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L'offre de livres numériques en bibliothèque

BibImportante mise à jour de ma carte des bibliothèques qui proposent une offre de livres numériques (déjà vue 233.000 fois, ce n'est pas rien). Des métropoles importantes, des BDP, des nouvelles bibliothèques municipales. Plus de 200 sont déjà référencées. Aidez-moi si vous en voyez qu'il conviendrait d'ajouter. Merci d'avance.

A signaler aussi le recensement de l'offre de livres audio, réalisé par Luc Maumet, voir sur twitter.


Adobe Digital Editions : les difficultés avec les liseuses en bibliothèques

AdeToujours malheureusement des difficultés récurrentes à télécharger des livres numériques en bibliothèques avec ADE, la DRM d'Adobe, pour les possesseurs de liseuses. Je vous livre aujourd'hui le témoignage d'un de mes lecteurs sur une liseuse de la marque Vivlio :

"J'ai d'abord demandé à la bibliothèque qui m'a répondu d'utiliser Adobe Digital Edition (ADE) version 3. Ce que je n'ai pas fait.
Suivant votre conseil, j'ai ensuite demandé à Vivlio, par messagerie. L'aide fournie est rapide, mais moyennement pertinente. Leur première proposition était, lors du téléchargement, de choisir l'option "enregistrer le fichier" plutôt que de "l'ouvrir avec ADE". J'obtenais un fichier de 1.6 à 2 ko, qui n'était manifestement pas un livre, mais qui, transféré sur la liseuse, s'affichait sur la page d'accueil avec au centre de l'image simplifiée du livre une flèche orientée vers le bas dans un cercle. En touchant ce cercle, wifi activé, une page demandait mes identifiant et mot de passe ADE - la liseuse était pourtant déjà autorisée. Après identification, le livre s'est chargé et était lisible."

Merci Jacques. À signaler que sur la page d'ADE, en bas de page, la version 3.0 qui est la plus stable pour les échanges sur les différentes liseuses, ne pointe sur rien du tout sur Windows et vers ADE 4.0, qui semble infesté de bugs sur Mac. En commentaire ce soir : "ADE 3.x n'est plus disponible au téléchargement – et, de toute façon, ADE 3 ne fonctionne plus sur les Mac dont l'OS n'est pas très ancien". On touche le fond, véritable mépris d'Adobe par rapport aux lecteurs...

Toujours aussi des retours très négatifs en bibliothèque avec les liseuses Kobo, c'est devenu une vraie galère. Ce serait bien que les éditeurs exercent la pression auprès d'Adobe et de Kobo. Idéalement bien sûr, ce serait le déploiement de la DRM LCP optionnelle qui résoudrait tous les problèmes, comme en Allemagne avec Tolino/Kobo.

PS: je vous redonne des liens sur la version ADE 3, mais cette situation est complètement anormale.

https://t.co/sH5H1QOGFQ pour la version Windows.

https://t.co/FrsXDIrFN6 pour la version Mac.


Bibliothèque numérique de Paris : 20.000 titres sous droits

BibnumPetit clin d'œil à la Bibliothèque numérique de Paris qui vient de franchir le cap des 20.000 livres numériques sous droits. Encore loin des presque 50.000 titres disponibles chez nos amis de Montréal, mais bon, c'est déjà très bien. En plus, Paris est l'arbre qui cache la forêt tant l'offre est très limitée voire quasi-inexistante dans les autres établissements des métropoles et des départements. Le chemin est bien difficile pour le livre numérique en bibliothèque (voir la carte ici, j'ai placé le lien en haut de la colonne de gauche du blog).

Rappelons les conditions d'inscriptions à Paris, l'offre est ouverte à tous les inscrits dans les Bibliothèques de la ville de Paris, l'inscription à faire sur place, même si vous n'habitez pas Paris. Vous pourrez emprunter jusqu'à 4 livres numériques simultanément, pour une durée maximale de 1 mois. Au terme de ces 31 jours, vos livres ne sont plus accessibles. Le prêt est limité à 6 livres par mois.

Incontournable, de quoi alléger vos dépenses de lectures, sans recourir au piratage...


Bibliothèques : Congrès annuel de l'ABF

LarochelleIl s'ouvre aujourd'hui. L'Association des bibliothécaires de France (ABF) tiendra son 64ème congrès annuel du 7 au 9 juin, à La Rochelle. Lors des rencontres avec les représentants du ministère de la Culture, les bibliothécaires territoriaux comptent bien aborder quelques dossiers cruciaux pour les missions de service public exercées par leurs équipements. Beaucoup de questions autour du numérique en bibliothèque et plus particulièrement du dispositif PNB de prêt de livres numériques en bibliothèques. Bientôt 4 ans après l'ouverture des premières offres (la carte GoogleMap complète est ici), nous avons besoin d'une grande évaluation de la part de l'Etat qui doit définir le cap. Une évaluation du dispositif qui avait été promise et laissée lettre-morte à ce jour. Voir le billet de la Gazette des Communes.


