des séquences de dessin animé et de vidéo, pour une expérience de lecture révolutionnaire. Des bonus vidéo sont aussi intégrés dans les pages et font découvrir le travail des mangakas en Corée".

Iznéo: auteurs et libraires en débat

IzneoVincent Monadé (LeMotif) revient sur la fameuse plateforme d'éditeurs de bandes dessinées Iznéo: "La tentation est forte, et notamment chez les promoteurs d'Iznéo, de s'affranchir du libraire. Certes, on comprend l'urgence pour les éditeurs de bandes dessinées de réagir, alors que l'étude EbookZ? du MOTif a démontré que le secteur était largement piraté, en proposant une offre numérique légale. Pour autant, sauter un maillon de la chaîne, la librairie, prescripteur essentiel, c'est prendre le risque de se couper, à terme, d'un lectorat lié à des auteurs, parfois à des vendeurs, mais très peu à des marques éditoriales". Rappelons que les auteurs avaient été complètement évacués du débat. On peut parier que les éditeurs qui ont promu Iznéo vont aussi aller sans grands états d'âme du côté de l'iPad et de son iBooks dans quelques semaines; ils sont où les auteurs et les libraires sur l'iPad... J'ai repéré le voeu pieu sur la plateforme: "Avec Izneo, les éditeurs entendent construire eux-mêmes leur offre de lecture numérique indépendamment des grands opérateurs internationaux". A voir... Le 31 mars dernier a eu  lieu une rencontre entre Claude de Saint-Vincent (MédiaParticipations) et le Syndicat des auteurs de BD, compte-rendu ici, que je me permets de retranscrire tant il est éclairant sur les positions actuelles des éditeurs en terme de numérique:

"L'idée d'un contrat séparé ne sera pas acceptée par le groupe Média, son argument principal étant que livre papier et livre numérique sont une seule et même création, financée par l'éditeur. L'édition numérique et l'édition doivent absolument rester indissociables, pour Média.

Nous avons pour notre part rappelé que l’objectif du contrat séparé était la visibilité, la transparence des conditions de cession des droits numériques dans un acte séparé du contrat d’édition, ce qui peut en particulier permettre plus facilement des spécificités sur les modalités de cession, par exemple sur la durée.

Sur cette question de la durée: Média refuse de limiter l'étendue de la cession des droits, aux vues des sommes investies dans la création d'Iznéo, qui représentent un risque pour l'entrepreneur.

Nous avons pour notre part insisté sur le fait que limiter la durée de cession (par exemple à 3 ans, comme l'a proposé Jean Van Hamme lors d'une discussion sur ce sujet), avec «tacite reconduction» si les deux parties restent en bon terme, n'impliquait pas obligatoirement pour les auteurs le fait de quitter leur éditeur à l'issue de cette période, comme Média semblait le penser, mais permettait surtout de laisser aux auteurs une « porte de sortie », en cas de réelle mésentente (une sorte de clause permettant le divorce dans un contrat de mariage). Sans cette durée limitée sur le numérique, un livre sera lié à son éditeur pour la durée de la vie de l'auteur plus 70 ans, et ce sans possibilité de divorce, et surtout sans que l'éditeur s'engage à aucun devoir explicite en contrepartie, alors qu'actuellement, lorsque nous cédons nos droits pour le livre «papier», la durée de cession que nous accordons se fait précisément en échange d'un certain nombre de devoirs imposés à l'éditeur (dont le devoir d'exploiter l'oeuvre). Sur le net, quels seront les nouveaux «devoirs» de l'éditeur, justifiant une cession à vie?

Au sujet de ce devoir d'exploitation, au passage, Claude de Saint Vincent a reconnu être d'accord pour dire que l'exploitation du livre papier et celle du livre numérique devraient effectivement être distinguées (de manière à éviter que la seule mise en ligne d'un livre suffise à parler de «juste exploitation de l'oeuvre par l'éditeur»). De même, il a été envisagé au cours de l'entretien que les recettes du numériques ne servent pas à rembourser l'à-valoir de la création du livre papier.

Concernant l'accord de l'auteur pour l'adaptation de son oeuvre: la position officielle de Média est de dire que puisque la mise en ligne des pages est semblable à une publication papier (dans le cas de la mise en ligne page par page sur Iznéo), et qu'il n'y a donc pas d'adaptation, il n'est pas réellement nécessaire de demander l'accord de l'auteur, du strict point de vue du droit moral.

