12 notes dans la catégorie "Wikipedia"

Les vitrines d'auteurs dans la stratégie commerciale

KennedyDepuis quelques années la mise en valeur des auteurs au travers des plateformes fait l'objet d'une attention toute particulière. C'est bien souvent un point d'entrée décisif pour beaucoup de lecteurs dans la recherche de livres, à la fois parce que l'on connait déjà l'auteur, mais aussi au travers d'un simple conseil autour de soi. On peut dire que c'est Google qui aura véritablement lancé le signal avec une refonte de ses propositions de recherche, plus visuelles. Il m'a paru intéressant de comparer les différentes vitrines sur un auteur particulier avec la stratégie commerciale associée. J'ai choisi Douglas Kennedy, auteur de best-sellers depuis de nombreuses années, car il fait l'objet d'un traitement désormais très complet. L'ordre que j'ai choisi est celui donné dans les résultats de recherche Google.

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Le site officiel de l'auteur: ici

  • résultat recherche Google: n°1
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: non
  • offres commerciales: oui
  • contenus enrichis : oui
  • réseaux sociaux: oui
  • inscription newsletter: oui

Douglaskennedy

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Wikipedia: ici

  • résultat recherche Google: n°2
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: non
  • offres commerciales: non
  • contenus enrichis : non
  • réseaux sociaux: non
  • inscription newsletter: non

Wikipedia

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Google: ici

  • résultat recherche Google: n°3 (dans la partie droite de la page, Livres)
  • éléments biographiques: renvoi wikipedia
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: non, pas directement
  • offres commerciales: pas direct, par Google Livres, puis Google Play (4 clics)
  • contenus enrichis : non
  • réseaux sociaux: non
  • inscription newsletter: non

Google---------------------------

Fnac: ici

  • résultat recherche Google: n°3
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: oui
  • offres commerciales: oui
  • contenus enrichis : non
  • réseaux sociaux: non
  • inscription newsletter: non

Fnac

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Babelio: ici

  • résultat recherche Google: n°4
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: oui
  • offres commerciales: pas direct, renvoi vers Amazon
  • contenus enrichis : oui
  • réseaux sociaux: oui
  • inscription newsletter: non

Babelio

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Amazon: ici

  • résultat recherche Google: n°5, 6, 7 et 8
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: oui
  • offres commerciales: oui
  • contenus enrichis : non
  • réseaux sociaux: non
  • inscription newsletter: non

Amazon

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Facebook: ici

  • résultat recherche Google: n°9
  • éléments biographiques: non
  • éléments bibliographiques: non
  • commentaires, critiques: non
  • offres commerciales: pas direct, renvoi vers le site de l'auteur
  • contenus enrichis : oui
  • réseaux sociaux: non
  • inscription newsletter: non

Facebook

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Belfond: site éditeur ici

  • résultat recherche Google: n°10
  • éléments biographiques: oui
  • éléments bibliographiques: oui
  • commentaires, critiques: non
  • offres commerciales: oui
  • contenus enrichis : non, renvoi sur site auteur
  • réseaux sociaux: non, renvoi sur site auteur
  • inscription newsletter: oui

Belfond

 

Conclusion: Kobo, Apple et les autres libraires absents de la première page de Google, même des suivantes car l'on trouve des fils d'actualité. Ils n'existent pas. Au final, Amazon reste le plus complet, tant en terme de référencements (même s'il n'apparaît pas en tête) qu'en terme d'avis et de facilité d'achat au nombre de clics. Ce sont les contenus enrichis et les réseaux sociaux (hors la proximité avec Babelio) qui sont ses points faibles. On voit que les efforts de l'éditeur sont dans une stratégie de contournement, à la fois dans le référencement "idéal" du site d'auteur en première position, mais aussi dans les possibilités de contenus enrichis associés, l'utilisation des réseaux sociaux et l'inscription à une newsletter. Google reste un peu en retrait même s'il dispose bien de toutes les manettes, à la fois sur la recherche associée et l'offre commerciale. A suivre...


Le Centre Pompidou/ Beaubourg avec Wikimédia

WikimediaLe Centre Pompidou/ Beaubourg a signé aujourd'hui un partenariat avec l'association Wikimédia sur la base d'un "accord de partage d'expériences et de contenus", a annoncé l'institution culturelle.