BnF Collection Ebooks : 100 titres avec des couvertures

BnfcollectionEnfin des couvertures dignes de ce nom du côté de "BnF collection ebooks", la collection éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France. Elles sont très réussies je trouve. 100 premiers titres de classiques sont proposés entre 2,99€ et 5,99€ sur l'ensemble des plate-formes de ventes. Ils sont sans aucun verrou ni tatouage, libre d'utilisation dans tous les formats, y compris Mobipocket pour Kindle (voir Feedbooks). Le problème de ces titres numérisés c'est qu'ils n'ont pas fait l'objet de relectures, il faut en être conscient, numériser n'est pas tout. Dommage que cette offre ne soit pas disponible gratuitement pour toutes les bibliothèques qui proposent du prêt de livres numériques. Nous aurions une belle mise en valeur de classiques. La BnF est bien mauvaise prêteuse de ses fonds...


Bibliothèques : le Québec toujours loin devant pour le livre numérique

BibLes catalogues de livres numériques se consolident peu à peu dans les bibliothèques, au gré de la politique d'acquisition et des budgets alloués par les établissements. Petit tour d'horizon des bibliothèques numériques les plus vastes d'entre elles, à savoir celles des capitales francophones. Montréal reste toujours loin devant avec un nombre de titres disponibles -plus de 30.000-, plus de deux fois plus élevés qu'à Paris. Genève et Bruxelles loin derrière, toutes les deux autour de 5.000 titres disponibles. A titre indicatif, 30.000 titres issus des catalogues d'éditeurs, c'est bien plus que ce que proposent les plate-formes de streaming, avec des offres de second choix pour la littérature générale. A signaler que la Bibliothèque nationale du Québec (BAnQ) propose près de 55.000 titres issu d'un dépôt légal numérique (voir ici). Aucun du côté de la BnF. A titre indicatif, une librairie comme Coiffard -la plus grande librairie de Nantes-, propose 65.000 titres imprimés.

  Biblio


Baobab : une nouvelle application de lecture lancée par Dilicom

BaobabLa société Dilicom, qui gère le dispositif PNB (Prêt numérique en bibliothèque), a annoncé hier le lancement d'une nouvelle application de lecture gratuite baptisée Baobab. Pour son développement, Dilicom s'est appuyé sur ABM (Art Book Magazine), qui a sorti il y a quelques mois seulement Lisa (revoir ici).

Baobab sera exclusivement compatible avec la future solution Readium LCP pour les fichiers ePub, qui se propose de remplacer à terme la DRM Adobe. Elle devrait ainsi simplifier les prêts réalisés dans le cadre de PNB. Baobab est pour l'instant seulement disponible dans l'environnement IOS sur smartphones et tablettes, sur Android dans le courant du mois de mai. Tous les détails sur le site dédié.

Pour l'instant de très nombreuses applications de lecture gratuites (payantes en premium) sont disponibles sur vos smartphones et tablettes avec une synchronisation possible avec la DRM Adobe, on peut citer Aldiko, Bookari, Blue Fire, FBReader, LeaReader et PocketBook (avec ses partenaires) pour les plus prisées. Vous avez l'embarras du choix. Espérons qu'elles soient toutes "compatibles LCP" très vite!


PNB : la coexistence DRM-LCP/ DRM-Adobe est bien prévue

KoboSi vous possédez une liseuse, vous êtes sans doute nombreux à vous poser la question. Même si la DRM-LCP se déploie dans les offres de prêt de livres numériques en bibliothèques (PNB) dans le courant de l'année, ce n'est pas pour autant que la DRM Adobe sera supprimé. "Oui, la coexistence LCP/Adobe est bien prévue". C'est en ces termes qu'EDRLab l'a confirmé aujourd'hui. Vous aurez donc le choix, une DRM-LCP plus facile d'utilisation si votre liseuse le permet ou l'actuelle DRM-Adobe si votre liseuse ne le permet pas. Si Bookeen et Tea seront sans doute les pionniers au fur et à mesure des mises à jours de leurs modèles, la question restait entière pour Kobo qui ne s'est pour l'instant pas exprimé sur le sujet. En plus des propriétaires de Kobo, les liseuses Kobo (comme les anciennes Sony d'ailleurs) sont aussi largement déployées dans les établissements, pas d'inquiétude pour l'instant à avoir.


Bibliothèques: des éléments nouveaux pour la DRM LCP

PnbL'Allemagne avait fait une annonce importante il y a quelques semaines, cela bouge maintenant en France. La société Dilicom qui gère le dispositif PNB (Prêt numérique en bibliothèque) vient de mettre en production la nouvelle version des interfaces et des services proposés dans le cadre de PNB. Cette nouvelle version, la 3e depuis la création de PNB, tient compte de la nouvelle DRM LCP (Licensed Content Protection). Elle est déjà déployée pour les catalogues distribués par Eden (Gallimard, Flammarion, Seuil, Actes Sud, etc.) et annoncée pour le catalogue Hachette pour la fin avril par Tea (The Book Alternative). La date pour les catalogues distribués par Numilog et Immatériel restant à définir. Des éléments sont également donnés sur la mutualisation des commandes qui concernent de près les réseaux de bibliothèques. Tous les détails sur le site de Dilicom dans les dossiers d'actualité. L'enjeu est maintenant que tous nos supports de lectures -nouveaux ou déjà achetés-, acceptent cette nouvelle DRM plus facile d'utilisation.

PS: Pour Interforum/Editis, ils passent par Eden pour PNB. Ils sont donc déjà couverts par le déploiement côté Eden/De Marque.