Nous avons demandé à préciser ce point, car il nous semblait totalement différent de ce qui nous avait été présenté par les responsables de Dargaud, qui assurent demander l'accord de tous les auteurs avant une éventuelle mise en ligne. Ce à quoi Claude de Saint Vincent nous a répondu que s'il était certes important de travailler en bonne entente avec les auteurs, il ne serait pas possible de demander leur avis à chacun d'entre eux, d'autant qu'il ne s'agissait pas ici de droit moral, puisque selon lui (une fois encore) «l'oeuvre papier est semblable à l'oeuvre numérique». Il a clairement ajouté que si l'avis d'auteurs connus serait à priori systématiquement demandé, il n'en serait pas de même pour des auteurs débutants (de la même manière que pour n'importe quel contrat, plus on est reconnu, plus on peut négocier avec son éditeur).

Il nous a pourtant semblé qu'il y avait là une réelle ambiguïté, puisque sont liées par une même clause sur le numérique des oeuvres dites «non adaptée» (diffusées sur Iznéo, page par page) et celles qui seront «clairement adaptées» pour de nouveaux médias tels que le I-Phone (nécessitant un re-découpage complet, voire l'ajout de musique). Ambiguïté qui touche entre autres aux modèles économiques potentiellement différents qui en découleront et nous paraît une fois de plus aller dans le sens de la création d'un contrat séparé.

La rémunération: il s'agissait bien entendu d'un point essentiel de notre discussion, mais aussi d'un point évident de désaccord.

Là encore, contrairement à ce que nous avions cru comprendre lors de nos discussions avec les responsables de Dargaud, c'est bien l'idée du «livre papier semblable au livre numérique» qui servira de mètre-étalon chez les différents éditeurs du Groupe Média Participations ainsi que chez les éditeurs extérieurs travaillant avec Iznéo.

A ce titre, Claude de Saint Vincent nous a expliqué que la clause sur les droits dérivés des contrats actuels de Dargaud faisait clairement figure d'exception et devrait donc disparaître d'ici la fin de l'année, faisant place aux pourcentages classiques de rémunération du livre papier (à savoir 8% en moyenne, sans que l'on sache du tout si des paliers à 10 et 12% seraient un jour envisagés et selon quelles modalités).

Nous n'avons pas cachés être plus que désagréablement surpris par cette précision, qui fera à terme passer l'offre actuelle de Dargaud de 17,5% à 8% de droits d'auteurs sur le prix de vente. Un saut énorme, qui nous rend d'autant plus dubitatif sur la manière dont cette clé de répartition est fixée.

Nous avons donc redit notre anxiété par rapport à un modèle économique restant à ce point flou, et avons demandé à Claude de Saint Vincent de répondre si oui ou non, il accepterait de participer (en tant que représentant du groupe Média) à une réelle concertation réunissant d'autres éditeurs ainsi que des représentants des auteurs. Il nous clairement dit ne pas voir l’intérêt de perdre du temps avec une telle discussion, selon lui vouée à l'échec du fait même des différences d'opinion des différents éditeurs voire des auteurs eux même.

Pour autant, nous avons réaffirmé notre souhait de rendre cette discussion possible, et qui plus est sous l'égide du Ministère de la Culture, dont l'intervention nous semble plus que jamais nécessaire pour éviter que ces points de négociation se fassent désormais au cas par cas, auteur par auteur, et non pour l'ensemble de la profession."



Iznéo is nouveau

Logo Iznéo, le portail de bandes-dessinées du groupe Média-Participations a ouvert aujourd'hui. D'emblée, la plus grande offre de titres avec 12 éditeurs parmi lesquels, excusez du peu, Dargaud, Dupuis, Le Lombard, Casterman, etc. Iznéo parie sur la location avec des prix démarrant à 1,99€ pour 10 jours de lecture et annonce une centaine de nouveautés chaque mois. Coup très dur pour les autres sites précurseurs avec une course aux catalogues et une bataille engagée sur les tarifs qui semble bien difficile à tenir quand les éditeurs se distribuent aux-mêmes. Voir les tests chez PédagoGeek.

