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La librairie des PUF revient dans le Quartier Latin, sans livres...

LogoUne première en Europe. Après 17 ans d’absence, les Presses Universitaires de France réinvestissent le Quartier Latin dans Paris en proposant une librairie «nouvelle génération». Une librairie de 72m2 sans aucun livre en stock. Situé près de la Sorbonne (on se rappelle de l'ancienne librairie fermée en 2005), ce nouvel espace permettra aux Parisiens de choisir, fabriquer et emporter un livre en quelques minutes grâce à la fameuse «Espresso Book Machine». Un catalogue de plus de trois millions de titres du domaine public mondial sera disponible ainsi que 5000 titres des collections des PUF.

Cette librairie expérimentale sans stock sera inaugurée aujourd'hui jeudi 10 mars à 16h45, 60 rue Monsieur le Prince (6e) en présence notamment de Bruno Julliard, premier adjoint à la Maire de Paris. Ce projet s’inscrit en effet dans le cadre du dispositif Vital’ Quartier conduit par la Ville et mis en œuvre par la Semaest, qui vise à préserver le patrimoine culturel du Quartier Latin. Lire le billet dans LeMonde et découvrir la vidéo de 20mn.

 PS: il y a bientôt quatre ans les libraires de San Franciso avaient fait leurs calculs sans donner suite, voir ici.

1920-2016 : une révolution copernicienne...

Librairie


Espresso Book Machine: pas pour les libraires

BookmachineVous vous rappelez sans doute de l'Espresso Book Machine, la machine à fabriquer des livres à la demande? La démonstration ici. Si certaines bibliothèques américaines intègrent ce service dans leurs budgets, quand est-il pour des libraires?

Des éléments concernant la rentabilité aujourd'hui. En intégrant le coût de la machine (100.000$), les consommables et la manutention, combien de temps faudra t-il pour rembourser ces frais, quel nombre de livres et quelle durée?

A la moyenne d'un livre toutes les heures au cours des 8 heures par jour, 362 jours par an que la librairie est ouverte, il faudrait 11 ans et 9 mois. Si c'est en moyenne 3 livres par heure, il faudrait 3 ans et 11 mois. On voit que ce type de machines est impossible à rentabiliser sans mutualiser le service en back office. Un cout pour l'instant inacessible pour des librairies indépendantes de San Francisco qui ont fait le calcul. Le libraire californien conclut:

"Le problème est que je ne pense pas que le coût va baisser puisque la technologie utilisée dans les machines de ce type est vraiment tout à fait mature - en substance, impression laser combinée à une base robotique du 20ème siècle. Le problème à propos des technologies matures, c'est que le prix n'a pas tendance à changer, à moins d'un marché où la mise en œuvre spécifique de la technologie augmente de manière significative (dans ce cas, les économies d'échelle joue et le prix baisse). Je ne prévois pas le marché de ces "machines à livres" avec une réelle évolution, en particulier avec l'adoption croissante des livres électroniques. Les gadgets tels que la Espresso Book Machine vont probablement rester là où ils sont maintenant: hors de la portée de la plupart des librairies."

On s'en tiendra à la machine à café! (via Teleread).


Xerox équipe la Espresso Book Machine

New-xerox-logo2 Une annonce importante, celle de Xerox qui annonce un partenariat avec OnDemandBook, vous savez les concepteurs de la fameuse Espresso Book Machine. L'intégration d'une technologie Xerox (4112 Copier/Printer) devrait encore améliorer de manière substantielle les performances de cette machine révolutionnaire dans le domaine du Print on Demand (via PrintCeo).