Bibliothèque numérique de Paris : le catalogue proposé

ParisBeaucoup de chiffres ont été donnés sur le dispositif PNB (Prêt numérique en bibliothèque) depuis quelques semaines. En revanche, je n'ai pas trouvé de statistiques sur l'offre effectivement proposée en bibliothèques. Il m'a paru intéressant d'analyser le catalogue de la Bibliothèque Numérique de Paris. Sur 12.863 titres disponibles, 9.087 appartiennent à des éditeurs qui disposent de plus de 100 titres au catalogue, soit 58% du total. Sur ces éditeurs, les groupes Madrigall (Gallimard, Flammarion, etc) et Editis sont présents à hauteur de 4.960 titres à eux-deux. Phénomène anormal, aucun des éditeurs du groupe Hachette (Grasset -75 titres-, Fayard -68 titres-, Calmann-Lévy -45 titres-, Lattès -37 titres-, Stock -27 titres-, etc.) ou affiliés comme Albin Michel -63 titres-, ne dépassent la hauteur des 100 titres au catalogue. Une situation que l'on retrouve dans toutes les offres. Un décalage flagrant. C'est peu de dire que les conditions de prêts actuelles de ces derniers ne conviennent pas aux bibliothèques.

Dernière statistique, les médiathèques de la Ville de Paris disposent d'un fond de 493.147 titres imprimés. Le catalogue numérique représente donc 2.6% en proportion.

Si l'on tient compte des titres du domaine public, avec 14.310 titres la Bibliothèque numérique de Paris est la 52ème sur les 64 qui dépendent de la Ville de Paris devant Crimée, Courcelles, Charlotte Delbo, Drouot, Musset, etc.

PS: les Editions du Seuil (879 titres) sont dans le groupe MediaParticipations.

 

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Bibliothèques : un bilan 2018 du prêt de livres numériques (PNB)

PnbCommuniqué de presse du Syndicat National de l'Edition autour du PNB (Prêt numérique en bibliothèque). Après trois ans d'existence, un bilan qui est donné selon les chiffres communiqués par Dilicom qui gère le dispositif.

La lecture de livres en bibliothèque évolue et offre désormais un accès très large au prêt numérique. Plusieurs offres d’éditeurs ont été développées et proposées aux bibliothèques. Pour répondre à la demande des bibliothèques, 960 éditeurs ont rejoint depuis 2015 un dispositif conçu par l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre pour déployer dans toute la France un système de licences de prêts pour les livres numériques appelé PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque).

Tous les acteurs concernés (bibliothèques, ayants droit et libraires) ont été associés au développement de PNB, sous l’impulsion du ministère de la Culture, et ont supporté les coûts de sa création et de son développement.

A l’occasion de la parution du bilan de l’année 2017, publié le 16 mars 2018 par le Ministère de Culture, le Syndicat national de l’édition souhaite rappeler l’importance et les nombreux atouts de PNB.

3.900 bibliothèques, soit prêt de la moitié des bibliothèques de France, ont aujourd’hui accès à PNB. Avec plus de 620.000 prêts réalisés en trois ans, PNB est un service pleinement opérationnel pour les lecteurs numériques.

PNB regroupe 960 éditeurs, groupes et indépendants. Le succès du dispositif a permis de quadrupler le nombre de titres disponibles en l’espace de trois ans pour atteindre un catalogue regroupant aujourd’hui plus de 154.400 titres. Cette offre dépasse largement la demande des bibliothèques qui ont acheté 29.100 titres depuis 2015.

PNB assure par ailleurs des modalités de prêts souples, adaptables et sécurisées, tout en améliorant régulièrement l’expérience utilisateur de l’usager de la bibliothèque qui bénéficie ainsi d’un accès légal et gratuit aux livres. Une nouvelle évolution des mesures techniques de protection des fichiers est en effet aujourd’hui fonctionnelle, connue sous le nom de DRM LCP.

A la lumière de l’intérêt que représente PNB pour les lecteurs des bibliothèques comme pour tous les acteurs de la chaîne du livre, et pour assurer la pérennité du dispositif, le SNE demande aux pouvoirs publics d’affirmer leur soutien aux dispositifs interprofessionnels de lecture numérique en bibliothèques publiques.

Bon nombre de bibliothèques qui avaient démarré des offres de prêts de livres numériques sur des sites spécialisés sont en train de réintégrer le livre numérique auprès de leurs collections physiques, avec d'ailleurs de multiples autres offres numériques (presse, VOD, musique, autoformation, etc.). Malgré ces bons résultats, tout n'est pas rose malheureusement. Dans l'infographie ci-dessous, pas un mot sur la DRM Adobe qui reste le point noir du dispositif pour les usagers des bibliothèques avec des difficultés d'usages. Trois années sans rien faire... Nos amis allemands l'ont bien compris avec une annonce importante cette semaine. Autre point bloquant qui n'est pas mentionné ici, l'absence du prêt simultané proposé par le groupe Hachette avec des files d'attente incompréhensibles pour l'usager. Faîtes le test, si vous réservez une nouveauté aujourd'hui, il n'est pas du tout sûr que vous l'ayez pour vos vacances d'été. Un livre "stupide" et inaccessible en bibliothèques...

PS: un exemple chez nos amis suisses répéré aujourd'hui, regardez la date, ce n'est pas une histoire belge...