Les auteurs de BD grondent

Snac Alors que douze éditeurs s’apprêtent à lancer une plateforme de lecture de BD en streaming vendredi prochain, plus de 500 auteurs, dont certaines des signatures les plus connues du 9eart, lancent un “Appel du numérique” via le groupement bande dessinée du Snac (Syndicat national des auteurs compositeurs). La pétition est ici. Dans ce texte, ils annoncent qu'à partir de lundi 22 mars, ils “n'autoriseront plus l'exploitation des droits numériques de leurs livres tant qu'un groupe de travail entre auteurs et éditeurs, sous l'égide du ministère de la Culture, ne sera pas mis en place pour définir ensemble les règles du jeu du livre numérique, et tant que leurs questions et revendications sur ce sujet n'auront pas eu de réponses satisfaisantes” (via LivresHebdo).

Glénat avec AveComics

Ave-comics-300x180 Les Editions Glénat rejoignent en exclusivité le catalogue d'AveComics. Un joli coup pour la petite société pionnière dans le domaine qui élargie son offre. "Avec Casterman et Delcourt, Glénat était l'un des derniers gros éditeurs à n’avoir pas franchi le pas du numérique. Soleil et Les Humanoïdes associés ont testé les différentes formules d’adaptation de leurs oeuvres (Relay, Digibidi, Ave!Comics…); Bamboo et les éditeurs du groupe Média-Participations (Dargaud, Dupuis, Lombard) sont apparus sur la plateforme BDTouch. Glénat était resté en retrait jusqu’ici de ces premières expériences. Et le voilà qui s’associe de manière « exclusive » avec Ave!Comics" (voir Bodoi). A signaler que le groupe Média-Participations prépare l'ouverture d'une plateforme Iznéo pour le prochain Salon du Livre.

MédiaParticipations: une plateforme Iznéo

Lucky-luke-iphone Le groupe MédiaParticipations (Dupuis, Dargaud, Lombard...) ouvrira à l'occasion du prochain Salon du Livre, le 25 mars prochain, une nouvelle plateforme exclusivement consacrée à la BD numérique appelée Izneo. Cette plateforme devrait permettre la lecture sur ordinateur, les terminaux mobiles mais aussi les readers et la PSP. Elle sera ouverte à tous les éditeurs qui le souhaitent. Le groupe avait déjà annoncé il y a quelques mois que 1200 titres étaient d'ores et déjà numérisés. Une plateforme de plus dans une liste qui s'étoffe de jour en jour... On se rappelle que MédiaParticipations avait annoncé en octobre dernier un partenariat avec Editis sur une offre de BD numériques. Après des essais de distribution par des acteurs extérieurs, il semble bien que c'est une reprise en main sérieuse qui est en cours. Les nombreux petits indépendants vont avoir de plus en plus de mal à développer des offres étendues, j'en ai bien peur.  Des plateformes uniques d'éditeurs pour la BD numérique? La question est de savoir si les libraires pourront accéder à des offres ou devront-ils se contenter de vendre le papier... A noter aussi la réaction du Syndicat des auteurs de bandes-dessinées qui s'inquiète à juste titre sur le manque de concertation (voir SyndicatBD). Bref, beaucoup d'incertitudes... (via le blog Digibidi et Bodoi).

Digibidi fait parler les bandes-desssinées

Digibidi Très intéressante initiative de Digidi en collaboration avec les Editions Soleil autour du second volet du livre "Le Bleu du Ciel" de Kara. En séquences successives sur les cases et pendant plus de deux heures, l'auteur vous raconte toute la conception de sa série. A tester ici. "Le Player a été développé spécifiquement pour lire des bandes dessinées sur un ordinateur ou un appareil numérique mobile, afin de permettre un confort de lecture nettement supérieur aux lecteurs d'images classiques utilisés sur le web." (via eBouquin).

Digibidi: la BD se consomme à la planche

Digibidi Près de 500 bandes-dessinées disponibles au format numérique sur DigiBidi. BD, comics, mangas, romans graphiques. Côté éditeurs, Soleil, Akiléos, Humanoïdes Associés pour n'en citer que quelques-uns. On trouvera bien sûr l'inévitable Lanfeust. Des petits prix, tout est à moins de 5€! Un site qui propose des achats définitifs mais aussi des formules originales de location pour 72h, des packs 10€ (1€ offert), 25€ (5€ offerts), bref des offres qui ne sont pas sans rappeler celles de la musique ou de la vidéo à la demande. A noter que Digibidi n'a pas opté pour un système de DRM mais pour un Watermarking Invisible.