Amorcé il y a un an lors du lancement du "Centre Pompidou Virtuel", ce dialogue entre l'établissement public et l'association est formalisé par une convention axée autour de la contribution du site contributif Wikipédia aux thèmes de l'art moderne et contemporain. Il fait suite à "une première expérience réussie" en 2011 où des contributeurs de l'encyclopédie libre Wikipédia et des professionnels et amateurs du musée s'étaient réunis pour écrire et améliorer des articles de Wikipédia sur des artistes et des oeuvres présentés au Centre Pompidou, précise Wikimédia. Le projet prend de l'ampleur. Il prévoit sur 2013-2014 une vingtaine d'ateliers et de conférences destinés à un public amateur du Centre Pompidou et aux professionnels du musée, "pour un meilleur partage des connaissances" sur l'art moderne et contemporain, selon Wikimédia (via l'AFP).


Houellebecq et Wikipedia

Wikipedia On parle beaucoup de l'emprunt de passages par Michel Houellebecq dans son dernier livre au site Wikipedia. A signaler aujourd'hui une mise au point officielle de Wikipedia lui-même qui se désolidarise du blogueur qui avait mis en ligne une version du livre. Celui-ci a d'ailleurs accedé à la demande des Editions Flammarion en supprimant le lien.


Les prix sur la toile

Carte Le dernier Goncourt, La Carte et le Territoire de Michel Houellebecq, fait l'objet d'une diffusion sur certains blogs qui dénoncent l'emprunt de certains textes en Creative Commons sur Wikipédia par l'écrivain. Le directeur général des éditions Flammarion, Gilles Haeri, a annoncé «entreprendre des démarches juridiques» contre les blogueurs ayant mis le texte complet en libre accès. Cela vise expressement l'un d'entre eux, qui diffuse gratuitement le dernier prix Goncourt. Même si les arguments du blogeur semblent assez minces, cela n'empêchera pas la diffusion illégale à travers des liens vers des sites de téléchargement basés à Hong-Kong et que l'on repère en quelques clics sur son moteur préféré. Le dernier Renaudot vient d'ailleurs d'apparaître aussi depuis quelques jours (via LivresHebdo). 


Wikireader: le petit lecteur Wikipédia

Wikireader Un petit lecteur Wikireader pour accéder à l'ensemble de la célèbre encyclopédie en ligne Wikipédia. Ils l'ont fait! C'est Techcrunch qui révèle aujourd'hui la nouvelle. Prix à 99$. Plus simple y a pas, une approche volontairement destinée à tous les publics, même les plus réfractaires aux nouvelles technologies et à l'internet!
 

"Je ne l'ai en main que depuis le début de la semaine mais les choses essentielles à savoir: le lecteur fonctionne avec deux piles AAA, un écran tactile, un processeur CPU à basse consommation d'énergie et des microSD cards pour contenir l'ensemble des articles. Ce n'est pas un lecteur connecté. Tout est complètement déconnecté de l'internet. Les SDcards sont envoyées plusieurs fois par an pour un abonnement annuel de 29$. L'ensemble du fichier (multi-gigabyte) est spécialement compressé pour le lecteur et peut être téléchargé et installé manuellement par des débutants." Tous les détails sont sur le site Wikireader qui vient d'être mis en ligne. Sacré buzz pour Wikipédia, bravo!


Encyclopédies en ligne: que choisir?