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Je redonne ma GoogleMap des bibliothèques, mise à jour la semaine dernière, si vous voyez des oublis, indiquez-les moi: 


Prêt numérique en bibliothèque : une GoogleMap à jour

PnbMise à jour de la GoogleMap des établissements qui proposent le prêt de livres numériques en bibliothèque via le dispositif PNB. Plus de 120 sites à ce jour. J'en ai profité pour signaler en vert les départements entrés dans les offres au travers des BDP (Bibliothèques départementales de prêts). N'hésitez-pas à vous inscrire selon vos régions. S'il en manque je compte sur vous, merci.


ABF : une enquête sur PNB (prêt numérique en bibliothèque)

AbfL'ABF (Association des bibliothécaires de France) a publié aujourd'hui les résultats d'une enquête sur le dispositif PNB (Prêt numérique en bibliothèque). Elle a rassemblé 104 répondants, "échantillon non représentatif mais suffisant pour alerter sur la situation et la nécessité de ne pas la laisser perdurer". Sur 104 personnes, seulement 36 utilisent effectivement le service, ce qui est malheureusement bien peu sur le nombre d'établissements en production. DRM, faiblesse du catalogue et coût du service sont les motifs d'insatisfaction, avec des pratiques de téléchargements embarqués sur liseuses qui perdurent:


"On constate que seul 1/3 des répondants (36 sur 104) utilisent PNB y compris par le biais d'une BDP. La faiblesse du catalogue (16 sur 36), les DRM (21 sur 36), le coût du service (13 sur 36) sont les principaux motifs d'insatisfaction de ce service. Sur ce dernier point, seuls trois des 67 répondants n'utilisant pas PNB sont mécontents des tarifs.

Aussi pour compenser un service jugé insuffisant, d'autres solutions sont développées, soit en complément de PNB, soit en lieu et place de PNB. La pratique majoritaire des répondants (60 sur 104) consiste à proposer non pas un service en ligne mais le prêt de liseuses pour l'essentiel déjà chargées de livres numériques. Parmi les solutions adoptées par les répondants, l'achat de livres numériques auprès de libraires en ligne sur le modèle du papier.

On peut le regretter mais ce qui est légal pour le papier, ne l'est pas pour le numérique. Seul un cadre contractuel permet à une bibliothèque de prêter des livres numériques. Et sans que l'on puisse savoir si ces pratiques reproduisant le modèle du papier sont appliquées en sachant être hors la loi, il faut souligner l'existence de ces usages.

Cet échantillon montre que les politiques publiques favorisant les plates-formes de prêt numérique, ne se sont pas imposées. Une étude plus ambitieuse est nécessaire pour approfondir et mieux appréhender les réalités de terrain, sans stigmatiser des pratiques loyales à défaut d'être légales".

Sans surprise, le principal sujet reste la problématique de la DRM, qui rejoint celle pointée par les libraires auprès de leurs propres clientèles depuis des années. Une étude d'une plus grande ampleur auprès des bibliothèques et des usagers serait en effet souhaitable plus de trois ans après le début du dispositif PNB. A lire le billet complet sur le site de l'ABF.


Prêt de livres numériques en bibliothèques : 21 départements pour l'instant

PnbEn cette fin d'année 2017, trois ans après le démarrage du prêt de livres numériques en bibliothèques à travers le dispositif PNB et alors que des grands réseaux mutualisés de bibliothèques au Québec, en Belgique et en Suisse donnent des résultats positifs, force est de reconnaître que peu de grandes métropoles (Grenoble, Montpellier, Rennes, Strasbourg) et de départements le proposent encore en France, 21 au total, au travers des BDP (Bibliothèques départementales de prêt). Voir la carte complète en France.

Voici la liste des départements ci-dessous. 23 départements - MAJ 02/02/2018

En vert sur la carte.


Suisse : eLectures donne son bilan

ElecturesNos amis suisses dressent un bilan du prêt de livres numériques en bibliothèques, en l'occurence celle du portail eLectures. "Après 27 mois d’exploitation, le bilan de l’expérience eLectures est plus que positif pour la BCUL (Lausanne), ses lecteurs et ses collaborateurs. En premier lieu, cette offre a trouvé son public avec 1.800 inscrits sur les 29.000 usagers actifs de la BCUL. Notre premier défi est, bien entendu, de continuer à la faire connaître auprès de notre public mais aussi d’en faire un outil permettant à la BCUL d’attirer de nouveaux lecteurs." Le très complet dossier avec des statistiques précises est à retrouver ici.


Bibliothèques de Paris : le NetFlix du livre fête ses deux ans

ParisDeux ans déjà pour la Bibliothèque numérique de Paris ouverte à l'automne 2015, un véritable "NetFlix du livre" pour tous les parisiens. Cela sans trop de communication il faut bien le dire. Vous imaginez le battage médiatique si Amazon disposait d'un tel service? Et bien non, cela se passe dans les bibliothèques. Plus de 11.000 titres disponibles, des nouveautés, des livres de fond, d'excellentes sélections faites par des bibliothécaires. 4 titres gratuits en prêt à choisir chaque mois. Un bon complément à ceux qui achètent des livres en librairie, une réelle alternative à ceux qui n'achètent rien et qui piratent abondamment. Au premier trimestre 2017, on décomptait 4.000 usagers qui ont procédé à 16.000 prêts. 25% de grands lecteurs avec une moyenne d'âge de 49 ans. 40% des lecteurs ne lisent que des livres numériques. Nous attendons avec impatience les résultats de cette année. Parisiens lecteurs de livres numériques, si vous n'êtes pas déjà abonnés, profitez des vacances pour vous rendre en bibliothèques chercher un code. C'est par ici.