Delcourt entre dans le numérique

Logo-delcourt-quadri-4.1258913778 Ne pas manquer l'interview de Yannick Lejeune, chargé de développement numérique aux Editions Delcourt sur le Comptoir de la BD: "Maintenant, la BD numérique en France est principalement vue à travers l’écosystème mobile, principalement iPhone. Or, le modèle de ce dernier (qu’Apple cherche d’ailleurs à changer avec l’offre Premium) a été depuis le départ d’offrir des applications vraiment pas chères en disant «on s’en fout de combien on gagne sur chaque appli, on prend 30% sur tout et sur la masse c’est intéressant». C’est bien pour Apple, c’est moyen pour les auteurs, le revenu par application n’est pas énorme. Du coup, on a des utilisateurs habitués à payer entre 1 et 4€ pour tout achat sur l’Appstore et des créateurs «avertis» pas vraiment motivés. Si on limite fortement le prix de vente d’une BD numérique «par habitude», on limitera d’autant les engagements financiers pris sur la création spécifique au modèle".

Les auteurs et la BD numérique

ComptoirBD Si vous êtes amateur de bande-dessinées, vous connaissez sans doute l'excellent blog Comptoir de la BD. A lire absolument le billet d'hier (et les commentaires) où l'auteur Joseph Béhé revient sur les interrogations des auteurs par rapport à une utilisation spécifique de la publication numérique. L'auteur du blog ajoute: "Un préalable simple et fondamental à avoir en tête quand on est auteur pour BD numérique : quel est le mode de format et de narration qu’il faut plébisciter? Et là, au risque de décourager tout le monde, il n’y a rien de fixé! Cela implique donc qu’il faut penser l’histoire et les personnages indépendamment du support final, du moins au début. Artistiquement parlant, il me paraît de prime abord évident qu’il faut rendre le trait simple et lisible. Ne perdons jamais de vue que le marché de la BD numérique va sans doute se développer sur des écrans nomades et donc avec des dimensions modestes. Deuxièmement, il ne faut plus penser un projet en BD numérique comme un projet en BD papier. Le dialogue entre un dessinateur et un scénariste, dans l’hypothèse où et l’un et l’autre peuvent s’offrir le temps de développer un projet et surtout dans l’espoir que l’un des deux a une maîtrise claire des outils techniques de montage, doit se jouer à un autre niveau." Surtout ne faites pas l'économie de la lecture de ce billet passionnant et indispensable pour une recherche sur le sujet [merci à Guillaume pour sa veille].

Spirou est maintenant sur l'Iphone

Bdtouch Après Boule et Bill, Achille Talon, Largo Winch et d'autres, Spirou débarque sur l'Iphone. Les Editions Dupuis ont choisi le site BDTouch. Pour 3,99 euros, "Le Groom vert-de-gris", une aventure de Spirou parue en mai dernier est désormais disponible sur l'Iphone et l'iPod Touch.  Pour les semaines qui viennent, Dupuis annonce l’arrivée de Lucky Luke et Cédric.

Ave! Comics, te salutat!

Rencontré plusieurs éditeurs la semaine dernière. J'ai vu plusieurs démonstrations en coulisses, tout est prêt pour démarrer sur l'Iphone et bénéficier de la vague marketing. Comme on dit, y a plus qu'à! La bande-dessinée a une petite longueur d'avance avec Ave! Comics qui était au Salon du Livre, vous en saurez plus chez LecturesNumériques.


Ave comics !
envoyé par paka

La bande-dessinée en kiosque

Bd Le Kiosque avait déjà lancé le magazine numérique à la demande avec une formule illimitée attrayante. Il lance aujourd’hui en partenariat avec quelques maisons d’éditions de la bande dessinée à la demande. Pas de formules illimitées mais un prix de 4.90€ pour un volume (ce qui fait une remise de 50 à 60% par rapport à la version papier). Quand on voit les remises du côté d'Hachette et de Gallimard, on sourit... Les éditeurs de bande-dessinée ont l'air de se poser bien moins de questions existencielles que les éditeurs de littérature générale. Résultat: déjà plus de 50.000 amateurs inscrits pour le service. (via Techcrunch)