0096000002464970 Bravo au site Clubic qui vient de comparer de manière très exhaustive six encyclopédies en ligne. C'est presque point pour point les mêmes questionnements que ceux qui  existent actuellement dans la presse sur fond d'expertise, de contributivité, de contenus chauds et de gratuité: "Deux philosophies s'affrontent alors: celle de Wikipedia, adoptée par Knol, qui préconise le tout participatif, et celle de l'Encyclopédie Universalis, qui ne fait appel qu'à des érudits dans chaque domaine. Oublions pour le moment Knol, qui ne parvient dans aucun domaine à la cheville de Wikipedia. Chaque option possède ses avantages et ses inconvénients: si Wikipedia bénéficie d'une exhaustivité et d'une réaction excellente, Universalis s'assure quant à lui d'une pertinence à toute épreuve. Au milieu de ces deux mondes, Larousse propose un compromis, bénéficiant à la fois du catalogue Larousse et de la contribution de lecteurs passionnés. Le modèle est viable, basé sur la présence de publicité, mais semble finalement prendre davantage les inconvénients des deux modèles que leurs qualités: les internautes ne rédigeant que des articles relativement pointus. Le contenu «chaud» est mis de côté alors que les articles de fond, ceux-là mêmes que l'on attend d'une encyclopédie, se font rares. L'avenir de l'encyclopédie en ligne appartient à Wikipedia? Peut-être, tant ce site est déjà puissant et présent dans la tête de nombre d'internautes. L'aspect libre de l'encyclopédie est également un atout majeur de Wikipedia, qui autorise par exemple les écoliers à reproduire son contenu sans enfreindre le droit d'auteur. Mais il lui faudra corriger ses erreurs de jeunesse, ce qu'il tarde quelque peu à faire. Au début de cette année, suite à la modification des pages et l'annonce de la mort de Ted Kennedy et Robert Byrd, Jimmy Wales, cofondateur de Wikipedia, a évoqué la possibilité de modérer les modifications. Ce système n'est toujours pas mis en place. De même, l'exhaustivité et la pertinence de certains articles sont démontrées, mais la plupart restent imparfaits. Bien sûr, la qualité des articles augmente avec le nombre de contributeurs, mais le propos n'est pas toujours adapté à tous les publics. L'Encyclopédie Universalis reste probablement la plus à même d'aider les collégiens voire les lycéens ou d'intéresser les plus jeunes, notamment grâce à un contenu multimédia plus important. Toutefois, les vidéos arrivent sous Wikipedia; reste aux contributeurs à utiliser cet outil à bon escient". Tous les détails de l'enquête au cas par cas ici.

Wikipédia, l'orange est mis

Images La rentrée des cartables, c'est aussi un temps fort pour le marché des dictionnaires et des encyclopédies dans les-dits cartables. Pour faire face, Wikipédia, toujours en quête de respectabilité, se dote d'un nouvel outil, qui va aller au-delà des règles classiques de validation, WikiTrust: "Afin de tenter d’apporter un peu de confiance supplémentaire aux plus sceptiques, une nouvelle option (qui ne sera pas activée par défaut) pourrait faire son apparition dans les prochaines semaines: WikiTrust, c’est le nom de l’option, affichera un fond de couleur sous les textes dont l’intensité variera en fonction du taux de fiabilité et de la réputation de son auteur, et de l’ancienneté du texte en question.
Le programme WikiTrust attribue une couleur au texte fraîchement édité en utilisant un algorithme qui calcule la réputation d'un auteur à la vue de ses autres contributions. L’idée étant que plus une information perdure sur Wikipedia, plus elle est fiable et exacte. WikiTrust est déjà disponible comme extension MediaWiki depuis novembre 2008, mais elle ne sera adoptée que cet automne par la fondation Wikipedia. Le fond pour le texte «non vérifié» ou très récent sera orange, et la couleur passera ensuite par tous les dégradés jusqu’à disparaître complètement pour les informations considérées comme fiables. L’algorithme attribue une note de zéro à neuf aux auteurs, qui ne verront pas leur score afin de ne pas les décourager."
(via Presse-Citron). Voir aussi un article complet sur Wired.


Un moteur pour Wikipédia

Powerset.533 Il y avait déjà Indywiki, un outil de bureau pour rendre l'encyclopédie en ligne Wikipédia plus visuelle, il y a désormais un moteur de recherche particulièrement évolué. Nommé Powerset, ce moteur facilite la recherche des utilisateurs non plus seulement sur la base de mots clefs mais sur une technologie qui comprend le sens des questions posées (via l'Atelier). Une démonstration particulièrement convaincante est ici. En plus, beaucoup de données de la base Freebase sont propulsées dans les requêtes. "Nous avons misé sur la réalisation d'un programme capable de lire et comprendre les documents sur le web afin de changer aussi la façon dont les utilisateurs interagissent avec la technologie", explique Scott Prevost, directeur de Powerset. "Ce premier programme va rendre l'expérience utilisateur plus facile, intuitive et précise". Profusion de tags pour affiner sa recherche, widget sur le côté pour une navigation toujours facile à l'intérieur des articles. Alors, une première ébauche de web sémantique sur Wikipédia? Les spécialistes nous diront leurs jugements sur la question. La petite équipe de Powerset avait d'ailleurs fait l'objet d'un article dans le NYT en septembre dernier. Et Wikipédia n'est qu'un premier pas dans leur développement... En attendant, tout ce que j'ai essayé est très probant tant que cela reste dans la langue de S..., bien entendu. Je l'ai inscrit d'autorité dans mon Saint-Graal du navigateur. A suivre...

(photo: Ben Margot/Associated Press)