Françoise Nyssen : le prêt numérique en bibliothèques

NyssenLa Ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a profité de la Foire de Frankfurt pour faire part de son opposition à une exception pour un droit de prêt numérique en bibliothèques: «Il ne faut pas systématiquement demander des exceptions, qui contiennent derrière l'idée d'affaiblir le droit d'auteur. Cela, il n'en est pas question» a assuré Françoise Nyssen. Les conditions actuelles des modèles de prêt de livres numériques en bibliothèques reposent sur la notion de prêt avec une période de disponibilité limitée dans le temps. Si les négociations avec les éditeurs restent vives sur les prix, les accès simultanés et les durées des licences qu'il convient de réguler, la notion de prêt reste la priorité de la ministre sans nouvelle exception (via Actualitte).

PS: à titre d'indication, le modèle choisi chez Actes-Sud pour le prêt de livres numériques en bibliothèques:

  • prix multiplié par 1,5 par rapport à l'édition imprimée grand format (mais pas de rectification par rapport au passage en poche)
  • 30 prêts
  • 10 accès en simultanés
  • licence de 7 ans

Le prêt de livres numériques en bibliothèques : un nouveau site

PnbLe prêt de livres numériques en bibliothèques se développe au fil des années à travers le dispositif PNB. Ce sont désormais plus de 2000 bibliothèques avec une quinzaine de réseaux départementaux et des grandes métropoles (Paris, Rennes, Grenoble, Montpellier, Strasbourg, etc) qui proposent des titres en prêt à leurs abonnés. Les informations étaient jusqu'ici éparpillées et difficiles à trouver. Un nouveau site permet désormais de proposer ces informations et de suivre l'actualité de ce dispositif, c'est par ici. 


Bibliothèques : évaluation du dispositif PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque)

PnbLe Ministère de la Culture et de la Communication a profité de Livre Paris pour publier une deuxième évaluation de l’activité de prêt de livres numériques des bibliothèques publiques ayant acquis des licences proposées par les éditeurs sur le portail PNB (Prêt numérique en bibliothèque). Cette évaluation a été élaborée en collaboration avec Dilicom, opérateur du portail PNB, avec les données qu’il collecte.

Chiffres-clefs :
• 117 bibliothèques et 48 librairies sont raccordées à PNB ;
• 134 683 titres sont proposés aux collectivités ;
• 210 555 prêts ont été réalisés entre janvier et décembre 2016.

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Ces quelques slides ont été donnés à LivreParis par Dilicom et la Bibliothèque Numérique de Paris. Attention, comme indiqué sur ceux-ci les quatre derniers concernent Paris.

Voir le rapport complet sur le site du Ministère de la Culture. Le document pour archives ici

J'ajouterais l'excellent relevé mensuel que tient Bibook à Grenoble depuis septembre 2014, voir sur le site.

Vous retrouverez sur cette carte les bibliothèques et les réseaux de bibliothèques qui sont rentrés dans le dispositif.

 


Bibliothèques : TEA va distribuer les titres Hachette pour PNB dans le format interopérable LCP

TeahachettePremiers signes encourageants pour une DRM moins contraignante à gérer pour les lecteurs de livres numériques en bibliothèque. La société Tea et le groupe Hachette annoncent aujourd'hui par communiqué de presse un partenariat pour déployer la solution interopérable LCP dans le cadre du prêt numérique via PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque) et intègre, de ce fait, le catalogue Hachette Livre dans son activité de distributeur numérique pour les bibliothèques.

TEA va permettre à tout libraire le souhaitant, de s’approvisionner auprès de sa plate-forme pour la vente du catalogue numérique d’Hachette Livre disponible dans PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque). Les commandes des livres numériques ainsi vendues passeront par Dilicom via le dispositif PNB et TEA fournira à la bibliothèque les fichiers aussi bien sous DRM Adobe que sous la protection Readium LCP (Licensed Content Protection), format que va pousser officiellement l’EDRLab dans les prochaines semaines.
 
TEA renforce ainsi sa position d’acteur majeur de Prêt Numérique aux Bibliothèques en France: déjà fournisseur d’un service permettant aux libraires de vendre le catalogue PNB complet, et alors qu’elle présente le 10 mars à l’EPUB Summit de Bruxelles la première (et seule) liseuse à encre électronique compatible avec le format Readium LCP déployé pour PNB, TEA prend une place de choix comme distributeur de livres numériques pour les bibliothèques.

Une annonce importante qui aura sans doute des échos en Europe. LCP avance. Si l'année 2017 pouvait être l'année de l'abandon de la DRM Adobe, ce serait une grande avancée pour tout ceux qui souhaitent accéder à des offres d'achats et de prêts indépendantes, alternatives aux majors anglo-saxonnes.


Bibliothèques : Réseau Carel communique les conditions dans PNB

PnbA l'heure d'un large déploiement (voir la carte GoogleMap) du prêt de livres numériques en bibliothèques, les bibliothècaires les attendaient de pied ferme. Réseau Carel, en charge des négociations des conditions dans PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque) avec les éditeurs, communique aujourd'hui un document complet de l'avancement de celles-ci. Madrigal, Editis, Hachette, etc. Tous les groupes sont détaillés sur les conditions qu'ils proposent. Durée des licences, nombre et simultanéité des prêts, prix. Même si les négociations ont avancées dans le bon sens pour les établissements publics depuis deux ans, deux points principaux de vigilence restent au centre des négociations. Les prix élevés qui grêvent les budgets des bibliothèques en empêchant une offre aussi large que possible, et surtout l'absence ou la trop faible simultanéité des prêts pour les nouveautés, un non-sens dans un environnement dématérialisé. Des files d'attentes artificielles qui découragent les utilisateurs qui ne comprennent pas. Immatériel, Iznéo, La Martinière en bons élèves. Madrigal, Actes-Sud, Fenixx et Albin Michel (négociations en cours) peuvent mieux faire. Difficultés pour l'instant avec Hachette et dans une moindre mesure avec Editis pour lesquels Réseau Carel déconseille l'achat à ses membres.

  • Réseau Carel déconseille à ses membres l'acquisition des nouveautés du groupe Hachette, du fait à la fois de l'absence de simultanéiété dans le prêt et des prix trop élévés des nouveautés.
  • Réseau Carel déconseille à ses membres l'acquisition des nouveautés du groupe Editis du fait des prix trop élevés et d'une simultanéité trop restreinte.

J'ai contacté Réseau Carel qui m'a précisé que les discussions étaient en cours avec Hachette et Editis, notamment sur la question de la simultanéité et du prix très élevé des nouveautés. Editis et Hachette restent très ouverts aux échanges selon Réseau Carel qui reste optimiste sur les chances de faire évoluer ces deux offres. Tous les détails ici.

Archive

Rappelons que Réseau Carel a publié un document expliquant le fonctionnement complet de PNB pour ceux qui ne le connaissent pas bien. Le document s'intitule "Le PNB tel qu'on le parle". A découvrir ici.


Québec : la ville développe le prêt numérique en bibliothèque

Quebec La Ville de Québec donne un sérieux coup de pouce au prêt de livres numériques en bibliothèque. En effet, elle va accorder une aide de 300.000$ à l’entreprise De Marque afin de tester la nouvelle génération du système de prêt actuellement utilisé dans les bibliothèques de la ville. Cette subvention va permettre de développer la plate-forme pretnumerique.ca, déjà largement déployée dans les établissements, avec un modèle de prêt qui a été repris en France depuis à travers le dispositif PNB. Le prêt de livres numériques rencontre un grand succès au Québec, revoir ici.

Les trois grandes innovations seront les suivantes:

  • Une application mobile de lecture numérique simplifiée, comportant un accès privilégié aux catalogues et aux prêts de la bibliothèque publique, disponible dans les environnements iOS et Android;
  • Une solution novatrice de gestion des droits numériques;
  • Une solution de lecture à travers un navigateur web.

(via QuébecHebdo).


Bibliothèques : Réseau Carel sur le droit de prêt numérique

CarelAprès l'ABF qui s'était exprimé au début du mois, c'est aujourd'hui RéseauCarel qui revient sur la récente décision de la Cour de justice de l'Union Europénne sur le principe d'un droit de prêt numérique en bibliothéque. "L’existence d’une situation légale garantissant avec certitude le droit de prêt numérique et la diversité des modèles que, comme l’ABF, Réseau Carel appelle donc de ses vœux, ne pourrait que renforcer les bibliothèques dans leurs revendications". C'est sans doute du côté de la complémentarité entre des offres simultanées pour des livres récents et des offres "one copy-one user" pour des livres de fond plus anciens qu'il faudrait désormais travailler. Je reproduis ce communiqué dans sa totalité:

Réseau Carel se réjouit de la reconnaissance d’un droit de prêt numérique, souhaite qu’il soit rendu clairement applicable et que la diversité des modèles soit prise en compte.

Suite à la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), à l’instar d’Eblida et de l’Association des bibliothécaires de France (ABF), Réseau Carel se réjouit de la reconnaissance par une haute instance juridique d’un droit de prêt numérique garantissant sur le principe un droit pour les bibliothèques d’acquérir et prêter tous les titres numériques disponibles. Cet arrêt reconnaît aussi aux auteurs le droit de recevoir une juste rétribution dans le processus, ce que Réseau Carel salue également.

Cela rejoint le combat que Réseau Carel a soutenu, avec l’IABD (signataire du London manifesto) et avec Eblida (promoteur de la campagne «The right to e-read»), deux associations dont Réseau Carel est membre.

Dans cet arrêt, seul est toutefois visé le modèle «one copy – one user» (ce qui revient à dire sans simultanéité de prêts d’un même exemplaire, comme pour le livre papier donc). L’offre la plus large de livres numériques aux bibliothèques en francophonie européenne (France, Belgique, Suisse), à savoir PNB, ne se situe donc pas dans le champ de cette décision.

Toutefois, comme le souligne également l’ABF, cela permet d’imaginer que le dispositif technique développé dans PNB puisse être exploité pour la mise en place d’un modèle one copy – one user «plancher».

Cette offre pourrait donc être proposée à côté du modèle PNB existant, à savoir le modèle à simultanéité de prêts, plus intéressant pour les bibliothèques. En effet, il permet de réduire les files d’attente et d’optimiser le réassort en «collant» à la demande des usagers.

Réseau Carel, qui outre PNB présente sur son site et évalue un large éventail d’autres offres de livres numériques, souhaite également, dans ce nouveau domaine ouvert, que d’autres modèles que ces offres existantes puissent être testés.

Mais la décision de la CJUE est-elle concrètement applicable en France?

Selon Eblida, il n’y aurait pas besoin d’amender la directive actuelle (directive européenne de 2006) car l’arrêt interprète la directive telle qu’elle est rédigée actuellement. Mais il y a une condition à l’applicabilité, c’est que la directive ait bien été transposée dans le droit français, ce qui n’est pas établi clairement à ce stade[i].

Il serait donc sans doute plus prudent pour les bibliothèques voulant se lancer dans une offre «one copy – one user» d’attendre la nouvelle directive européenne (un projet est en cours à la commission européenne), en espérant qu’elle entérine bien le jugement de la CJUE et qu’elle soit ensuite transposée dans le droit français. La question de l’accès à distance pour le prêt numérique devrait y être abordée également car l’arrêt ne se positionne pas sur cette question essentielle pour le livre numérique.

Il y a néanmoins une autre piste qui pourrait permettre d’aller plus vite: le législateur français pourrait donner rapidement un cadre juridique au prêt de livres numériques et à son organisation. Tout comme l’ABF, Réseau Carel souhaite la mise en place d’un tel cadre en France, et qui ne bride pas le développement d’autres modèles que le one copy – one user.

Lorsque le cadre juridique sera clairement en place, le système PNB qui a fait la preuve de son efficience technique depuis deux ans et demi pourrait donc être utilisé sans que trop d’aménagements soient nécessaires.

Si cela ne devait pas se faire au sein de PNB, il faudrait surmonter, pour les bibliothèques souhaitant se lancer dans une offre de livres numériques sur le modèle one copy – one user, un certain nombre d’obstacles techniques liés notamment au contrôle d’une durée limitée d’accès au livre téléchargé par le lecteur (mise en place d’une DRM chronodégradable).

Il y a par ailleurs une autre forme de mise à disposition de livres numériques aux lecteurs des bibliothèques qui tient au prêt de liseuses (ou de tablettes). Cette pratique  est intéressante pour sensibiliser mais vise essentiellement des publics non initiés et non la grande proportion des usagers qui souhaitent emprunter des titres sur leur outil de lecture personnel. Elle est par ailleurs entourée de la même incertitude juridique sur l’applicabilité et pose pas mal de questions techniques également.

Le modèle à simultanéité pouvant se maintenir en parallèle dans le futur, Réseau Carel continue son action auprès des groupes éditoriaux afin d’obtenir des avancées sur trois axes.

Réseau Carel réclame pour les bibliothèques une plus large couverture du catalogue proposé dans PNB par rapport au catalogue grand public que les environ 52% actuels[ii]. Ce taux, bien qu’en progression, reste insuffisant par rapport à ce que les bibliothèques sont en droit d’attendre en vertu de la première des douze recommandations signées par les représentants de tous les acteurs de la chaîne du livre fin 2014.

Réseau Carel revendique également auprès de certains groupes éditoriaux présents dans PNB des conditions plus favorables pour les bibliothèques (simultanéité significative, tarifs des nouveautés raisonnables).

Réseau Carel encourage enfin l’enrichissement du modèle avec une différenciation nouveautés/longue traîne. Plusieurs groupes ont déjà suivi cette recommandation mais il reste du chemin à parcourir.

L’état d’avancement de ces négociations est repris en détail sur notre site, dans le texte «Où en est PNB fin 2016 ?».

L’existence d’une situation légale garantissant avec certitude le droit de prêt numérique et la diversité des modèles que, comme l’ABF, Réseau Carel appelle donc de ses vœux, ne pourrait que renforcer les bibliothèques dans leurs revendications.

[i] Une analyse juridique qui inclura une réponse à cette question ainsi qu’à celle de l’accès à distance (évoquée plus loin dans le texte) a été sollicitée.
[ii] Pourcentage obtenu par mesures directes dans les catalogues concernés, en faisant abstraction des titres en langues étrangères et des doublons liés aux titres présents en plusieurs formats numériques; ce chiffre monte à environ 70% lorsqu’on ne tient compte que des éditeurs présents dans PNB. 


PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque) : la position du SNE

SneSuite au récent communiqué de l'ABF (Association des bibliothécaires de France) demandant l'application en France du rendu de la Cour de Justice de l’Union européenne en matière de mise à disposition des livres numériques pour les bibliothèques, le SNE (Syndicat National de l'Edition) a souhaité réaffimer sa position par rapport au prêt de livres numériques en bibliothèques publiques et donner des éléments chiffrés pour l'année 2016:

LE PRET DE LIVRES NUMÉRIQUES EN BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES - la position du Syndicat national de l'édition

La publication de commentaires erronés sur l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 10 novembre 2016 concernant le prêt de livres numériques en bibliothèque incite le Syndicat national de l’édition (SNE) à faire un point chiffré sur le dispositif «Prêt numérique en bibliothèque» (PNB).

Avec un catalogue de 130.000 titres, incluant ouvrages de fonds et nouveautés, et désormais accessible dans 2.000 bibliothèques, PNB répond d’ores et déjà aux attentes et pratiques des usagers.

130.000 titres au catalogue et 2.000 bibliothèques utilisatrices

• Acquises auprès des libraires par les 101 réseaux de bibliothèques ayant déjà adopté PNB, les licences de prêts pour les livres numériques rendent accessibles au public les ouvrages dans 2.000 bibliothèques.

890 éditeurs ont déjà rendu disponible 65% de leur catalogue numérique dans PNB.

Ces 130.000 titres disponibles représentent plus de la moitié de l’offre numérique grand public. Et ce catalogue augmente chaque mois.

• Ce choix est 9 fois plus vaste que celui des 15.000 fichiers acquis par les bibliothèques via PNB en 2016. C’est un fait: l’offre PNB actuelle dépasse largement la demande.

Des offres de prêts innovantes et diversifiées

• Mené sous l’impulsion du ministère de la Culture et en concertation avec les bibliothèques, les ayants droit et les libraires, PNB propose plusieurs modèles commerciaux.

• Dispositif innovant commercialement et techniquement, PNB tire avantage de la dématérialisation des livres, en rendant notamment possibles, selon les modèles commerciaux:

l’accès sécurisé aux livres numériques à distance, 7/7 jours et 24/24 heures;

— la lecture des livres sur les appareils de lecture personnels des usagers: liseuses, tablettes, smartphones et ordinateurs; 

— des modalités de prêts souples et adaptables en fonction des éditeurs, ainsi que le retour anticipé d’un titre ou à l’inverse le renouvellement du prêt.

Déjà 200.000 prêts effectifs en 2016

• Ce système a déjà été adopté par de nombreux usagers, comme l’atteste le nombre significatif des 200.000 prêts atteints en 2016 via les portails des bibliothèques.

• Confortées par ce succès qui témoigne de l’importance de la promotion de la lecture numérique pour les établissements et les collectivités, les éditeurs développent le nombre de titres disponibles dans PNB. Le nombre de titres a augmenté de 450% en un an et continue de croitre au fur et à mesure que les équipes éditoriales, techniques et commerciales s’organisent dans les maisons.

• La croissance des crédits d’acquisition, l’équipement des établissements et la formation des bibliothécaires et des usagers seront à l’avenir les principaux leviers pour le développement de cette activité.

Une rémunération juste et pérenne des ayants droits

• Cessionnaires des droits d’exploitation numériques des œuvres, les éditeurs confèrent dans un cadre contractuel des licences d’utilisation parfaitement adaptées aux conditions de mise en œuvre du prêt numérique. Cette voie est la seule à même de garantir une juste et durable rémunération des auteurs, évitant un recours à d’hypothétiques compensations financières liées à la mise en œuvre d’une nouvelle exception.

• Les ayants droit sont rémunérés à la première souscription au titre sur la base du prix de la licence octroyée, et à chaque renouvellement de cette licence. Le prix de celle-ci peut différer du prix public, prenant ainsi en compte les diverses possibilités de prêts proposées aux bibliothèques et rémunérant en conséquence les ayants droit.

Des investissements technologiques au service d'une expérience de lecture de qualité, y compris pour les personnes en situation de handicap

• Les éditeurs investissent pour améliorer continuellement l’expérience des lecteurs numériques. Ainsi, la mesure technique open-source de protection Readium LCP (Licensed Content Protection) qui rend possible la consultation de livre limitée dans le temps – c’est-à-dire le prêt numérique – sans dégrader l’expérience de l’usager, ni exposer ses données d’usage à un acteur tiers, sera déployée simultanément sur le marché grand public et dans les bibliothèques dès le printemps 2017.

• LCP est également lisible sur les appareils de lecture des personnes malvoyantes ou aveugles. De plus, conscients du fait que l’adaptation des ouvrages par des structures spécialisées peut parfois engendrer des délais longs d’accès aux livres, les éditeurs de littérature générale basculent leurs catalogues en format ePUB 3, nativement accessible.

Ainsi, en France, éditeurs, auteurs, libraires, bibliothécaires et prestataires techniques ont mis en œuvre un dispositif souple, efficace et inclusif, qui va bien au-delà de ce qu’envisage la récente décision de la CJUE.

Il est des combats plus profitables à la médiation culturelle, à la promotion de la lecture et à la diffusion des œuvres que celui visant à obtenir une exception qui ne correspond à aucun besoin réel. Toute exception non justifiée met à mal le droit d’auteur et l’équilibre économique de la filière du livre; affaiblir ainsi le marché du livre réduirait nos chances de remplir les bibliothèques du futur.

La création d’une nouvelle exception pour le prêt numérique en bibliothèques a été écartée à juste titre du projet de directive sur le droit d’auteur actuellement en discussion au parlement et au conseil européens. La performance indiscutable de PNB en France illustre la pertinence de cette décision.

Le communiqué ici.

J'en profite pour redonner le lien de la cartographie des bibliothèques et réseaux de bibliothèques entrés dans le dispositif PNB. Vous le trouverez dorénavant sur la page du blog, en haut dans la colonne de gauche. N'hésitez pas à me faire part des bibliothèques manquantes.